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Goma: en colère, les manifestants marchent vers Sake pour combattre le M23

Malgré l’interdiction de manifester ce lundi 19 février dans la ville de Goma par l’autorité urbaine et le déploiement d’un important dispositif sécuritaire, certains jeunes ont bravé la décision des autorités.

Ces derniers se sont réunis dans des carrefours sporadiques et ont débuté leurs manifestations qu’ils disent viser soutenir les forces armées engagées contre l’agression de la RDC ainsi que les résistants wazalendo.

Alors que la manifestation se poursuit, le drapeau des États-Unis d’Amérique a été brûlé ce matin pour une interpellation. Les manifestants qui avaient comme point de départ le rond-point “Signers” se dirigent vers la cité de Sake à pieds pour montrer leur soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les jeunes résistants dits Wazalendo qui mènent une lutte contre la rébellion du M23.

Toutefois, les activités tournent normalement dans plusieurs coins de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Un important dispositif de la police a été déployé dans les coins chauds de la ville.

Goma : cinq morts dans un échange des tirs entre les FARDC et les Wazalendo dans le Lac vert 

Une vive tension a été observée l’après-midi de ce dimanche 18 février 2024 dans le quartier Lac Vert plus précisément dans l’avenue Lushagala à l’entrée de l’ISTA/Goma. A la base, un accrochage entre les militaires des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et quelques éléments Wazalendo. 

a été observée l’après-midi de ce dimanche 18 février 2024 dans le quartier Lac Vert plus précisément dans l’avenue Lushagala à l’entrée de l’ISTA/Goma. Des sources civiles locales parlent d’un bilan provisoire de 5 morts et des blessés de part et d’autre.

Les informations à notre possession, fournies par le chef de ce quartier, font savoir que parmi les morts figurent trois (3) militaires des FARDC et deux (2) Wazalendo aux côtés des blessés.

Dedesi Mitima qui fustige cette situation, précise que ce malentendu a occasionné une panique dans le chef de la population locale qui vit actuellement, la peur au ventre, craignant des représailles de la part de l’ennemi qui subit ces jours, la pression et la frappe de l’armée congolaise et des jeunes patriotes dits Wazalendo.

« La situation est devenue inquiétante ici à l’entrée ISTA. Nous avons eu à identifier cinq morts, dont deux Wazalendo et trois militaires des FARDC. On ne connait pas encore la cause de leur dispute, mais l’entité est totalement surmilitarisée. C’est maintenant que la population vient de sortir et on n’a pas encore identifié les blessés », indique Dedesi Mitima, chef du quartier Lac Vert, dans un média local.

Sans préciser les causes de cette altercation, notre source invite ses administrés au calme et appelle à l’implication des autorités militaires pour éviter des pareilles situations durant cette période de guerre. Aucune communication des autorités militaires jusqu’à la publication de cette nouvelle.

Les drones de l’armée rwandaise ont attaqué l’aéroport de Goma 

L’aéroport international de Goma a été la cible de deux bombes la nuit d’ hier vendredi à ce samedi 17 février 2024. Selon plusieurs sources, c’était aux environs de deux heures du matin que ces deux engins explosifs sont tombés au niveau de cet aéroport.

Dans une déclaration à la presse l’après-midi de ce samedi, le porte-parole de l’armée congolaise confirme cette information. Le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume fait savoir qu’il s’agit des avions de chasse de l’armée rwandaise qui ont quitté le Rwanda pour viser les installations de l’aéroport. 

Notre source condamne cet acte et rassure que c’est en violation des frontières congolaises que ceci a été fait. 

« l’armée rwandaise a violé intentionnellement les limites territoriales de la RDC. Ces avions de chasse du Rwanda ont visé les aéronefs des FARDC au regard de trajectoire suivi par les tirs de ces drones» a-t-il déclaré. 

Poursuivant, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume a informé qu’aucun aéronef des Forces armées de la RDC n’a été touché. Notre source rassure que certains avions civils ont été endommagés suite à cette situation. 

Des bombes continuent à tomber depuis la ligne de front jusque dans certains quartiers de la ville de Goma. Les quartiers Mugunga et Lac vert à l’ouest de la ville volcanique font partie des quartiers qui ont enregistré plus de cas.

Quand les chefs d’État africains tentent de réconcilier Tshisekedi et Kagame

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La démarche est amorcée, mais les deux têtes d’affiches semblent loin d’enterrer la hache de guerre. Pas de salutations, les regards ne se croisent pas même s’ils sont assis face à face. Tshisekedi et Kagame vont-ils se mettre d’accord après ce long chapitre d’attaque verbale ? 

Ce vendredi 16 février, 10 chefs d’États se sont réunis dans un mini-sommet sur la situation à l’est de la RDC ouvert dans la salle Julius Nyerere de l’Union Africaine. Sur les 10 chefs d’État attendus, six ont répondu présent notamment Joao Lourenco (organisateur), Felix Antoine Tshisekedi (RDC) venu directement de l’aéroport, William Ruto (Kenya), Paul Kagame (Rwanda) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), les autres pays ayant été représentés par des hauts représentants.

Dans son mot d’introduction, le président angolais, médiateur désigné pour renouer le dialogue entre la RDC et son agresseur, le Rwanda. D’après le président angolais, cette initiative est prise afin de relancer le processus de paix qui a connu un recul avec l’intensification des combats et les conséquences humanitaires et économiques désastreuses pour la population congolaise.

« L’objectif de ce sommet est de réfléchir ensemble en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la RDC et le M23 et tenter un dialogue direct possible entre les chefs d’Etat du Rwanda et de la RDC parce que la situation se détériore et il y a risque d’embrasement dans les sous-régions de l’EAC et de la SADC», a dit en substance le président angolais.

La suite du mini-sommet se poursuit à huis clos. Chacun des protagonistes devrait s’exprimer, en premier le président Félix Tshisekedi.

Guerre dans l’Est : près de 800 000 personnes se sont déplacées au Nord-Kivu (HCR)

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Jeudi 15 février, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a déploré le déplacement d’au moins 800 000 personnes à la suite de l’intensification de la violence les semaines dernières entre l’armée congolaise et les groupes armés au Nord-Kivu.

« Le recourt croissant à l’artillerie lourde et aux bombardements lors des affrontements autour de Goma fait peser un grave danger sur les populations civils déplacés et risque d’accroitre le nombre de victimes. Les engins non explosés constituent une menace particulière pour les enfants », a expliqué Chansa Kapaya, Directrice régionale du HCR pour l’Afrique Australe et coordinatrice régionale pour la situation des refugies de la RDC.

Elle s’inquiète par ailleurs de la situation désastreuse d’environ 135 000 déplacés ayant fui le camp Zaina près de Sake vers Goma.

Le HCR dénonce également tombée des bombes sur des civils notamment dans les sites de déplacés du camp Zaina à Sake et à Lushagala à Goma où sont hébergés 65 000 personnes.

« La situation est tragique et inacceptable. Nous appelons d’urgence toutes les parties à protéger les civils, à respecter le droit humanitaire et établir des couloirs de sécurité pour permettre l’acheminement de l’aide », ajoute Chansa Kapaya.

Les grandes lignes de la mission d’ Augustin Kabuya en tant qu’informateur

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Augustin Kabuya, informateur désigné par le Président de la République à l’issue des élections générales du 20 décembre, s’est confié ce jeudi 15 février à la presse pour présenter les grandes lignes de la mission qui est la sienne.  

Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) parti arrivé en tête des législatives, promet de consulter tous les partis et regroupements politiques ayant au moins un siège au Parlement, y compris l’opposition.

Augustin Kabuya indique que sa vision vise à identifier et dégager la majorité parlementaire. Il invite ainsi les députés nationaux de « toutes tendances » à participer aux consultations. 

Il annonce aussi la mise en place d’une équipe qui va l’accompagner dans l’accomplissement de sa mission. D’après la loi congolaise, cette mission va prendre une durée d’un mois, et n’est renouvelable qu’une seule fois.

Deux soldats de l’armée sud-africaine périssent dans des tirs de mortier au Nord-Kivu

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L’armée sud-africaine a annoncé, ce jeudi 15 février, le décès de deux ses soldats et trois autres blessés dans une bombe tirée au mortier dans la province du Nord-Kivu.

Dans son communiqué, l’armée sud-africaine explique que la bombe a atterri dans l’une des ses bases et a fait des victimes et des blessés parmi les soldats de la SANDF.

« Les blessés ont été transportés à l’hôpital le plus proche de Goma [chef-lieu de la province du Nord-Kivu] pour y recevoir des soins médicaux », déclare-t-elle.

Il s’agit des premiers décès de l’Afrique du Sud depuis qu’elle a déployé 2 900 soldats dans l’est de la RDC, mi-décembre, dans le cadre de la force régionale de la SADC alors que les affrontements se sont intensifiés vers Sake, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma.

V. Club fait les yeux doux à Héritier Luvumbu

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À peine rentré au pays après sa courte histoire avec le club rwandais Rayon Sports, Héritier Luvumbu est déjà sollicité par son ancien club, l’As Vita club.

« 𝘝𝘊𝘭𝘶𝘣 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢 𝘮𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯, et la porte lui est grandement ouverte. S’il dit qu’il 𝘷𝘦𝘶𝘵 𝘫𝘰𝘶𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘝𝘊𝘭𝘶𝘣 𝘢𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘥’𝘩𝘶𝘪, 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦 signerons 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘣𝘭𝘦̀𝘮𝘦 » déclare Amadou Diaby à la presse à l’issue d’une rencontre au bureau du ministre des Sports ce mercredi 14 février. 

Cette rencontre entre cet ailier gauche et le président du staff dirigeant de l’As Vita club, Amadou Diaby a eu lieu quelques heures après le retour de cet ailier gauche dans la capitale après la résiliation de son contrat avec le club rwandais. 

Les chemins entre l’attaquant congolais et le club rwandais se sont séparés après sur un petit geste du ce buteur qui a posé un acte de la dénonciation du silence de la communauté internationale face aux massacres perpétrés en RDC par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. 

Héritier Luvumbu reçoit un accueil chaleureux à Kinshasa, après son expulsion de Kigali

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Doigts dans la tempe, une autre main dans la bouche en signe de dénonciation des massacres perpétrés dans l’est de la République démocratique du Congo par le Rwanda sous couvert du M23, c’est le geste qui a conduit à la résiliation de l’international congolais Héritier Luvumbu avec le club rwandais Rayon sports.

Kinshasa s’est mobilisé pour accueillir l’ancien du DCMP et de l’As V. Club. Il a été honoré dans les démarches depuis Kigali jusqu’à Goma et vers Kinshasa.  Il est arrivé mercredi à Kinshasa et a été accueilli par le ministre des Sports. 

Le joueur a été récupéré à la grande barrière par une Jeep de la présidence, conduit directement au salon d’honneur réservé aux autorités, députés et diplomates en séjour au pays, rapporte la presse de Goma. 

Il est sécurisé par la garde républicaine jusqu’au pied d’avion, il a été installé à bord d’un avion commercial dans le Business class avant de regagner la capitale congolaise. Un geste salué par plusieurs Congolais du monde du sport.

Est de la RDC : l’Afrique du Sud déploie 2900 membres de son armée pour contrer les groupes armés illégaux

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Cyril Ramophosa, président sud-africain a ordonné, lundi 12 février, le déploiement de 2900 membres des Forces de défense nationale sud-africaines en République démocratique du Congo pour lutter contre les groupes armés illégaux dans l’Est de la RDC.

D’après la Présidence sud-africaine, ce contingent est envoyé dans le cadre de l’obligation internationale envers la mission de de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et soutenir la RDC. 

« L’emploi couvrira la période du 15 décembre 2023 au 15 décembre 2024 et il a été autorisé conformément aux dispositions de l’article 201 (2) (c) de la Constitution de la République d’Afrique du Sud », explique-t-elle.

Et de préciser que « les dépenses budgétisées à engager pour l’emploi s’élèvent à un peu plus de 2 milliards de rands. Ces dépenses n’impacteront pas les provisions pour l’entretien régulier et les réparations d’urgence des forces de défense ».

L’Afrique du Sud rappelle également que l’obligation de fournir des troupes à la mission de la SADC en RDC incombe à tous les États membres de la SADC. 

C’est depuis le le 17 novembre 2023, le Gouvernement congolais avait signé l’Accord portant statut de la force de la SADC qui devrait être déployée en République démocratique du Congo avec un mandat offensif.

Luvumbu paie un lourd tribut après avoir esquissé le geste qui fâche sur le sol de l’ennemi

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« Chacun doit mettre de l’énergie possible pour mettre en avant ce qui se passe dans l’Est de la République démocratique du Congo (massacre des populations par le mouvement rebelle du M23 soutenu par le Rwanda) » avait lancé Cédric Bakambu cette phrase a trouvé du répondant dans toutes les couches sociales en RDC. 

Les sportifs, notamment les footballeurs congolais, dans toutes les compétitions où ils évoluent, se sont appropriés le geste du moment : deux doigts sur la tempe pointée sur la tête et une autre main sur la bouche. « Il n’y a pas de petits gestes », disait Bakambu. 

Eh ! Oui, ce geste n’est pas petit puisqu’il coûte la résiliation du contrat de l’international congolais Héritier Luvumbu. L’ailier gauche de Rayon sports du Rwanda, buteur lors de la rencontre de ce club contre la Police, n’a trouvé aucun autre moyen de célébrer, si ce n’était que le geste qui fâche. 

Le faire sur le sol rwandais, pays agresseur, cet acte paraît comme un geste très osé. En conséquence, dans ce pays où la liberté d’expression est muselée, le club n’a pas d’autre choix que de se séparer des services de son numéro 11. 

L’armée rwandaise utilise des missiles sol-air sur le sol congolais (ONU)

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Un document interne de l’ONU publié ce lundi 12 février a révélé que l’armée rwandaise a tiré un missile sol-air dans l’Est de la RDC.

D’après l’ONU, ce missile a visé mardi dernier, un  drone d’observation de l’ONU,  par un tir parti d’un véhicule blindé dans une zone contrôlée par le M23.

« Les renseignements militaires extérieurs français confirment que le véhicule blindé de type WZ551, équipé d’un système de missile sol-air, est rwandais », précise le document.

La MONUSCO martèle ne pas connaître « de groupes armés possédant l’entraînement ou les ressources nécessaires pour opérer et maintenir un système de missiles sol-air mobile » et pointe une « escalade des forces conventionnelles engagées dans le conflit dans l’Est de la RDC ».

Le même documentque de nombreux types d’armes ont été utilisés par « les M23 et l’armée rwandaise » contre des appareils volants et qu’ils sont également en possession de canons antiaériens et de systèmes portatifs de défense aérienne de type Manpads.

Les auteurs du rapport pensent que les nouveaux moyens antiaériens utilisés par le M23 et l’armée rwandaise « constituent une menace à haut risque pour tous les aéronefs du gouvernement de la RDC et de la Monusco dans la région ».

Validation des mandats : l’Assemblée nationale accorde huit jours aux cumulards

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Les députés nouvellement élus qui se retrouvent en même temps au gouvernement ont huit jours pour décider de leur avenir.  C’est ce qui ressort de la plénière de ce lundi 12 février, au cours d’une plénière consacrée à la validation du pouvoir des députés nationaux.

Au cours de cette plénière, l’Assemblée plénière a approuvé les conclusions des rapports de la Commission de certaines provinces, chargée de vérifier les dossiers des élus. Les dossiers approuvés donnent le plein droit aux élus de siéger à l’Assemblée nationale en qualité de députés. 

Les pouvoirs des élus du Haut-Uele et du Sud-Ubangi ont été validés, mais ceux du Sud-Kivu traînent encore puisque plusieurs cas d’incompatibilité y sont répertoriés.  Selon la configuration actuelle du gouvernement central, une trentaine de membres sont élus et devront démissionner de leur poste des ministres pour siéger à l’Assemblée nationale. Saisie par le Premier ministre en interprétation de la loi, la Cour constitutionnelle a déclaré le 8 février dernier que “les membres du gouvernement, des cabinets ministériels et du Secrétariat général du gouvernement, nouvellement élus, députés nationaux, sénateurs, députés provinciaux, conseillers communaux, des secteurs ou des chefferies, et qui optent pour leur mandat électif perdent d’office et immédiatement leurs fonctions incompatibles, et leur intérim doit être assuré de droit conformément à la constitution, aux lois et règlements de la République”.

Accusés de collaborer avec les rebelles, les casques bleus de la MONUSCO en danger 

Une vive tension s’observe dans la cité de Saké depuis tôt le matin de ce lundi 13 février 2023. La population de cette contrée s’est attaquée à un convoi du contingent de la Monusco opérant dans les opérations « SpintBok » en soutien aux FARDC pour défaire la rébellion du M23. 

Selon nos sources sur place, cette population manifeste pour demander le départ de la MONUSCO de la cité de Saké à cette période des opérations militaires contre le M23 qui tente depuis la semaine dernière de s’emparer de cette cité.

Cette dernière accuse la mission onusienne de traîtrise après les alertes des patriotes Wazalendo de la remise au M23 des positions conquises par la Monusco dans les collines surplombant la cité de Saké lors des rudes combats de jeudi et vendredi derniers ayant vidé Saké de la quasi-totalité de sa population.

 « Les manifestants accusent la Monusco de collaborer avec le M23/RDF», confie un habitant de Sake. Ces manifestations éclatent alors que les combats sont à environ cinq kilogrammes de la cité de Saké et au lendemain d’une série des manifestations contre la même mission onusienne et les chancelleries des certains pays occidentaux à Kinshasa pour dénoncer leur laxisme face à la guerre du M23 qui reste persistante en province du Nord Kivu.

Inaction de la communauté internationale face à l’agression de la RDC : Kinshasa sous la fièvre des manifestations 

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Après les troubles enregistrés samedi dernier devant l’ambassade des États-Unis et le QG de la Monusco, les manifestants ne faiblissent pas à Kinshasa. Une centaine de personnes ont manifesté ce lundi sur le boulevard du 30 juin pour dénoncer l’inaction et le silence de plusieurs pays occidentaux face aux tueries des Congolais dans l’est par le M23 soutenu par le Rwanda. 

Les écoles, les commerces et d’autres activités tenues par des originaires des pays occidentaux à Kinshasa sont restées fermées. Les chancelleries ont appelé leurs ressortissants à la vigilance maximale. La tension montée depuis le week-end dernier est loin de baisser. 

Regroupés par des dizaines, ces manifestants ont pris dès la matinée la direction de l’ambassade des États-Unis à Kinshasa. Mais ils ont fait face à un déploiement de la police. Difficile de poursuivre leurs actions devant une police qui les a dispersés, en conséquence, ils s’en prennent à tout ce qui bouge sur leur passage. 

Des pneus brûlés sur le boulevard, d’autres ont manifesté devant l’hôtel Memling. Ils ont détaché le drapeau de l’Union européenne et de la Belgique qui flotte à l’entrée de cet hôtel avant d’être à nouveau dispersé par la police. Pas d’autre casse enregistrée, les manifestants ont brûlé, encore brûlé, le pneu avant de se diluer dans la masse. 

À midi, le Calme est revenu, mais les supermarchés, les commerces et d’autres activités sont restés fermés. Les jeeps de patrouille font la ronde sur le boulevard, les paisibles citoyens vaquent dans leur occupation. 

Ces échauffourées ont éclaté après une semaine tendue sur les lignes des fronts dans le Nord Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, entre les forces loyalistes et le mouvement rebelle du M23. Ces rebelles ont tenté sans succès de bloquer tous les accès qui mènent vers la ville de Goma, capitale de la province du Nord Kivu. 

Samedi 10 février, les infrastructures et biens ont été détruits et des personnels ont subi des menaces dans les manifestations qui vont dans ce même cadre. 

Nord Kivu: renfort des matériels militaires de dernière génération et des hommes pour faire face au M23


Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont récemment intensifié leurs efforts à Goma pour mettre un terme à l’occupation néfaste du M23/RDF. Cette opération vise non seulement à reconquérir les territoires perdus mais aussi à mettre fin aux atrocités qui ont marqué la présence du M23 dans la région.


 » Des bataillons et du matériel FARDC à Goma, pour la sécurité de la population et la reconquête du terrain » a fait savoir le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume porte-parole du gouvernement provincial du Nord Kivu.

L’occupation du M23 à Goma a laissé des cicatrices profondes sur la communauté locale, avec des épisodes insoutenables de tueries, de viols de femmes et de bombardements. Face à cette réalité choquante, les FARDC ont mobilisé des bataillons renforcés et du matériel moderne pour restaurer la sécurité et rétablir l’ordre.

La population locale, qui a souffert des conséquences dévastatrices de cette occupation rebelle, voit avec espoir cette intervention des FARDC comme une lueur d’espoir pour un avenir plus sûr. Les autorités congolaises, en mettant l’accent sur la reconquête des territoires perdus, visent également à apporter une réponse ferme aux actes de violence et d’agression qui ont ébranlé la région.

RDC: une cliente lésée par les services de la CAA remporte un procès en justice contre cette compagnie

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Après trois ans de procès, la justice a enfin été dite. Claudia Furaha Nfundiko, c’est le nom de cette activiste de droits humains qui a osé et a gagné contre la CAA devant la justice congolaise. Lésée par la manière dont cette compagnie a traîté ses clients, cette juriste de carrière et défenseuse de droits humains a cru en la justice congolaise car, selon elle «la justice élève une nation » et s’est engagée dans un procès contre la CAA et est arrivée jusqu’au bout malgré le temps que cela a pris. Comment les choses se sont-elles passées?

Genèse du dossier

Tout est parti en décembre 2020 quand Claudia Furaha Nfundiko devrait quitter la ville de Bukavu pour rejoindre la capitale celle de Lubumbashi pour ses vacances de Noël et des fins d’année. En allée, tout était parfait. Le vol a pris normalement deux heures, comme d’habitude. Avec son billet d’avion, aller-retour, elle devrait retourner à Bukavu une semaine plus tard après son séjour dans la capitale du cuivre et c’est par-là où tout a commencé.

Arrivée à l’aéroport de la Loano depuis 9 heures, c’est à 18 heures que la compagnie va annoncer à ses clients de rentrer à la maison pour revenir le lendemain, sans aucune autre forme d’explication.

Parmi les clients, il y avait non seulement ceux qui venaient de Lubumbashi pour Bukavu, mais aussi ceux qui étaient en transit dans cette ville avant d’aller dans l’est du pays.

Début du calvaire

Après cette annonce par la compagnie aérienne sur le report du vol, certains clients, parmi eux Claudia Furaha Nfundiko se sont indignés. Ces derniers ont plaidé auprès du chef d’agence de Lubumbashi de songer à loger des clients qui n’avaient nulle part où aller. Des discussions vives s’en sont suivies après lesquelles la compagnie aérienne CAA a remis à chacun de client une somme de 10 dollars américains sans tenir compte des paramètres sécuritaires, du logement encore moins de la restauration ainsi que du transport vu que l’aéroport de la Loano est un peu éloigné du centre-ville. Certains clients sont partis à l’hôtel, d’autres sont restés à l’aéroport jusqu’au crépuscule en attendant l’heure du vol.

Lubumbashi – Bukavu, quatre jours au lieu de 2 heures

Oui. En temps normal, le vol Lubumbashi jusqu’à Bukavu dure deux heures. Mais pour ce cas, il a fallu 72 heures à Claudia et ses coéquipiers de voyage pour arriver à destination. Comment est-ce possible?

Après l’annulation du vol le premier jour, tous les clients se sont encore présentés à l’aéroport à l’heure convenue, espérant voyager cette fois-ci.

Ils sont depuis tôt le matin, mais c’est enfin à 13 heures qu’on les annonce le début de l’embarquement. Ils commencèrent à entrer dans l’avion sans faute. Une fois dedans, ils seront obligés d’attendre encore plusieurs heures sans décoller, encore moins sans aucune communication de la part des agents commis aux services de la compagnie aérienne. La panique s’installa. C’est après que la CAA va dire à ses clients que l’appareil est en panne et qu’ils sont en pleine réparation. Chose qui n’a pas arrangé nombreux parmi eux et ont préféré descendre dans l’engin. Plus tard, le programme du voyage a été aussi reporté. C’est fît pour la deuxième.

Le cap sur Bukavu

Le troisième jour, les passagers sont de retour à l’aéroport espérant encore une fois voyager. Cette fois-ci, ils ont décroché leur vol qui, au lieu d’atterrir à l’aéroport de Bukavu à Kavumu dans la province du Sud Kivu, va atterrir à l’aéroport international de Goma dans la province du Nord Kivu. Troublés par les événements de Lubumbashi, les clients sont restés sans mot. C’est ainsi que certains parmi eux, neufs au total dont Karubara Nkuzi Safi, Badosanya Kajiramugabi Espoir, Cinthya Garai, Robert Garruba, Denis Pam, Kipuka Kikukama Kepson et Alain Giongega y compris Claudia Furaha Nfundiko sont allés encore une fois voir le chef d’agence de Goma pour plaider ce cas. La réaction était similaire à celle vécue à Lubumbashi. Mais, certains passagers étaient déjà partis dans des familles d’accueil et d’autres ont préféré aller loger dans des hôtels à leur propre frais. Connaissant les droits car ayant fait des études en droit, Claudia Furaha n’a pas désisté. Cette dernière a exigé que l’hôtel prenne en charge les 9 passagers qui sont restés jusqu’à leur destination finale.

Comme il faisait déjà tard et en attendant un programme de vol pour Bukavu le lendemain, le chef d’agence de Goma a ordonné que ces neufs passagers soient logés dans un hôtel au centre-ville. Arrivés à l’hôtel, ces derniers ont encore une fois abandonnée à leur triste sort. A part le logement, ils n’avaient pas droit ni à manger, encore moins de boire quoique ce soit au frais de la compagnie. Après plusieurs pressions au téléphone, jusqu’à arriver à la Direction générale de la compagnie que ces derniers ont été remis dans leur droit en tant que client.

Prévu le lendemain, c’est après une deuxième nuit à l’hôtel que CAA a envoyé son véhicule pour les récupérer et enfin voyager pour Bukavu.

Le jugement

Lésée par tous les évènements et façon dont les choses se sont passées, cette activiste n’a pas voulu croiser les bras. Une plainte a été introduite au Tribunal de commerce de Bukavu, début janvier 2021.

Siégeant publiquement à son audience du 7 février 202 à laquelle ont siégé le magistrat Dimbi Tusia Azor (président), Ndakala Emmanuel, Matata Tchombe ( juges consulaires) en présence de Lubumbu Nyembo Blaise, officier du Ministère public, avec l’assistance de Cikwanine Mweze Landryne, gréffière du siège ; le Tribunal de commerce a officiellement rendu sa décision. Après plusieurs audiences, les avocats de la partie CAA ont introduit la Suspicion légitime et sont allés à la cour de Cassation pour récuser le juge. A son tour, la Cour les a renvoyés au tribunal siégeant sur ce dossier en premier degré. L’action de la partie plaignante a été déclarée fondée par le Tribunal et la justice a condamné la Compagnie CAA a payé la somme de 33.000 dollars américains équivalent en franc congolais à titre des dommages et intérêts en réparation de tous les préjudices subis. Il est reproché à cette compagnie d’aviation de n’avoir pas garantie la sécurité de ses clients ainsi que de leurs biens. Ainsi, après le jugement, la somme de 33.000 dollars américains sera repartie à ces 9 personnes en raison de 4150 dollars pour chacun pour réparer les préjudices causées.

Faut-il vraiment foi à la justice à la justice congolaise ?

Intéressée par ce dossier depuis le début jusqu’au prononcé du jugement notre rédaction, la partie gagnante pour répondre à cette question. Pour Claudia Nfundiko, il y a encore de l’espoir avec la justice congolaise. « Le droit a été dit en notre faveur, je suis contente. Je crois aussi que le peuple congolais ne devrait se borner aux on dit. Le fait que les gens disent que la justice n’existe plus en RDC, nous venons de l’expérimenter encore pas devant n’importe qui et nous pouvons dire qu’il y a encore des juges impartiaux qui savent dire le droit. Nous devons être à mesure d’affronter cette justice et d’avoir des faits et de la matière pour soutenir ce que nous avons comme problème » a-t-elle fait savoir tout en appelant les congolais à croire en la justice de leur pays pour arriver à son émergence.

CAN 2023 : la RDC rate le podium 

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Rater, c’est le mot qui résume la prestation des Léopards de la République démocratique du Congo dans la petite finale de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des Nations face aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud. 

Les deux équipes se sont quittées sur la note de zéro but partout après les quatre-vingt-dix minutes. La RDC est restée dominatrice de toute la partie avec des occasions franches, mais les attaquants congolais ont manqué le dernier geste pour la mettre au fond. Que des ratés. 

Le raté crucial est celui de Mechack Elia comme septième tireur congolais dans la séance de tirs, au but, juste après celui de Chancel Mbemba qui détenait la victoire de la RDC dans ce match de la troisième place. 

Politique : lorsque quelques clichés du Conseil des ministres provoquent le désarroi de la population congolaise

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Quelques clichés des membres du gouvernement partagés sur les réseaux sociaux lors du Conseil des ministres, ce vendredi 9 février, ont provoqué un déferlement de colère de la population congolaise sur la toile.

Comme les léopards lors de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la main sur la bouche, deux doigts sur la tête, c’est la pose-challenge que les ministres ont choisi pour exprimer leur mécontentement face à la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Malheureusement, ces clichés ont été vivement critiqués par la communauté congolaise qui estime que le gouvernement devrait agir au lieu de se plaindre comme la population. 

« Ce n’est pas ce geste que nous peuple congolais attendions du gouvernement. Ces images m’ont irrité. Nous sommes dirigés par des gens qui ne savent pas ce qu’ils sont censé faire », déplore sur X ( Twitter) Espoir Bya’Ene.

Pour Justin Shako, licencié en relations internationales à l’Université de Kinshasa, « c’est honteux de voir ceux qui doivent agir, dénoncent », dit-il.

Certains ont même traité d’irresponsables les ministres en les appelant à démissionner pour laisser place au nouveau gouvernement. 

« C’est un aveu d’échec et d’impuissance d’un gouvernement de la République », commente sur X Fiston Numbi. Pour lui, « l’action sur terrain et des décisions politiques strictes envers les pays complices sont nécessaire ».

Coup de théâtre ? Comédie ? En tout cas,  c’est bien ce que pensent d’autres congolais agacés. 

« Si même les ministres font ça, alors qu’ils sont censés prendre des décisions pour le peuple meurtri, qui doit protéger ce peuple ? », s’interroge le docteur Hugues Mwanga.

Sur son compte X, le journaliste Peter Tiani affirme que c’est un geste ridicule et irresponsable d’un gouvernement. 

La situation sécuritaire est inquiétante dans l’Est de la RDC suite aux combats entre les FARDC et le M23, mouvement rebelle soutenu par le Rwanda. Plus de 5,5 millions de personnes déplacées dont 2,5 millions pour le seul Nord-Kivu. De nombreuses violations des droits humains sont également commises.

Nord-Kivu : les enseignants vivent dans les mauvaises conditions dans les zones contrôlées par le M23 

Depuis l’occupation de certaines zones par les rebelles du M23 dans les territoires de Rutshuru, Masisi et une partie du Nyiragongo, les enseignants de ces contrées n’accèdent plus à leurs salaires suite à la fermeture des routes qu’ils empruntent pour retirer leur dû en ville de Goma. 

Selon Fidèle Bichoko, président du SYECO en province du Nord Kivu, cette situation devient inquiétante vu qu’environ deux ans depuis la présence des combattants dans ces zones, les professionnels de la craie vivent péniblement suite à cette insécurité.

« Nous compatissons avec nos frères de Rutshuru et Masisi. Ils percevaient leur salaire via la Caritas diocésaine à Goma. Mais depuis que les routes sont fermées à cause de la guerre, il est pour eux difficile de se rendre à Goma pour retirer leur dû. Ce qui fait qu’ils traversent une situation difficile dans leurs familles », souligne ce syndicaliste.

Il exhorte Kinshasa à s’activer davantage pour trouver une issue pacifique à ce problème de la guerre, pour permettre à ces enseignants de circuler librement et ainsi sauver l’année scolaire qui risque d’être une année blanche dans ces territoires affectés par la guerre du M23.

La Belgique se dit préoccupée face à la détérioration de la situation au Nord-Kivu

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Dans un communiqué publié ce vendredi 9 février, la Belgique se dit “très préoccupée” par la nouvelle recrudescence de la violence au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo.

« Il faut que cette violence cesse » a déclaré la ministre Belge des Affaires étrangères.

Elle condamne à cet effet, toute attaque contre la MONUSCO. La Belgique appelle également le Rwanda à cesser tout soutien au M23.

« Les autorités congolaises ont fait des annonces importantes concernant la collaboration des forces armées congolaises avec le groupe armé FDLR. Il est essentiel que la collaboration avec les groupes armés cesse sur le terrain et que les messages de haine et les appels à la violence prennent fin. Mais c’est aussi à travers la réforme du secteur de sécurité que la solution doit être trouvée », ajoute-t-elle.

Par ailleurs, la Belgique rappelle l’importance de la diplomatie dans cette crise.

« Il faut que les efforts diplomatiques, dans le cadre des processus régionaux, soient relancés, et que les acteurs s’inscrivent d’une façon constructive dans les efforts des Etats-Unis », a précisé la ministre belge des Affaires étrangères.

Airtel RDC rend public ses Résultats pour la période de neuf mois close le 31 décembre 2023 1er février 2024

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Une dynamique opérationnelle soutenue malgré les difficultés persistantes liées aux taux de change. Projet de rachat d’actions pour un montant maximum de 100 millions de dollars.

Indicateurs clés de performance opérationnelle (KPI)

• Le nombre total de clients a augmenté de 9,1 % pour atteindre 151,2 millions. La pénétration des services de données et d’argent mobile a continué à augmenter, portée par une hausse de 22,4 % du nombre de clients des services de données, qui passe à 62,7 millions, et une hausse de 19,5 % du nombre de clients des services d’argent mobile, qui passe à 37,5 millions.

• L’augmentation de 10,0 % du revenu moyen par utilisateur à taux de change constant a été principalement stimulée par l’augmentation de la consommation dans tous les secteurs.

• Le montant des transactions d’argent mobile a augmenté de 41,3 % à taux de change constant, avec un montant de transactions annualisé de 116 milliards de dollars au troisième trimestre 24 en monnaie de présentation.

Résultats financiers

• Le chiffre d’affaires à taux de change constant a augmenté de 20,2%, la croissance au troisième trimestre 24 ayant accéléré pour atteindre 21,0%. Le chiffre d’affaires en monnaie de présentation a baissé de 1,4% pour atteindre 3 861 millions de dollars. Au troisième trimestre 24, le chiffre d’affaires en monnaie de présentation a baissé de 8,3%, la dévaluation des monnaies (principalement la dévaluation du naira nigérian) continuant à peser sur l’évolution du chiffre d’affaires en monnaie de présentation.

• Tous les secteurs ont continué à enregistrer une croissance à deux chiffres à taux de change constant. Dans l’ensemble du Groupe, les recettes des services de téléphonie mobile ont augmenté de 18,6 % à taux de change constant, grâce à une croissance de 11,2 % des recettes des services de téléphonie vocale et de 28,5 % des recettes des services de données. Les recettes des services d’argent mobile ont augmenté de 31,8 % à taux de change constant.

• L’EBITDA à taux de change constant a augmenté de 21,9 %, l’EBITDA du troisième trimestre 24 ayant progressé de 23,3 %. La marge d’EBITDA de 49,4% a augmenté de 72 points de base par rapport à la période précédente, et ce malgré les difficultés liées aux taux de change et aux pressions inflationnistes. L’EBITDA en monnaie de présentation a baissé de 0,4 % pour atteindre 1 908 millions de dollars, l’EBITDA du troisième trimestre 24 ayant baissé de 8,3 %, les turbulences monétaires continuant à avoir des répercussions sur les tendances présentées.

• Le bénéfice après impôt s’est élevé à 2 millions de dollars au cours de la période, en raison principalement de fortes fluctuations des taux de change, en particulier la perte exceptionnelle de 330 millions de dollars après impôt consécutive à la dévaluation du naira nigérian en juin 2023 et du kwacha malawien en novembre 2023 suite aux changements structurels intervenus sur ces marchés des changes respectifs. Le naira nigérian a de nouveau été dévalué au troisième trimestre 24, entraînant une perte nette d’impôt de 140 millions de dollars sur les produits dérivés et les opérations de change, qui n’est pas considérée comme un élément exceptionnel.

• Le BPA avant éléments exceptionnels s’élevait à 7,1 cents, soit une baisse de 34,6 %. Le BPA de base négatif (1,6 cents) est à comparer aux 12,5 cents de la période précédente, conséquence des pertes importantes sur les produits dérivés et les taux de change, comme expliqué ci-dessus.

Allocation des capitaux

• Les dépenses d’investissement à hauteur de 494 millions de dollars ont augmenté de 8,2 % par rapport à la période précédente. Les prévisions d’investissements pour l’ensemble de l’année restent comprises entre 800 et 825 millions de dollars, alors que nous continuons à investir pour assurer notre croissance future.

• Un effet de levier de 1,3x en décembre 2023, en amélioration par rapport à 1,4x lors de la période précédente. La dette restante de la Holding s’élève à 550 millions de dollars et arrive à échéance en mai 2024. La trésorerie de la Holding s’élevait à 560 millions de dollars à la fin de la période et le Groupe s’attend à rembourser intégralement la dette de la Holding à l’échéance.

• Compte tenu de l’accroissement de la trésorerie de la Holding, de l’effet de levier actuel, et de la forte génération de trésorerie opérationnelle de la Société, le Conseil d’administration a l’intention de lancer un programme de

rachat d’actions d’un montant de 100 millions de dollars qui débutera début mars 2024 s’étalera sur une période de 12 mois.

Stratégie en matière de durabilité

• Notre partenariat historique de 57 millions de dollars sur cinq ans avec l’UNICEF a été lancé sur 10 de nos marchés, afin d’offrir un accès gratuit à des ressources éducatives, dans la perspective de transformer la vie de plus d’un million d’enfants grâce à nos programmes éducatifs d’ici 2027.

• En novembre 2023, nous avons lancé notre stratégie Scope 3 qui s’articule autour d’un programme d’engagement continu avec nos partenaires et fournisseurs de premier plan, assure un flux régulier d’informations et nous permet de surveiller leur impact sur l’environnement.

Olusegun Ogunsanya, Directeur général du Groupe, à propos de ce bilan des opérations :

“Nous restons concentrés sur la mise en œuvre de notre stratégie de croissance et, grâce à notre solide exécution opérationnelle, nous sommes parvenus à maintenir une dynamique de croissance positive et soutenue sur l’ensemble de l’activité, et ce en dépit des difficultés liées à l’inflation et aux taux de change. La demande reste soutenue, ce qui met en évidence la dimension vitale des services de téléphonie, de données et d’argent mobile que nous fournissons à nos clients dans toute la région, et a entraîné une forte croissance du chiffre d’affaires à taux de change constant de 20,2 % sur la période, ainsi qu’une augmentation des marges d’EBITDA.

Cette solide performance opérationnelle a limité l’impact des fluctuations monétaires sur le Groupe. À cet égard, si la poursuite de la dévaluation des monnaies, en particulier au Nigeria, a pesé sur nos résultats financiers déclarés, celle-ci n’affectera pas la mise en œuvre de nos plans de croissance.

Je note avec satisfaction que l’attention soutenue que nous portons aux priorités en matière d’allocation de capital nous permettra de rembourser intégralement la dette de la Holding à son échéance en mai 2024, assurant ainsi le succès continu de notre stratégie de réduction des risques du bilan. Cela nous permettra de continuer à investir dans nos priorités stratégiques pour offrir des services abordables et fiables aux clients sur l’ensemble de nos marchés, tout en nous permettant de capitaliser sur de nouvelles opportunités commerciales, comme notre nouvelle activité de centre de données, Nxtra by Airtel, que nous avons lancée en décembre.

Compte tenu de la constance de nos solides performances opérationnelles et du niveau d’endettement actuel, le Conseil d’administration a l’intention de lancer un programme de rachat d’actions d’un montant maximum de 100 millions de dollars, qui débutera début mars 2024 et s’étalera sur une période de 12 mois. Nous continuons à être bien positionnés pour saisir les opportunités de croissance attrayantes qu’offrent nos marchés et, malgré le défi que représentent la hausse des prix du diesel, les dévaluations monétaires en cours et les pressions inflationnistes sur certains de nos marchés, nous restons concentrés sur la résilience de nos marges.

La Cour constitutionnelle rejette les requêtes de 82 candidats invalidés par la Ceni

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Gentiny Ngobila, Nsingi Pululu, Colette Tshomba d’autres candidats députés nationaux dont la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annulé leurs suffrages pour fraudes, viennent d’être déboutés par la justice. 

Après examen de leur dossier en contestation de la décision de la CENI, la Cour constitutionnelle souligne que sur les soixante-trois dossiers déposés, trente-cinq sont déclarés irrecevables, vingt-quatre recevables, mais non fondés, et quatre ont fait l’objet de désistement. 

Ainsi, ces plaignants viennent d’épuiser leur dernière voie de recours, affirment des juristes. Parmi les 82 candidats débarqués des législatives nationales, provinciales et municipales figurent trois ministres en fonction, quatre gouverneurs de province, un membre du bureau de l’Assemblée nationale, des mandataires publics et des députés de la législature finissante. 

Ils sont pour la plupart invalidés pour fraude, corruption, bourrage des urnes, détention illégale des machines de vote, incitation à la violence et intimidation des agents électoraux, selon la décision rendue par la CENI.

Augustin Kabuya designé informateur 

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Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti arrivé en tête aux législatives de décembre 2023, Augustin Kabuya obtient du chef de l’État la responsabilité d’informateur de la majorité parlementaire. 

Il aura la charge d’identifier formellement une coalition majoritaire à l’Assemblée nationale permettant la formation du gouvernement. Selon la Présidence, cette désignation est conforme aux dispositions de l’article 78 de la Constitution.

Avec la configuration actuelle de l’Union sacrée, la plate-forme qui a porté la candidature du président Tshisekedi, cette mission de trente jours, renouvelable une fois, ne sera pas simple. 

Festival Amani renvoyé au mois de juin 

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Prévu du 16 au 18 février, le Festival Amani aura lieu au mois de juin prochain. C’est ce qu’ont annoncé les organisateurs dans un communiqué de presse paru ce mercredi 7 février. 

« En cette période où les efforts convergent vers la mobilisation des ressources pour restaurer la sécurité et répondre aux besoins humanitaires au Nord-Kivu, la direction du Festival Amani prend la lourde décision de reporter sa 10ᵉ édition actuellement en préparation » peut-on lire sur ce communiqué. 

Le concours Amani Entrepreneur ainsi que les ateliers artistiques et thématiques seront également reprogrammés pour cette même période, indique la même source. Spécialement cette année, ce grand événement a prévu d’inviter l’artiste Fally Ipupa, l’une des superstars de la rumba congolaise. 

Ce festival a fait son retour à Goma après la neuvième édition tenue à Bukavu dans le Sud Kivu. Pour cette année, le thème choisi est : « Le bénévolat au service de la communauté ». Pour les organisateurs, cette édition rend hommage aux centaines de bénévoles qui ont contribué au succès de ce festival depuis 10 ans.