La Majorité Présidentielle (Mp) a qualifié de brigandage le saccage de la Paroisse Saint Dominique, située sur la 13è rue dans la commune le dimanche dernier par un groupe d’inciviques se réclamant de l’Union pour la démocratie le progrès social (Udps), a-t-on appris d’un communiqué parvenu à KINSHASATIMES .CD.

« Nous condamnons vigoureusement et sans ambages ces actes odieux de barbarie inqualifiables de la part d’individus sans foi ni loi dans le but évident de traumatiser le Peuple de Dieu en désacralisant un symbole fort de la foi chrétienne », a déclaré Alain Atundu, le porte-parole de la plateforme présidentielle.

La Mp a profité de cette occasion pour renouveler sa confiance à la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), avant d’encourager les prélats catholiques à poursuivre sans crainte leur mission de bons offices leur confiée par Joseph Kabila jusqu’à la signature de l’Arrangement Particulier.

Les évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ont écahangé avec le président de la République tôt ce lundi 20 février. Ils ont présenté au chef de l’Etat le projet sur les arrangements particuliers. Le président de la République, optimiste sur la conclusion des discussions sur le document annexe de l’accord du 31 décembre, a renouvelé la mission des prélats de la Cenco pour la poursuite des bons offices pour aller le plus vite possinle aux élections.

Pour ce qui est du remplaçant d’Etienne Tshisekedi à la tête du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), les évêques ont indiqué que le président de la république Joseph Kabila leur a confirmé que c’est bel et bien le nouveau président du conseil des sages qui occupera ce siège de l’organe sentinelle de la transition.

Cette précision vient taire tout malentendu au sujet de cette question qui selon certains cadres de la majorité présidentielle devait être rediscutée. Quant à ce, Joseph kabila appelle les membres du Rassemblement de se choisir promptement un président du conseil des sages.

S’agissant de l’autre question épineuse, celle du mode de désignation du futur chef du gouvernement central, le chef de l’Etat dit attendre la liste des noms (3) des premiers ministrables qui lui sera soumis par le nouveau président du conseil des sages du Rassemblement afin d’en choisir un qui sera nommé.

Dans un communiqué de presse du département d’Etat, les États-Unis d’Amérique, se disent profondément préoccupés par une vidéo montrant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), exécuter sommairement des civils, parmi lesquels des femmes et des enfants.

« De telles exécutions extrajudiciaires, si elles sont confirmées, constituent une grave violation de droits de l’homme et posent la menace d’inciter une prolifération de la violence et de l’instabilité dans un pays déjà fragile », peut-on lire dans ce message.

Washington appelle Kinshasa à mener une enquête immédiate et fouillée conjointement avec les organisations internationales responsables de l’observation des droits de l’homme, afin d’identifier les auteurs de ces « abus odieux » et de sanctionner tout individu coupable d’implication dans ces crimes.

Le président du parti Congo Na Biso a dans dans un communiqué déploré les attaques perpétrées à la paroisse catholique Saint Dominique à Limete 13 ème rue ce dimanche matin par des jeunes non autrement présentés.

Dans une déclaration publiée sur son blog, Freddy Matungulu appelle à l’identification « diligente et à la sanction des auteurs de ces ignobles actes criminels susceptibles de remettre en cause le fragile équilibre sociopolitique du moment en République démocratique du Congo ».

« En attendant l’aboutissement des enquêtes nécessaires, je condamne, au nom de Congo Na Biso (CNB), mon parti politique, et au mien propre, ces actes barbares qui n’honorent ni leurs auteurs, ni, encore moins, notre pays », dit le membre du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition qui affirme partager et comprendre parfaitement la déception et la frustration des populations face aux « ratés » dans la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre signé sous les auspices de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Freddy Matungulu invite tous les congolais au respect de l’intégrité physique et spirituelle des uns et des autres.

« Quelles que soient nos divergences politiques, nous devons, en effet, nous abstenir de violer nos lieux de culte, derniers havres d’espoir pour nombre d’entre nous », conclut-il.

Lire l’intégralité de la déclaration sur:

https://majoritesilencieuserdc.wordpress.com/2017/02/19/rdc-attaque-de-la-paroisse-st-dominique-declaration-du-pr-matungulu/

Le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) condamne l’augmentation de l’utilisation des enfants par des milices au centre de la République démocratique du Congo (RDC).

« J’appelle l’ensemble de ces milices pour qu’elles cessent immédiatement cette pratique. Nous appelons également les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à un usage strictement nécessaire et proportionné de la force car, les enfants enrôlés par ces milices étaient souvent en première ligne et donc directement exposés », a déclaré Pascal Villeneuve, représentant de l’UNICEF en RDC, dans un communiqué, parvenu à KINSHASATIMES.Cd

« A la veille du dixième anniversaire de la Conférence de Paris sur la Protection des Enfants dans les conflits armés, l’UNICEF tient à rappeler que l’utilisation d’enfants (tout individu âgé de moins de 18 ans) dans les conflits armés est illégale », souligne le communiqué.

« Cette interdiction, inscrite dans la Constitution de la RDC, découle d’instruments internationaux ratifiés par le pays, notamment, la Convention relative aux droits de l’Enfant, le Protocole facultatif concernant l’implication d’Enfants dans les conflits armés, ainsi que le Statut de Rome qui stipule que l’utilisation d’enfants de moins de 15 ans est constitutif de crime de guerre, passible de poursuites devant la Cour pénale Internationale », a déclaré Pascal Villeneuve.

Le communiqué rappelle que le 28 juillet 2016, la RDC a signé la Déclaration d’Oslo sur la sécurité dans les écoles. En endossant cette déclaration, la RDC s’engage à promouvoir et protéger le droit à l’éducation dans les situations de conflit armé. Cet engagement est d’autant plus d’actualité que plusieurs écoles ont été occupées ou détruites, les enseignants menacés et de nombreux enfants privés d’éducation dans les zones affectées par ces troubles.

Des hommes ( une vingtaine) ont fait irruption ce dimanche 19 février le matin à la paroisse Saint Dominique de Limete 13ème rue, détruisant tout ce qu’ils ont trouvé sur leur passage.

Des témoins sur place rapportent que la raison de la colère de ces saccageurs non autrement identifiés pour l’instant serait le retard de la conclusion des négociations politiques qui se déroulent depuis le mois de décembre dernier sous l’égide des évêques catholiques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Les paroissiens n’ont par pu se réunir ce dimanche comme à leur habitude. Un prêtre de cette paroisse qualifie ce acte de « profanation des symboles religieux » et promet de prendre des mesures idoines.

Les auteurs de cet acte répréhensible sont pour l’instant inconnus. Ils pourraient être les mêmes qui font circuler depuis le samedi 18 février dans la soirée un tract appelant la population à manifester ce lundi 20, promettant de saborder tout symbole de l’église catholique: paroisses et écoles.

Révision du fichier électoral : la CENI déploie 3 Tonnes de matériels destinés à l’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kimvula dans la province du Kongo Central.

En prévision du lancement des opérations de révision du fichier électoral dans le reste des provinces de la République Démocratique du Congo, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) poursuit, sans désemparer, le déploiement des Kits d’enrôlement des électeurs et autres matériels indispensables dans les différents territoires du pays.

C’est dans ce cadre que le Secrétaire Exécutif National (SEN) de la CENI, Me Ronsard MALONDA, a conduit jeudi 16 février 2017 à Kimvula, une importante délégation composée du Directeur de la Division électorale de la MONUSCO, Monsieur Simon Pierre NANITELAMIO, le Conseiller Technique Principal du Projet PACEC/PNUD, Monsieur Alain AYADOKOUN et le Chef de l’Unité électorale de la MONUSCO, Monsieur Dominique ADJAHOUINOU.

Trois hélicoptères de la flotte de la MONUSCO ont été mobilisés pour acheminer l’ensemble du matériel à Kimvula, l’un des territoires de la province du Kongo Central qui a la particularité d’accès difficile par route.

Au total 3 Tonnes comprenant 44 Kits d’enrôlement des électeurs, 25 cartons contenant chacun des volets vierges de Carte d’électeur et des films de plastification, 42 kits formulaires, 40 kits bureautiques et des supports de formation des Membres des Centres d’inscription (MCI) ont été réceptionnés.

Sur place à Kimvula, en présence de l’administrateur du territoire, de la population fortement mobilisée et certains chefs des groupements qui n’attendent que le début effectif des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans ce territoire, le Chef d’Antenne de la CENI/Kimvula, Monsieur Eric MAMPASI a réceptionné ce lot important de matériel électoral.

Cinquante minutes de vol ont suffi pour parcourir la distance séparant la ville province de Kinshasa et le territoire de Kimvula.

Signalons que d’autres déploiements de matériels sont en cours dans les autres provinces.

La Majorité présidentielle, plateforme, soutenant le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange affirme avoir fait beaucoup de concessions quant à la désignation du futur premier ministre de la transition. C’est ce qu’à indiqué la Mouvance présidentielle en réponse au Rassemblement (Opposition) lors d’un point de presse ce vendredi.

De 10 candidatures à présenter, la Majorité présidentielle dit avoir fait des concessions passant de 7 candidats, ensuite 5 jusqu’à accepter une liste de 3 candidats premiers ministres à proposer au Président de la République pour la nomination.

« Cette concession majeure, appuyée en plénière par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et toutes les autres parties prenantes, devrait permettre de faire avancer le processus de mise en application de l’Accord politique Global et Inclusif sans gêner le fonctionnement harmonieux des Institutions publique qui nécessite une certaine cohésion au niveau de ses animateurs », a indiqué le professeur Lumanu, se retrouvant dans le panel, dans lequel il y avait, le ministre Lambert Mende, Maitre Nkulu, la député nationale Geneviève Inagosi et le porte-parole de la plateforme, Alain Atundu.

Pour la Majorité présidentielle, concevoir les choses autrement, c’est vouloir transformer le pouvoir discrètement de nomination du président de la République en simple investiture du premier ministre, en violation de l’article 78 de la Constitution.

Au regard de ce tableau clair selon cette formation politique, en cas d’éventuel échec des négociations politiques, présidées par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), la Mp pointe le Rassemblement pour responsable.

Dans une correspondance adressée au gouverneur de la ville de Kinshasa, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) suggère quatre sites symboliques, où pourrait être inhumé son leader décédé à Bruxelles il y a plus de deux semaines.

Le parti du Sphinx de Limete propose :

1/ La place de l’indépendance en face du palais de justice dans la commune de Gombe
2/ la place Pont Gabi dans la commune de Kasa-Vubu
3/ l’esplanade du palais du peuple dans la commune de Lingwala
4/ dans la commune de Limete entre la septième et la douzième rue.

Le communiqué signé par le secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund renseigne que ces lieux soumis « par ordre de préférence », ont été choisis après concertations avec la famille biologique de l’illustre disparu.

Accusant réception de la note du secrétaire général de l’UDPS, le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta s’est dit disposé de recevoir Jean-Marc Kabund le lundi 20 février dans les locaux de l’Hôtel de ville de Kinshasa, à 15 heures, « afin d’examiner ensemble cette question ».

Raphaël Katebe ne s’en cache plus. Il veut être le prochain premier ministre et s’inscrit en faux contre toute ceux qui affirment que feu le président du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition, Etienne Tshisekedi aurait jeté son dévolu sur son fils biologique et héritier politique Félix Tshilombo Tshisekedi.

« Ma candidature au poste de Premier ministre a bel et bien été déposée à toutes les plates formes du Rassemblement qui ont même signé pour réception ladite candidature », a dit le riche homme d’affaires congolais basé à Bruxelles.

Quant au choix de Félix Tshisekedi comme premier ministre Katebe Katoto est catégorique.

« Moi même je parlais avec le président Tshisekedi quand il était à Kinshasa il ne m’a jamais parlé de cette candidature unique, donc je ne crois pas qu’il ait choisit son fils comme candidat à la primature, martèle Katebe avant de renchérir, mes doutes sont basés sur toutes les conversations que j’ai eu avec lui ».

S’exprimant sur Top Congo FM , le frère de Moïse Katumbi a a indiqué que lorsqu’il s’est prononcé pour être candidat pour la primature, la réaction du Sphinx de limete était positive. « Il m’a dit président Katebe, c’est une bonne chose. Ça m’aide beaucoup que vous vous portez candidat, il y a une candidature pour laquelle on me fait pression, mais je ne suis pas pour ».

Bénéficiant d’une vaste campagne en sa faveur pour occuper le poste de Premier ministre, Félix Tshisekedi rencontre plus d’un concurrent. Martin Fayulu qui était vu au départ comme candidat s’est désisté en se prononçant en faveur de Tshisekedi Junior. Mais Freddy Matungulu de la Dynamique de l’opposition aile Kiakwama, Raphaël Katebe, et au sein même de l’UDPS Bruno Tshibala, Valentin Mubake restent preneurs. La course qu pouvoir est donc lancé du côté du Rassemblement. Si et seulement si Étienne Tshisekedi a laissé un nom aux évêques, cela rendra peut-être moins alambiqué le choix.

En réunion ce jeudi avec les délégués du Rassemblement de l’opposition, les évêques de la Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco) ont parlé des discussions sur les arrangements particuliers dont la signature tarde à venir, mais plus particulièrement du futur occupant du poste de président de la commission de suivi de l’accord qui revenait à Étienne Tshisekedi décédé le 1er février dernier.

S’agissant du poste vacant laissé par l’ancien président du conseil des sages du Rassemblement, les prélats ont fait voir aux membres du Rassemblement l’importance de se choisir rapidement un meneur pour combler le vide et permettre un avancement des discussions en cours.

« Nous avons avons demandé à la Cenco de nous donner un délai de grâce de 48 heures pour que nous puissions lui présenter des réponses », a indiqué Christophe Lutundula membre du Rassemblement au sortir de la rencontre avec les évêques.

En vertu de l’accord de la Saint sylvestre qui stipule que la présidence du CNSA revient au président du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition, le successeur de Tshisekedi au Rassop devrait lui remplacer automatiquement à la tête du CNSA, avis de la Cenco que ne partage pas certains membres de la MP qui pense qu’ils faut renégocier cette question.