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Accord du 31 décembre : Le G7 prône le retour de M. Katumbi

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Dans une déclaration politique, faite ce soir, le G7 appelle le pouvoir en place de mettre fin au harcèlement des opposants, à garantir les droits et libertés fondamentaux de tous et à mettre en œuvre les dispositions de l’Accord du 31 décembre 2016. Ces dispositions préconisent la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, le retour de tous les exilés, particulièrement, Moise Katumbi Chapwe, son candidat à la Présidence de la République.

Voici l’intégralité de cette communication faite ce soir par cette plateforme de l’opposition

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Impasse dans les négociations de la Cenco : L’Ua, Nations unies, l’Ue et Oif haussent le ton

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L’Union africaine (Ua), les Nations unies, l’Union européenne (Ue) et l’Organisation internationale de la Francophonie haussent le ton sur l’impasse persistante dans les négociations politiques entre la classe
politique congolaise, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), c’est ce qu’indique un communiqué conjoint parvenu ce matin à KINSHASaTIMES.CD

Ces quatre instances internationales se déclarent de plus en plus préoccupées par l’impasse persistante dans le dialogue entre les parties prenantes politiques en République démocratique du Congo (RDC) sur les modalités de mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre.

Ces organisations partenaires notent que six semaines après avoir convenu des modalités de gestion de la période de transition devant onduire à la tenue d’élections paisibles et crédibles en décembre 2017, les parties n’ont toujours pas conclu les discussions sur la mise en œuvre effective de cet Accord. Cette situation porte en elle
le risque de saper la volonté politique qui a permis la signature de l’Accord du 31 décembre.

Dans ce contexte, les quatre organisations partenaires appellent toutes les parties prenantes, y compris la Majorité présidentielle et l’Opposition, à redoubler, de bonne foi, les efforts qui sont les leurs aux fins de parachever promptement les pourparlers en cours.

« Les quatre organisations partenaires soulignent la nécessité pour toutes les parties de se mobiliser en appui aux efforts de médiation menés par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), et rappellent que la mise en œuvre intégrale et rapide de l’Accord est essentielle à la préservation de la légitimité des institutions de
transition jusqu’à la tenue des élections », conclut le communiqué.

Les derniers messages pleins d’espoir d’Etienne Tshisekedi à la nation congolaise

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La disparition du symbole de la résistance pacifique, Etienne Tshisekedi est une pilule amer qui ne passe pas jusque là dans les gorges de certains congolais. Le contour même de son décès est encore un gaz piquant près duquel personne ne veut approcher son nez. Accord global et inclusif obtenu le 31 décembre 2016, arrangements particuliers en cours, surveillance de la mise en œuvre dudit accord assurée par le Président du conseil des sages du Rassemblement ; la RDC semblait entrer dans une nouvelle dynamique au moment où « Ya Tshitshi » a rendu l’âme ! Personne ne veut y croire ! Tous ses efforts sont partis en fumée pensent plusieurs. Peut être que tout n’est pas fini.

C’est vrai. Le baobab qui cachait la forêt s’est écroulé. Wa Mulumba s’en est allé au moment où l’opposition fait ses premiers pas vers l’unité. Au moment où elle essaye de parler d’une seule voix même en balbutiant. Les choses ne commençaient qu’à se structurer. Tout de même, Etienne Tshisekedi semble avoir tracé la voie à suivre pour la normalisation de la vie sociale et politique en RDC, à travers différents messages livrés aux congolais.

La communication implicite d’E. Tshisekedi

Alors qu’il vivait ses derniers moments sur terre sans que personne ne le sache, -comme le laboureur et ses enfants-, le Lider Maximo fit venir ses compagnons de l’opposition à Genval en Belgique et leur parla devant les caméras. Ce jour là, le lutteur infatigable a prêché à l’opposition et aux congolais, la lutte dans l’unité pour le secours du processus démocratique en RDC. Il venait de léguer à ses paires la richesse qui a façonné sa personnalité : La lutte.

Ses médecins ne voulaient pas qu’il s’éloigne aussitôt du lieu où il était suivi pour ses soins médicaux, afin de s’assurer la stabilité de son état de santé. Mais pour lui, un Etienne Tshisekedi Malade ne représentait pas grand-chose face à un Congo très malade. Il fallait contribuer à son rétablissement. Ainsi, «il a fait passer la RDC avant sa santé pour regagner Kinshasa et poursuivre le travail de Genval en engageant l’opposition sur la voie du dialogue», pense un observateur. Le sacrifice de soi.

Même en prônant le dialogue, des doutes persistaient quant à la ferme volonté du Lider Maximo à discuter profondément avec le pouvoir de Joseph Kabila, faire des concessions jusqu’à parvenir à un accord. Il était qualifié de Monsieur « NON». A la grande surprise, Wa Mulumba qui a prêté serment dans sa résidence privée de Limete en 2011 en tant que Président élu, et depuis ne reconnaissait à l’actuel président ni légitimité, ni légalité, va dire «OUI». Le président en fonction peut diriger la transition jusqu’à l’installation effective de son successeur. Un dépassement sans précédent.

Il voulait cette fois-ci être au premier plan dans la conduite du processus de sauvetage de la démocratie en RDC. Il a choisi pour ce faire, le rôle de sentinelle pour veiller au bon déroulement de l’application du consensus obtenu au terme des concessions faites par les parties prenantes aux négociations autour de la Conférence nationale épiscopale du Congo. Etienne Tshisekedi est resté vigilant jusqu’aux derniers jours de sa vie.

La Majorité présidentielle a essayé de lui demander plus : soumettre une liste des candidats à la primature au Président de la République pour qu’il en nomme un premier Ministre de la transition. Sur cette question l’opposant charismatique, comme d’aucuns l’appellent est resté intransigeant : «un nom ou rien». Nous pouvons faire de compromis, mais pas de compromission, disait-il sans le dire à ses compagnons.

L’espoir dans l’héritage

Etienne Tshisekedi Wa Mulumba savait qu’il ne pouvait pas lutter éternellement pour le peuple congolais. Un jour, il fallait que ce peuple lutte seul. D’où la phrase «prenez vous en charge» devenue une ritournelle pour ses partisans. Ce jour est arrivé depuis le 1er février, lorsque l’opposant historique a fermé les yeux pour une dernière fois. En apprenant sa mort, le peuple congolais apprenait bien entendu que son combattant avait cessé de combattre pour lui. Il devra combattre seul.

Il y a de l’espoir. Le président du conseil des sages du Rassemblement a légué tout son héritage à la classe politique congolaise, aux congolais. Les valeurs qui ont fait de lui l’homme de confiance du peuple : la lutte, le sacrifice de soi, le dépassement, la vigilance, la non-compromission, l’organisation, et peut être plus. Seul l’héritage de ces valeurs pourra faire vivre l’espoir du changement en RDC en cette période charnière de l’histoire de ce pays.

Les défis de l’opposition

Le guide s’en est allé dans l’au-delà en laissant l’opposition divisée, mais regroupée dans des plateformes : Rassemblement de l’opposition, Front pour le respect de la constitution, opposition signataire de l’accord du 18 octobre, opposition républicaine et depuis peu l’opposition Samy Badibanga (OPSA). L’idée d’unité est déjà là mais l’unité pas encore. Si cette unité est difficile à obtenir du jour au lendemain, elle est peut être possible grâce à un dépassement dans le chef des opposants.

La plateforme la plus importante de l’opposition, le Rassemblement, au regard ne serait ce que des postes à pourvoir qui lui reviennent conformément à l’accord du 31 décembre (Président CNSA, primature, 13 ministères…) est la plus exposée à ce défi. Là encore le dépassement des uns et des autres reste la clé pour assurer la succession de « Ya Tshitshi » dans la lutte contre les antivaleurs, sans division. Sans unité, personne ne fera aboutir seul, le combat de «Tshitshi».

Cette opposition qui s’est toujours divisée devant les intérêts devra également faire passer les intérêts de la RDC avant ses propres intérêts. Dire « NON » aux propositions qui sacrifient la population, même quand on y retrouve son propre compte.

De ça dépendra sa crédibilité Etienne Tshisekedi a rendu l’âme en communicant à ses compatriotes sa conception de l’issue de la crise politique en RDC pour le bien-être des congolais : le dialogue à la place de la confrontation, l’unité que la division, le compromis mais pas la compromission, l’intérêt commun et non l’intérêt individuel. La compréhension et l’intériorisation de ces messages est le grand défi à relever par les opposants congolais pour porter l’espoir d’un Congo meilleur que bon nombre des congolais ont placé en Etienne Tshisekedi.

Ce que voulait dire Pierre Kangudia…

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Vingt-quatre heures après sa déclaration choc, le ministre de budget Pierre Kangudia est revenu sur ce qu’il a voulu dire exactement dans son intervention. La version des faits que rapporte cette fois le ministre d’Etat explique un peu mieux ses dires de la veille. Mais à l’entendre bien, le ministre a manqué de tact pour répondre à la question piège lui posé par le journaliste lors du face-à-face avec la presse qui s’est tenu le mercredi 15 février. Jouer au ping-pong avec la presse, pas facile.

«Je parlais de la situation financière de l’Etat au moment où nous sommes entrés en fonction. Il n’a jamais été question dans mes propos de parler des élections ou de financement des élections. Je parlais du budget de l’Etat pour 2017 et la situation financière en général», s’explique le ministre du budget lors d’une interview accordée à Top Congo. «Je n’ai JAMAIS alors JAMAIS parlé de la tenue des élections cette année ou pas», insiste t-il.

Pierre Kangudia a précisé que la question qui lui a été posée était celle de savoir si au regard de la «modicité» des recettes de l’Etat, le gouvernement pourrait décaisser 1.8 milliard de dollars cette année. En réponse, le ministre a assuré qu’avec les prévisions budgétaires de cette année il n’était pas possible de débloquer toute cette somme en une seule année, surtout pas celle en cours.

Réfléchissons

Si nous regardons de prêt le ministre a pendant un moment oublié que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) était déjà en train de refaire les listes électorales, or pour commencer ces opérations l’Etat a débloqué des fonds. Le membre du gouvernement qui devait en principe éclairer son interlocuteur, a abondé dans son sens, comme si la Ceni n’avait rien fait jusqu’à présent, ni rien reçu du gouvernement pour commencer le processus électoral. Ce qui lui a valu le courroux de plusieurs acteurs politiques.

Parmi les réactions, le rapporteur de la Ceni est lui aussi revenu ce matin sur la controverse enclenchée par le ministre d’Etat, Pierre Kangudia. «Que le gouvernement aie l’argent ou pas, actuellement la Ceni s’occupe à constituer un élément important pour toute élection, le fichier électoral, avec les fonds que le gouvernement nous a doté», a dit le rapporteur de la commission électorale Jean-Pierre Kalamba et de poursuivre, «Je ne sais pas aux termes de quoi le ministre vient nous déclarer qu’ils ne sont pas en mesure de mobiliser 1.8 milliards de dollars. A ma connaissance, la Ceni n’a jamais réclamé cette somme pour un exercice budgétaire, elle finalise son budget qui est triennal».

Le basket fund

En organisant les élections, la République démocratique du Congo fait intervenir ses partenaires, ou ces derniers viennent en appui pour alléger le poids du coût du processus. C’est ce qu’on appelle le « Basket fund » ou Fonds commun destiné à financer l’appui aux élections. Cette aide chiffrée en argent, se donne en matériel, équipements, moyens logistique, de transport… En 2011 par exemple l’Afrique du Sud a pris en charge une bonne partie (si pas toute) des imprimés tels que les bulletins de vote, voire des urnes.

Pour ce qui est du processus électoral en cours, la Monusco a entre autres déjà aidé la Ceni à transporter des équipements dans des contrées difficiles d’accès. Des navettes aériennes et d’autres services connexes qui auraient coûté aux nations unies et ses bailleurs de fonds plus de 70 millions de dollars américains à ce stade. La Grande Bretagne comme d’autres partenaires de la RDC dans l’Union européenne ont émis récemment leur volonté de l’appuyer pour les élections prévues fin 2017. Ce qui implique que le gouvernement de la RDC ne débloquera pas seul l’ensemble de l’enveloppe demandée par la commission électorale pour tenir les élections.

De toutes les façons ce gouvernement, le gouvernement Badibanga qui vit sous perfusion grâce au crédit provisoire lui pompé, n’aura peut-être pas le temps de faire voter une loi budgétaire pour l’année 2017. Le gouvernement de large union nationale est attendu dans les prochains jours avec la signature de l’arrangement particulier du côté de la Cenco.

Ceni : La Nscc déplore l’opacité dans la conduite du processus et la passation des marchés publics

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La Nouvelle société civile congolaise (Nscc) déplore l’opacité dans la conduite du processus électoral et la passation des marchés publics en République démocratique du Congo.

Dans un communiqué de presse parvenu à KINSHASATIMES.CD, la Nscc déplore un bon nombre d’élément qui ne seraient pas claires dans la conduite du processus électoral. Dans les colonnes de ce communiqué, elle épingle l’absence d’un chronogramme et du calendrier électoral pour la traçabilité des activités et des opérations dans les différentes étapes du processus électoral.

Aussi, elle soulève l’octroi de gré à gré d’un marché pour l’acquisition et la fourniture des kits Vsat, pour une valeur estimée à neuf millions dollars américains, à une entreprise de droit ghanéen, dénommée Super tech Limeted. Ce marché, d’après la société civile, est en violation flagrante de la loi sur la passation des marchés en République démocratique du Congo.

La Nouvelle société civile congolaise déplore l’adoption tardive du manuel de procédure de gestion administrative et financière de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Avant de s’interroger sur comment la Centrale électorale, peut-elle justifier sa gestion antérieure à ce Manuel de gestion.

Elle juge également opaque la précipitation de la Ceni dans le lancement des opérations d’enrôlement dans certaines aires géographiques sans préalablement se rassurer de la formation des agents et la sensibilisation de la population, la non actualisation du cadre légal de la sécurisation du processus électoral te que prévu par l’accord du 31 décembre 2016.

« La Ceni elle-même est mise devant l’épreuve. Sur le terrain, il n’ya pas des acteurs de la société civile. Nous avons demandé qu’il y ait des observateurs de la société civile. Il n’y a pas des témoins des partis politiques dans les enrôlements des électeurs, le fichier est à la seule merci de la Ceni. Ce qui est très inquiétant. Elle développe des activités seule. D’où, c’est difficile de faire la traçabilité (…) tout ça devra faire l’objet des grandes discussions. Nous avons demandé à la Ceni de nous éclairer sur sa stratégie de travail », a indiqué Jonas Tshiombela, coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise.

Enfin, la Nscc pense que relativement à la lettre de Monsieur Omba, membre de la Ceni, l’Assemblée nationale devra diligenter une enquête « sur la gestion de la Ceni administrative et financière ». Parce que, souligne Jonas Tshiombela, il y a beaucoup de chose.

« Cette lettre est un élément qui montre qu’il y a un malaise au sein de la Ceni. Et une enquête doit être diligentée afin que la Ceni puisse dégager des éléments de réponse pour crédibiliser son travail. On a même parlé de l’enrôlement des étrangers, malheureusement ils font de l’enquête alors que c’est de la fragrance politique »,

Carburant : la hausse des prix se confirme

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Comme on s’y attendait, une nouvelle structure des prix des produits pétroliers est désormais confirmée. C’est ce qui ressort d’une séance de travail ayant réuni le Premier Ministre Samy Badibanga Ntita, le Ministre d’Etat en charge de l’économie nationale, Modeste Bahati Lukwebo ainsi que le Ministre des Finances, Henri Yav Mulang le 15 février 2017 à l’Hôtel du Gouvernement.

Selon le compte-rendu de la séance publiée sur le site de la primature, l’examen d’une nouvelle structure des prix est consécutif au changement des différents paramètres qui dictent la fixation des prix, notamment les prix moyens frontières, le taux de change, la baisse du volume d’importation dû à la baisse de l’activité économique.

Le compte-rendu renseigne que le volume a baissé de moitié dans le Sud du pays. La même tendance se remarque également à l’Ouest, où le régime économique accuse également le même ralentissement.
Réagissant à ces paramètres ayant changé, le Ministre de l’Economie nationale a précisé :

« Cela nécessite l’ajustement du prix du litre à la pompe. Cependant, la hausse va intervenir par rapport à l’évolution du taux de change. A ce jour, la structure de prix d’application est basée sur le taux de 939 FC à 1.154 FC le dollar américain, alors que le même dollar s’échange à plus de 1.300 FC aujourd’hui ».

Alors que les stations-services continuent à observer un service minimum, le Ministre de l’Economie a rassuré :

« Toutes ces questions ont été examinées dans l’objectif d’y apporter les solutions idoines dans les meilleurs délais et permettre au Gouvernement de réaliser quelques économies, sans forcer sur le portefeuille du consommateur. Les réunions vont se poursuivre, notamment avec les responsables de sociétés pétrolières. Ce sera à l’issue de cette rencontre qu’il y aura sûrement la nouvelle structure des prix des produits pétroliers ».

Déo Vuadi : «notre objectif pour Mikanda Awards I c’était de rendre le projet populaire à travers les medias»

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Vingt-quatre heures après avoir primé les auteurs méritants, l’initiateur de «Mikanda Awards» est revenu sur cette première édition de l’évènement qui récompensera désormais les meilleurs auteurs congolais, ce chaque année. Dans une interview accordée à KINSHSASATIMES.CD, Déo Vuadi donne ses impressions sur le déroulement de la cérémonie de remise des prix aux lauréats qui s’est tenu au centre Wallonie Bruxelles, à Kinshasa et dévoile quelques perspectives d’avenir.


KINSHASA TIMES : La première édition de Mikanda Awards a eu lieu ce 14 février 2017, quelles impressions gardez-vous de cette première aventure ?

DEO VUADI : Je garde une impression satisfaisante et mon équipe a aussi les mêmes impressions.

KT : Peut-on dire que ça été un succès ? L’évènement était-il à la hauteur de vos attentes ?

DV : Oui d’autant plus que notre objectif était que les médias puissent porter le projet pour le rendre populaire. C’était vraiment ça le but à atteindre pour cette première édition. On peut dire maintenant que le projet était un grand succès.

KT : La plus part des auteurs primés sont très peu voire pas connu du grand public, pourquoi avez-vous choisi de primer seulement ceux-là ?

DV : Nous n’avons pas choisi les auteurs. On a lancé un appel à candidature, il y a des auteurs et éditeurs qui ont répondu. C’est en fonction de ça que nous avons fait une présélection et après les membres du jury ont lu et nous ont donné les résultats. L’objectif principalement de ce projet c’est aussi de faire connaitre les écrivains connus ou inconnus. De leur donner une visibilité, une certaine popularité dans les médias de sorte qu’ils puissent mieux vendre leurs œuvres.

KT : Mikanda Awards I a eu lieu le 14 février, jour de la fête des amoureux. Cette date était-ce un message ?

DV : [Rires] Non, la date n’a pas été décidée par nous intentionnellement. C’est un partenaire, le centre Wallonie Bruxelles qui nous a proposé cette date là pour organiser l’événement de la remise de prix, et nous on a fait que communiquer dessus et on a réussi notre communication et l’événement est passé.

KT : A quand la deuxième édition et quelles sont vos perspectives d’avenir ?

DV : Pour la deuxième édition je crois que dès le mois de septembre et octobre nous allons lancer l’appel à candidature. Dans nos perspectives nous voulons que l’événement puisse être beaucoup plus national que cette première, parce que nous avons eu des gens de Gemena, de Kananga de Kikwit, Goma… nous voulons beaucoup plus de villes de sorte que le projet puisse représenter l’ensemble de la RDC, et aussi qu’il y ait beaucoup plus de communication, et naturellement pour un projet pareil on a besoin de beaucoup plus de partenaires voire beaucoup de sponsors pour mieux faire.

Ecoutez l’intégralité de l’interview .

Donald Trump abroge la loi Dodd-Frank : risque de refinancement des conflits par les minerais de sang ?

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C’est désormais officiel. Donald Trump a signé mardi 14 février 2017 une ordonnance portant abrogation de la Règle 1502 de Loi Dodd-Frank, aussi appelée « règle sur les minerais de sang » ou « Loi Obama». La loi avait été initiée par son prédécesseur pour empêcher aux multinationales américaines de financer, indirectement, les conflits armés notamment en RDC.

La règle imposait l’obligation aux grandes multinationales américaines de renseigner publiquement les origines des minerais tels que l’or, du coltan, ou le tungstène qu’elles utilisent dans la fabrication de leurs produits. L’intention première étant de susciter un boycott par les consommateurs des produits contenant les minerais de sang provenant des zones affectées par les conflits armés.

L’autre obligation de la Loi Obama faite aux multinationales obligeait celles-ci rendre publics les paiements versés à des Etats étrangers afin de prévenir des faits de corruption.
Depuis son entrée en vigueur, la loi a contraint plusieurs géants miniers et pétroliers de l’économie américaine d’être plus orthodoxes dans leurs rapports avec les états africains riches en ressources naturelles.

Cependant, les détracteurs de Loi Obama affirmaient que cette loi n’a pas produit les effets escomptés pour la RDC, en l’occurrence réduire l’exploitation illicite des minerais de conflits. Elle a au contraire aggravé les conditions socio-économiques des populations locales congolaises qui dépendaient de l’exploitation de ces minerais comme seule source de revenus. Il se rapporte même que certains miniers artisanaux, coincés financièrement, n’ont eu pour seule alternative que d’aller gonfler les rangs des forces négatives que la loi voulait éradiquer.

Toujours d’après les opposants de cet instrument juridique, les groupes armés qui exploitaient de manière « stationnaire » certains sites miniers causaient moins de dégâts aux populations environnantes. La Loi Obama aurait amenés ces groupes à brouiller les pistes d’exploitation en devenant plus mobiles, élargissant le champ de désolation qu’ils causent.

Selon Donald Trump, ce détricotage de la Loi Obama rendra les multinationales américaines plus compétitives à l’échelle internationale en les libérant des obligations naguère imposées à elles, alors que les multinationales chinoises par exemple en étaient exemptes.
Il sied toutefois de noter que la tendance internationale (Union Européenne, OECD, et d’autres pays) consiste aujourd’hui à la mise à l’écart pure et simple des minerais de sang.

Le Ministre Pierre Kangudia tire la sonnette d’alarme : « Il est impossible de mobiliser en cette année les 1,8 milliard de dollars pour les élections »

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Il ne reste plus que onze mois pour arriver aux échéances électorales, prévues officiellement au mois de décembre 2017 selon l’accord de la Saint Sylvestre. En ce moment où les regards sont braqués sur le sablier électoral, Pierre Kangudia Mbayi, le ministre d’Etat en charge du budget, a bien voulu éclairer la lanterne de l’opinion sur l’état des lieux des finances publiques. Mieux, sur l’enveloppe budgétaire qui permettra de financer les différentes opérations électorales en vue.

C’est dans ce contexte que le ministre d’Etat a tenu sa toute première conférence de presse hier mercredi 15 février au salon bleu de l’hôtel du Gouvernement. Au menu, l’état des lieux des finances publiques, la stratégie de collecte des fonds pour élargir l’assiette des recettes et l’élaboration du projet de budget 2017.

«Il est difficile que nous puissions mobiliser 1.800.000.000 dollars américains pour organiser les élections en 2017. Je suis réaliste. C’est impossible au regard des prévisions et des recettes disponibles, quelle que soit la personne qui viendra. Mais, je n’ai pas dit qu’il n’y aura pas d’élections en cette année», a lâché le ministre Pierre Kangudia face à un parterre de journalistes.

Au regard des données chiffrées fournies par l’autorité budgétaire lors de la conférence de presse, la tenue des élections, dont le budget est estimé à 1.800.000.000 dollars américains, semble déjà hypothétique en cette année, si des mesures urgentes ne sont pas prises. La sonnette d’alarme est donc tirée. Plus par un technocrate, préoccupé par la gestion concrète des recettes et des dépenses publiques, que par un politique qui se contente de fredonner le refrain populaire.

«A notre avènement, nous avons trouvé une casserole trouée»

«A notre avènement, depuis l’investiture du Gouvernement Samy Badibanga le 23 décembre 2016, nous avons trouvé une casserole trouée – allusion ici faite au Trésor public. Le déficit rencontré était de 512 milliards de francs congolais. Au fil du temps, nous avons réussi à réduire ce déficit à 503,9 milliards de francs congolais, en pratiquement une semaine. Aujourd’hui, le solde enregistré en janvier 2017 est de 5,9 milliards de francs congolais. C’est ce qui explique à ce jour la stabilité constatée sur le marché de change», fait remarquer le ministre d’Etat.

Vu donc la modicité des ressources disponibles et pour une gestion adéquate des dépenses publiques en cette période particulière, Pierre Kangudia Mbayi estime qu’il est nécessaire de reconduire chaque mois le crédit provisoire de 557,7 milliards de francs congolais jusqu’à l’adoption du budget annuel de 2017.

Lenteur dans l’élaboration du projet de budget 2017

A cet effet, le ministre d’Etat a déploré la lenteur manifeste des agents mobilisés pour l’élaboration du projet de budget 2017. Il a promis de s’impliquer davantage pour faire pression sur la commission chargée d’élaborer ce projet ainsi que sur bien d’autres animateurs d’institutions et intervenants, dont le concours sera nécessaire pour que cette proposition de la loi des finances soit prête avant la session parlementaire de mars.

Face aux charges de l’Etat en cette période sensible de transition, le ministre congolais de budget juge opportun de peaufiner des stratégies susceptibles d’augmenter les ressources du Trésor public. «Nos propositions visent à augmenter des pressions fiscales qui sont aujourd’hui de l’ordre de 10%, alors que, dans d’autres pays, elles oscillent autour de 20%… Nous sommes dès lors tenus d’élargir l’assiette des recettes. Et pour ce faire, il faut miser plus sur le recouvrement qui fait encore défaut dans notre pays», a indiqué le numéro un du Budget.

Compter plus sur des efforts internes

A ce propos, l’autorité budgétaire a fait comprendre à l’assistance qu’il convient à ce jour de compter davantage sur des efforts internes pour assurer la mobilisation des recettes plutôt que de trop miser sur l’aide extérieure.

Au terme de son intervention, le ministre d’Etat a fait état de la disponibilité de la ligne de crédit de 500 millions de dollars américains, destinée à financer les projets d’agriculture en République démocratique du Congo, notamment dans le domaine de pêche. Il s’est étonné de voir que très peu sont des compatriotes qui osent postuler, alors que des fonds publics sont à leur portée.

Kasaï central : La situation se calme, les parents font vacciner leurs enfants contre la rougeole

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Le calme refait de plus en plus surface sur toute l’étendue de la ville de Kananga, capitale de la province du Kasai Central. Ce qui a permis ce matin à la plupart de parents de faire vacciner leurs enfants contre la rougeole. C’est ce qu’a constaté le Réseau des journalistes « Amis de l’Enfants » (RJAE) en mission de couverture médiatique de la campagne contre la rougeole, lancée par le Programme élargi de Vaccination (PEV).

Alors qu’hier c’était impossible de sortir de chez soi à cause de la forte présence des miliciens de feu chef Kamwena Nsapu, tué par les forces de l’ordre au mois d’aout dernier, semant terreur et désolations ça et là, ce mercredi, la situation est revenue à la normale grâce à l’intervention de la police visible dans tous les coins de cette grande ville du Kasai central.

« Depuis ce matin, les parents se sont quand-même présentés dans des différents centres de santé pour faire vacciner leurs enfants, alors qu’hier, c’était difficile. Les hommes de Kamwena Nsapu tué au mois d’août dernier, avaient envahi certaines zones de santé pour disperser les populations », a indiqué Frida Mavungu, journaliste, membre du Rjea.

A l’en croire, au total 1 million 519. 87 enfants sont attendus à cette campagne de vaccination, soit 17% de la population totale, dont le coup d’envoi a été donné dans la commune de Ndesha dans l’air de santé de Kamumpongo 1.

Ainsi, le Réseau des Journalistes « Amis de l’Enfant », appuyé le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef), espère qu’avec le retour du calme et la maitrise de ces fauteurs de trouble par la police, voir les opérations de vaccination s’étendre dans toute la ville et dans d’autres coins ciblés.

Soulignons que cette campagne est organisée par le Programme élargi de vaccination, soutenu par l’Unicef, Gavi et Msh.

De nouveau à Bruxelles, S. Okitundu rencontre le premier ministre belge

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Le vice-premier ministre congolais en charge des affaires étrangères Léonard She Okitundu poursuit sa tournée européenne. Le numéro un de la diplomatie congolaise a rencontré ce mercredi le premier ministre du Royaume de Belgique, Charles Michel.

Dans leurs échanges qui ont duré plus d’une heure, les deux hommes d’Etat ont parlé de l’harmonisation des relations bilatérales entre leur deux pays.

Au Labermont (résidence officielle du premier ministre belge), les autorités belges et congolaises ont exprimé leur volonté de passer à une détente après les incompréhensions et malentendus fâcheux qui ont émaillé le rapport des deux pays ces derniers mois, à la suite du compromis politique signé le 31 décembre et les discussions sur les arrangements particuliers suspendues après le décès d’Etienne Tshisekedi.

« Cette rencontre avec le premier ministre est une nouvelle page blanche pour un resserrement du partenariat constructif entre la Belgique et le Congo », a dit le vice-premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères, qui était accompagné de Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique principal du président de la RDC.
She Okitundu a également fait savoir au chef du gouvernement belge la position du gouvernement congolais par rapport aux sanctions européennes, que la RDC estime contreproductives et inopportunes, sanctions qu’il compte dénoncer aux instances européennes habilitées.

La MONUSCO suit de prêt la situation des droits de l’homme à Kinshasa, Kimpese et Tshimbulu

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Dans sa conférence de presse hebdomadaire tenue ce mercredi 15 février, la Mission de l’organisation des Nations unies en République démocratique du Congo a jugé la situation sécuritaire sous contrôle, malgré la relativité du calme avec les tensions suscitées par les adeptes Kamwina Nsapu au Kasaï et ceux de Bundu dia Kongo à Kinshasa.

Selon la Monusco, des accrochages ont été signalés le 13 février entre miliciens et les éléments de l’armée à Tshimbulu, 120 kilomètres au sud de Kananga dans la province du Kasaï central. Contrairement à tous les chiffres avancés par différents médias, les nations unis rapportent un bilan provisoire de treize miliciens tués, bilan qui du reste est à vérifier selon elles.

Pour ce qui est des affrontements entre éléments de la police nationale congolaise (PNC) et les partisans du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, la Monusco appelle les parties au dialogue.

Une mission mobile est actuellement déployée dans le Kasaï où sévit des agitations depuis un certain temps. Le travail de cette mission est d’évaluer la situation, en vue de prévenir «dans la mesure du possible» les violations des droits de l’homme.

Accord de la Saint Sylvestre : 47 jours déjà pour rien, s’indigne la Nscc

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La Nouvelle société civile congolaise (Nscc) s’est déclarée indignée de constater que 47 jours après la signature de l’Accord de la Saint Sylvestre, rien n’est fait. Son président l’a dit aujourd’hui lors d’un point de presse tenu à son siège de Kasa-Vubu.

« Nous avons totalisé 47 jours depuis que l’accord du 30 décembre a été signé et rien de concret n’est fait. Encore des discussions qui n’ont toujours pas de solution et créent encore des problèmes. Alors, nous avons estimé que la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) est appelée à convoquer en urgence les acteurs politiques pour qu’on trouve la solution autour des arrangements particuliers, ce n’est pas normal »,

a lâché Jonas Tshiombela, coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise d’un ton interpellateur à l’endroit de la classe politique congolaise, avant de s’interroger lui-même sur les vraies raisons de blocage des travaux à la Cenco.

A son avis, plus ne devrait faire obstacle, surtout pas le choix sur la désignation du premier ministre, parce que les textes sont clairs.

S’exprimant sur le rapatriement du corps du feu président de l’Union pour la démocratie et le progrès sociale (Udps), la Nouvelle société civile congolaise a appelé la Conférence épiscopale du Congo (Cenco) à convoquer la famille de l’illustre disparu, le parti et le Gouvernement de la République pour l’harmonisation des points de vue.

UCOFEM Organise un marathon des femmes des médias le1er Mars

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Dans le cadre de la célébration du mois de la femme, le 08 mars de chaque année et du 20ème anniversaire de l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM), un marathon est prévu le 1er mars prochain à Kinshasa. Ce, en vue de promouvoir les droits de cette association dans et à travers les médias en RDC.

Dans un document de l’UCOFEM parvenu mardi 14 février à l’Agence Congolaise de presse (ACP), il est indiqué que cette manifestation a pour objectif principal de mettre en œuvre, l’engagement de la dite structure à la réussite de son nouvel agenda national et international.

D’autres objectifs spécifiques de cette cession sont de plaider pour améliorer l’accès des femmes congolaises aux médias, d’assurer la visibilité dans leurs actions à travers le pays et de les favoriser à l’utilisation des nouvelles techniques d’informations et de communications (NTIC).

Cette cérémonie sera accompagnée d’une campagne d’information en vue de mobiliser les participantes à travers les médias traditionnels et sociaux d’appuyer le travail de sensibilisation des membres au sein de l’association. Les membres et les non membres de l’UCOFEM sont toutes les bienvenues.

Unicef célébre ses 70 ans en faveur des enfants les plus vulnérables

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Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) est actif en République démocratique du Congo depuis 1963. L’actuel programme de coopération de l’Unicef en Rdc compte parmi les programmes de l’Unicef les plus importants au monde, c’est ce qu’indique une note d’information de cette agence onusienne en Rdc.

Ce communiqué précise que l’Unicef est aujourd’hui présent avec des programmes de développement et d’aide humanitaire et de transition à travers le pays tout entier, qu’il développe en collaboration avec le Gouvernement et ses partenaires non-gouvernementaux à partir de treize bureaux réaprtis dans le pays.

La Convention relative aux droits de l’Enfant a été ratifiée par la Rdc le 27 septembre 1990. Ains, la Rdc s’est engagée à assurer aux enfants vivant sur son territoire la réalisation progressive et effective de leurs droits sur la base de l’égalité des chances. En réaffirmant son adhésion et son attachement à cette convention dans le préambule de sa constitution, la Rdc a placé le bien-être de l’enfant au centre de son droit fondamental, lequel reconnait comme enfant toute personne, sans distinction de sexe, qui n’a pas encore atteint 18 ans révolus.

En 2016, plus de 50000 enfants souffrant de la malnutrition aigue sévère ont été traités gràace à l’appui de l’Unicef et de ses partenaires. Plus de 215000 enfants ont été vaccinés durant les épidémies déclarées de roiugeole en 2016. L’Unicef et ses partenaires ont vacciné environ 19 millions d’enfrants de moins de 5 ans pendant les trois rounds polio en 2016.

Depuis 2013, grâce au programme Village et Ecole Assaini, quatre millions de personne en zones rurale et péri urbaine en Rdc ont accès à l’éau et à l’assainissement.

En 2015, plus de 800.000 enfants ont été enregistrés à l’état civil. L’Unicef et ses partenaires, 3,2 millions de personnes ont reçu des moustiquaires impregnées d’insecticides dans les ménages au sud-Ubangui. Au cours de la même année, l’Unicef et ses partenaires ont apporté une assistance humanitaire à 2,1 millions de personnes via le programme Réponse Rapide aux Mouvements de Population.

La Rdc : Fin de l’épidémie de la fièvre jaune

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Le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo (Rdc), Oly Ilunga Kalenga, en partenariat avec le bureau régional del’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), a officiellement déclaré la fin de l’épidémie de la fièvre jaune sur toute l’étendue nationale.

« Nous sommes heureux de vous annoncer que depuis le 28 juin à ce jour, aucun nouveau cas autochtone confirmé n’a été enregistré. Au vu des normes et recommandations internationales en la matière nous déclarons ce jour, 14 février 2017 la fin de l’épidémie de la fièvre jaune en RDC », a déclaré Oly Ilunga Kalenga devant la presse.

A l’en croire, c’est depuis le 20 juin de l’année dernière que la RDC avait officiellement déclarée la présence de l’épidémie de la fièvre jaune. L’épidémie avait été importée de l’Angola et la transmission locale avait été confirmée dans quatre provinces : Kongo Central, Kinshasa, Kwango et Lualaba. C’était avant de préciser que la fin de l’épidémie fait suite à des efforts considérables du gouvernement qui a renforcé la surveillance jusqu’à fin décembre 2016 sur toute l’étendue du territoire national et en particulier au niveau des zones de santé frontalières avec l’Angola, mais aussi avec une couverture vaccinale des personnes à 103,5%.

Cependant, le ministre a avoué que la Rdc est un foyer à risque d’épidémie de fièvre jaune. D’où, il faut, préconise-t-il, le maintien des mesures de surveillance et d’hygiène environnementale requises.

LIGUE DES CHAMPION UEFA: LE PARIS SAINT GERMAIN HUMILIE LE FC BARCELONE SUR LE SCORE DE (4-0)

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Le Paris Saint-Germain a corrigé ce mardi 14 février 2017 le FC Barcelone sur le score de (4-0) au Parc des Princes. Dans un match totalement dominé dans tous les compartiments, le PSG a marché sur le FC Barcelone dans le cadre des 8è de finale aller de la Ligue des Champions.

Et pourtant les Parisiens partaient avec de doute à cause du forfait du capitaine Tiago Silva, victime d’une déchirure au mollet, et de la méforme de Serge Aurier après la Coupe d’Afrique des Nations 2017 qui a été disputée au Gabon.

Avec ce score lourd les Parisiens prennent une option pour la qualification pour les quarts de finale avant le match retour le 8 mars à Barcelone.

Congo-Kinshasa: 1ere édition « Mikanda awards », c’est le couronnement de la littérature Congolaise

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Chose promise chose due, la grande soirée de la 1ère édition du trophée de la littérature Congolaise «Mikanda Awards» a vécu avec succès mais, surtout, avec beaucoup de surprises, le mardi 14 Février 2017, au centre Wallonie-Bruxelles, à Kinshasa. Les lauréats ont été primés pour leur contribution à la promotion de la culture congolaise. Ils se sont distingués par leur réalisation littéraire à travers leurs œuvres ; Essai, Livre Jeunesse et BD, Lyrics, Poésie, Roman…

Tout s’est bien passé au cours de la remise des prix de ladite cérémonie. « C’est pour nous un honneur de primer et d’encourager les écrivains congolais qui quotidiennement réalisent un travail énorme pour notre société », a dit Déo Vuadi –Initiateur de ce projet.

Soulignons que cette première édition concerne les œuvres littéraires parues au cours de l’année 2016. Voici les résultats :

Essai

Oeuvre:
Maintenant ou jamais, autopsie de la crise congolaise
Auteur: KADIMA MPOYI LONG’SHA
Edition: Phénix – Kananga

Guide ou Manuel Scolaire : Néant

Livre Jeunesse et BD:

Oeuvre:
L’Oiseau volant
Auteur: PLATINI LUBUNU
Edition: Créa

Lyrics:

Oeuvre:
Je te présente Kinshasa
Auteur: YEKIMA DE BEL’ART
Nouvelle et récit: Néant

Poésie:

Oeuvre:
Solfège d’espoir
Auteur: EUGENE KANDOLO
Edition: Kpossible – Kinshasa
Roman:
Oeuvre: Rends-la moi, ma rose, Lydie!
Auteur: PROSPER GUBARIKA
Edition: Feu torrent – Kinshasa

Premier Livre:

Oeuvre:
J’ignorais encore nager dans les flots de la vie
Auteur: YANNICK TAMBWE PRINCE DJUNGU
Edition: Mabiki et Pangolin – Bruxelles
Prix du Jury:
RICHARD ALI

Théâtre:

Oeuvre:
L’avortement et ses conséquences
Auteur: ONESIME MUKE MUKIS
Edition: La Sagesse – Kikwit
Très heureux. La plupart de lauréats ont dédié leurs prix à la jeunesse congolaise qui est à défaut pointé du doigt par plusieurs peuples du monde avec la phrase « si tu veux garder une vérité aux congolais, écrits la dans un livre ». Ensemble, ils tiennent à modifier cette phrase et à démontrer réellement au monde que la littérature et la lecture ont un lien direct avec la République Démocratique du Congo.
« Plein succès à Mikanda Awards », a déclaré Yannick Ntambwe, un des lauréats.

Evidemment, l’évènement a été aussi l’occasion d’interpeller les intellectuels et étudiants Congolais en particulier sur la situation globale des œuvres littéraires congolaise en manque de considération.

Hausse du carburant : Le Gouvernement échange avec ses partenaires

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Les pourparlers entre le gouvernement d’un côté et les opérateurs économiques dans le secteur pétrolier de l’autre se tiennent depuis ce matin, après que la capitale, Kinshasa ait connu une situation inhabituelle hier soir dans la plupart des stations mobiles. Situation à travers laquelle les responsables ont réussi à faire entendre leur voix aux autorités.

«Au moment où nous parlons, le ministre et les opérateurs pétroliers sont en train de discuter sur cette problématique. Le problème est réel et il faut le résoudre. C’est à ça que s’attèle le Gouvernement de la République qui fera une communication au moment opportun », a lâché une source proche du ministre national de l’Economie, jointe au téléphone par KINSHASATIMES.CD

Le lundi 13 février la capitale congolaise a connu un mouvement inhabituel. Les stations services ont fermé à partir de 17H. cela a eu une repercussion sur le trafic routier, réduisant considérablement le nombre des taxis en commun dès les premières heures de la soirée .

Jusque mardi, le prix du litre d’essence était à 1540 francs congolais. Une hausse serait un nouveau coup dur pour le pays qui connaît déjà une crise due à la perte de la valeur de la monnaie nationale face au dollar américain.

L’Irdh estime que l’accord du 30 décembre souffrira énormément sans E. Tshisekedi

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L’Institut de Recherche en Droits Humains (Irdh) estime que la mise en œuvre complète de l’Accord du 31 décembre du Centre interdiocésain souffrira énormément de la disparition de l’opposant Etienne Tshisekedi. C’est ce qu’a appris KINSHASATIMES.CD d’un communiqué lui est parvenu ce matin.

A travers une étude détaillée, les chercheurs du Projet d’Application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO) de l’IRD épinglent pour cela plusieurs raisons, qui pourraient retarder la mise en application maintenant que celui que l’on considère comme le père de la démocratie n’est plus.

Primo, Irdh évoque le fait que les représentants de la Majorité Présidentielle risquent de trainer les pieds, car, en dehors du Conseil national du suivi de l’accord (Cnsa) qui fonctionne sur base de l’Accord, toutes les autres dispositions de l’Accord d’application immédiate leur sont favorables.

« Par contre, les dispositions favorables au Rassemblement et le Front pour Respect de la Constitution sont en attente soit d’un « arrangement particulier », soit l’issu des bons offices de la CENCO auprès des autorités compétentes, elles-mêmes issues de la Majorité Présidentielle, soit encore la fin des travaux de la Commission des Hauts magistrats, nommés par la Majorité Présidentielle », peut-on lire dans ce document, signé par son Tshiswaka Masoka Hubert.

Secundo, concernant le remplacement de Tshisekedi au CNSA, les parties prenantes s’étaient convenues que la Présidence du CNSA revient au Président du Conseil des Sages du Rassemblement des forces vives acquises au changement, comme unique critère et mode de désignation. Or, indique Hubert Tshiswaka, l’analyse des défis juridiques et politiques relève la difficulté d’avoir, dans un bref délai, un Président du Conseil des Sages qui puisse remplir la fonction du Président du CNSA.

Tertio, le vetting a révélé la difficulté de trouver une personnalité qui peut diriger le CNSA, en même temps qu’elle sera au sommet du Conseil des Sages du Rassemblement. De ce point de vue, l’Irdh estime qu’ il y a une forte probabilité que l’opposition présente au CNSA un Président à qui il sera retiré les prérogatives jadis reconnues à Tshisekedi, au sein du Rassemblement. Le remplacement de Tshisekedi est possible si l’on subdivise son leadership en trois : (i) Une personne le remplace au parti ; (ii) Une autre personne à la tête du Rassemblement et (iii) une troisième au CNSA.

Les organisations de la société civile et la communauté internationale devraient tenir compte de ces difficultés et aider la CENCO à y pallier, sans que la Majorité Présidentielle n’en profite pour tirer le processus transitoire à l’infini, de mauvaise foi.

Enfin, l’étude révèle la dimension politique de l’illustre disparu et permet de comprendre l’unanimité des hommages qui lui sont rendus par toute la classe politique, au niveau national et international. La leçon qui en découle se résume dans l’abnégation, la détermination et la conviction à militer dans la non-violence, pour ériger un Etat de droit et la démocratie en RDC..

Journée mondiale de la Radio : « La radio, c’est vous », thème retenu par l’Unesco

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Le 13 février 2017, l’UNESCO a célébré la journée internationale de la Radio. C’était une occasion indiquée pour honorer la position unique de la radio et aussi pour rassembler les communautés et promouvoir un dialogue positif pour le changement.

« La radio, c’est vous , est le thème retenu cette année, parce que la radio ne serait pas ce qu’elle est sans ses auditeurs », a déclaré Mirta Lourenço, chef de la Section Développement des médias et société à l’UNESCO.

Ce thème, a-t-il dit, met l’accent sur les publics, en veillant à ce que leurs points de vue et leur diversité soient représentés sur les ondes.

« C’est une chance de découvrir toutes les façons dont la radio engage le public, non seulement en direct, mais aussi en tenant compte des auditeurs dans la planification et la politique de la radio », a ajouté Mirta Lourenço.
Dans son message publié à cette occasion, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a dit ceci : « En ces temps troublés, la radio offre une plate-forme permanente qui rassemble les communautés. Sur le chemin du travail, dans les foyers, au bureau ou dans les champs, que ce soit en temps de paix ou dans les situations de conflit ou d’urgence, la radio reste une source essentielle d’information et de savoir, touchant toutes les générations et les cultures, inspirant chacun grâce à la richesse de la diversité humaine, et nous reliant au reste du monde ».

Soulignons que la Journée mondiale de la radio a été créée en 2012 par les États membres de l’UNESCO et adoptée en tant que Journée internationale par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2013. Le 13 février rend hommage à la date de création de la Radio des Nations Unies en 1946, il y a plus de 71 ans aujourd’hui.

Un directoire pour remplacer E. Tshisekedi à la tête du Rassemblement, je ne suis pas d’avis

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C’est mon avis et je le partage. L’avis de Félix Tshisekedi exprimé ce 13 février, depuis Bruxelles, proposant un directoire pour succéder à Etienne Tshisekedi à la tête du conseil des sages du Rassemblement, est problématique.

Cette proposition résout le vide à la présidence du Rassemblement en créant plusieurs autres problèmes, On ne résout pas un problème en en créant un autre. Ses implications sont telles que l’accord du 31 décembre 2016 qui souffre déjà d’application risque de souffrir de réadaptation.

Les conséquences probables

Alors que les choses sont clairement définies dans le compromis politique, elles sont diversement interprétées par les parties prenantes, avec comme conséquence de compromettre ce compromis politique autour duquel tout tourne : organisation des élections d’ici la fin de cette année, alternance démocratique, résolution des crises…

Tenez ! Nous sommes au chapitre VI de l’accord global et inclusif du centre interdiocésain. L’alinéa 3 du sous-point VI.2.2 stipule ce qui suit : « le Conseil National de Suivi de l’Accord sera présidé par le Président du Conseil des Sages du Rassemblement ». Rappelez-vous ; quelques heures après le décès d’Etienne Tshisekedi, la Majorité Présidentielle a remis cette disposition en question, en avertissant qu’elle doit être rediscutée entre parties aux négociations. Jusque là c’est la MP qui avait encore tort.

Maintenant, avancer l’idée d’un directoire à la tête du Rassemblement, c’est dire sans dire que le CNSA sera dirigé par un «présidium», chose qui n’existe nulle part dans l’accord comme le prévoit le document final signé le 31 décembre 2016. Ici alors ; la mouvance présidentielle

soupçonnée de jouer le glissement même dans l’application de l’accord, trouvera la raison de jongler là-dessus autant qu’elle pourra, question d’«élasticiser» les choses.

Ce n’est pas tout. Avec ce poste, plus celui du Premier Ministre, le Rassemblement s’est mis dans une posture d’influencer positivement le cours des événements pendant la transition, et de peser considérablement dans l’application de l’accord pouvant conduire à l’alternance, au somment de la RDC tel qu’il le souhaite. C’est ce qui explique même que le pouvoir se sente étouffer avec l’existence du CNSA.

Si le Rassemblement aura à sa tête un présidium à la place d’un président, il a plus de chances pour lui de perdre ce poste convoité aussi par le Front pour le respect de la constitution. Or, le perdre, c’est pour l’opposition « crédible » jusqu’ici, le Rassemblement, s’exposer au risque de voir la transition dans laquelle il s’engage, débouché sur un échec quant à l’organisation des élections comme promis au peuple, et par conséquent perdre en crédibilité aux yeux de l’opinion.

Encore mieux

Il y a quelques années, le Congo a connu une floraison des partis politiques. Il se sont tellement multiplié au fil des années qu’ils ont perdu leur envergure devenant ainsi faibles. Aujourd’hui, la tendance est celle de regroupement des partis politiques dans des plate formes ou des structures politiques qui à leur tour se deversent dans d’autres plateformes plus grandes. C’est le cas par exemple du Rassemblement qui regorge en son sein l’UDPS et alliés, la Dynamique de l’opposition, le G7, l’Alternance pour la République et autres…

La naissance de cette plateforme en juin 20016 a jeté en quelque sorte les bases d’un bipolarisme de la scène politique congolaise, avec de l’autre côté, la Majorité présidentielle. Dans son élan vers l’alternance, il ne se fait aucun doute que cette plateforme politique aura besoin de présenter un candidat qui devra affronter celui de la Majorité présidentielle à la prochaine présidentielle.

Désigner le Président du conseil des sages maintenant, c’est sans doute enclencher le processus de désignation du prochain candidat du Rassemblement à la future élection présidentielle. Remplacer Etienne Tshisekedi à la tête du Rassemblement par un directoire c’est ouvrir un nouveau débat au sujet du numéro un du CNSA, ce qui renvoi à la révision de l’accord du 31 décembre. Mais c’est aussi retarder cette désignation du prochain candidat Président et actionner la bombe qui pourra faire exploser cette plate-forme politique.

Un directoire pour remplacer Etienne Tshisekedi à la tête du Conseil des sages du Rassemblement de l’opposition, je ne partage pas cet avis. C’est mon avis et je le partage.

Kinshasa : quelques adeptes BDK arrêtés, 4 tués et d’autres resistent encore aux assauts de la PNC

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C’est depuis le lundi 13 février que la police nationale congoàlaise(PNC) et les adeptes du mouvement politico-réligieux Bundu-dia-Mayala s’affrontent sur deux fronts dans la capitale de la République démocratique du Congo. A Ngiri-ngiri, une commune populaire, et à macampagne un quartier huppé de kinshasa, des adeptes BDK font face à la police depuis plus de quinze heures. Quelques uns ont été arrêtés d’autres continuent à tenir tête aux agents de l’ordre. Le bilan fait état jusque là de quatre morts.

«Lundi 13 février vers 15h30 sur avenue bosenge n˚22, dans la commune de ngiri-ngiri, dans la parcelle qui appartiendrai à l’honorable Ne Muanda Nsemi s’est déclenché un mouvement insurectionnel armé qui s’est attaqué à la population et aux éléments de la police. La police du commissariat provincial de Kinshasa a mis la mains sur 22 membres dont 18 hommes, une femme et 3 enfants», a déclaré un officier de la police nationale congolaise présent lors des opérations.

A macampagne, un quartier de la commune de Ngaliema dans la résidence du chef spirituel de Bundu dia Kongo, policiers et jeunes partisants de la secte s’affrontent depuis la soirée de ce lundi. Une brève trève a été observée pendant quelques heures la nuit lundi au mardi, avant la reprise des hostilités dans la matinée aux alentours de cinq heures du matin.

Le secrétaire général de Bundu dia Mayala a démenti la version de la police selon laquelle des adeptes Bundu dia Kongo auraient attaqué en premier la police et la population. Selon lui les éléments de la PNC auraient lancé l’assaut dans l’une des résidences de Ne Muanda Nsemi alors que les membres de la secte étaient en plein prière.
Le dernier bilan de ces affrontements fait état de quatre morts et plusieurs blessés.


Les éléments de Muanda Nsemi sont accusé d’être en possession d’armes à feu. Un assaut décisif seraient en train d’être préparé pour déloger les sujets BDK qui resistent encore de leur retranchements à Ngaliema.

Taekwondo-Coupe du monde: les Léopards s’envolent mercredi pour l’Egypte

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La sélection de la RDC de taekwondo quitte le pays mercredi 15 février pour la ville de Luxor en Egypte où elle va participer à la Coupe du monde de la spécialité, prévue du 17 au 25 février.

Les athlètes congolais se préparent encore à Kinshasa et affirment être prêts pour bien représenter la RDC au cours de cette compétition.

«La préparation technique, physique et mentale se passe bien. La Fédération donne quelques moyens pour cette préparation. On peut aligner seize athlètes (huit filles et huit garçons) dans ce tournoi», a indiqué l’entraîneur principal des Léopards taekwondo, Jean-Claude Batusuanako.

Le ministre des Sports, Willy Bakonga a rendu visite aux athlètes deux jours avant la date prévue pour leur départ.

Il leur a remis une somme d’argent dont le montant n’a pas été communiqué.

«Je suis venu me rendre compte de l’avancement des choses surtout dans leur entraînement. J’ai vu [que] beaucoup de choses sont en place. Je suis assuré que nous allons remporter cette compétition», a déclaré Willy Bakonga.

Kinshasatime/Radiookapi

Ceni : 1 349 677 électeurs attendus dans la Province de la TSHOPO

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D’après une dépêche parvenue à KINSHASATIMES.CD, la poursuite de sa mission de sensibilisation à l’enrôlement du président de la Ceni, a donné lieu à un cadre de concertation avec les forces vives de la province dans la salle polyvalente de l’Alliance Française de Kisangani.

Ici, Corneille NANGAA y a sensibilisé les pécheurs et autres riverains sur le bien-fondé de l’opération de révision du fichier électoral à laquelle toute la population devrait massivement participer au moment venu.

Après le président de la Ceni a échangé avec les forces vives de la Tshopo dans un cadre de concertation fructueux.

S’exprimant devant l’assistance, Corneille NANGAA a axé sa communication sur trois points essentiels : Etudier, avec le SEP, le mécanisme du déploiement des kits en cours dans cette province ; Préparer le terrain pour le lancement de la cascade de formation, et étudier avec les autorités provinciales les questions liées à la sécurisation du processus électoral dans cette province en vue de mettre sur pied des stratégies nécessaires pour ne pas perturber le bon déroulement de cette opération dans la Tshopo.

1.349.677 électeurs attendus pour l’enrôlement dans la province de la Tshopo

Selon les projections de la centrale électorale, la Tshopo attend plus au moins 1.349. 677 électeurs à enrôler durant l’opération de la révision du fichier électoral.

« L’enrôlement est une obligation pour tout citoyen en âge légal et en droit de voter alors que le vote est facultatif », a martelé Corneille NANGAA YOBELUO.

La Province de la TSHOPO avec ses territoires qui sont Yahuma, Opala, Basoko, Bafwasende, Ubundu, Isangi Banalia et la ville Kisangani compte actuellement 16 députés nationaux et 24 députés provinciaux d’où l’impératif de mobiliser davantage la population à l’enrôlement en vue d’accroitre leur nombre dans les assemblées respectives. Pour ce faire, la CENI prévoit d’implanter 648 centres d’inscription dans cette province contre 272 en 2006.