Depuis tôt le matin de ce jeudi 30 mai 2024, les violents combats entre les rebelles du M23/RDF et l’armée congolaise ont été signalés autour de la cité de Sake dans le territoire de Masisi à l’ouest de la ville de Goma. Pendant plusieurs heures, des bombes ont été lancées à l’aveuglete par l’ennemi à Sake , une situation qui a été à la base d’une panique générale et une psychose au sein de la population de cette partie de la province du Nord Kivu.
Sur place, des sources renseignent que 5 bombes sont tombées dans cette cité, causant la mort de 3 personnes et plusieurs autres blessés graves.
L’offensive de l’ennemi a vite été maîtrisée par les Forces armées congolaises et ses partenaires qui sont intervenus tôt le matin. Les rebelles du M23 ont été repoussés à plus de 4 kilomètres, au nord de Sake dans la colline de Vunano. Le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume fait savoir que le pire humanitaire a été épargné.
« Tôt le matin de ce jeudi 30 mai, les terroristes de l’armée rwandaise se sont mis à bombarder à l’aveuglette dans la cité de Sake (Nord- Kivu) et ses environs. Cependant, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC )ont répliqué efficacement et à ce stade, le mouvement de l’ennemi a été stoppé net », a déclaré le colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole militaire de l’armée congolaise dans la région.
Située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest, la cité de Sake est le dernier verrou pour arriver à Goma.
La star de la rumba congolaise, Fally Ipupa va montrer ses talents cette fois en tant qu’acteur principal du film titré Rumba Royale.
Cette annonce est faite dans une petite vidéo sur ses comptes réseaux sociaux avec les réalisateurs de ces films. Ce film sera réalisé par Ahmed Mobasser et Yohane Dean Lengol.
Le tournage de ce film est programmé pour bientôt. Fally Ipupa a déjà fait son apparition dans la série « River Hôtel », sortie il y a quelques années.
Les caucus des députés du Maniema ont déploré mercredi, l’absence de représentants de leur province dans la nouvelle équipe gouvernementale malgré les 54 membres.
« La province du Maniema n’est donc pas représentée ni au bureau de l’Assemblée Nationale ni au gouvernement de la République, ce qui inquiete toute la population Maniema que nous représentons », ont-ils déclaré dans leur communiqué.
Ces députés appellent le président à revoir leur situation.
Nommée le 1er avril, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a dévoilé mardi son équipe composée de 54 membres, soit 3 de moins que son prédécesseur.
Dans un communiqué publié mercredi soir, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé officiellement la date du 07 juin pour les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que la publication des résultats provisoires de la province du Kongo central, située au Sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
La CENI appelle à une compétition électorale pacifique, transparente et crédible dans la province du Kongo Central.
Lundi 20 mai, le Conseil d’Etat avait décidé d’annuler l’élection des gouverneurs et vice-gouverneur au Kongo-Central pour raison d’irrégularités.
En effet, la Cour d’Appel du Kongo-Central avait validé l’élection de Grâce Nkuanga Bilolo comme gouverneur, mais Guy Bandu a contesté cette décision devant le Conseil d’État. Une vidéo montrant une transaction d’argent entre les députés provinciaux a été utilisée comme preuve. Le ministère public a également demandé l’annulation du vote pour une autre raison. Le Conseil d’État a ordonné une nouvelle élection pour les postes de gouverneur et de vice-gouverneur du Kongo-Central.
Prévu pour ce 1er juin à l’Adidas Arena de Paris, le concert de l’artiste Félix Wazekwa aura finalement lieu le 14 décembre pour des raisons de visas refusés à ses artistes, a annoncé mercredi le montre d’amour.
« La raison est que je n’ai pas pu avoir les visas nécessaires pour faire ce concert. Sur les trente-neuf (39) visas demandés, on m’en a donné cinq (5). Vous vous conviendrez avec moi qu’avec 5 visas on ne peut pas faire la chorégraphie. C’est difficile de faire du spectacle », déplore l’homme de la danse Fimbu.
Les artistes africains ont souvent rencontré des obstacles pour obtenir des visas afin de se produire dans des pays européens, sans que les raisons de ces refus soient clairement expliquées.
Après un long moment d’attente, le gouvernement Suminwa a été finalement publié. Une publication qui intervient 6 mois après la réélection de Félix Tshisekedi et 2 mois après la nomination de Judith Tuluka à la primature.
Un gouvernement pléthorique par rapport à celui qu’attendaient des milliers de congolais. 54 membres au total dont 17 femmes soit plus ou moins 31%. Tant décrié, le gouvernement sortant était de 57 ministres, soit une différence de 3 ministres, pendant que dans plusieurs sorties médiatiques le Chef de l’état promettait de réduire le train des institutions en réduisant aussi le nombre des ministres au gouvernement.
Constant Mutamba, opposant farouche au régime de Tshisekedi et candidat président lors des élections de décembre 2023 a intégré cette équipe gouvernementale; personne ne sait jusque-là ça était rendu sur base de quelle coalition. Une récompense a été accordée à Jacquemin Shabani qui, après s’être battue pour la réélection de Félix Tshisekedi en décembre 2023 a hérité du Ministère clé de l’intérieur , décentralisation et affaires coutimières. Ce dernier était directeur de campagne de Félix Tshisekedi. Plusieurs autorités morales des partis politiques ont été écartées. Certains autres visages connus du gouvernement Sama Lukonde ont été soit maintenus, soit permutés. Parmi ceux-ci, Patrick Muyaya garde son ministère de la communication et médias, Aimé Boji reste au budget, Jean-Pierre Lihau est également maintenu à la Fonction publique, Alexis Gisaro resiste à son poste d’Infrastructures et travaux publics, Eve Bazaiba reste à l’Environnement, Gilbert Kabanda à la recherche scientifique et innovation technologique, Guy Loando maintient son aménagement du territoire, Augustin Kibasa aux Postes, Telecommunications et numériques, pour ne citer ceux-là.
Des permutations majeures ont été aussi effectuées. C’est le cas de Jean-Pierre Bemba qui quitte la Défense nationale pour le Transport et voies de communication; Muhindo Nzangi quitte l’Enseignement supérieur et universitaire pour le ministère d’État chargé du développement rural, Julien Paluku quitte l’industrie et prend le commerce extérieur. Après les Hydrocarbures , Didier Bundimbu prend aussi les Sports et loisirs pendant que Jean-Lucien Bussa passe du commerce extérieur aux portefeuilles.
Dans la mouture de ce gouvernement à 54 membres, on compte six Vice-premiers ministres, dix ministres d’État, 24 ministres, quatre ministres délégués et dix vice-ministres. La province du Nord-Kivu récolte un Vice-premier ministre, un ministre d’État, un ministre et un vice-ministre.
Devant son public, le Tout Puissant Mazembe a célébré ce mercredi son titre de champion de la 29ème édition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) en battant les Aigles du Congo par un score de 3-1.
Un match sans enjeu pour Mazembe car il a été déjà champion. À la 15ème minute, Oscar Kabwit ouvre le score pour Mazembe sur un centre de Fily Traoré. 5 minutes plus tard, les kinois égalisent grâce à Glody Kimwama ouvrant son pied dans la lucarne opposée.
Oscar KABWIT va s’ouvrir un doublé à la 75ème minute. Un peu plus tard, Zemanga scelle la victoire après un travail de Glody Likonza qui accélère avant de lui servir en retrait.
« Le championnat du début ça n’a pas été facile, nous avions cheminé difficilement grâce au savoir-faire des membres de la commission de gestion, et comme on dit dans la Bible : mieux la fin d’une chose que son commencement, nous allons dans tout le cas, atterrir demain par le sacre de Mazembe. Après, nous aurons le temps d’évaluer pour savoir ce qui a été les défaillances pour nous, et les améliorer pour la saison prochaine », a déclaré Bosco Mwehu, président de la commission de la gestion de la Linafoot, à son arrivé à Lubumbashi.
Le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a annoncé ce mercredi 29 mai au cours de la toute plénière parlementaire, la mise en place d’une commission qui va étudier le réquisitoire de la Cour de Cassation sur l’instruction judiciaire contre l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi et Ruth Bitota, ex ministre du développement rural qui sont dans le collimateur de la justice congolaise pour des soupçons de surfacturation des lampadaires et forages.
« Nous allons effectivement mettre en place cette procédure pour répondre à cette demande d’instruction et nous attendrons le travail de cette commission qui sera mise en place comme on l’a décidé », a déclaré le speaker de l’Assemblée nationale.
Cette démarche se fait, à en croire le rapporteur de la chambre basse du parlement, Jacques Djoli, conformément à l’article 106 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Firmin Mvonde Mambu, Procureur Général près la Cour de Cassation, avait sollicité à l’Assemblée nationale en avril l’autorisation pour ouvrir une instruction judiciaire à charge des précités.
Le gouvernement congolais, via le ministère du Développement rural et le consortium STEVERS Construct-sotrad Water, se sont convenus, en avril 2021, de construire au moins 1000 points de captage d’eau et le projet a été évalué à près de 400 millions de dollars américains. Deux ans après, un rapport des organisations de la société civile ont dénoncé un possible détournement de fonds et la structuration du marché public.
Les menstrues, toutes les femmes ou presque, connaissent ce phénomène naturel, mais peu seulement en parlent. Les jeunes filles sont parfois vouées à leur propre sort dans leur première expérience. Ainsi, « Parole de ces dames », une organisation de femmes, veut rompre le tabou.
Dans le cadre de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle instaurée par l’ONU pour lutter contre la précarité menstruelle et toutes ces conséquences, sensibiliser, « Parole de ces dames », a effectué une descente mardi 28 mai, au Lycée sainte Germaine et le collège Bonsomi, à la rencontre de la jeune fille congolaise pour lui parler de menstrues. Dans le même cadre, ces dames ont remis un lot de serviettes hygiéniques au responsable de ces écoles pour l’usage des écolières.
remise d’un lot des serviettes hygienique au Lycée sainte Germaine @photo Parole de ces Dames
Des actions similaires ont été posées durant le mois de mai, notamment dans le lycée Bomengo, CS les Bâtisseurs du Congo, où des conférences ont été animées autour de la question avant la distribution des serviettes hygiéniques aux écolières.
« Cette journée est essentielle, car elle attire l’attention de la société sur une question encore soumise au silence dans nos sociétés à nous. Notre principale difficulté est de faire face aux différents stéréotypes qui ont la peau dure dans nos différents milieux, échanger sur des sujets qui se veulent être des tabous ou des questions sensibles, cela n’est pas toujours facile à aborder lors des entretiens de masse », déclare Reinette Mulonda Ta-Kasongo, médecin et coordonnatrice du panel « Parole de ces dames ».
« Parole de ces dames » est une organisation de femmes professionnelles de différents horizons ayant en commun leur volonté de sensibiliser principalement différentes catégories de femmes dont les jeunes filles et, accessoirement, le reste de la société congolaise sur les grandes questions concernant la Femme afin de participer à l’amélioration de « la condition de la femme et de la jeune fille congolaise ».
Dr Rena Kalonji, du dos, lors de la conference au Lycée Bomengo à N’djili Q1 @photo_Parole_de_ces_dames
À la question de savoir pourquoi la sensibilisation des jeunes filles est-elle cruciale ? Reinette Mulonda étale six raisons principales.
Elle est cruciale pour plusieurs raisons importantes :
1. Éducation et autonomisation : informer les jeunes filles sur leur santé, leurs droits et leurs possibilités de carrière, leur permet de prendre des décisions éclairées et de devenir des membres actifs et indépendants de la société.
2. Santé et bien-être : la sensibilisation à des sujets comme l’hygiène menstruelle, la nutrition, la prévention des maladies et l’importance de l’exercice physique contribue à leur bien-être général et à leur développement sain.
3. Prévention de la violence et de l’exploitation : informer les jeunes filles sur leurs droits, y compris les droits liés à la protection contre la violence et à l’exploitation, les aide à reconnaître et à signaler les abus et à se protéger.
4. Réduction des inégalités : la sensibilisation aide à combattre les stéréotypes de genre et les discriminations, favorisant ainsi l’égalité des opportunités éducatives et professionnelles.
5. Préparation à la vie adulte : en les informant sur des sujets comme la gestion financière, les compétences de vie et les relations saines, on les prépare mieux à affronter les défis de la vie adulte.
6. Encouragement de la participation sociale et civique : la sensibilisation à l’importance de l’engagement communautaire et du leadership peut encourager les jeunes filles à participer activement aux processus décisionnels et à la vie publique.
Sensibiliser les jeunes filles permet principalement d’investir dans celle qui est l’avenir de demain et de garantir à la République une main d’œuvre efficace et de qualité. Cela devrait être un devoir pour chacun d’entre nous.
Ce mercredi 29 mai 2024 , Vital Kamerhe, président de la Chambre basse du Parlement, a convoqué la première plénière , d’après la mise en place du bureau définitif. À son ordre du jour a été inscrit un seul point, à savoir: la communication du président.
Dans sa communication, le speaker de la Chambre basse du Parlement a fait savoir que la session inaugurale de cette législature a pris fin à l’épuisement de son ordre marqué par l’élection et l’installation du bureau définitif le 23 mai 2024.
« Dès lors, a-t-il renchéri, conformément aux prescrits de l’article 115 de la constitution, nous sommes entrés de plain- pied dans la première session ordinaire qui s’achève 15 juin prochain.
Avant la clôture de cette session, le bureau a élaboré le calendrier des activités qui prévoient les matières ci-après :
1. Mise en place des groupes parlementaires et commissions permanentes ainsi que la commission des sages;
2. Examen et adoption du projet de budget de l’Assemblée nationale pour l’exercice 2025;
3. Examen et approbation du programme du Gouvernement suivi de son investiture;
4. Examen du réquisitoire du procureur général de la Cour de cassation aux fins d’instruction ».
S’agissant de la mise en place des groupes parlementaires, des commissions permanentes et la commission des sages, il y a lieu de relever que cet exercice est indispensable pour se conformer aux dispositions de l’article 22 du règlement intérieur de cette chambre parlementaire en ce qui concerne les organes de l’Assemblée nationale.
Les populations déplacées dans les Kivus, particulièrement Goma sont affectés par l’insécurité depuis quelques semaines, a alerté mardi l’ONG Médecins Sans Frontières.
Dans son rapport, MSF révèle que les civils sont pris en étau entre les différents groupes armés, blessés ou tués dans des tirs croisés, victimes de la criminalité et plus particulièrement de violences sexuelles.
Dans son rapport, MSF révèle que les civils sont pris en étau entre les différents groupes armés, blessés ou tués dans des tirs croisés, victimes de la criminalité et plus particulièrement de violences sexuelles.
« À Goma, les personnes déplacées se retrouvent aujourd’hui dans une situation similaire à celle qu’ils avaient initialement fuie : ils sont dans l’insécurité la plus totale et n’ont plus aucune échappatoire. Les camps de déplacés doivent être respectés par toutes les parties au conflit et les combats doivent cesser à proximité », affirme Natalia Torrent, cheffe de mission de MSF.
La même source poursuit que ce contexte d’insécurité grandissante se superpose à des conditions de vie extrêmement précaires. « Les personnes déplacées vivent dans des camps densément peuplés, aux conditions sanitaires déplorables sans accès adéquat à l’hygiène, dans des abris faits de bâches en plastique sur des sols jonchés de pierres volcaniques. L’accès à l’eau potable et à la nourriture est très difficile et aléatoire », ajoute-t-elle.
L’ONG invite toutes les parties impliquées dans ce conflit au respect du droit international humanitaire afin de faciliter la prise en charge des populations civiles.
En raison de l’intensification des hostilités sur une nouvelle ligne de front depuis février, les échanges de tirs et d’artillerie touchent aussi régulièrement les civils vivant dans la ville de Minova et ses alentours, au Sud-Kivu, où près de 200 000 personnes ont trouvé refuge cette année.
Le nouveau bureau de l’Assemblée dirigé par Vital Kamerhe va tenir sa toute première séance plénière à la salle de congrès ce mercredi 29 mai. Deux points à l’ordre du jour. Il sera question de l’adoption de l’ordre du jour et de la communication du bureau.
Après installation de ce bureau définitif, jeudi 23 mai et la remise et reprise intervenue le vendredi 24 mai dernier, le nouveau président de la Chambre basse, a tenu une séance consacrée essentiellement sur les orientations et les directives qui vont servir de base à l’action de ce nouveau bureau appelé à travailler dans la droite ligne de l’intérêt de la population.
Selon le rapporteur de l’Assemblée nationale, la première plénière va poser les jalons qui vont permettre la mise en place de tous les organes qui faciliteront le travail de l’Assemblée nationale.
Poétesse, amoureuse des livres, journaliste et éprise de la littérature, Yolanade Elebe Ma Ndembo a été nommée mardi soir ministre de la Culture en République démocratique du Congo près de deux mois après la nomination de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.
Une nomination qui se veut prometteuse pour une femme qui a la maestria du rouage culturel, connaissant elle-même les souffrances des artistes congolais. Madame Elebe a la lourde tâche de changer la donne culturelle congolaise. C’est dès les bas âges qu’elle est initiée à la lecture. D’ailleurs, est la fille du défunt journaliste Philippe Elebe, qui fut lui-même ministre de la Culture du Zaïre.
En effet, Yolande Elebe, est auteure de deux recueils de poème en vogue dans le monde littéraire, à savoir : « Le Bictari » et « Divagations ».
En 2019, elle a été nommée conseillère socioculturelle de l’ancien gouverneur Gentiny Ngobila.
L’enjeu est de grande taille pour cette dame qui prône l’avancée de la culture congolaise. Le secteur culturel est confronté à beaucoup de problèmes qui nécessitent un changement. Madame Elebe aura donc la main sur la planche pour faire rayonner la culture congolaise.
Une centaine de jours après l’investiture, plusieurs semaines après la nomination de la toute première Première ministre et plusieurs heures d’attente devant la télévision nationale, enfin les nouveaux membres du gouvernement sont dévoilés.
Dans une série d’ordonnances, dans la nuit de mardi à mercredi 29 mai, le porte-parole du président de la République dévoile un gouvernement avec 54 membres, avec une hausse du nombre des femmes.
Il y a aussi dans cette équipe gouvernementale six vices primatures dont les portefeuilles et les noms suivent. VPM Intérieur : Jacquemain Shabani, VPM Transport : Jean-Pierre Bemba, VPM Défense : Guy Kabombo, VPM Economie: Daniel Mukoko, VPM Fonction Publique : Jean-Pierre Lihahu, VPM Plan : Guylain Nyembo.
Patrick Muyaya, Ève Bazaiba, Didier Mazenga, Samuel Roger Kamba, Gilbert Kabanda, Kibassa Maliba, Guy, Alexis Gisaro rempilent dans les portefeuilles qu’ils occupaient dans le gouvernement Sama 2.
Plusieurs permutations sont à signaler, notamment dans le ministère des Sports qui sera désormais sous la gestion de l’ancien ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu. Julien Paluku quitte l’industrie pour le commerce extérieur alors que Jean-Lucien Bussa le portefeuille. L’hydrocarbure revient à Molendo Sakombi.
Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a exprimé mardi 28 mai son souhait de voir le secteur de l’électricité être boosté et soutenu autant que l’enseignement primaire accessible à toutes les classes sociales grâce à la politique de la gratuité de l’enseignement.
C’était lors d’un échange avec une délégation de la Société nationale d’électricité SNEL, conduite par son président du conseil d’administration, Luc Badiane Mwanza et le directeur général Fabrice Lusinde. L’entretien a tourné autour de toute la problématique que connaît cette société.
VK a promis non seulement de faire un plaidoyer auprès du président de la République en sa qualité du speaker de l’Assemblée nationale, mais aussi d’inscrire leur problématique aux différents débats de la Chambre basse du Parlement.
Le président de l’Assemblée nationale a demandé aux responsables de la SNEL de lui soumettre un mémo rapportant les difficultés majeures que connaît cette société, à savoir la gestion des ressources humaines, le déficit des moyens techniques et financiers ainsi que les problèmes fiscaux.
Au total 220 jeunes filles, élèves à l’Institut d’études médicales (IEM/Virunga) ont été outillé sur l’hygiène menstruelle. C’était à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle célébrée le 28 mai de chaque année.
A travers une séance de sensibilisation organisée à leur intention par Yarh DRC et Repro Justice Congo (RJC) en collaboration avec le Programme national de santé du jeune adolescent (PNSA Nord Kivu), ces jeunes filles ont, pendant plus ou moins deux heures discuté avec les facilitateurs sur l’importance de la propreté en période menstruelle surtout pour une jeune fille.
Asa Gladis Dorcas, sage femme et chargée de programmes au PNSA qui était la principale oratrice de cette activité a insisté sur les cas des infections qui peuvent envahir l’espace utérine si l’hygiène n’est pas de mise durant cette période.
« Nous les avions parlé de l’hygiène menstruelle et de son importance mais aussi des mesures de protection durant la période des règles. La mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle est non seulement source des infections seulement transmissibles, mais aussi de la stérilité à la longue. A toutes les filles, je leur demande d’être d’abord fières d’avoir la menstruation parce que c’est très capitale mais elle doivent savoir bien se protéger durant cette période car c’est non seulement pour leur profit mais aussi pour le profit de nos frères, nos hommes et nos bébés » a souligné Asa Gladis.
Pour sa part, Christiane Masirika Coordinatrice de l’organisation Repro Justice Congo dit accorder une importance capitale à la célébration de cette journée mondiale. Pour elle, c’est le cycle menstruel qui consacre à une personne la qualité de femme. « Nous accordons une très grande importance à cette journée du fait que quand on parle de l’hygiène menstruelle on voit la femme dans sa globalité parce qu’on peut pas être une femme sans règle et sans règles ont peut pas être une mère , disons que c’est quelque chose à célébrer parce que ça fait de nous des femmes » a t-elle fait savoir.
Christiane Masirika appelle aussi les filles et les femmes à bien faire l’hygiène lors de leur menstruation, à changer des bandes hygiéniques deux à trois fois par jour pour éviter de contacter certaines maladies qui peuvent avoir des conséquences dans les jours à venir. Elle demande aussi aux filles de ne pas prendre des produits indigènes durant cette période car selon elle, présentent un certain nombre de conséquences.
L’instauration de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle remonte à 2014. Son but est de rompre le silence et de diffuser l’information pour permettre à la communauté en générale et à la communauté scolaire en particulier de communiquer et d’échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle.
Après la publication de la liste de 25 convoqués, les Léopards de la République démocratique du Congo vont effectuer un mini stage de préparation avant d’affronter les Lions de la Teranga du Sénégal et les Éperviers du Togo dans le cadre de la 3ᵉ et 4ᵉ journée des éliminatoires mondiale 2026.
D’après la Fédération congolaise de Football qui a fait cette annonce lundi 27 mai, ce mini stage va débuter le 29 mai prochain. Et tout le joueur convoqué par Sébastien Desabre, sélectionneur national, vont y prendre part.
Il faut souligner que la République démocratique du Congo va disputer ce double confrontation sans son buteur Cédric Bakambu et son meilleur gardien de la coupe d’Afrique des nations (CAN) Lionel Mpasi, tous deux sont déclarés forfait pour blessures. Leur absence a laissé place à des nouvelles figures dans cette équipe type comme Axel Tuanzebe et Timothé Fayulu qui retrouve à nouveau la sélection alors que Noah Sadiki et Samuel Essende vont enfiler pour la première fois le maillot des Léopards de la RDC.
Le 6 juin prochain, les Léopards vont se déplacer pour le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio au Sénégal. Avant de retrouver les Éperviers du Togo à Kinshasa. Au classement provisoire, la RDC est calé à la troisième position avec trois points, derrière le Soudan et le Sénégal qui comptent 4 points chacun.
Le Général-major Bruno Mpezo, commandant de la 34ème région militaire au Nord Kivu est poursuivi par la justice militaire pour détournement des fonds destinés à la défense de la ville de Goma.
Initialement arrêté par la haute cour militaire de la RDC pour collaboration avec les Forces de libération du Rwanda (FDLR), le général-major a été cité dans une affaire de détournement de 20 mille dollars américains destinée aux opérations militaires dans le Nord Kivu.
Dans cette affaire est colonel Mboma Bukila, ancien directeur des finances de la 34ème région militaire.
Devant les juges, les deux coaccusés sont passés aux aveux, mais ils soulignent que les pièces justificatives de la chaîne des dépenses, telles que dispatchées aux unités opérationnelles, sont restées dans les bureaux à Goma. Donc, il est difficile pour ces officiers de l’armée congolaise de justifier l’utilisation de cette somme, car selon eux, l’argent était en cours d’utilisation suivant la clé de répartition du chef d’état-major général des FARDC.
Un moyen de défense qui n’a pas tardé à être rejeté d’une seule main de revers par le ministère public. Celui-ci affirme avoir retrouvé seulement une somme de trois mille six cents dollars américains (3 600$) entre les mains du comptable lors de sa mission à Goma. Cette somme était mise à la disposition du comptable pour des frais funéraires, a souligné le ministère public.
Lors de ce procès qui se veut pédagogique en matière de détournement des fonds au sein des FARDC, la défense des prévenus a sollicité la comparution du chef d’état-major de la force terrestre pour éclairer les lanternes sur ce dossier. Par ailleurs, la cause a été renvoyée au jeudi 6 juin 2024.
Le pasteur Pierre Kasambakana, chef de l’église primitive en RDC, a été condamné lundi à 20 ans de prison par le ministère public, pour harcèlement sexuel, mariage forcé et atteinte aux mœurs. L’affaire a été jugée en délibéré au Tribunal de Grande Instance de Gombe, et le jugement est prévu pour le 7 juin 2024.
Le ministère public a aussi sollicité que son église, située sur l’avenue Kabinda à Lingwala, Kinshasa, soit fermée.
Pour la partie civile, le pasteur doit être condamné de manière sévère. Mais, selon les avocats de la défense, il n’y a jamais eu de viol, la prétendue victime étant majeure, et ils nient également toute idée de mariage forcé. Ils défendent le droit de leur client à être payé.
Pierre Kasambakana a été arrêté à Kinshasa le 8 janvier 2024, après son douzième mariage à Moanda, dans la province du Kongo Central. Mabiala Nzuzi, père de la présumée victime, a également été arrêté. Tous deux avaient été transférés à la prison centrale de Makala.
L’incident a éclaté après la diffusion d’une vidéo montrant un prêtre de Moanda épousant une mineure présumée et devenue virale sur les réseaux sociaux. La vidéo a suscité de vives réactions de la part de plusieurs mouvements de défense des droits des femmes, réclamant justice pour Pierre Kasambakana.
Dans un communiqué commun publié lundi, l’ex député Claudel Lubaya et l’ancien candidat à la présidentielle Seth Kikuni ont appelé à la la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales.
« Notre appel s’adresse à l’opposition, à la société civile et à tous les autres citoyens qui sont en désaccord réel avec le pouvoir en place, parce que nous ne pouvons pas regarder Félix Tshisekedi faire tout ce qu’il est en train de faire », a déclaré Seth Kikuni.
Ces deux opposants estiment que la gouvernance de Félix Tshisekedi est faillite. « Il veut changer la Constitution, une Constitution qu’il viole lui-même depuis qu’il a accédé au pouvoir, alors nous ne comprenons pas ce qui le motive en réalité. S’il veut s’éterniser au pouvoir, il doit comprendre qu’il devra d’abord marcher sur nos cadavres pour pouvoir changer cette Constitution-là. Nous sommes déterminés à le stopper et nous allons le stopper », a ajouté le candidat malheureux à la présidentielle.
Il reste formel, « le peuple congolais est avec nous », dit-il.
Lubaya et Kikuni expriment leur vive critique envers les institutions nées des élections de décembre 2023, les décrivant comme une « mascarade » gangrénée par la corruption. Ils ajoutent que les institutions de l’État en faillite sont détournées pour satisfaire des ambitions personnelles et préserver le pouvoir monarchique. Ils regrettent aussi l’absence de l’État dans la prise en charge des besoins essentiels de la population, ce qui accentue la situation économique et sociale du pays.
En ce qui concerne la sécurité, les deux signataires mettent en évidence la « gouvernance sécuritaire approximative » du président Félix Tshisekedi, ce qui a entraîné une situation où le pays est confronté à des militaires et des mercenaires étrangers. Ils mettent en cause la confiance de la sécurité nationale à des forces étrangères, ce qui est dénoncé.
Les sapeurs pompiers de la province du Nord Kivu sont appelés à l’ordre, l’intégralité, la loyauté et la discipline. Cet appel a été lancé ce lundi 27 mai 2024 par le Colonel Gabriel Nzita, responsable de cet ordre lors d’une parade et causerie morale organisée à leur intention au stade Afya.
Durant plus d’une heure, ces spécialistes en secours de danger sont appelés aussi à la concentration et au professionnalisme durant l’exécution de leur tâche.
Gabriel Nzita fait savoir que bientôt il aura des affectations de tous les sapeurs pompiers pour subvenir tant soit peu aux problèmes des populations de la ville de Goma, surtout celles de la commune de Karisimbi le plus souvent victimes de cas d’incendie en répétition.
« Il était juste question d’encourager des combattants de feu, les sapeurs pompiers de toujours assister la population de la ville de Goma en cas de nécessité. Dans leur travail au quotidien, les sapeurs pompiers doivent rappeler se de leur devise qui est de sacrifier pour l’intérêt de la population» a-t-il indiqué.
Colonel Gabriel Nzita devant ses troupes
Poursuivant, le Colonel Gabriel Nzita de l’ordre des sapeurs pompiers au Nord Kivu a fait savoir que l’objectif principal de leur ordre c’est de minimiser tant soit peu les risques d’incendie dans la ville de Goma. Il précise qu’ils ne vont pas baisser les bras mais ils vont tout mettre en œuvre jusqu’au sacrifice suprême.
La parade de ce lundi a été ponctuée par une marche d’endurance dans les rues pour faire connaître encore une fois à la population de la ville de Goma l’existence de ces policiers d’incendie.
Au total , neuf personnes ont été foudroyées en début d’après-midi du dimanche 26 mai 2024 au terrain de Maibano. C’est le bilan provisoire d’une pluie torrentielle qui s’est abattue dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
La société civile de Buloho parle de Innocent Mulongo Nyarukara âgé d’environ 20 ans, Chiza Mubesi 4 ans, Bertin Kasiwa 11 ans et Exaucé Enakalungu 3 ans décédés sur place tandis que Balingene Mubesi chef de village de Chirambo, Chitoto Kabene, Mihonya Tulinabo Mwata, Romain Chatechirwe et Hekima Isaac sont admis dans une structure sanitaire de la place.
La société civile, précise que faute d’une morgue dans le milieu, chaque famille a récupéré le corps de son membre quelques minutes après cet événement malheureux et l’enterrement pourra intervenir ce lundi 27 mai 2024. La société civile présente ses condoléances aux familles éprouvées tout en saluant les efforts du personnel soignant du centre de santé de Maibano pour la prise en charge de ces victimes. Elle demande à tous les habitants du centre de Maibano de compatir avec les familles des victimes qui sont inconsolables.
Notre source demande cependant aux autorités de placer des dispositifs préventifs, tels que des paratonnerres autour des lieux publics, afin d’éviter de tels incidents à l’avenir et d’assister les familles de victimes Junior Munguiko, président de la société civile, explique la situation :
« C’était aux environs de 16h50’ heures locales, qu’il y a eu une foudre qui a frappé neuf personnes au terrain de Maibano lors d’un match de foot bal qui se jouer entre FC Foudre de Maibano et une équipe de Karasi. 4 personnes ont perdues la vie sur place et 5 autres sont admises au CS Maibano. Et comme le terrain est exposé et c’est un lieu public, il faut qu’il y ait des dispositifs préventifs pour ce lieu public pour prévenir d’une manière ou d’une autre ce genre de situation bien que la nature a ses réalités.»
Notre source déplore cette situation qui est nouvelle à Maibano. « Nous ne sommes pas habitués avec les histoires de foudre à Mibano.C’est la toute première fois que nous perdions 4 personnes au même moment dans des circonstances pareilles à Maibano », témoigne-t-il.
En attendant la communication officielle des autorités sur ce drame, notez que huit des dix régions recevant le plus d’impacts de foudre en Afrique sont situées en République démocratique du Congo. Avec une fréquence annuelle de 205 impacts par km2, le territoire de Kabare présente une intensité similaire à celle du lac de Maracaibo au Venezuela, et monte sur la deuxième marche du podium au niveau mondial.
Les députés provinciaux du Nord Kivu étaient devant l’urne ce dimanche 26 mai 2024 pour élire les sénateurs. Après 3 jours de campagne électorale, sur les 33 candidats qui étaient dans la course, 4 ont été élu provisoirement. Il s’agit de:
Papy Machozi (indépendant) qui a obtenu 9 voix.
Jacqueman Shabani de l’UDPS avec 8 voix;
Jean-Marie Katokolyo du BUREC: avec 8 voix aussi;
Célestin Vunabandi de l’ACN reconduit avec 6 voix.
L’engagement pour la protection des jeunes filles démobilisées durant la période de guerre est désormais manifeste dans la République démocratique du Congo en général et en province du Nord Kivu. C’est dans ce cadre qu’un protocole additionnel visant leur en prendre en compte leurs besoins spécifiques a été signé ce samedi 25 mai 2024 dans la ville de Goma, après un atelier de deux jours qui s’est tenu dans les installations de l’hôtel Planète.
Après un travail acharné et élargi sur différentes parties prenantes ainsi que des partenaires techniques, une grande étape a été franchie, celle de la signature de ce protocole.
Dans son mot de clôture, Monsieur l’abbé Jean Bosco Bahala coordonateur du Programme de désabonnement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) a rassuré toutes les jeunes filles et à l’auguste assemblée qui a pris part à ces assises que c’est la femme que le salut est venu au monde. Pour lui, les deux jours ont permis de doter la RDC d’un cadre normatif pour la protection des filles en général et celles affectées par les activités des groupes armés en particulier.
« Cette guerre d’agression nous imposer par les forces de l’ennemi n’a autre motif que de mettre la main sur les réserves des matières premières. Les enfants de la guerre ne sont pas faits pour la guerre. Chers partenaires, les travaux de ces deux jours ont permis de vous approprier la protection de l’enfant. Les innovations apportées dans le programme DDR-enfant garantissent la protection des enfants , surtout des jeunes filles sorties des groupes armés. Ce travail ne restera pas vain, cher partenaires. Ne vous arrêtez pas en chemin, je sais que là où se trouve la femme tout est possible. Aucun homme ne peut faire le travail que fait une femme en 24 heures » a souligné le coordonateur du P-DDRCS.
Ce document tient en compte des besoins spécifiques des filles en rapport avec l’insécurité, la santé et surtout leur accès à l’éducation surtout dans des zones en conflits armés.
« Le résultat de ce jour est le fruit de long processus parti d’abord des doléances des différentes communautés locales de partout ailleurs en RDC. Il est clair que c’est que vous avez fait aujourd’hui c’est la voix des filles et garçons anciennement associés aux groupes armés. Elle est déjà entendu par moi et je le transmettre au Président de la République, champion de la masculinité positive. Si aujourd’hui quelqu’un m’apporte un projet sur le genre, je vais lui imposer ce cadre ici» a-t-il conclu.
Jean Bosco Bahala promet à l’assemblée que ce document une fois signé ne restera pas une lettre morte. Il précise que tout ce qui est lié aux résolutions de ces assises sera bien pris en compte par les autorités congolaises.
Après les travaux, le Coordonateur du Programme de désabonnement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) a reçu ce document des mains de la représentante des jeunes filles venues de l’association « Sauti yetu, maisha yetu » en français, notre voix notre vie. Il a endossé le document en y apposant sa signature en attendant son entérinément par le comité de pilotage du P-DDRCS chapeauté par le chef de l’état Félix Tshisekedi.
Fin ce vendredi 24 mai 2024 de la campagne électorale pour les élections des sénateurs au Nord Kivu. Selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le vote est prévu dimanche 26 mai prochain.
Du mercredi au vendredi 24 mai, tous les 33 candidats dans la course ont défilé au perchoir de l’organe délibérant afin de présenter leur projet de société devant les honorables députés provinciaux du Nord Kivu.
Du numéro 1 jusqu’au numéro 33, tous les candidats ont essentiellement axé leur discours sur la situation sécuritaire dans la province du Nord Kivu, sur le développement de la province et d’autres sur la levée de l’état de siège et le retour des autorités civiles à la tête de la province.
Jean-Baptiste Kasekwa, l’un de ceux qui sont alignés dans la course au Sénat dit placer son programme sur le respect de la qualité des députés provinciaux qui, selon lui ne sont plus respectés. Il dénonce le fait que certains députés provinciaux du Nord Kivu à l’instar de Alain Siwako qui sont actuellement arrêtés comme des vulgaires criminels pour simplement avoir émis leurs points de vue.
Poursuivant, Jean-Baptiste Kasekwa insiste sur le respect de 40% à rétrocéder à la province du Nord Kivu. Celui-ci estime que ceci est à la base du sous-développement de la province d’où, il estime qu’une fois à la chambre haute du parlement, il haussera le ton comme il sait le faire pour que cela soit respecté.
Abordant aussi presque le même thème, Dunia Bakarani un autre candidat à ses élections parle plutôt de l’ouverture des routes de desserte agricole dans les territoires autour de la ville de Goma pour rendre la vie facile à la population. D’autres candidats sénateurs ont aussi tenté tant soit peu de courtiser les élus du peuple à travers des séances plénières qui ont eu lieu dans la salle de la BEDGL, au centre ville de Goma.
La province du Nord Kivu compte 4 postes au Sénat. Pour la législature de 2019-2023, Élysée Munembwe, Pierrot Kabanda, Célestin Nvunabandi et Jean Baumbilia ont représenté la province du Nord Kivu.
