Au moins 75 abris construits en bash sont partis en fumée dans un incendie signalé dans l’après-midi de ce vendredi 14 octobre au site des déplacés situé dans la chefferie de Bahema en territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri.

Aimé Dz’rodjo, président de ce site
renseigne que cet incendie n’a fait aucune perte de vie humaine. Il déplore par ailleurs la mauvaise installation de panneaux solaires qui est la principale cause de cet incident.

« Nous déplorons ce qui vient de se passer dans le site à cause d’une mauvaise installation de panneaux solaires par ces déplacés. Nous disons merci puisqu’il n’y a aucune perte en vies humaines sauf un dégât matériel important où on a perdu 75 abris dont 40 huttes de fortunes et d’autres construits par l’ONG DRC. Nous demandons aux humanitaires de porter secours à ces familles qui vont désormais passer nuit à la belle étoile et aux déplacés de faire appel aux professionnels pour installer ces petits panneaux dans leurs abris », a-t-il fait savoir.

Aimé Dz’rodjo a aussi indiqué que ce sont des contingents des casques bleus de la MONUSCO qui sont intervenus pour limiter le dégât.

Rappelons que, près de 36.302 personnes soit 11.599 ménages dans 48 blocs avec 170 abris sont hébergés dans ce site se trouvant en territoire de Djugu depuis les atrocités par des groupes armés, en majorité CODECO ont gagné ce territoire.

La rébellion du M23 ne pourrait être de nouveau admis au processus de Nairobi qu’à condition de se retirer de toutes ses positions actuelles. C’est la condition imposée à ce mouvement rebelle qui occupe la cité de Bunagana. Elle a été annoncée par Serge Tshibangu mandataire spécial du chef de l’Etat à l’EAC au cours d’une émission à une radio locale jeudi 13 octobre.

Pour le mandataire congolais, « Le M23 soutenu par le Rwanda s’expose à la puissance de feu des FARDC et de la force régionale des pays de l’Afrique de l’Est qui est en train de se déployer dans l’Est de la RDC», dit-il.

Les M23 occupent depuis près de 4 mois la localité de Bunagana et ses environs. Samedi 8 octobre dernier, Serge Tshibangu avait annoncé la reprise du processus de Nairobi pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC dans les prochains jours.

Concernant la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), qui se déploie déjà dans l’Est de la RDC, le mandataire spécial du chef de l’Etat a indiqué qu’elle ne va pas s’interposer entre les FARDC et le M23 pour créer une zone tampon.

Les préparatifs de l’organisation des jeux de la francophonie en République démocratique du Congo (RDC) ont été au menu des échanges jeudi dernier entre le chef du gouvernement Sama Lukonde et une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Cette dernière a, à l’occasion réitéré sa disponibilité de fournir un appui technique et une expertise pour l’organisation réussie de ces jeux en RDC.

« Je suis venu ici, pour une nouvelle fois, réaffirmer la disponibilité de l’OIF de fournir un appui technique, une expertise pour l’organisation de ces jeux. On a pu passer en revue toutes les différentes composantes de ce projet qui est très complexe», confie à la presse Geoffroi Montpetit, Administrateur de l’OIF.

Ce haut responsable de l’OIF ressort d’une ronde à Kinshasa pour évaluer l’état d’évolution des travaux des infrastructures devant abriter les 9e jeux de la francophonie.

« Je suis venu pour voir les progrès qui ont été faits en matière d’infrastructures et pour discuter de la question du village des jeux qui demeure un problème très pressant pour l’organisation des jeux »,a-t-il indiqué.

D’après le gouvernement congolais, le délai de la livraison de toutes les infrastructures est estimé à la fin du mois d’avril de l’année prochaine, alors que les jeux sont prévus du 28 juillet au 6 août 2023.

Au sujet de l’Université de Kinshasa (Unikin) retenu site d’héberger les athlètes qui prendront part ces jeux, l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) indique que cette décision reste à examiner.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route sur la normalisation de la situation des relations entre la RDC et le Rwanda, Tete Antonio, ministre angolais des Affaires étrangères a présenté, jeudi 13 octobre auprès de la MONUSCO, l’officier supérieur angolais qui va diriger le mécanisme de vérification dans l’est de la RDC.

« Il a été décidé à Luanda qu’il fallait créer un mécanisme de vérification dirigée par un officier supérieur angolais. Dans le cas échéant, un général angolais que nous sommes venus présenter auprès de la MONUSCO par ce que vous savez que dans la feuille de route aussi, il est bien clair, il est dit que ce général va travailler en collaboration avec la MONUSCO et sera basé à Goma », a déclaré le ministre angolais des Affaires étrangères.

Et de poursuivre que « le  processus de Luanda est le processus politique, mais en coordination sans doute avec le processus de Nairobi. Cela dit que le général une fois déployé sur le terrain va travailler en étroite collaboration avec la force qui sera déployée par l’Afrique de l’Est. Nous œuvrons tous pour que l’Est de la RDC soit une région qui n’a jamais cessé d’être une région d’espoir et que cet espoir soit concrétisé et que nous puissions tous vivre en paix, que nous puissions jouir de ce que Dieu nous a donné » conclut-il.

Au cours d’une cérémonie présidée par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi ce jeudi 13 octobre à Kinshasa, le nouveau chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), Christian Tshiwewe Songesha, a pris officiellement ses fonctions.

C’est au comp Lieutenant-colonel Kokolo de Kinshasa que cette cérémonie de passation de commandement s’est déroulée, en présence des membres du gouvernement des autorités politiques et des officiers supérieurs des FARDC.

Le nouveau Chef d’état major général des FARDC a promis de défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. Un serment que le président Félix Tshisekedi a pris immédiatement acte.

« Vous arrivez à la fonction du chef d’État major général au moment où notre pays est confronté aux enjeux réels, principalement la guerre qui écume l’Est de notre pays et les conflits communautaire qui viennent d’émerger dans l’Ouest », a déclaré l’ancien numéro un des FARDC Célestin Mbala à son successeur.

Par ailleurs, Célestin Mbala a exprimé sa gratitude au président de la république. « Je vous témoigne toute ma gratitude et mes sincères remerciements pour la confiance en ma modeste personne durant mon mandat à la tête des FARDC », a-t-il dit.

La République démocratique du Congo a voté, au cours de l’Assemblée générale de l’ONU mercredi 12 octobre, contre les « annexions illégales » de la Russie en Ukraine. Cette Assemblée générale a condamné le pays dirigé par Vladimir Poutine avec une majorité « écrasante ».

Le 3 mars dernier, la RDC avait aussi voté en faveur de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ».

Le pays, adepte du multilatéralisme, maintient de bons rapports avec la Russie, mais n’a jamais caché son positionnement pro-occident. Cette posture tend d’ailleurs à se renforcer avec l’administration Tshisekedi.

Ces derniers mois, Kinshasa a reçu plusieurs visites de hauts dirigeants américains. Parmi les questions autour de la table, il y a également celle liée à la situation en Russie.

En août dernier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait également échangé au téléphone avec Félix Tshisekedi. Pendant environ 1h, les 2 hommes avaient discuté notamment de la position de la RDC par rapport au conflit russo-ukrainien et ses conséquences. Le chef de l’Etat ukrainien s’était montré reconnaissant envers la RDC pour son soutien particulièrement à l’ONU.

L’Assemblée générale des 193 Etats membres réunie en urgence depuis lundi a adopté cette résolution avec 143 voix pour, face à cinq pays contre et 35 qui se sont abstenus, parmi lesquels la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud, malgré des efforts diplomatiques des Etats-Unis. Les cinq États qui ont voté contre sont, sans surprise, la Russie, le Bélarus, la Syrie, la Corée du Nord et le Nicaragua.

Au cours d’une séance de plénière tenue mercredi 12 octobre, à la Chambre haute du Parlement, le président du Sénat, Modeste Bahati a annoncé la visite du ministre d’Etat belge et ancien président de la chambre des représentants, André Flahaut à Kinshasa.

Cette visite intervient dans le cadre de la poursuite du processus de redynamisation des relations interparlementaires entre la Belgique et la République démocratique du Congo. Modeste Bahati a, de ce fait, invité les membres du groupe parlementaire « Groupe d’amitié belgo-congolais » et tous les membres du bureau du Sénat à participer à cette rencontre.

Rappelons que la République démocratique du Congo et la Belgique ont signé, à Bruxelles, en juin dernier, un Protocole de coopération interparlementaire bilatérale qui constitue le cadre du partenariat entre les deux institutions et en définit le champ d’intervention.

La nuit du mercredi 13 octobre a été lugubre et sombre dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Une femme a accouché dans cette nuit cinq bébés prématurés dont deux garçons et trois filles au centre de santé de référence de Ngungu, située à environ 80 kilomètres de Goma, dans le territoire de Masisi.

Ces bébés n’ont pas survécu malheureusement à la suite de mauvaises conditions sanitaires. Le député provincial, Jean Bosco Sebishimbo rapporte qu’il n’y avait pas d’équipements adéquats, outre le fait que les médecins n’ont pu découvrir à temps qu’il s’agissait d’une grossesse multiple afin de transférer le cas vers des hôpitaux plus équipés pour ce type de prise en charge.

Il a attiré l’attention des autorités provinciales et nationales sur cette situation, qui n’est pas un cas isolé. Le médecin en chef de la zone de santé de Kirotshe, qui couvre cette partie de Masisi, confirme cette naissance prématurée, indique que cette femme n’a pas suivi des consultations prénatales alors que c’était une grossesse multiple et à risque.

Il martèle sur la sensibilisation des femmes; bien que le centre de santé de Ngungu soit limité pour ce type de grossesse.