La République démocratique du Congo ( RDC) fait face à plusieurs obstacles qui l’empêchent d’accéder à la vraie croissance. C’est ce qu’a affirmé mercredi dernier, le Professeur Émile Ngoy, Directeur général de l’Institut supérieur de commerce ( ISC).
Au cours d’une conférence des parties prenantes congolaises sur le climat qui a réuni plusieurs professeurs, le DG Émile Ngoy a soutenu que le renforcement de la connectivité mobile est l’une des voies pour y parvenir.
« Si nous arrivons à renforcer notre connectivité numérique, la RDC pourrait obtenir un accompagnement supplémentaire. Et ceci, peut nous aider à créer plus de 700 000 emplois », a-t-il indiqué.
Aussi, il a évoqué la lutte contre le bardage des forêts et des ressources minières qui selon lui, fait perdre à la RDC des points de croissance de manière extraordinaire.
« Pour que tout cela puisse comporter la dynamique d’accumulation des richesses dans notre pays, nous proposons trois petites choses, notamment l’amélioration du climat des affaires, la qualification de la main-d’œuvre et la mise en place de développement des unités industrielles capables de transformer localement notre immense dotation en ressources naturelles », a relevé le professeur Émile Ngoy.
« La machine à créer de la richesse existe dans notre pays mais il faut l’orienter » ( Émile Ngoy)
Une table ronde en vue pour statuer sur l’avenir de l’état de siège
Une table ronde à laquelle prendront part de nombreux acteurs dont les forces vives, sera organisée pour statuer sur l’avenir de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et au Nord-Kivu. C’est ce qu’a annoncé le député Rémy Mukweso dans un compte-rendu publié ce jeudi 13 octobre.
À l’en croire, l’élu de Butembo indique que le président a fait savoir que cette table ronde aura lieu d’ici novembre prochain. Et encore, Félix Tshisekedi est resté ouvert aux demandes des députés.
« Les députés ont demandé la levée de l’état de siège et la libération de Bunagana des mains des ennemis. Ils ont demandé qu’on puisse accentuer les opérations contre les ADF à Beni, Mambasa et Irumu et sont revenus sur la situation des CODECO, Chini ya kilima et les Zaïre, des groupes armés qui sèment terreur et désolation. Ils ont appelé à cultiver l’amour de la paix et du vivre ensemble », rapporte Rémy Mukweso.
Cette annonce intervient après une mission d’évaluation effectuée par le Premier ministre entre le 21 et le 24 septembre 2022 au Nord-Kivu et dans l’Ituri, le président Félix Tshisekedi a de nouveau rencontré le mercredi 12 octobre dernier les élus nationaux de ces 2 provinces concernées par l’état de siège depuis un an et demi.
Sama Lukonde a alors présenté le rapport de sa tournée et est revenu sur les principales recommandations formulées par les forces politiques et sociales, rapport à l’issue duquel certaines décisions ont été prises.
Le chef de l’Etat a promis de poursuivre la restructuration de l’armée jusqu’à la base et qu’en dépit du contexte sécuritaire, les élections seront organisées au Nord-Kivu et en Ituri; qu’au lendemain de l’état de siège, les autorités civiles reprendront leurs fonctions, etc.
Le mercredi 4 mai dernier, Félix Tshisekedi avait rencontré les députés du Nord-Kivu et de l’Ituri à Kinshasa. Le chef de l’Etat avait annoncé ce jour-là une table ronde mais qui n’a jamais eu lieu.
Signalons que dans ces deux provinces, des manifestations éclatent pour demander au gouvernement congolais de lever l’état de siège suite à ses faibles résultats.
UEFA : Chancel Mbemba et Marseille se rassurent
L’international congolais, Chancel Mbemba, à nouveau auteur d’un grand match lors de la victoire de l’Olympique de Marseille le mercredi 12 octobre 2022 contre le Sporting Portugal. score final (0-2) dans le cadre de la 4e journée de la phase des groupes de la Ligue des champions de l’Union européenne de Football Association (UEFA).
Chancel Mbemba et son équipe, 4e avec 3 points, se déplaçaient sur la pelouse des verts et blancs du Portugal, 1er avec 6 points, pour se rassurer après leur succès lors du match aller (4-1) en France contre le même club.
D’entrée de jeu, l’ancien du FC Porto et ses coéquipiers n’ont mis que 20 minutes pour trouver la faille dans la défense de l’équipe adverse grâce à un penalty merveilleusement transformé par Mathéo Guendouzi (0-1).
10 minutes après, le congolais s’est illustré en étant à l’origine du deuxième but des Phocéens. Mbemba a coulé un ballon dans le couloir droit pour son coéquipier, Amine Harit, qui délivre une passe décisive pour Alexis Sanchez qui ensuite marque et scelle la victoire de son équipe (0-2).
Suite à ce succès, C. Mbemba et Marseille grimpent à la 2e place avec 6 points avant le Classico de ce dimanche 16 octobre contre le Paris Saint-Germain.
Linafoot D1: Lubumbashi Sport leader, JSK se relance, Ranger enfoncé
La poursuite de la ligue 1 s’est déroulée le mercredi 12 octobre 2022 dans le sud et ouest de la RDC avec 5 affiches alléchantes dans le cadre de la 2e journée. Elle a vu Simba enregistré sa deuxième victoire et la Jeunesse sportive de Kinshasa (JSK) dominé, l’Académie club Ranger.
Après son succès lors de la première journée contre l’AS Simba (1-2), Lubumbashi Sport est devenu le bourreau des équipes de Lualaba. Les Kamikazes poursuivent leur bonne lancée en battant la formation du football club Blessing (1-2) au stade Dominique Diur de Kolwezi.
Au stade des Martyrs à Kinshasa, la JSK s’est relancée après son match nul lors de précédente journée en domptant sur la note de ( 2-0) l’AC Rangers qui a sombré dans sa deuxième rencontre après le nul du week end dernier contre Sanga Balende (1-1).
Hormis ces deux rencontres, trois autres matchs se sont déroulés dans la même journée. Dans la capitale congolaise, AC Kuya s’est imposé devant US Tshinkunku (2-1), US Panda a pris le dessus sur CS Don Bosco sur la note de (2-0) à Likasi, l’AS Simba a battu JS Groupe Bazano ( 3-2).
Grâce à son deuxième succès, Lubumbashi Sport prend provisoirement le fauteuil de leader avec 6 points en deux sorties, la JSK se classe en deuxième avec 4 points, devançant l’AC Kuya à la 3e place avec 4 points également et un goal différence par rapport aux rouges et bleus de la capitale.
Vaccination contre la covid-19: La RDC passe à la vitesse supérieure, objectif 70% de la population
La situation de la vaccination en RDC, objectifs à atteindre, défis à relever, la lutte contre les fausses informations autour de la vaccination, les experts de la Coordination technique nationale de vaccination Covid-19 (CTNC) ont évoqué toutes ces questions dans une conférence débat avec les professionnels des médias, organisée mardi dans la salle Maman Angebi.
Dans une interview accordée en apartheid à kt.cd, Albert Muya l’un des experts de la CTNC manager, analyste et gestionnaire des informations révèle que le but est de vacciner au moins 70% la population congolaise. Mais les dernières données livrées par le bulletin du comité multisectoriel de la lutte contre la pandémie renseigne que seuls 9,22% ont été vaccinées sur une cible de 53.984.184 personnes à vacciner. Interview
Kinshasa Times: Pourquoi avoir attendu une année pour se relancer dans la campagne de vaccination ?
Albert Muya : Nous avions une fausse vision en ce qui concerne la campagne de vaccination contre la covid 19. Cette fois, nous avons fait de l’écoute sociale. Nous avons pu voir ce qu’a été le besoin en information et nous avons voulu nous adapter au contexte. La covid 19 a amené un nouveau paradigme. Nous avons des experts en Santé publique qui connaissent la science mais n’ont pas été formés pour la communication et notre cible est limitée. Mais en face nous avons des professionnels des médias comme vous les journalistes qui ont une grande cible à atteindre mais pas la matière à faire passer. C’est pourquoi nous sommes arrivés à une nouvelle vision avec la coordination et collaborer dans ce sens. C’est vrai qu’on communique, mais notre message ne rencontre pas les préoccupations du public pour leur permettre de prendre une décision. Les personnes désireuses de se faire vacciner ont rencontré des obstacles comme “l’Infodemie”, la fatigue et l’offre vaccinale que nous comptons améliorer.
KT: Quels sont les défis qui restent encore à relever pour atteindre le grand nombre des personnes vaccinées ?
AM: Notre plus grand défi c’est d’arriver à transformer le changement de comportement. Ce changement est un processus à long cour, les gens ne changent pas le comportement le même jour. Raison pour laquelle, même l’éducation des enfants prend du temps et ça demande plus de répétitions. Deuxième défi, nous avons fait face au message Zombie ce qui veut, dire des messages déjà déconstruits mais qui reviennent toujours.
Troisièmement, la communication suppose 4 choses: le messager, le message, la plateforme et le format, mais nous avons compris que nous ne les utilisons pas de manière adaptée à chaque situation. Actuellement, avec les réseaux sociaux il faut une communication adaptée par rapport à tout ça. Nous apprenons de nos erreurs nous sommes maintenant en contact avec le terrain et on va de l’avant.
KT: Quels sont les objectifs fixés dans cette nouvelle manière de faire les choses ?
AM: L’objectif est d’améliorer la vaccination, nous voulons atteindre 70% des populations vaccinées. Globalement avec l’évolution, le PEV (Programme élargi de Vaccination) va changer et les adultes vont aussi devenir des cibles de vaccination. Jadis, la vaccination n’était que pour les enfants, mais avec l’initiative 2030, nous allons inventer ce qu’on appelle PEV 2.0, raison pour laquelle, il faut communiquer, changer la communication pour que les gens sachent que le vaccin ne sera plus que pour les enfants et les femmes enceintes, mais il y aura aussi des vaccins pour des personnes âgées, c’est une nouvelle culture que nous devons intégrer et cela grâce au professionnels des médias.
KT: Les enfants font-ils aussi partie de votre cible ?
AM: Les enfants dont l’âge varie entre moins de 18 ans jusqu’à 12 ans sont vaccinés sur la demande de leurs parents, mais en RDC, on n’a pas encore commencé cela se fait déjà ailleurs c’est le cas du canada.
Goma: Retour sur les faits marquants de l’audience du pasteur Jean Omari de l’église Emmanuel
Début ce mercredi 12 octobre 2022 à l’Auditorat militaire de garnison de Goma au Camp katindo du procès dans l’affaire du pasteur Jean Omari, responsable de l’Église chrétienne pour toutes les nations Emmanuel et ses 3 coaccusés opposés au ministère public. Ces derniers sont inculpés pour « d’association des malfaiteurs, kidnapping et enlèvement d’enfants dans la ville de Goma ».
Tout a débuté au tour de 11h par l’identification des prévenus et l’instruction du dossier devant le tribunal militaire. En suite l’officier du ministère public a révélé que le seul témoin à charge contre le pasteur Omari c’est son collègue pasteur Jules Mulindwa responsable de l’église Cité de refuge qui, dans ses récentes prédications a affirmé avoir des preuves tangibles que son collègue pasteur a vraiment enlevé des enfants.
14 enfants au total, tous de moins de 8 ans, sont tombés dans le filet de cette association des criminels avec à sa tête le pasteur Jean Omari et ses 3 coaccusés a révélé la justice militaire.
Toute affaire cessante, le collectif des avocats du prévenu Jean Omari a introduit une demande en liberté provisoire pour leur client. Une requête a été vite rejetée d’un revers de main par le ministère public qui a estimé que le pasteur pourrait s’échapper.
De son côté, le Tribunal militaire a décidé de renvoyer le dossier pour le mercredi 19 octobre prochain, date à laquelle il devra se prononcer dans un jugement avant dire droit pour déterminer s’il va rester en détention ou s’il obtiendra une liberté provisoire.
En attendant, le pasteur Jean Omari et ses 3 coaccusés restent en détention dans le cachot de l’auditorat militaire de garnison de Goma.
Il sied de rappeler que ce responsable de l’Église chrétienne pour toutes les nations Emmanuel avait été interpellé le 23 septembre dernier après avoir été cité dans une affaire de kidnapping et d’enlèvement d’enfants dans la ville de Goma depuis le mois d’août de l’année dernière.
Le Complexe scolaire Tusevo à Kinshasa fermé pour non viabilité
Dans un immeuble inachevé, un escalier sans garde-fou, pas de lieux d’aisance, ni cour de récréation, c’est l’état du complexe scolaire Tusevo situé au croisement des avenues Bongandanga et Shaba, dans la commune de Kasa-Vubu, en ville de Kinshasa.
Un autre constat, tous les élèves du cycle primaire sont rassemblés dans un seul local avec un total de 14 élèves de la première primaire en sixième. Sur place, c’est un élève plus âgé qui se charge de ses collègues.
Dans un autre local, sont également réunis les élèves de toutes les sections et options dont, Electricité, Coupe-couture, Latin-philosophie, Mécanique, Commerciale et Gestion. Dans cette salle, l’enseignant dispense le cours d’actualité alors que les élèves n’ont pas d’horaire.
Ce n’est pas tout, aucune machine dans la salle technique des élèves de la Coupe-Couture. Cette salle ne dispose donc pas d’infrastructures scolaires viables.
Le ministre de tutelle Tony Mwaba qui a effectué une visite surprise sur le lieu, a d’emblée déploré l’état de cet établissement scolaire, ordonnant ainsi sa fermeture. Il a instruit pour que les élèves soient déployés dans des écoles viables.
En outre, le directeur provincial de l’EPST et l’Inspecteur provincial principal de la Funa sont également appelés à prendre des dispositions pour ne pas sacrifier l’éducation des enfants.
Lutte contre la crise alimentaire: l’UE prête main forte à la RDC avec une enveloppe de 25 millions EUR
L’Union européenne a annoncé, dans un communiqué publié ce mercredi 12 octobre, l’octroie de 25 millions EUR à la République démocratique du Congo pour lui permettre de lutter contre la crise alimentaire.
L’octroi de cette enveloppe s’inscrit dans le cadre d’un soutien plus large et immédiat de l’UE aux systèmes alimentaires dans les pays partenaires d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique afin d’aider les populations vulnérables à surmonter les conséquences de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, note ce document.
« Ceci ne permettra certes pas de résorber la crise alimentaire que connaît le pays mais démontre que l’UE se tient aux côtés de ses partenaires en ces moments difficiles », indique Matilda Schedwin, Cheffe de délégation adjointe de l’UE
en RDC.
D’après l’UE, l’enveloppe décaissée permettra de renforcer les capacités de production alimentaire autour des paysages de Virunga, de Yangambi, de l’Upemba et des zones périphériques de Kinshasa afin d’alimenter à la fois les zones rurales de ces paysages et les agglomérations de Goma, Kisangani, Lubumbashi et Kinshasa.
« La mise en œuvre de ce programme se fera à travers des subventions aux gestionnaires des trois aires protégées concernées; tous ont déjà une longue expérience dans la mise en œuvre de programmes agricoles », fait savoir Matilda Schedwin.
D’après elle « l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sera également mise à contribution pour des actions liées au besoin en semences de bonne qualité et en services de conseil agricole. Plusieurs filières agricoles pourront ainsi être développées pour permettre la nécessaire diversification des
systèmes alimentaires».
Par ailleurs, l’UE martèle que cet appui répond aux principes de solidarité, d’aide d’urgence et d’accessibilité, qui caractérisent la réponse de l’Union européenne au problème mondial de sécurité alimentaire.
Assemblée nationale : la motion contre le ministre Okende déjà sur la table de Mboso
Un groupe d’élus nationaux ont déposé, ce mercredi 12 octobre à Kinshasa au bureau exécutif de l’Assemblée nationale, une motion de défiance contre Chérubin Okende, ministre des transports, voies de communication et Désenclavement.
Ces députés reprochent à ce membre du Gouvernement pro Moïse Katumbi l’incompétence, l’amateurisme, le manque de vision dans son secteur, l’intrusion dans la gestion des entreprises publiques sous sa tutelle.
«Nous sommes venus déposer la motion contre lui compte tenu des nombreux abus qu’il est en train de commettre dans l’exercice de ses fonctions” déclarent ces élus. “Nous sommes décidés avec les collègues signataires de cette motion afin qu’il quitte définitivement ce ministère. Absolument, toutes les conditions ont été respectées, les signatures ont été toutes acquises, sommes à une soixantaine de signatures», a dit le député Anicet Babanga, un des élus signataires de la motion aussitôt après le dépôt de la motion.
Rappelons qu’un autre membre du gouvernement proche de Modeste Bahati Lukwebo a été déchu au cours de la même législature par des députés nationaux. Il s’agit de Jean-Marie Kalumba, ex-ministre de l’économie nationale.
CAN Handball (F): Les Léopards dames fixées sur leur calendrier
La confédération africaine de handball (CAHB) a rendu public, ce mercredi 12 octobre 2022, le calendrier de la 25e Coupe d’Afrique des nations de handball féminin qui se tiendra du 09 au 19 novembre à Dakar en Sénégal.
Logé dans le groupe B, la RDC entrera en lice dans cette compétition jeudi 10 novembre contre le Cap Vert avant de se mesurer pour le compte de la 2e journée contre l’Algérie dimanche. Elle bouclera cette phase des groupes contre l’Angola, la sélection la plus titrée de ladite compétition.
Éliminée lors de la 24e édition à l’étape de quart de finale par les angolaises, championnes en titre, les protégées de Amos Mbayo Kitenge vont devoir agir autrement cette année pour se créer une place en quart et en demi-finale qui est qualificative à la prochaine coupe du monde 2023.
Ainsi, les fauves congolais avaient effectué un stage de préparation en France du 24 au 31 septembre.
Près de 40 de députés nationaux tournent le dos à Katumbi pour Tshisekedi
Près de 40 députés nationaux membres du “courant révolutionnaire progressiste” ont décidé de quitter le parti politique Ensemble pour la Republique de Moïse Katumbi, à la suite de la sortie médiatique de son porte-parole Olivier Kamitatu, dont la déclaration a été mal vue par ces derniers.
Dans une déclaration devant la presse, du député national Adrien Phoba ce mercredi 12 octobre, les actes posés par les dirigeants d’Ensemble pour la République définissent ce parti politique comme étant de l’opposition.
« Le courant révolutionnaire progressiste constate malheureusement qu’au regard des actes régulièrement posés par les dirigeants du parti politique Ensemble la République, celui-ci se définit aujourd’hui comme un parti d’opposition au régime du président Félix Tshisekedi », a déclaré Adrien Phoba, porte parole de circonstance de ce nouveau courant.
Il appelle par ailleurs au parti de Katumbi de tirer toutes les conséquences qui est celle de la démission de tous ses délégués qui sont dans les institutions,a-t-il ajouté.
Les députés du courant révolutionnaire progressiste ont, à cet effet, renouvelé leur loyauté et fidélité au président de la République Félix Tshisekedi, initiateur de l’Union sacrée.
Assemblée nationale : Près de cinquante signatures récoltées dans une motion de défiance contre Chérubin Okende
Près des 50 députés nationaux ont signé, mardi 11 octobre, une motion de défiance contre Chérubin Okende, ministre des Transports, voies de communication et désenclavement.
Selon les sources, les députés reprochent au ministre des transports, voies de communication et désenclavement la mauvaise gestion de son ministère.
Cependant, plusieurs autres griefs seraient mis à charge, notamment la mauvaise gestion du dossier permis de conduire et le climat de crise créé dans certaines entreprises publiques.
Selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, cinquante signatures sont requises pour la mise en accusation d’un membre du gouvernement et 251 pour sa déchéance.
Rutshuru: Les kidnappeurs de Niyonzima Bwenge exigent une rançon de 1000 dollars USD pour libérer leur otage
Une journée après son enlèvement à Nyanzale/Ufunuo dans le territoire de Rutshuru, monsieur Niyonzima Bwenge âgé de 45 ans n’est toujours pas retrouvé. Sa famille et d’autres membres de sa communauté s’activent pour le retrouver mais sans succès.
Selon maître Héritier Gashegu, activiste des droits de l’homme et membre de la société civile de ce coin, celui-ci a été kidnappé le mardi 11 octobre 2022 aux environs de 18h par des hommes porteurs d’armes à feu au niveau de Mushikiri quand il revenait de son champ.
Notre source fait savoir en outre que ces bourreaux exigent déjà une rançon de 1000 dollars Usd afin de libérer monsieur Niyonzima Bwenge qui est entre leurs mains actuellement. Une attitude que condamne cet activiste et condamne aussi le fait que ce dernier a été enlevé à moins d’un kilomètre de la position des forces armées de la RDC.
Les cas de kidnapping et enlèvements sont très fréquents dans le territoire de Rutshuru au Nord Kivu.
Interclubs Basketball : Coup dure pour les clubs congolais
Deux clubs congolais de basketball ont déclaré forfait aux compétitions continentales des clubs champions qui démarrent ce mercredi 12 octobre 2022 au Cameroun dans la phase des éliminatoires. Il s’agit du BC V Club de Lubumbashi en version masculine et Makomeno dans la version féminine.
Vainqueur lors de la 39e édition de la Coupe du Congo en battant en finale l’ASB Terreur sur la note de (70-62), les moscovites n’ont pas effectué le déplacement à Yaoundé pour participer aux éliminatoires de la 3e édition du Basketball Africa League (BAL).
Le vice-champion de la même édition de la coupe du Congo chez les dames, BC Makomeno, a également manqué son déplacement dans la même ville camerounaise pour prendre part aux préliminaires de la zone 4 de la coupe d’Afrique des clubs champions.
Cette difficulté de déplacement fait suite au manque de moyens financiers qui inquiète les deux équipes congolaises.
Contrairement au BC V Club et Makomeno, le basketball club CNSS, champion du Congo en version féminine, sera la seule représentant de la RDC dans cette compétition interclubs de la Fédérations internationale de basketball amateur en Afrique (FIBA Afrique). Toute la délégation de cette équipe séjourne déjà au Cameroun où elles vont affronter deux clubs locaux.
Des manifestations sporadiques à Goma après l’assassinat d’un conducteur par un élément incontrôlé de la PNC
24 heures après l’assassinat d’un conducteur de véhicule par un élément incontrôlé de la police dans le cadre du bouclage initié par le gouverneur de province, les habitants de la ville Goma se réveillent ce mercredi matin sous une colère.
Des manifestations sporadiques ont été signalées dans différents coins de la ville. Les manifestants en colère exigent vengeance après la mort du prénommé Amisi décédé injustement.
A l’entrée de l’Université de Goma, communément appelé UNIGOM, non loin de l’endroit où a été assassiné le conducteur et où sont parties toutes les manifestations, les jeunes ont barricadé la route depuis 6 heures du matin en interposant des grosses pierres sur la chaussée pour bloquer toute circulation. Ces derniers brûlent des pneus dans la chaussée pour exiger que justice soit faite, constate le reporter de Kt.cd sur place.
La même situation a été constatée à l’entrée de l’Office de route et à Ndosho où les jeunes ont plusieurs fois tenté de se jeter dans cette aventure. Mais les éléments de la police nationale congolaise sont intervenus pour ramener l’ordre et jusqu’à présent, la situation est redevenue normale.
Il sied de rappeler que dans l’après-midi de ce mardi, un élément de la police a tiré à bout portant sur un conducteur de véhicule dans le cadre du bouclage. Ce dernier est allé succombé de ses blessures à l’hôpital provincial du Nord-Kivu.
Assemblée nationale : La Cour des comptes dépose son rapport sur l’exécution du budget 2021
La Cour des comptes a déposé, mardi 11 octobre au bureau de l’Assemblée nationale à Kinshasa, son rapport sur l’exécution du budget 2021. L’examen de ce rapport de la Cour des comptes est un préalable obligatoire pour l’examen de budget 2023.
« Étant donné que la session est essentiellement budgétaire, sans le rapport de la Cour des comptes, la machine sera bloquée. Avant l’examen du projet de loi portant loi de finances, pour l’exercice 2023, il faut procéder à l’examen et adoption du projet de loi portant reddition des comptes et pour que ce projet soit adopté, il faut, au préalable, que la Cour des comptes fasse son rapport sur l’exécution de la loi de finances, exercice 2021», a fait savoir Guy Tshipata, représentant du premier président de la Cour des comptes
La même source assure que le projet de loi portant reddition des comptes 2021 et celui du budget 2023 n’étaient pas soumis à l’examen. pour M. Tshipata, la Cour des comptes joue un rôle important dans l’accompagnement du Parlement dans le contrôle budgétaire.
« Le rapport soumis ce jour à l’Assemblée nationale a une série d’observations sur l’exécution de la loi de finances de l’exercice clos. La Cour des comptes s’est donc livrée à cet exercice au cours de l’année 2022, elle a examiné la loi portant reddition des comptes. La Cour a donc formulé des observations contenues dans ce rapport déposé au bureau de l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté sans évoquer le contenu de ce rapport.
Grâce à ce rapport, la Chambre basse du Parlement congolais peut désormais soumettre à l’examen le projet de loi de reddition des comptes 2021 et du budget 2023.
RDC : La Banque mondiale promet son accompagnement pour mettre fin à la « fragilité » causée par l’insécurité à l’Est
En séjour à Washington aux États-Unis d’Amérique, le ministre congolais du Budget Aimé Boji et celui des Finances, Nicolas Kazadi ont eu un entretien mardi 11 octobre avec la vice-présidente de la Banque mondiale, Victoria Kwakwa.
Plusieurs questions ont fait l’objet de leurs échanges notamment, la digitalisation, le gouvernance des Finances publiques, les appuis budgétaires, l’énergie, la libéralisation des télécommunications, la décentralisation et bien d’autres.
L’occasion faisant le larron, le ministre du Budget a fait savoir que le gouvernement congolais a revu à la hausse les crédits alloués aux secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture qui selon lui, constituent un levier important pour un développement durable.
Le ministre des Finances a, à son tour, plaidé pour le renforcement du niveau d’ambitions pour plus de pragmatique dans le secteur des investissements qui nécessite beaucoup de moyens, a-t-on appris des sources sur place.
A ce propos, la vice-présidente de la Banque mondiale a promis de renforcer le partenariat avec la RDC. Cela, avant de rassurer un accompagnement additionnel de la Banque mondiale afin de mettre fin à la fragilité causée par l’insécurité à l’Est du pays.
Bien avant, la délégation congolaise a signé un projet d’accord d’urgence visant à lutter efficacement contre les érosions en ville de Kananga dans la province du Kasaï Central.
Aux USA, ces deux membres du gouvernement prennent part aux Assemblées générales de la Banque mondiale et du Fonds monétaire (FMI) édition 2022. Ces assises visent à unir les forces pour répondre aux nouvelles menaces auxquelles les pays en développement sont confrontés.
Linafoot D1: six matchs au rendez-vous ce mercredi
La 28e édition de la ligue 1 va se poursuivre ce mercredi 12 octobre 2022 dans le cadre de la 2e journée avec six rencontres alléchantes au programme.
Il s’agit du match entre la formation du FC Blessing qui accueille Lubumbashi Sport au stade Dominique Diur sur le coup de 13h 30.
Une heure après, soit à 15 h30’, AS Simba recevra dans ce même stade le JS Groupe Bazano. Ce dernier sort d’un match nul et à sonner la révolte de ne pas faire une simple figure dans le championnat.
Au stade des Martyrs à Kinshasa, la Jeunesse sportive de Kinshasa (JSK) affrontera sur le coup de 13h 30 l’AC Rangers avant le duel des promus de la saison dernière à 15h 30 entre AC Kuya face US Tshinkunk tombeur du promu de cette saison, FC Céleste.
Dans la ville de Kindu, Maniema Union offrira son hospitalité à Étoile du Kivu au stade Joseph Kabila Kabange. En même temps à Likasi US Panda se mesurera face CS Don Bosco.
Après la première journée, championnat est dominé au classement respectivement par Blessing, en tête, talonné par Tshinkunku, deuxième et Lubumbashi Sport troisième qui ont tous 3 points.
Bouclage à Goma: Tout savoir sur l’assassinat d’un conducteur par un agent de la police
C’était aux environs de 14 heures de Goma, quand Bahati Faustin Brigadier en chef, élément de l’unité de la police de garde de haute personnalité et les institutions publiques a tiré deux coups de balles sur un conducteur et blessé un passager.
L’événement s’est produit à la suite d’une petite incompréhension entre la mission de contrôle DGR/NK en collaboration avec la police de circulation routière au rond-point Rasta à l’entrée du port public de Goma.
Selon un témoin rencontré sur le lieu de drame par la rédaction de KT.cd, le prénommé Amisi Cristiano a reçu des balles après avoir montré à l’élément de la PNC tous les documents nécessaires exigés, excepté son permis de conduire.
Il a reçu une balle au niveau du côte et acheminé à l’hôpital provincial pour des soins, mais malheureusement il a rendu l’âme avant d’arriver à destination.
Contrairement aux informations devenues virales sur les réseaux sociaux, ledit policier n’a reçu aucun ordre de sa hiérarchie pour commettre son forfait. Ce dernier se serait mal comporté.
Pour le moment, le brigadier en chef Bahati Faustin est aux arrêts et pourra comparaître en procédure de flagrance à partir de ce mercredi 12 octobre dans une audience foraine prévue à l’auditorat militaire à partir de 9h00.
Les sources sûres proches des autorités de la province, précisent que malgré l’incidence de cet après midi, l’opération de bouclage des engins roulant va se poursuivre dans sa première phase avec un renforcement des mesures sécuritaires, sur décision de l’autorité provinciale.
De leur côté, les motards et autres jeunes des mouvements citoyens annoncent à partir de ce mercredi la campagne « Zéro roulage dans la route » pour exiger la levée urgente de cette opération de bouclage qui s’exécute avec force.
Notons que cette opération lancée ce lundi 12 octobre 2022, consiste à traquer les engins roulants sans documents sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu, en vue de maximiser les recettes de l’État congolais. Cette action nécessite une grande sensibilisation, bien que contestée par certains leaders d’opinion, nous expliquent certains observateurs.
Crainte sur le financement de la Linafoot : Barthélémy Okito recadre Bosco Mwehu
Le weekend dernier, le président de la Commission de gestion de la ligue nationale de football (Linafoot) avait lancé un cri d’alarme à un éventuel arrêt du championnat de la ligue 1 suite au problème financier. Mais ceci n’est pas passé inaperçu auprès du Secrétaire général du ministère des sports et loisirs, Barthélémy Okito, qui a rétorqué aux propos de ce dernier.
Lors d’une sortie médiatique effectuée le mardi 11 octobre 2022, Barthélémy Okito a déclaré que « l’État congolais accepte de contribuer. Il ne prend pas en charge l’entièreté de la gestion de la Ligue nationale de Football […] Vous ne pouvez pas lier l’organisation du Championnat à l’argent que l’État doit vous donner » dit-il.
Le patron de l’administration des Sports ne s’est pas limité simplement à l’organisateur, il a également taclé les clubs engagés dans ladite compétition.
« Toutes les équipes engagées en Linafoot sont des clubs d’élites. Elle peut se prendre en charge. Comment l’État peut-il vous prendre en charge que vous êtes une Asbl. Nous pouvons contribuer pour soutenir le Championnat » ajoute-t-il
Au regard des résolutions prises lors du dernier états généraux, Barthélémy Okito a précisé que « l’État ne peut pas financer que les structures où il y a un contrat objectifs et que toutes les structures soient en règle juridiquement ».
Where you get a Partner
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The easiest way to pick up women at a restaurant is by presenting your self as an easy-going, self-assured guy. This will likely give you the opportunity to build a rapport with her and spark up some banter in an environment where the majority of guys would be timid.
When you’ve got her attention, do not forget to buy her a drink. That is a great way to get the conversation sweeping and she’ll appreciate it!
Satisfy the girls at the health club.
When you’re hoping to get a girl, you have to be mindful with your strategy. You have to know if you should be creative and when to stick with the time-tested.
One of the best areas to meet girls is at a gym. They are really much more laid-back and less competitive than pubs.
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It’s a good way to do an « instant time. »
Somebody, it’s never the muscles that impress women. It’s a mans charisma and confidence that turns them on.
When you are trying to grab a girl at the gym, keep your connections short and lovely. Women have no time for very long conversations and they usually are interested in your flirting argentina ladies for marriage skills in the event you keep them heading throughout the day.
Satisfy the girls at school.
Should you be a guy and searching to meet up with a girl, therefore school is just about the best place for you. The majority of universities have got student government and athletic groups, and there are a whole lot of opportunities to get involved in public clubs or perhaps groups which will assist you to meet girls.
You’ll also find that your friends in school are a great source of reaching people and setting you up on dates with potential girlfriends. They are used to doing this for other people and know how to placed you up.
Great way to meet up with girls in school is normally through your classes. It’s okay to sit down next to a pretty female during course if you have an empty seat or to say hi there to her after having a lecture.
You will ought to be patient and take the time to consult with her to be able to build a companionship. This can be challenging to do with many girls, nonetheless it’s crucial to get near a girl prior to you begin dealing with dating.
Meet the females at a cultural function.
If you’re trying to find the perfect place to satisfy the girls, irritating better than a good old fashioned social function. This can be nearly anything from a dinner and a movie for an outing with friends. The important thing to finding the right choice for you is to keep an open mind and remember that everyone is in the same fishing boat – trying to find that exceptional https://www.womenshealthmag.com/relationships/a31887408/first-date-ideas/ somebody!
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Affaire émoluments des députés : mise en place de la commission spéciale pour auditionner Sesanga et Kasekwa
Les élus nationaux ont adopté, au cours de la plénière de ce mardi 11 octobre à Kinshasa, la mise en place d’une commission “spéciale” et “temporaire” pour auditionner les députés Delly Sesanga et Jean-Baptiste Kasekwa pour avoir affirmé que les députés percevaient autour de 21.000 usd à titre d’émoluments par mois comme l’avait révélé l’opposant Martin Fayulu.
Cette commission, dont les membres n’ont pas été dévoilés, a cinq jours pour travailler et présenter son rapport. Le député national Ados Ndombasi estime que c’est de la dictature. D’après lui, le problème pourrait bien se résoudre au niveau du comité des sages de la Chambre basse du Parlement.
« Vous savez dans ce pays, nous avons des choses plus importantes à traiter. En RDC, où il y a l’insécurité alimentaire et l’insécurité à l’Est du pays, deux collègues se sont exprimés. Nous sommes en démocratie, mais vous voyez aujourd’hui que toute une Assemblée nationale s’oppose à ces deux collègues qui se sont exprimés librement. Nous disons Non à la dictature qui est installée par le président Mboso au niveau de l’Assemblée nationale », -a-t-il regretté.
Et de poursuivre : « Il y a un comité des sages qui est placé au niveau de l’Assemblée nationale, pourquoi une commission qui vient pour détruire les collègues ? Nous disons non. Je ne suis pas d’accord et je soutiens les honorables Sessanga et Jean-Baptiste Kasekwa ».
À titre de rappel, Martin Fayulu, président de l’Ecide avait dénoncé, au cours d’un message adressé au peuple congolais, la violation flagrante de la loi budgétaire. Il s’est dit profondément indigné d’apprendre que la rémunération des députés nationaux s’élève depuis janvier 2022 à 21 000 dollars par mois.
C’est alors que les députés Delly Sesanga et Jean-Baptiste Kasekwa ont affirmé que les déclarations de Martin Fayulu étaient vraies.
Instabilité à l’Est : Dialoguer encore! Quel format et pour quel avantage ?
Depuis plus de deux décennies, la situation de l’instabilité à l’Est de la République démocratique du Congo demeure. Les partenaires de la paix sont eux-mêmes les principaux suspects, les populations innocentes sont tuées, pillées et violées pour des intérêts des pays voisins. Faut-il toujours dialoguer avec ces mêmes partenaires ?
Cette question ranime les débats à Kinshasa notamment, après les conclusions de la tournée “Amani” de Vital Kamerhe, proche du président Tshisekedi dans les régions en détresse et en proie à l’insécurité. Ces désastres sont causés principalement par des groupes armés sous-traités par des pays voisins.
Or avant l’avènement comme pendant le régime actuel, plusieurs démarches ont été entreprises pour régler à l’amiable et pacifiquement cette situation qui déstabilise la région la plus riche du pays en ressources naturelles.
En dépit des dialogues, mini-sommets, rencontres bi ou tripartite, une série de tête-à-tête et même des accords signés, rien ne prend corps, les mêmes détracteurs changent des stratégies pour amplifier l’instabilité dans cette région à leur profit.
Nini to sali té?
Comme la chanson à succès du groupe musical MPR, les congolais sont dans le droit de se demander “Nini to salité”(qu’est-ce qu’on n’a pas fait ? en français) Le feuilleton de l’insécurité en Ituri dans le Nord Kivu et d’autres régions de l’Est de la RDC, change de tournure du jour au lendemain.
Dès son entrée en fonction en tant que président de la République, Félix Tshisekedi s’est rapproché corps et âme, même si cela n’était pas du goût de tous, de celui qu’il a même appelé frère, Paul Kagame pour dompter les forces négatives qui passent par lui pour déstabiliser la RDC, mais il en a été payé par la monnaie de singe.
Comme si cela ne suffisait pas, les deux chefs d’Etat ont signé en juin 2021, trois accords commerciaux, dont l’un porte sur l’exploitation de l’or. Mais l’homme fort du pays des milles colline remercie son voisin par le soutien du Mouvement du 23 mars pour attaquer le Nord Kivu.
Deux provinces placées sous état de siège, plusieurs réaménagements au sein du commandement de l’armée, le gouvernement se démêle comme il peut pour en finir mais il n’obtient toujours pas ce qu’il recherche.
Par contre, les familles se déplacent tous les jours pour fuir les attaques, le nombre des innocents tués grimpe du jour au lendemain, la cité de Bunagana toujours sous contrôle de l’ennemi. La paix semble être encore loin.
Lorsque le Pacificateur s’invite dans le processus de paix
Originaire de ce coin, le “pacificateur”, comme l’appel ses intimes, Vital Kamerhe a choisi les régions de l’Est pour amorcer son come-back dans le podium des meetings politiques, avec le seul objectif: travailler pour que la paix y retourne. Celui-ci venait d’être acquitté par la justice dans une affaire de détournement de fonds.
L’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat a vécu la résurgence du M23 en prison, lui qui est même allé à la porte de la ville contrôlée par ce mouvement rebelle sans être inquiéter, présente ce rebelle comme l’œil du cyclone dans un triangle de trois pays, l’Ouganda, le Rwanda et la RDC.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) pense qu’un dialogue “franc” arriverait à résoudre définitivement ce problème. D’où vient une telle conviction au moment où le pays est en position de faiblesse pour aller sur la table de dialogue ? Pour certains analystes, le Pacificateur serait de mèche avec les ennemis de la République. D’autres ne partagent pas cet avis “puisque rien ne le lie directement avec le groupe rebelle”disent-ils.
Discuter en position de faiblesse ?
Pour d’autres observateurs, la RDC doit prendre l’option de faire la guerre aux rebelles et aux pays qui les soutiennent pour revenir dans ses droits. Noel Tshiani, ancien candidat à la présidentielle de 2018 est de ceux qui sont de cet avis.
« Le M23 est un groupe terroriste rwandais. On ne dialogue pas avec des terroristes qui ont pris Bunagana par les armes et qui veulent dialoguer avec la RDC en situation de faiblesse pour exiger leur inclusion dans nos institutions. Cessons de cajoler nos ennemis et prendre des étrangers pour nous représenter et nous diriger en marchant sur nos cadavres ! Bunagana est tombé sous le contrôle du M23 pendant que la RDC dialoguait avec les rebelles à Nairobi », a-t-il rappelé.
Pour rappel, en 2012, alors que le M23 faisait des ravages au Nord Kivu contrôlant même la ville de Goma chef-lieu de cette province, les dirigeants africains ont tenu des réunions pour discuter et trouver des solutions au conflit. De nombreuses négociations ont eu lieu entre les présidents ougandais, congolais et rwandais. Cela n’avait produit aucun résultat à l’époque.
Il fallait attendre l’offensive des forces armées congolaises avec l’appui de l’ONU pour mettre en déroute ce groupe ignoble et obtenir enfin sa défection à la suite d’un accord signé la queue entre les pattes à Nairobi. L’histoire ne semble pas loin de se répéter.
Maï-Ndombe: Près de 180 morts depuis juin à la suite du conflit Teke-Yaka à Kwamouth
Au moins 180 personnes ont trouvé la mort à la suite du conflit entre Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth situé dans la province de Maï-Ndombe depuis le mois de juin. Ce bilan a été avancé lundi 10 octobre lors d’un briefing, par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
« Il y a eu malheureusement, d’après le bilan qui nous a été partagé par la gouverneure de (la province de) Mai-Ndombe, plus de 180 morts » à la suite du conflit entre Teke et Yaka », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « la situation « est sous contrôle » des services de sécurité et de défense, qui mènent « des opérations de ratissage » ».
En août dernier, gouvernement avait fait état de 18 personnes tuées dans des affrontements entre des membres des communautés Teke, qui se considèrent comme originaires et propriétaires des villages situés le long du fleuve Congo sur une distance d’environ 200 kilomètres, et Yaka, venus s’installer après eux.
Les autorités congolaises ont par la suite fait part de leurs soupçons d’intervention extérieure – d’une « main noire » – destinée à déstabiliser la région où les communautés vivaient jusqu’alors sans problème. Des enquêtes sont en cours, a ajouté M. Muyaya.
Selon l’ONU, les violences ont provoqué des déplacements de populations vers le Congo-Brazzaville voisin, vers Kinshasa et dans « d’autres provinces du Grand Bandundu (ancienne région administrative dont le démembrement a donné naissance à trois provinces, dont celle de Mai-Ndombe). Dans un point établi le 30 septembre avec les autorités provinciales, l’ONU estimait à 35.000 le nombre total de déplacés
Linafoot : Des inquiétudes font surface quelques jours après le démarrage du championnat
Alors qu’elle vient de lancé le démarrage de la 28e édition de la ligue 1, le weekend dernier avec un total de 8 matchs, la ligue nationale de football (Linafoot) est déjà inquiète quant au déplacement des équipes engagées cette saison au championnat d’élite.
Bosco Mwehu, président de la Commission de la Linafoot a lancé un appel, lors d’une sortie médiatique, pour rappeler la nécessité du soutien du gouvernement congolais pour la réussite de cette saison, 2022-2023.
« Pour la saison passée notre ministre a tout fait pour que nous terminions la manche aller. Et pour cette saison, nous avons introduit auprès du gouvernement, les états de besoins pour que cela continue à être pris en charge par le gouvernement […] le reste de l’argent que le gouvernement nous avait donné pour les déplacements des clubs la saison passée, nous a permis de démarrer cette saison mais il ne va pas tenir au delà de la 3e journée. Si le gouvernement ne nous vient pas en aide, ça va être compliqué » a-t-il fait savoir.
Cette difficulté de voyage a engendré un arrêt de près de 3 mois et une épilogue dramatique de la 27e édition du championnat national la saison dernière. Mais l’exécutif national avait décidé de prendre en charge il y a deux saisons.