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La RDC échoue au dernier carré, la Côte d’Ivoire en finale  

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Le silence à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Les Kinois sont restés jusqu’à la dernière minute, espérant une égalisation, mais les attaquants des Léopards n’étaient pas leur grand jour. Les fans de zones ont vite été vidés au coup de sifflet final.

La RDC s’est inclinée en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations devant la Côte d’Ivoire, pays hôte. Un seul but marqué par Sébastien Haller à la 65e minute a permis aux Éléphants de rejoindre le Nigeria dans le dernier face à face de la compétition. 

Les Congolais qui se sont montrés très ambitieux dans les premiers instants de la rencontre ont dégringolé jusqu’à perdre le contrôle de la rencontre au retour du vestiaire. 

Poussée par son public, la Côte d’Ivoire est allée jusqu’au bout de sa CAN. La République va jouer la petite finale le samedi 10 février face à l’Afrique du Sud. 

Goma, entre explosion des bombes et flux des déplacés

La situation reste tendue dans la ville de Goma ce mercredi 7 février 2024. D’une part, l’arrivée massive des déplacés venus de Saké fuyant les affrontements entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise et, d’autre part, l’explosion des deux bombes à l’ouest de la ville. La psychose gagne du terrain.

À la base, les affrontements entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise et ses supplétifs des jeunes Wazalendo qui se sont rapprochés de la ville. Dans la matinée, une bombe est tombée dans un petit marché situé dans le quartier Mugunga à l’ouest de la ville, non loin de l’école du cinquantenaire.

En début de l’après-midi, une autre est tombée dans la même partie, mais cette fois-ci dans le quartier du Lac vert, dans une concession vide située tout près de l’université de Goma. Aucun mort n’a été enregistré, à part la destruction de leur lieu d’arrivée.

Cela est donc la troisième bombe qui vient d’être larguée sur la ville de Goma après celle qui est tombée vendredi dernier dans le quartier Mugunga qui avait causé la mort d’une personne ainsi que deux blessés. 

Pendant ce temps, à Saké, dans le groupement Kamuronza une vingtaine de morts ainsi que de blessés ont été enregistrés suite notamment à une autre bombe qui est tombée dans cette partie du territoire de Masisi. 

Ces engins explosifs largués par les rebelles du M23 depuis le théâtre des affrontements à Kimoka situé à plus ou moins deux kilomètres de la cité de Saké, ont accentué la psychose dans le cœur des géomaticiens. 

L’armée congolaise est intervenue et a arrêté la progression des éléments jusqu’à peu loin de Kimoka. Dans l’entre-temps, des enfants comme les femmes ainsi que les vieilles personnes venues de Saké affluent dans la ville volcanique via la route nationale Numéro 2. Un besoin humanitaire de plus se fait sentir dans les camps de déplacés ainsi que dans la ville de Goma pour subvenir tant soit peu aux besoins vitaux de ces derniers.

La menace s’accentue sur Goma, une deuxième bombe en un seul jour 

Après Mugunga, c’est au tour du quartier Lac vert à l’ouest de la ville de Goma d’être frappé par l’explosion d’une bombe en provenance de la ligne de front.  En début d’après-midi de ce mercredi 7 février 2024, une autre bombe est tombée dans un enclos vide sans causer le moindre dégât humain ou matériel. 

Dedesi Mitima, chef de ce quartier, fait savoir que c’était en début d’après-midi que cet engin explosif largué par les rebelles du M23 est tombé dans ce quartier, causant une panique générale dans le chef de la population. 

Ce cadre de base appelle les habitants de sa juridiction au calme tout en espérant la réplique des FARDC qui ne va pas tarder.  Poursuivant, il demande aux habitants des quartiers Mugunga et lac vert ainsi que ceux de la ville de Goma en général d’éviter de céder à toute manipulation de l’ennemi véhiculée à travers les réseaux sociaux. 

Une autre bombe est tombée au quartier Mugunga tôt dans la matinée de ce même mercredi, pendant que les affrontements se poursuivent à kimoka, à trois kilomètres au nord de la cité de Saké située à son tour à une vingtaine de kilomètres de la ville de Goma.

CAN 2023 : Côte d’Ivoire vs RDC, une rencontre aux enjeux extra sportifs pour les Congolais 

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Ce mercredi 7 février, les Léopards de la République démocratique du Congo vont s’opposer aux Éléphants de la Côte d’Ivoire à l’étape des demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations. Mais pour les Congolais, ce match représente un enjeu autre que le football. 

Selon la Fédération congolaise de football, les joueurs de la RDC vont tous arborer un brassard noir dans leur bras droit en signe de solidarité avec leur compatriote meurtri par l’avancée des mouvements rebelles vers la ville de Goma, capitale de la province du Nord Kivu. 

Ainsi, tous les joueurs se sont décidés à tout donner dans cette rencontre pour faire entendre la voix de la RDC, agressée par son voisin le Rwanda, sous un silence total de la communauté internationale. « Tout le monde voit les massacres à l’est du Congo. Mais tout le monde se tait. Mettez la même énergie que vous mettez pour parler de la CAN pour mettre en avant ce qui se passe chez nous, il n’y a pas de petits gestes » a lancé Bakambu, avant centre de la RDC, dans un poste sur Facebook.

Lors de la conférence de presse d’avant match, Charles Pikel, milieu défensif congolais, a indiqué que s’ils gagnent, cette victoire sera dédiée à la population du Nord Kivu. 

« Les Léopards feront tout pour que les Congolais qui souffrent dans l’est du pays soient contents d’eux », a déclaré Sébastien Desabres, sélectionneur des Léopards, lors de la conférence de presse d’avant le match. « Nous sommes obnubilés par l’idée de donner du plaisir à tous qui souffrent dans la partie est du pays », a-t-il ajouté.

« Dans les conditions actuelles, une guerre ne peut pas être déclarée » (Patrick Muyaya) 

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C’était l’une de ses promesses de campagne : déclaré la guerre au Rwanda, « à la moindre escarmouche » des mouvements rebelles, supplétifs à l’armée rwandaise dans la province du Nord Kivu. Après la montée des opérations des rebelles aux alentours de Goma, rien n’est encore fait dans ce sens. 

Pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, les conditions ne sont pas réunies pour permettre au président de la République de déclarer la guerre contre le pays agresseur. 

« Évidemment, le président de la République l’a dit. Nous sommes déjà en opération, mais dans les conditions actuelles, une guerre ne peut pas être déclarée. Vous savez que nous sommes en phase d’installation de nouvelles institutions. Même si le président de la République le voulait, dans ces conditions, constitutionnellement, on ne sera pas en mesure de le faire », dit-il lors d’une conférence de presse tenue mardi 6 février. 

Selon l’armée congolaise, des combats sont en cours autour de la localité de Shasha. Les forces loyalistes contrôlent la Route nationale 2 (#RN2) Saké au Nord-Kivu et Minova au Sud-Kivu, indique le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo. 

Goma, encore une autre bombe de M23 dans le quartier Mugunga 

Une autre bombe attribuée à la rébellion du M23 est tombée au quartier Mugunga dans la partie ouest de la ville de Goma dans la matinée de ce mercredi 7 février 2024.

Selon les premiers constats, la bombe soupçonnée d’être larguée par les terroristes du M23-RDF est tombée près de l’école du Cinquantenaire située dans ce quartier périphérique de la ville de Goma.

Pour l’instant, aucun dégât matériel ou humain n’est à déplorer par les éclats de cette dernière. Face à cette situation qui se reproduit à moins d’une semaine du dernier cas, la société civile locale appelle les habitants à la vigilance en cette période où les terroristes du M23-RDF veulent semer la psychose au sein de la population.

La semaine dernière, deux autres bombes lancées par les terroristes du M23-RDF depuis leur position située dans les collines surplombant la cité de Saké ont détruit deux maisons et blessé trois personnes dans le même quartier.

Les organisations humanitaires parmi les victimes de la barbarie des M23

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La guerre en cours contre le M23 dans certains territoires du Nord-Kivu, constitue un défi sécuritaire majeur pour de nombreux acteurs humanitaires œuvrant dans cette partie de la RDC.

C’est à l’image de l’Organisation Action des Volontaires pour la Solidarité et le Développement (AVSD) qui a vu ses activités être stoppées face à la persistance de la guerre dans la cité de Mweso ainsi que dans d’autres villages environnants en territoire de Masisi.

Emmanuelle Vasikya, Secrétaire exécutive de l’AVSD affirme que de milliers de personnes dans ces zones, sont vouées à leur triste sort, et ne bénéficient plus de l’assistance humanitaire des ONG qui œuvraient il y a quelque temps dans cette partie de la province.

Dans la cité de Mweso en territoire de Masisi, l’organisation Médecin sans frontière a fermé ses portes après des bombardements ayant causes la mort d’une vingtaine de personnes ainsi que de blessés. Tout son personnel est déjà installé dans la ville de Goma, fuyant les atrocités entre les rebelles du M23 et les Wazalendo coalisés aux FARDC.

La présidence dément toute négociation secrète avec le Rwanda

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Tina Salama, porte-parole du président de la République, Félix Tshisekdi a démenti, ce mardi 6 février, toute négociation entre Kinshasa et Kigali.

« Aucune négociation secrète avec Kigali n’est en cours. La position du Président de la République a toujours été claire à ce sujet », a-t-elle déclaré.

Elle appelle à la prudence face ces propos dont elle qualifie de « désinformation ».

Peu avant, un article du Média Africa Intelligence a révélé que le Président congolais a ouvert des négociations secrètes avec Paul Kagame. D’après ce média, le pouvoir de Kinshasa se dit disposé à ouvrir un canal de dialogue avec le Rwanda de Paul Kagame si ce dernier cesse toute présence militaire sur le sol congolais.

Guerre du M23 : la ville de Goma ne tombera jamais; Jean-Pierre Bemba rassure

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« Tout est mis en œuvre pour la défense de la ville de Goma », cette assurance est du Conseil supérieur de la défense réuni ce lundi 5 Février dans la capitale à Kinshasa. Au menu, la situation sécuritaire qui prévaut dans l’est du pays avec la poursuite des opérations militaires dans le Nord-Kivu surtout la guerre imposée par les rebelles M23 avec l’appui de l’armée rwandaise (RDF).

Au tour du commandant suprême des Forces armées et de la police nationale, le conseil supérieur de la défense est revenu sur les questions spécifiques militaires et opérationnelles qui se déroulent sur la ligne des opérations. Un message d’assurance a été formulé à l’endroit de la population quant à ce.

« Tout est mis en œuvre pour que la ville de Goma ne puisse pas tomber », a fait savoir le vice-premier ministre, ministre de la défense Jean Pierre Bemba au sortir de la réunion. Tout en exhortant la population « à faire attention aux réseaux sociaux qui créent la peur et la fragilité dans les esprits. Nous voyons des audios qui sont en train de circuler, nous voyons des militaires qui sont en train de s’exprimer,… Attention, attention, ce n’est pas la réalité », a-t-il renchéri.

Selon Jean Pierre Bemba Gombo, les forces armées (FARDC) sont activées sur la ligne de front pour récupérer toutes les localités sous contrôles des rebelles.

Il a également précisé que le conseil supérieur de la défense a sollicité du commandant suprême des Forces armées et de la police nationale, Félix Tshisekedi, la levée du moratoire sur la peine capitale pour les cas de traîtrise au sein des forces de défense et de sécurité.

Nord-Kivu : la société civile regrette le silence de la communauté internationale 

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En présence du secrétaire général adjoint des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, la société civile de la province du Nord-Kivu a déploré, lundi 5 février, le silence de la communauté internationale à l’égard  la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. 

Pour le président de cette société civile, John Banyene, ce silence est l’expression d’une complicité entre la communauté internationale et le Rwanda, pays agresseur. « Nous disons que le Rwanda doit être soutenu quelque part », ajoute-t-il. 

Avant de s’indigner : « Il y a peu, les Nations unies ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes en RDC mais cela n’a jamais été fait ». 

De côté,  Jean-Pierre Lacroix a indiqué que le retour de la paix passe par les mécanismes régionaux. 

«  Nous sommes en contact avec ces pays. Vous connaissez le processus de Luanda avec à l’initiative l’Angola, vous connaissez le processus de Nairobi visant le désarmement des groupes armés. Les Nations unies, en commençant par le Secrétariat général, ne sont pas ceux qui décident des sanctions. Ce sont des Etats membres. C’est une question à adresser aux Etats », a-t-il martelé. 

Tshisekedi fait « un tour d’horizon » des opérations militaire au Nord Kivu

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Le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi convoque le Conseil supérieur de la défense pour un tour d’horizon sur des questions militaires et opérationnelles dans la province du Nord Kivu.  

Cette réunion s’est tenue lundi 5 février au moment où la situation sécuritaire, caractérisée par les affrontements entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23 et la supposée avancée de l’ennemi vers Goma, capitale du Nord Kivu, suscite des réactions sur la toile.

Selon Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale qui a fait le point de cette réunion à la presse, « le Conseil supérieur de la défense lance un message à toute la population que tout est mis en œuvre pour que la ville de Goma ne tombe pas ». 

« L’armée met également tout en œuvre pour récupérer toutes les localités occupées par les forces rwandaises », a indiqué M. Bemba. Il appelle la population à ne pas se fier aux réseaux sociaux qui, affirme-t-il, « créent une certaine peur, une fragilité dans les esprits ». « Ce qui s’alimente dans les réseaux sociaux n’est pas la réalité. L’ennemi y est pour quelque chose. L’armée congolaise fait un travail extraordinaire », a poursuivi JP Bemba.

À la même occasion, selon cette source, le Conseil supérieur de la défense a demandé au chef de l’État de pouvoir lever le moratoire sur la peine capitale, en ce qui concerne les questions de traîtrise au sein des Forces de défense et de sécurité.

Découvrez la configuration des assemblées provinciales de la nouvelle législature

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Plusieurs assemblées provinciales issues des législatives du 20 décembre ont tenu, lundi 5 février, leur plénière d’ouverture pour la nouvelle législature de la troisième République.  

Ces bureaux provisoires, installés par les administrateurs de ces chambres, ont pour missions principales de valider les pouvoirs des députés provinciaux, d’élaborer le  règlement intérieur et d’organiser l’élection du bureau définitif. 

Parmi ces provinces qui ont vécu cette plénière inaugurale figurent : le trois Kasaï, la Tshopo, Lomami,Lualaba, Mai-Ndombe, Haut-Uélé,  Haut -Katanga. A Kinshasa, le député provincial Honoré Amous Mbokoso, élu de la commune de Kimbanseke, a été désigné président du bureau provisoire de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), en sa qualité de doyen d’âge (68 ans). 

Il est assisté de deux adjoints : le député provincial Daniel Iyeli Molangi (27 ans), élu de Ngaliema et Édith Bahati (33 ans), élue de Limete, désignés respectivement 1e et 2ᵉ vice-présidents de l’APK.

Les États-Unis rappellent le M23 et le Rwanda à l’ordre 

Lundi 5 février, les États-Unis d’Amérique ont appelé tous les groupes armés non étatiques, y compris le M23 sanctionné par les États-Unis, à cesser les hostilités et à déposer les armes. 

Ce communiqué de l’ambassade des USA en RDC vient de paraître quelques heures après des critiques suscitées par des allégations selon lesquelles les USA auraient demandé à la RDC de négocier avec les rebelles du M23 à l’origine de la terreur dans le Nord Kivu. 

D’après la Représentation américaine à Kinshasa, « les États-Unis demeurent résolus à travailler avec leurs partenaires régionaux pour mettre un terme à l’escalade de la violence dans l’est de la RDC ». « Toute affirmation contraire est fausse », dit-elle. 

Ce même lundi, un groupe de citoyens congolais a même tenu un bref sit-in devant l’ambassade des USA à Kinshasa. Ce groupe de citoyens rappelait la position du gouvernement congolais, celle de ne pas dialoguer avec ce mouvement du M23 qui occupe certaines localités dans le Nord Kivu.

Dans ce document, les USA appellent de nouveau « le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à immédiatement retirer les Forces armées rwandaises du territoire congolais, étant donné que leur appui à ce groupe armé n’a servi qu’à déstabiliser davantage l’est de la RDC » avant de rappeler  « qu’il est primordial que tous les États respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun ».

Mai-Ndombe et Nord Kivu privés des sénatoriales pour des raisons de sécurité 

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La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a publié, dimanche, le calendrier des élections des sénateurs ainsi que celui des gouverneurs et vice-gouverneurs de toutes les provinces, mais elle a mis un bémol sur d’autres territoires. 

Il s’agit des territoires de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe, Masisi et Rutshuru dans la province du Nord Kivu. La centrale électorale promet de fixer une date dans ces zones une fois que la paix sera rétablie. 

En Ituri, l’une des deux provinces sous état de siège, seule l’élection des sénateurs est prévue, indique la Ceni. Le 20 décembre dernier, cette province avait aussi abrité les élections générales.

Félix Tshisekedi « attristé » par le décès du Président namibien Hage Geingob 

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Dans un message de condoléances au peuple Namibien, orphelin de leur président Hage Geingob qui a rendu l’âme dimanche, le président de la République démocratique du Congo a exprimé sa « grande tristesse ». 

« Au nom du peuple congolais et en mon nom, je présente nos plus sincères condoléances à la famille ainsi qu’au peuple namibien », déclare le président Tshisekedi, Selon les propos rapportés par son porte-parole Tina Salama. 

Le président de la Namibie, Hage Geingob, est décédé dimanche dans un hôpital local à l’âge de 82 ans des suites d’un cancer. C’est son vice-président qui a pris la commande du pays après une brève cérémonie de prestation de serment le même dimanche. 

M. Geingob est devenu populaire, après son rôle central dans la lutte anti-apartheid, après être revenu d’un long exil au Botswana et aux États-Unis en tant que militant. 

Guerre du M23 : les rebelles en route vers le Sud-Kivu ?

La situation était tendue dans la cité de Minova en province du sud-kivu la matinée de ce dimanche 4 février. Les habitants de certains quartiers ont été pris de panique par des détonations d’armes légères qui ont duré plusieurs minutes.

Trois personnes ont été touchées par balles lors de ces tirs. À Budondo dans la même cité, l’on pouvait assister à la panique, certains habitants et leurs biens se déplaçaient déjà.

Des sources sur place renseignent que ces coups de feu ont été tirés par des combattants dits Wazalendo pour une cause non encore élucidée, mais il ne s’agit en aucun cas de la présence des rebelles du M23 à Minova.

Pour l’heure, personne ne peut confirmer la présence des rebelles dans cette cité, encore moins à sa porte, car l’agglomération de Bweremana n’est pas encore prise et donc Minova est encore à l’écart de danger.

CAN 2023 : « c’est une victoire qui arrive au bon moment » (Sébastien Desabre) 

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Après quatre matchs nuls à l’issue des quatre-vingt-dix minutes de jeu, la République démocratique du Congo a renoué avec la victoire à la Coupe d’Afrique des nations. Sa première victime, la Guinée. C’était ce vendredi 2 février 2024 au stade Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire.

Face à la presse à l’issue de cette rencontre, le sélectionneur de la RDC Sébastien Desabre n’a pas caché sa satisfaction pour ses joueurs et a rappelé combien cette victoire était importante pour son équipe. 

« La Guinée nous a quand même pas mal causé des difficultés tactiques au départ, mais on a rectifié et après le match est joué sur le coup des coups de pied arrêtés. Nous n’étions pas récompensés malgré le travail. On a des attaquants très talentueux, mais c’était juste question de réussite, et il ne fallait pas perdre patience. Mais là, ça y est, on a pu battre nos adversaires avec plus de deux buts d’écart », dit-il. Il prévient que son équipe « va récupérer et va penser à la suite ». 

Depuis la phase de groupe, la RDC n’a fait que des matchs nuls. Elle a tenu en échec le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du monde. Toujours avec ce même résultat, elle a réussi à mettre hors de la compétition l’Égypte, finaliste de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, grâce à la séance des tirs aux buts. 

Face à la Guinée, un seul attaquant a pu marquer les deux autres buts marqués par le capitaine Chancel Mbemba et le latéral gauche Arthur Masuaku. Grâce à un penalty obtenu par Silas Katompa Yoan Wissa a marqué l’unique but des attaquants.

CAN 2023 : plus de peur que de mal. La RDC, prolifique, entre dans le dernier carré

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Le match commence par une attaque guinéenne et un penalty concédé par la RDC, 0-1, c’est le score à l’issue du premier quart d’heure. Les Léopards n’ont pas dit leur dernier mot, c’est une autre image que la RDC va donner face aux Sylis nationales au stade Alassane Ouattara en quart de finale de la coupe d’Afrique des Nations.

Auteur de la poussette qui a donné l’avantage aux guinéens, Chancel Mbemba, oublié au second poteau, égalise sur un corner d’Arthur Masuaku à la 27ᵉ minute (1-1). 

Au retour des vestiaires, la RDC est compacte dans sa défense, bien qu’elle soit assiégée par la Guinée. Une action manquée par les sylis nationales profite à Sylas Katompa, entré dans le cours de jeu, fait une course depuis le milieu de terrain, élimine deux joueurs et obtient un penalty indiscutable. Penalty transformé par Yoane Wissa 2-1 à la 67ᵉ minute, la RDC est rassurée, mais ce n’est pas encore fini. 

À la 87ᵉ minute, Arthur Masuaku, cette fois buteur, prend le gardien guinéen à contre-pied, dans un coup de pied arrêté où tout le monde s’attendait à un centre de sa part (3-1). La RDC réussit le break dans son premier match remporté dans le temps réglementaire et un match dans lequel l’équipe de Sébastien Desabre a marqué plus de deux buts. 

Les Congolais vont devoir attendre la rencontre entre le Mali et la Côte d’Ivoire pour connaître son adversaire en demi-finale. L’autre équipe qualifiée dans cette phase de la compétition, c’est le Nigeria qui a réussi à mettre les Angolais hors de la compétition. Les matchs de demi-finale sont prévus mercredi 7 février prochain. 

Goma: trois blessés graves dans l’explosion d’une bombe au Quartier Mugunga en provenance de la ligne de front

Trois personnes grièvement blessees et plusieurs dégâts matériels, tel est le bilan d’une bombe qui a explosée dans le quartier Mugunga, à Goma ce vendredi 02 janvier 2024 en provenance des collines de Sake en territoire de Masisi où se poursuivent les affrontements entre les M23 et les forces loyalistes coalisées aux jeunes résistants Wazalendo.

C’était aux environs de 14heures que cet engin explosif est tombé dans ce quartier, précisément sur Avenue 17 janvier non loin de l’institut Nengapeta, situé à l’ouest de la ville volcanique.

Sur place, deux blessés graves et des maisons endommagées suite à cette explosion.
Cibambe Bujiri Paul-Bienvenue président de la société civile dans le quartier Mugunga fait savoir que tous les blessés sont pris en charge par l’hôpital CEBCA Ndosho ici dans la ville de Goma.
Celui-ci fait savoir que « c’est déjà un danger sur la ville, si déjà des bombes peuvent commencer à tomber en plein centre ville sous un œil impuissant des autorités militaires».

Plusieurs autres bombardements ont été signalés à Sake et Mweso dans le territoire de Masisi. Des morts d’hommes et d’autres dégâts matériels ont été enregistrés. Face à cette situation, la population est appelée à plus de prudence surtout en cette période où les affrontements se poursuivent.

Franklin Tumsifu, président de la société civile Lac vert appelle les autorités congolaises à mettre tout en œuvre pour faire taire les armes.

Il sied de noter que les détonations se font toujours entendre dans la majeure partie de la ville de Goma, précisément dans les quartiers Mugunga, Lac vert, Ndosho et Kyeshero

Étienne Tshisekedi commémoré dans la sobriété

Pas de visite dans son mausolée de la N’sele, pas de cérémonie officielle, encore moins une journée chômée et payée. Un culte d’action de grâce aura suffi pour commémorer le septième anniversaire de la disparition du docteur Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. 

Ce leader politique historique est décédé à Bruxelles le 1ᵉʳ février 2017. Son parcours, ses déclarations et sa lutte dans l’opposition lui ont valu le titre de sphinx dans la presse locale et internationale. 

Le géniteur du président de la République décore à titre posthume au rang des héros nationaux Kabila, Lumumba. Il fait carrière dans l’opposition ; ses positions très tranchées ont fait de lui une personnalité incontournable du pays au point d’inspirer les mouvements de l’opposition dans la sous-région. Le titre de Premier ministre est la seule haute fonction qu’il a assumée. 

Ce jeudi, sa veuve, Mme Marthe Kasalu, le chef de l’Etat, des membres de la famille biologique et politique, ainsi que plusieurs sympathisants ont participé à cette sobre cérémonie où l’officiant a rappelé l’élogieux parcours du 1ᵉʳ docteur en droit congolais, démocrate par excellence.

Fatiguée d’attendre la justice, la famille de Chérubin Okende veut en finir avec son deuil

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La veuve de Chérubin Okende, son père, ses enfants, ses frères et sœurs ont rencontré le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Gombe pour solliciter l’enterrement de leur proche mort, même si les circonstances de sa mort ne sont pas encore élucidées. 

C’est vers la moitié du mois de juillet que le corps de Chérubin Okende, député national et ancien ministre congolais proche de l’opposant Moïse Katumbi, a été retrouvé dans sa voiture, criblé de balles. Les autorités ont lancé une enquête. 

La famille du député veut en finir avec le deuil. Elle abandonne le rapport de l’autopsie et tout procès en RDC, elle va engager une poursuite internationale, rapporte l’avocat de la famille.

Assemblée nationale : le bureau d’âge entre en fonction, Mboso succède à lui-même 

Le bureau sortant et le bureau provisoire, tous menés par le même président, ont procédé ce jeudi à la remise et reprise après leur désignation lundi dernier par le secrétariat de l’Assemblée nationale. 

 Christophe Mboso, président du bureau sortant en même temps doyen d’âge et actuel président du bureau, a été de nouveau installé avec les deux cadettes de la nouvelle législature.  Ces derniers s’engagent à collaborer étroitement pour une transition efficace et la préparation de la nouvelle législature.

Les membres qui vont désormais composer le Bureau provisoire de l’Assemblée nationale de la RDC sont : le président, M. Christophe Mboso N’kodia Pwanga, le premier secrétaire, Serge Bahati, et le deuxième secrétaire, Aje Matembo.Ce bureau a trois missions principales, à savoir : la validation des pouvoirs des membres de l’Assemblée nationale ; l’élaboration du règlement intérieur de la chambre basse et l’élection et l’installation du bureau définitif.

Naufrage sur le lac Kivu: deux autres corps ont été répéchés des eaux ce mercredi

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Quelques jours après un cas de naufrage survenu sur les eaux du lac Kivu, les corps des victimes continuent à être découverts. Les familles des victimes de cet incident survenu à Karhulo précisément à Idjwi ne relâchent pas. Deux autres corps ont été repêchés des eaux ce mercredi 31 janvier, après deux autres qui ont été découverts la veille.

Le commissaire maritime en poste dans le territoire d’Idjwi, nous confirme que les deux corps sont des ceux-là qui étaient à bord du boat en provenance de la ville de Bukavu et qui malheureusement a chaviré sur le lac Kivu le vendredi 26 janvier 2024.

Ngongo Chishibanji fait savoir que le corps de l’homme est celui de Male Balume, repêché des eaux vers karhulo et qui a été enterré vers Kasunyu, dans le groupement Bugarula en chefferie Rubenga. Le deuxième corps est d’une dame connue sous le nom de Oracle Nonda qui est enterrée à Karhulo à côté de ses deux enfants aussi morts dans ce naufrage.

Les recherches évoluent toujours et, le nombre de décès est maintenant à 7 déjà enterré. Difficile pour l’instant d’avoir le nombre exact des personnes à bord de l’embarcation car ni les rescapés ni le service attitré, personne ne veut donner le chiffre, regrette Koko Bahagaze, présidente de la société civile force vives du territoire d’Idjwi.

Goma : un corps sans vie retrouvé flottant sur les eaux du lac Kivu 

Un corps sans vie d’un homme âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé ce mercredi 31 janvier 2024 ici dans la ville de Goma à l’endroit communément appelé Kamuchanga au port public au Quartier les volcans, précisément dans la commune de Goma.

La victime a été découverte par les passants tôt dans la matinée. L’identité de cet homme n’est pas jusque-là connue, car il était à moitié nu. 

Jules Ngeleza, président du Conseil de la jeunesse dans la commune de Goma « déplore ce énième cas et demande que les enquêtes soient faites pour que les auteurs répondent de leurs actes ». 

Par ailleurs, il condamne aussi le fait que cette situation intervient pendant la période où les autorités compétentes ont interdit la circulation des taxis motos au-delà de 18 heures pour contenir l’insécurité dans la ville de Goma.

Nord Kivu: craignant d’être recrutés de force par le M23, les jeunes abandonnent Rutshuru

Plusieurs jeunes venus du territoire de Rutshuru séjournent actuellement dans la partie nord de la province. Ces derniers fuient le recrutement forcé des rebelles du M23 dans leur territoire.

Certains d’eux rapportent qu’en plus de l’enrôlement forcé de jeunes, le M23 commet aussi d’autres crimes graves dans certaines régions sous son occupation, comme les territoires de Masisi et Rutshuru. Certains, dont des filles, affirment avoir été violées. D’autres indiquent avoir été témoins d’exécutions sommaires de plusieurs civils.

Il y a trois mois, une jeune fille qui habitait à Bambo dans le territoire de Rutshurua quitta cette zone pour trouver refuge dans le territoire de Beni où elle vit actuellement.

Témoignant sous anonymat pour sa sécurité, elle affirme avoir assisté à l’exécution sommaire de ses parents avant d’être elle-même violée par les rebelles du M23 :

« J’étais partie au champ avec mes parents, les rebelles du M23 sont arrivés, ils les ont tués pendant qu’ils me violaient. En arrivant à Rwindi, on m’a dit que je suis enceinte », a-t-elle indiqué.

A Kishishe, le M23 a exécuté des civils dans des toilettes, rapporte de son côté Zawadi Kibuto : « Nous étions à Kishishe, les[rebelles]M23 sont arrivés, ils ont violé des femmes et ont pris des jeunes qu’ils ont tués dans des toilettes ».

Anita Mbonaruza qui vient de fuir le village de Ntamugenga, déclare, elle, que lorsqu’ils ne le tuent pas, les rebelles forcent les jeunes à rejoindre leurs rangs : « C’était au dixième mois[octobre], les jeunes pointés du doigt par le M23 étaient tués. Ils recrutaient aussi de force des jeunes pour une formation à Kisiza et ceux qui refusaient étaient tués ».

Les rebelles du M23 occupent plusieurs villages des territoires de Rutshuru et Masisi dans la province du Nord-Kivu à l’est de la RDC.