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Le taux d’inflation en baisse en République démocratique du Congo 

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Le taux d’inflation en République démocratique du Congo a chuté à 0,175% au 31 mai 2024, contre 0,477% une semaine auparavant, portant l’inflation cumulée à 6,070%, d’après un communiqué de la Banque centrale du Congo (BCC) consulté mercredi 5 juin. 

La BCC a annoncé que le taux d’inflation a diminué après les ralentissements des deux premières semaines du mois en cours. « En effet, le taux d’inflation est passé à 0,175 % contre 0,477 % une semaine auparavant, ce qui porte l’inflation cumulée à 6,070 % », indique le communiqué. 

Récemment, la Banque Centrale du Congo (BCC) a  dévoilé un plan pour promouvoir l’utilisation du Franc congolais (CDF) dans les transactions quotidiennes, en particulier à travers les Terminaux de Paiement Électroniques (TPE). Ces mesures font partie d’une stratégie globale visant à stabiliser l’économie nationale et à réduire la dépendance aux devises étrangères.

Actuellement, seuls 13% des TPE en service acceptent le Franc congolais. Pour remédier à cette situation, la BCC a demandé à toutes les institutions financières de reconfigurer leurs TPE afin qu’ils n’acceptent que la monnaie nationale d’ici le 31 juillet 2024. Cette démarche a pour objectif d’inciter la population à privilégier le CDF pour leurs paiements, ce qui contribuera à renforcer la stabilité du système monétaire national.

Insécurité à Goma: 40 personnes tuées durant le mois de mai 2024 ( Chantal Faida)

Le mois de mai 2024 n’a pas été rose dans la ville de Goma. Au total 40 personnes ont été tuées suite à l’insécurité grandissante dans la ville volcanique. C’est ce que révèle Chantal Faida Mulengabyuma, activiste sociale et militante pro-démocratie qui, depuis deux ans s’est lancée à répertorier les cas d’insécurité et d’assassinat dans la ville de Goma.

Ceci est contenu dans un rapport qu’elle a rendu public en début du mois de juin et dont une copie est parvenue à la rédaction de Kt.cd ce mercredi 5 juin. Selon ce document dont les données ont été compilées à partir des informations publiées dans la presse ainsi que dans d’autres rapports de la société civile, de ces 40 personnes se trouvent 35 déplacés.

Pour cette activiste, les autorités compétentes doivent agir en toute urgence pour la restauration de la paix et de la sécurité dans cette partie de la province du Nord Kivu. Elle exhorte le procureur à sévir contre les auteurs de ces crimes et à collaborer avec les sociétés de télécommunications pour lutter contre les enlèvements.

Voici les cas répertoriés dans le carnet sécuritaire de Chantal Faida depuis le début du mois de mai 2024:

– 03 mai : 35 morts et 37 blessés suite à des bombardements rebelles M23 sur la ville de Goma, incluant des nourrissons et des femmes allaitantes.

– 14 mai : 1 décès d’un jeune garçon enregistré au Quartier Lac Vert.

– 14 mai : 1 décès lors d’un accident mortel signalé au Quartier Katindo, impliquant un jeune étudiant.

– 26 mai : 1 corps sans vie d’un homme retrouvé flottant sur le lac Kivu au Quartier Kituku.

– 27 mai : 2 personnes assassinées au Quartier Majengo par des inconnus armés.

La SNEL conclut un accord avec une société chinoise pour la rénovation de la centrale hydroélectrique d’Inga 1 

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La direction générale de la Société nationale d’électricité (Snel SA) a conclu ce mardi à Kinshasa  un accord avec l’entreprise chinoise « China Gezhouba group company limited » (CGGC) pour la réhabilitation du Groupe 6 (G16) de la centrale hydroélectrique d’Inga 1, située dans la province du Kongo Central, financé par la Banque africaine de développement (BAD).

« Aujourd’hui avec la signature de ce contrat avec CGGC, nous avons une machine qui sera retirée du réseau et qui n’a pas été réhabilitée depuis 1972, et nous avons 4 machines à Inga 1 qui sont déjà réhabilitées (G11, G12, G14 et G15) et nous allons  viabiliser la machine parce qu’elle était vétuste, aujourd’hui on doit la moderniser afin que nous ayons à Inga 1,  5 machines sur 6 réhabilitées», a déclaré le directeur de production, Henri Makap a Muteb.

Cette signature va permettre d’ajouter 65 mégawatts supplémentaires au réseau national, selon le directeur de production de la Snel Henri Makap a Muteb. Il est à noter que cette machine n’a jamais été réhabilitée depuis 1972.

RDC : la première ministre Judith Suminwa entre en communication avec son équipe 

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Ce mardi soir, l’équipe gouvernementale de la Première ministre Judith Suminwa s’est réunie pour prendre contact avant la présentation de son programme prévue le 10 ou le 11 juin à la représentation nationale pour son investiture.

La réunion qui a eu lieu à l’immeuble gouvernemental de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a duré à peu près une heure.

« Prêts à travailler pour la nation, au cours de la semaine prochaine, nous présenterons, conformément à la discussion que nous avons eue avec le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Vital Kamerhe le vendredi 31 mai 2024, notre programme devant les élus du peuple, dans le but de faire avancer la nation vers un avenir meilleur », a déclaré M. Suminwa sur son compte X. 

La chef du gouvernement Suminwa a déjà établi son programme politique, comme l’ont indiqué ses proches à l’ACP. 

Lors d’une réunion avec le Chef de l’État Félix Tshisekdi à la Cité de l’Union africaine, lundi, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a assuré que l’investiture du gouvernement Sumunwa se déroulera entre le 10 et le 11 juin prochain.

Le gouvernement Suminwa a été formé environ cinq mois après l’entrée en fonction du Président Félix Tshisekedi et environ deux mois après la nomination de la nouvelle Première ministre Judith Suminwa. Composé de 54 membres, il est le fruit de la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, l’Union sacrée de la nation, le groupe politique qui a soutenu Félix Tshisekedi lors des élections générales de décembre 2023.

Nord Kivu: le CICR met fin à son aide humanitaire en faveur des déplacés à Kanyabayonga


Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a suspendu, le 30 mai 2024, sa distribution d’aide alimentaire lancée le 24 mai dernier en faveur des personnes déplacées installées sur l’axe Kanyabayonga–Bulangiza et Bulindi dans les territoires de Lubero et Rutshuru au nord de la province du Nord-Kivu. L’activité, d’une durée prévisionnelle de 10 jours,a été interrompue.

En effet, le rapprochement des affrontements armés entre les forces gouvernementales de la République Démocratique du Congo et le groupe armé M23 (Mouvement du 23 mars) autour de Kanyabayonga a entraîné le déplacement de nombreux
civils:


« Sur les 58000 personnes ciblées par cette assistance, nous avons pu servir 29.046 personnes.  En collaboration avec les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, nous avons pu donner des rations composées de farine de maïs, de haricots, de l’huile raffinée et du sel iodé. Le but était de les aider à répondre à leurs besoins urgents en termes de nourriture « , indique Myriam Favier,
cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, au Nord-Kivu.

Les populations visées par l’aide ont quitté, entre le mois de janvier et mars 2024, leurs localités de la province du Nord-Kivu, notamment dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Walikale,afin d’échapper aux affrontements armés dans la zone. C’est la première assistance que la plupart de ces familles reçoivent depus janvier 2024. La majorité d’entre elles se sont déplacées à plusieurs reprises pour fuir la violence et ont perdu leurs moyens de subsistance. Face à des combats qui se rapprochent, de nombreux ménages se sont de nouveau déplacés:

« Nous sommes inquiets pour ces populations. A chaque nouveau déplacement, elles sont
rendues encore plus vulnérables.Nous restons également préoccupés par le fait que les affrontements ont lieu à proximité de zones densément peuplées,que ce soit autour de Kanyabayonga, mais aussi à Sake dans le territoire de Masisi et autour de Goma« , affirme Myriam Favier.

«Le CICR rappelle que les parties au conflit doivent prendre toutes les
précautions pratiquement possibles afin de minimiser les conséquences humanitaires des affrontements sur les civils
Pour acheminer son assistance de Goma à Kanyabayonga, le CICR avait mobilisé 14 camions qui sont passés par les axes Rutshuru –Kiwanja –Mabenga et Rwindi, traversant des lignes de front, après un dialogue avec les parties au conflit, et ce afin d’obtenir les garanties de sécurité nécessaires à ce type de mouvement et d’opération.

«Qu’elles soient au sein des familles d’accueil ou dans des sites de déplacement et centres de regroupement collectif, les déplacés vivent dans des conditions de grande précarité,avec des
besoins prioritaires notamment en termes de nourriture, d’accès à l’eau ou aux soins de santé.
Nous suivons l’évolution de la situation et analysons la possibilité de terminer la distribution de vivres dont les populations ont tant besoin à Kanyabayonga. »

Le CICR a lancé, au mois d’avril dernier, deux projets de soutien régulier au Centre de Santé de Référence (CSR) de Kanyabayonga et au CSR Cepromi, à cheval entre les territoires de Lubero
et Rutshuru. L’objectif est de fournir, pendant 6 mois, un accès gratuit aux soins de santé primaire et secondaire, ainsi qu’aux soins de santé mentale et de soutien psychosocial à plus de 64 720 personnes habitant la zone dont plus de 17 110 déplacées. Par ailleurs, 1848 personnes déplacées et membres de familles d’accueil bénéficient d’un accès à l’eau potable grâce à un réservor d’eau de 10 m³ et des bornes fontaines installées à Kanyabayonga. La multiplication de zones de combat rend la crise au Nord-Kvu de pus en plus complexe, avec des niveaux de souffrance élevés pour les populations civiles.

Pour le CICR il est essentiel que
les parties aux conflits continuent de donner aux organisations humanitaires un accès rapide pour apporter de l’aide aux personnes dans le besoin.

Condition socio-professionnelle, les hommes en situation de handicap réclament plus d’amélioration

Les personnes en situation de handicap ont manifesté devant le palais du peuple lundi 3 juin pour réclamer l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe est allé à leur rencontre, en compagnie de tous les membres de son bureau.

Les manifestants ont déploré que leurs conditions socio-professionnelles se détériorent continuellement malgré la création, depuis cinq ans, d’un ministère leur dédié au sein du gouvernement. Ils ont aussi déploré la non-application des lois portant sur la protection de leurs droits.

Cette situation empêche, selon les PVH, leur ministère de produire des résultats palpables dans ce secteur. Les manifestants ont sollicité l’implication de l’Assemblée nationale pour l’organisation d’une table ronde consacrée à la problématique de leurs conditions de vie.

Vital Kamerhe leur a promis l’implication de son institution pour premièrement faire respecter la loi portant sur la promotion des droits des personnes vivant avec handicape qui consacre notamment un quota de 5% d’emplois dans le secteur public et 3% dans le secteur privé. Ceci devrait donner une indépendance financière à cette catégorie des Congolais et diminuer ainsi le taux de mendicité.

Les manifestants exigeaient également le départ de Mme Irène Esambo, ministre en charge des Personnes vivant avec handicap, reconduite dans le gouvernement SUMINUA. Le président Vital Kamerhe a évoqué la nécessité de mettre en place un lobbying sous l’accompagnement de l’Assemblée nationale afin de matérialiser ce qui est déjà mis sur papier.

D’autre part, il a promis son accompagnement pour que le ministère de la fonction publique tienne compte de 60% d’emplois réservés aux personnes vivants avec handicap au sein du secrétariat général du ministère leur dédié.

La RDC parmi les neuf pays africains parmi les dix crises les plus négligées en 2023, selon NRC

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Le classement annuel des crises des déplacés les plus négligées au monde a été dévoilé lundi à Dakar par le Conseil Norvégien pour les réfugiés (CNR). 

La République démocratique du Congo, où « plus de 25 millions de personnes ont continué à faire face à diverses situations d’urgence », se classe à la troisième position (2e en 2022).

Chaque année, l’ONG publie une liste basée sur trois critères: le niveau de volonté politique de la communauté internationale, la couverture médiatique et les financements humanitaires.

Comme en 2022, le Burkina Faso occupe la première place du classement, avec « un record de 707 000 nouveaux déplacements et des centaines de milliers de personnes privées de toute aide », selon le NRC. La couverture médiatique a diminué en raison de la difficulté d’accès pour les journalistes et les organisations humanitaires, tandis que les financements humanitaires ne représentent que 37% des besoins, précise l’ONG.

La situation s’est particulièrement détériorée dans les pays du Sahel dirigés par des régimes militaires qui ont pris le pouvoir par des coups d’État et ont rompu certains accords avec des partenaires occidentaux. Après le Burkina Faso, le Mali se classe en 4e position (7e en 2022), suivi du Niger (5e) qui fait son entrée dans le classement.

Selon le NRC, les pays d’Afrique centrale restent parmi les plus négligés. Le Cameroun occupe la deuxième place de la liste (8e en 2022), avec près de 1,1 million de déplacés et un demi-million de réfugiés résidant sur son territoire.

NRC indique qu’il y a eu un déficit record de 32 milliards de dollars dans les budgets consacrés à l’aide à l’échelle mondiale, laissant 57% des besoins humanitaires non satisfaits en 2023.

« L’investiture du gouvernement Suminwa aura lieu entre le 10 et le 11 juin », (Vital Kamerhe) 

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Lors d’une réunion avec le Chef de l’État Félix Tshisekdi à la Cité de l’Union africaine, ce lundi, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a assuré que l’investiture du gouvernement Sumunwa se déroulera entre le 10 et le 11 juin prochain.

D’après la cellule de communication de la présidence de la République, Vital Kamerhe a souligné, à la fin de la réunion, que sa visite s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les institutions. Il a affirmé que la chambre basse du Parlement est prête pour l’investiture du gouvernement Suminwa et que la province du Maniema sera adéquatement représentée dans la composition de l’Exécutif.

« Nous devons d’abord recevoir Mme le Premier ministre avec son programme, celui-ci sera multiplié et remis aux députés nationaux », a déclaré M. Kamerhe.  

Pour sa part, le Président Kinduelo a dit qu’il est venu informer le Chef de l’État sur ce qui se passe au Sénat. Il a expliqué qu’il travaille sur l’organisation de l’élection du bureau définitif du Sénat, prévue le 15 juin au plus tard. 

En effet, ce gouvernement a été formé environ cinq mois après l’entrée en fonction du Président Félix Tshisekedi et environ deux mois après la nomination de la nouvelle Première ministre Judith Suminwa. Composé de 54 membres, il est le fruit de la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, l’Union sacrée de la nation, le groupe politique qui a soutenu Félix Tshisekedi lors des élections générales de décembre 2023.

Début de la 20ème réunion du partenariat pour les forêts du bassin du Congo à Kinshasa 

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La 20ème réunion des parties du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo a débuté ce lundi à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). 

Les responsables et les donateurs abordent spécifiquement les questions de financement et de développement visant à préserver les forêts du Bassin du Congo.

Mme Eve Bazaiba, ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable, a exprimé son plus grand souhait que « notre communauté puisse maîtriser les enjeux et défis liés à la gestion des forêts et des ressources en eaux du bassin du Congo, ainsi que notre biodiversité ».  

Elle a également souligné les opportunités que ces ressources naturelles peuvent offrir pour un développement économique durable.

« Cependant, nous devons concilier le besoin de l’oxygène et le besoin du pain, qui représente la survie de nos populations qui vivent dans la forêt et des forêts. C’est-à-dire les forêts constituent leur garde à manger, leur santé, leur pharmacie, bref leur vécu quotidien. Ainsi à l’aube de la transition énergétique, la mobilisation des financements innovants devrait se focaliser sur les modes de développement économique décarboné en tenant compte des priorités et besoins de la population à la nouvelle donne du climat », a-t-il expliqué. 

Depuis sa création en 2002, le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) a réussi à rassembler un nombre croissant de membres. Actuellement, il compte environ 126 partenaires répartis en 7 collèges qui travaillent ensemble pour préserver la biodiversité et gérer de manière durable les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo. Le PFBC s’engage également dans la lutte contre les changements climatiques et la réduction de la pauvreté en Afrique centrale, en respectant le Plan de Convergence de la COMIFAC et les objectifs de développement durable pour 2030.

Nord Kivu: malgré la situation sécuritaire, plus de 150.000 finalistes du primaire participent à l’ENAFEP

Ils sont au total 155 969 finalistes de l’école primaire dont 78 357 filles et 77 605 garçons de la province du Nord Kivu qui participent à l’Epreuve nationale des fins d’études primaires (ENAFEP) qui a été lancée ce lundi 03 juin 2024 en République démocratique du Congo.

Répartis en 552 centres d’examens dont un est situé à Kigali, capitale du Rwanda. Des examens passés dans une situation tout à fait particulière, suite notamment à la guerre d’agression qui sévit actuellement dans la province du Nord Kivu. Cette situation est à la base du faible taux de participation à ces épreuves, malgré les frais de participation ont été pris en charge par le gouvernement provincial.

Pour éviter l’année blanche, tous les centres situés dans les territoires occupés par les rebelles du M23/RDF ont été délocalisés dans la ville de Goma ainsi qu’à Kayna pour les écoles situées à Kanyabayonga dans le Lubero où les élèves déplacés ont passé leurs épreuves.  Pour les deux premiers jours, les finalistes seront soumis aux examens de français, mathématiques, sciences, culture générale, éducation à la nouvelle citoyenneté et éducation pour l’environnement et la santé.

La détermination des élèves présents pour passer ces examens a été saluée par Prisca Luanda Kamala, Conseillère principale du gouverneur de province qui a procédé à la cérémonie du lancement de ces examens dans la province du Nord Kivu. Pour elle, c’est un grand signe de résilience affiché par ces élèves qui veulent affronter les humanités secondaires l’année prochaine.

« Malgré la situation de guerre qui nous est imposée par le Rwanda, les autorités ont pris toutes les dispositions pour que ces épreuves se déroulent en toute quiétude. Les centres de passation situés dans les zones sous occupation du M23, notamment Rutshuru, Masisi et Nyiragongo ont été délocalisés dans la ville de Goma, pour éviter une année blanche dans ces zones« , a-t-elle déclaré.

Lancement officiel de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP ) ce lundi 

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Ce lundi 3 juin, se déroule le lancement de l’Examen national de fin d’études (ENAFEP)  dans tout le territoire du pays. 

À Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le ministre provincial de l’éducation nationale, Charles Mbutamuntu, s’est rendu au complexe scolaire Mama Sifa, situé dans la province éducative de Kinshasa Plateau, dans la commune de N’Sele (Est de la capitale).

Dans la province du Nord Kivu, 155 969 candidats, dont 78 357 filles et 77 605 garçons, sont répartis dans 552 centres pour cette évaluation de deux jours. Une source officielle a informé l’ACP de cette information, ajoutant qu’un centre se trouve à Kigali (Rwanda).

« Malgré la situation de guerre nous imposée par le Rwanda, les autorités ont pris toutes les dispositions pour que ces épreuves se déroulent  en toute quiétude. Les centres de passation situés dans les zones sous occupation du M23, notamment Rutshuru, Masisi et Nyiragongo ont été délocalisés dans la ville de Goma, pour éviter une année blanche dans ces zones », a déclaré Prisca Luanda Kamala, conseillère en charge de l’Education du gouverneur de province.

A Mbanza-Ngungu, dans le Kongo-Central, un total de 34 359 inscrits sont attendus, dont 16 744 filles, répartis dans 142 centres de passation. L’ouverture de l’examen a eu lieu à l’école primaire Ngudia Ngemba, en présence de l’administrateur du territoire, Willy Makumbani Ndombele.

En outre, à Matadi, l’examen a été lancé au complexe scolaire La Colline à Matadi par Christophe Bampaka, directeur de cabinet de la ministre provinciale de l’éducation du Kongo Central, dans cette province éducationnelle qui compte 1304 écoles réparties en 178 centres de passation. Avec 52 371 inscrits, dont 26 130 filles. 

A Béni, Un total de 11 532 écoliers, dont 6 426 filles, répartis dans 36 centres, sont attendus pour ce test qui marque la fin des études primaires en République démocratique du Congo.

De plus, 61.117 participants dont 31.766 filles sont attendus au Kasaï pour cette épreuve. Un total de 44 274 candidats, dont 21 144 filles, ce qui représente 48 %, ont participé lundi à l’Examen national de fin d’études primaires (Enafep) dans la province du Kasaï Oriental 1, au centre de la République démocratique du Congo. Le ministre provincial de l’Éducation a donné le coup d’envoi à l’école primaire Bena Kabongo à Mbuji-Mayi, chef-lieu de province.

En comparaison avec l’édition 2023, une légère augmentation des effectifs de l’ordre de 2% a été observée en 2024, ce qui représente 724 candidats de plus. En effet, les effectifs sont passés de 43 550 candidats en 2023 à 44 254 en 2024 », a annoncé Albert Kalonji, inspecteur principal provincial adjoint du Kasaï Oriental.

Le DCMP dit au revoir à la Coupe du Coupe 

Le DCMP, champion en titre, a été éliminé en huitièmes de finale de la 58e édition de la Coupe du Congo de football, suite à une défaite contre le FC Tanganyika, le dimanche 2 juin, au stade des Martyrs de Kinshasa.

Les joueurs de Kinshasa ont encaissé un but dès le début du match, inscrit par Enoch Ndaye. Néanmoins, ils ont réussi à égaliser à la 38e minute grâce à un but marqué par Mardochée Mwango, ce qui a permis aux deux équipes de rentrer aux vestiaires avec un score égal.

Plamedi Lukasi a inscrit un but de la tête dans les dernières secondes du match, redonnant ainsi l’avantage au FC Tanganyika en seconde période (90+5). En quarts de finale, les Rouge et Blanc de Tanganyika affronteront le FC Nouvelle vie Bomoko de Kinshasa. 

De plus, l’OC Renaissance sera opposé à Bukavu dawa, tandis que le FC Céleste accueillera le FC Tshikas.

Après l’élimination du TP Mazembe, l’AS Vita Club est désormais le principal prétendant au titre du tournoi, et se mesurera au DC Virunga de Goma. Le gagnant de cette compétition rejoindra le FC Lupopo à la Coupe de la confédération africaine de football.

Matata Ponyo sollicite le gouvernement à investir dans les infrastructures pour favoriser la création de richesses à travers le pays

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Le président du parti politique Leadership et Gouvernance pour le développement (LGD), Matata Ponyo, a suggéré dimanche au gouvernement de rétablir le cadre macro-économique, notamment en stabilisant le taux de change et le taux d’inflation. 

Lors de son récent conclave à Kinshasa, il a souligné son expérience en tant qu’ancien Premier ministre et ministre des Finances, où il a réussi à maintenir la stabilité du taux de change. 

Matata Ponyo a également appelé le gouvernement à investir dans les infrastructures pour favoriser la création de richesses à travers le pays. 

Il a conseillé à la Première ministre Judith Suminwa de mettre l’accent sur la lutte contre la corruption, car il est convaincu que ces deux défis permettront de résoudre la crise de confiance entre le pouvoir et la population.

Matata Ponyo suggère également de remplacer la CENI par une structure internationale pour assurer des élections transparentes et équitables. Selon lui, il est important de faire appel à des forces extérieures lorsque l’État congolais ne peut pas remplir pleinement ses fonctions.

Fally Ipupa, 48 h au stade des Martyrs le 10 et le 11 août

Inédit. Après son triomphe en octobre 2022 au stade des Martyrs, Fally Ipupa annonce un concert qui s’étale sur deux jours dans ce même antre de plus de 80 mille places. 

Le 10 et le 11 août, Fally Ipupa va tenter de rééditer l’exploit et de battre son propre record en remplissant à nouveau ce stade pour deux jours de suite.

RDC : l’ouverture des enquêtes judiciaires après le putsch manqué

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L’enquête sur les soldats soupçonnés d’être impliqués dans les exécutions extrajudiciaires filmées lors de la tentative de coup d’État du 19 mai à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, est sur le point de se terminer de manière élégante. C’est ce qu’a rapporté ce samedi 1er juin, une dépêche de l’Agence congolaise de presse citant une source anonyme du gouvernement.

« Les présumés auteurs de ces tirs ont été identifiés, isolés et mis à la disposition de l’Auditorat militaire. Ce dernier est en phase de bouclage de ses enquêtes et entend fixer l’affaire devant la Cour dans les prochains jours », a déclaré l’officiel gouvernementale dans l’échange avec l’ACP.

Une vidéo filmée lors de cet événement montre des soldats des FARDC traquant les assaillants, exécutant un assaillant arrêté et ligoté. Ces images ont suscité l’indignation des défenseurs des droits de l’homme, qui ont demandé des enquêtes sur ces actes.

Le dossier a été transmis à l’Auditorat général des Forces armées de la RDC. Après avoir reçu le rapport des renseignements militaires, l’auditeur général poursuit les enquêtes et se prépare à présenter le dossier devant la Cour pour le début du procès, qui permettra d’éclairer davantage cette action de déstabilisation, indique l’ACP.

Le 19 mai, jour de la Pentecôte, les habitants de la commune de la Gombe ont été réveillés par des coups de feu, plongeant ainsi dans la tristesse et la surprise. La résidence de Vital Kamerhe, le nouveau président de l’Assemblée nationale, a été attaquée vers 4h30 du matin par un groupe d’hommes armés en uniforme militaire. Ces individus ont ensuite pénétré dans le Palais de la Nation, siège de la Présidence.

Quelques heures après cette attaque, la Garde républicaine a réussi à interpeller ces assaillants, vêtus de treillis et brandissant des drapeaux de l’ex-République du Zaïre.

Sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, ces assaillants ont affirmé leur volonté de « changer les choses dans la gestion de la République », suscitant ainsi l’inquiétude et la consternation. De son côté, l’armée a déclaré avoir déjoué une « tentative de coup d’État » au Palais de la Nation.

Elle a également dressé un bilan de quatre morts parmi les assaillants, ainsi que des individus interpellés. Ce sont ces personnes, ainsi que les militaires présumés responsables des exécutions extrajudiciaires suite à ces attaques, qui devront répondre de leurs actes devant la justice.

Justin Inzun Kakiak, signe son come-back à l’ANR

Quelque jours après l’attaque du palais de la Nation, le président de la République remet M. Justin Inzun Kakiak, à la tête de l’Agence nationale de Renseignements (ANR) de la République Démocratique du Congo.

Cette nouvelle a été annoncée par Tina Salama, porte-parole du président Félix Antoine Tshisekedi dans une ordonnance publiée ce vendredi 31 mai.

Ce dernier a occupé ce poste de mars 2019 à décembre 2021 avant d’être nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo auprès de la République du Congo.

Ancien Administrateur Général de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) de la République Démocratique du Congo, occupant ce poste de mars 2019 à décembre 2021, vient d’être nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo auprès de la République du Congo.

Cet originaire de la province du Poilu est un ancien de ce service. Il l’a intégré depuis les années 80 jusqu’à devenir administrateur général adjoint, sous la direction de Kalev Mutond.

Nord-Kivu : un soldat sud-africain de la SADC tué et 13 autres blessés à Sake dans des combats avec le M23 

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La SANDF a confirmé ce vendredi la perte d’un soldat lors des affrontements avec les rebelles du M23 près de la cité de Sake, à 27 kilomètres à l’ouest de Goma, le jeudi 30 mai. En outre, 13 autres militaires ont été blessés.

Tous les soldats blessés ont été transportés à l’hôpital de Goma et se rétablissent maintenant.

« Les membres de la SANDF sont entrés en contact avec le M23 à Sake, lors de la bataille qui s’est ensuivie entre le M23 et nos forces. 13 membres ont été blessés et un a été mortellement blessé. Tous les membres blessés ont été évacués vers l’hôpital de Goma et sont en convalescence », rapporte un communiqué de SANDF.

Les rebelles ont réussi à détruire deux véhicules blindés des soldats sud-africains, causant la perte de quatre soldats au total.
L’armée sud-africaine, engagée dans la force de la SADC pour lutter contre la rébellion du M23, continue de faire face à des combats intenses. Les affrontements entre les FARDC et le M23 se sont poursuivis pour le deuxième jour consécutif, avec des rapports faisant état d’un assaut lancé par le M23 à partir de Kimoka et des trois antennes sur la colline Kiuli.

Kongo-Central : la Cour constitutionnelle confirme l’élection de Grâce Bilolo  

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La Cour constitutionnelle a rendu son verdict ce vendredi 31 mai concernant l’annulation de l’élection du gouverneur de la province du Kongo Central par le Conseil d’État, la qualifiant d' »inconstitutionnelle ». 

L’audience publique présidée par Dieudonné Kamuleta a vu la Cour constitutionnelle, compétente en matière d’interprétation et de contrôle de constitutionnalité, rendre son arrêt. 

Selon la décision, après consultation du procureur général, la requête a été jugée recevable et fondée, et l’arrêt du Conseil d’État a été déclaré contraire à la Constitution. 

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait prévu de réorganiser l’élection du gouverneur du Kongo Central le 7 juin prochain, conformément à la décision de la plus haute juridiction administrative annulant l’élection de Grâce Bilolo. 

Cette annulation faisait suite à la validation en première instance par la Cour d’appel du Kongo Central de l’élection de Grâce Bilolo du regroupement politique AVC-A comme gouverneur de la province, au détriment de Guy Bandu soutenu par l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe. 

Le gouverneur sortant Guy Bandu avait contesté cette élection en appel devant le Conseil d’État, invoquant une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montrant une transaction d’argent entre les députés provinciaux devant l’isoloir.

Guerre du M23/RDF: une psychose après des nouveaux bombardements à Mugunga et à Sake

La situation sécuritaire à Sake dans le territoire de Masisi et ses environs reste confuse depuis ce vendredi matin, 31 mai 2024. Des bombardements attribués au groupe rebelle M23 ont touché plusieurs localités, causant des blessés parmi la population civile. D’autres bombes sont encore une fois tombées dans le camp de déplacés à Mugunga en ville de Goma sans pour autant causer de dégâts humains.

Plusieurs bombes ont été larguées sur la cité de Sake et d’autres à Rutobogo ainsi que dans le quartier Mugunga à Goma. Ces bombardements ont provoqué des dégâts matériels importants et ont fait plusieurs blessés parmi les civils.

Un certain nombre de blessés ont été recensés près du centre de santé Sake Afia. Les victimes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été touchées par des éclats d’obus.

D’autres civils ont été blessés alors qu’ils se rendaient dans leurs champs pour chercher de quoi se nourrir. C’est le cas notamment dans le groupement Mufunyi Shanga, situé dans la périphérie de Rutobogo.

Ces bombardements aggravent la situation humanitaire déjà précaire dans cette partie de la province. De nombreux habitants ont fui leurs habitations pour se réfugier dans des zones plus sûres.

Depuis la matinée du jeudi 30 mai, les rebelles du M23 tentent sans succès d’occuper la cité de Sake, seul verrou pour atteindre la ville de Goma. Dans un communication la vielle, l’armée congolaise par le truchement de son porte-parole a rassuré que tout est mis en œuvre pour repousser l’ennemi de là où il est venu.

L’Union sacrée convoque  une réunion avec l’ensemble des dirigeants des regroupements de sa plateforme 

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Une rencontre de consultation avec tous les dirigeants des groupements politiques de l’Union sacrée de la nation est programmée pour le vendredi 31 mai à Kinshasa, a annoncé Augustin Kabuya, coordinateur de la majorité parlementaire et membre du Présidium de la coalition politique initiée par le président de la République.

La tenue de cette réunion est programmée quelques jours après la publication du gouvernement, ce qui a suscité des frustrations chez plusieurs députés nationaux, d’après des sources confidentielles.

« Pour une réunion de concertation, le Présidium de l’Union Sacrée de la Nation invite tous les Responsables des Regroupements politiques membres de la coalition à l’Assemblée Nationale à se présenter ce vendredi 31 mai 2024 à 18 h 30* au bureau situé au n°3, avenue Révolution, quartier Socimat, commune de Gombe », écrit M. Kabuya dans son communiqué. 

Il est important de souligner que chaque Regroupement sera représenté par une seule personne. « Étant donné les enjeux actuels, il est vivement souhaité que tout le monde soit présent », conclut-il. 

Sport : les Leopards accélèrent la cadence avant d’affronter le Sénégal et le Togo 

Les joueurs de l’équipe nationale de football de la République Démocratique du Congo ont entamé les préparatifs pour les prochains matchs de qualification pour la Coupe du monde 2026. 

Deux sessions d’entraînement sont prévues ce vendredi 31 mai à Diawliz hôtel à Rabat , au Maroc où les léopards préparent ses matchs. 

Dans la soirée du mercredi 29 mai dernier, le premier groupe est arrivé au lieu de rencontre. Certains se sont retrouvés depuis la dernière CAN, tandis que d’autres ont découvert la sélection, mais l’atmosphère était conviviale. L’objectif demeure de se préparer sérieusement pour affronter les deux matchs éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre le Sénégal le 6 juin à Dakar et le Togo le 9 juin à 17h à Kinshasa.

Liste des joueurs convoqués au Maroc :

Gardiens :

Dimitry Bertaud (Montpellier/France)
Ernest Kabamba (Bravos de Maquis/Angola)
Timothy Bruce Fayulu (FC Sion/Suisse)

Défenseurs :

4. Axel Tuanzebe (Ipswich Town/Angleterre)

5. Gédéon Kalulu (FC Lorient/France)

6. Arthur Masuaku (Besiktas JK/Turquie)

7. Joris Kayembe (KRC Genk/Belgique)

8. Henock Inonga (AS Simba/Tanzanie)

9. Chancel Mbemba (Olympique de Marseille/France)

10. Dylan Batubinsika (Saint-Étienne/France) 11. Rocky Bushiri (Hibernian FC/Écosse)

Milieux :

12. Charles Pickel (Cremonese/Italie)

13. Aaron Tshibola (Hatta Club/Émirats Arabes Unis)

14. Edo Kayembe (Watford/Angleterre)

15. Samuel Moutoussamy (FC Nantes/France)

16. Noah Junior Sadiki (Union Saint-Gilloise/Belgique)

17. Grady Diangana (West Bromwich Albion/Angleterre)

18. Gaël Kakuta (Amiens SC/France)

19. Meschak Elia (Young Boys/Suisse)

20. Chadrac Akolo (Saint Gall/Suisse)

21. Théo Bongonda (Spartak Moscou/Russie)

Attaquants :

22. Yoane Wissa (Brentford/Angleterre)

23. Fiston Mayele (Pyramids FC/Égypte)

24. Simon Banza (Sporting Club Braga/Portugal)

25. Samuel Essende (FC Vizela/Portugal)

Culture : la SOCODA va payer les droits des artistes pour la première fois depuis 13 ans 

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Joe Mondonga, directeur général de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins (Socoda) de la République démocratique du Congo a annoncé jeudi 30 le paiement des droits des artistes et créateurs des œuvres musicales et dramatiques pour le deuxième semestre de l’exercice 2022. 

M. Mondonga estime que cet exercice revêt une grande symbolique car, pour la première fois en treize (13) ans d’existence, la Socoda effectue le paiement des droits d’auteurs aux artistes créateurs en respectant les normes universelles de la gestion collective des droits d’auteurs en matière de répartition des droits. 

« Cette réalisation est le résultat des réformes mises en place dans ce domaine », a-t-il déclaré. 

La SOCODA, successeur de la défunte SONECA, est l’organisme chargé de la gestion des droits d’auteur et des droits voisins en République Démocratique du Congo. Son rôle principal est la protection, l’exploitation, l’administration et la gestion de l’ensemble des droits d’auteur et des droits connexes, tant au niveau national qu’international, pour son propre compte, ses mandants et pour des sociétés partenaires.

L’OMS appelle à la protection des jeunes contre le tabac 

Ce vendredi 31 mai marque la Journée mondiale sans tabac, une occasion pour l’OMS et les défenseurs de la santé publique de se mobiliser une fois de plus afin de sensibiliser le public aux dangers que représente l’industrie du tabac pour les jeunes.

Selon l’Organisation Mondiale  de la Santé (OMS), environs 37 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans consomment du tabac dans le monde. 

« L’industrie cible les jeunes pour en tirer des profits à vie, créant ainsi une nouvelle vague de dépendance. Les données les plus récentes montrent que les enfants utilisent les e-cigarettes à des taux plus élevés que les adultes dans de nombreux pays et, au niveau mondial, on estime que 37 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans consomment du tabac », indique dans un communiqué l’OMS. 

Pour cette année, le thème est «  Protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac ». 

Le thème de la Journée mondiale sans tabac 2024 met en avant la nécessité d’arrêter de cibler les jeunes avec des produits du tabac nocifs. Cet événement offre aux jeunes, aux décideurs politiques et aux défenseurs de la lutte antitabac du monde entier une plateforme pour discuter de ce problème et encourager les pouvoirs publics à adopter des politiques de protection de la jeunesse contre les pratiques manipulatrices de l’industrie du tabac et des industries connexes. 

« Malgré les progrès réalisés grâce aux efforts considérables des acteurs de la lutte antitabac, il est nécessaire de redoubler d’efforts pour protéger ces groupes vulnérables », poursuit l’OMS. 

À l’échelle mondiale, selon des données de 2022, au moins 37 millions de jeunes gens de 13 à 15 ans consomment l’une ou l’autre forme de tabac. Dans la Région européenne de l’OMS, 11,5 % des garçons et 10,1 % des filles de 13 à 15 ans consomment du tabac (4 millions). 

« Pour maintenir ses milliards de dollars de revenus, l’industrie du tabac doit trouver de nouveaux clients pour remplacer ceux qui décèdent ou arrêtent de fumer chaque année », ont plaidé l’OMS et les défenseurs de la santé publique 

Les produits tels que les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine gagnent en popularité auprès des jeunes. En 2022, selon les estimations, 12,5 % des adolescents de la Région européenne fumaient des cigarettes électroniques, contre 2 % des adultes. Dans certains pays de la Région, les taux d’utilisation de la cigarette électronique chez les enfants d’âge scolaire sont 2 à 3 fois plus élevés que les taux de consommation de cigarettes.

L’industrie du tabac vend délibérément aux jeunes une dépendance mortelle, c’est pourquoi la Journée mondiale sans tabac 2024 appelle les pouvoirs publics et la communauté de la lutte antitabac à protéger les générations actuelles et futures et à faire en sorte que l’industrie du tabac soit tenue pour responsable des dommages qu’elle cause.

Nord-Kivu : les FARDC lancent une offensive contre le M23 sur les collines Ndumba et Kashungamutwe

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé une offensive ce vendredi contre le groupe rebelle M23. Les combats ont eu lieu sur les collines Ndumba et Kashungamutwe, près de Bweremana.

De nouvelles confrontations ont éclaté dès tôt ce matin du vendredi 31 mai , entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les volontaires pour la défense de la patrie (VDP),  « Wazalendo », et les rebelles du M23/RDF, sur deux collines stratégiques dominant les villes de Bweremana et de Minova. 

Selon les informations de la société civile locale, il s’agit des collines Ndumba et Kashungamutwe, situées respectivement à 2 et 5 km de Bweremana.

En revanche, malgré les bruits des armes lourdes et légères qui résonnent à Bweremana depuis les lignes de combat, la population reste sur place et observe attentivement l’évolution de la situation.

Selon la société civile, certains  résident dans des familles d’accueil, tandis que d’autres sont logés dans des églises et écoles où ils partagent des salles de classe avec les élèves.

« Ce matin, vers 6 heures, nos forces loyales ont lancé une attaque sur les collines de Kashungamutwe et Nduma, qui ont toujours été une source d’insécurité pour les villes de Bweremana et Minova. L’objectif est de conquérir ces deux collines. Si nos forces loyales et les Wazalendo parviennent à prendre le contrôle de ces collines, nos deux villes retrouveront la tranquillité et cela ouvrira la voie à l’ouverture de la route Minova-Sake. Ils font tous les efforts nécessaires pour récupérer ces collines », déclare Flory Musanganya, président de la société civile de Bweremana.

Des déplacés affluent depuis quelques jours  dans plusieurs localités et villages du territoire de Lubero à la suite des combats entre les FARDC et les rebelles du M23 dans le territoire voisin de Rutshuru. Des déplacés qui se concentrent dans la commune rurale de Kanyabayonga, où la situation humanitaire reste préoccupante.  

Ce nouvel afflux des déplacés dans le territoire de Lubero est observé depuis quatre jours après l’occupation, par les rebelles du M23 de quelques villages du territoire de Rutshuru situés à une vingtaine de kilomètres de  Kanyabayonga. 

Jean-Pierre Bemba, hérite d’un ministère rocailleux des transports

De la Défense aux Transports, Jean-Pierre Bemba est de nouveau attendu au tournant dans un secteur ministériel rempli des défis à révéler. L’ancien ministre de la Défense s’est vu attribuer le ministère des Transports dans la nouvelle équipe gouvernementale.

En 2023, lorsqu’il est nommé ministre de la Défense, une lueur d’espoir luisait sur les cœurs de la population congolaise afin d’éradiquer comme une maladie la rébellion du M23.

A nouveau, mercredi soir, un défi de grande taille a été assigné au leader du MLC Jean-Pierre Bemba, nouveau ministre des Transports en République démocratique du Congo. Ce poste pourrait faire de lui le monsieur solution ou le placer dans un pilori où la population congolaise pourrait bien le fustiger comme des bons mastigophores.

Le secteur de transports demeure une zone rocailleuse. Il y a une croissance démographique importante dans toutes les grandes villes de la RDC, notamment à Kinshasa qui compte plus de 12 millions d’habitants. Cette expansion pose un défi majeur en matière de transports en commun, avec des villes de plus en plus étendues et déjà confrontées à des embouteillages monstres et à la pollution. De plus, un nouveau mode de transport public en moto a vu le jour, sans respect des règles de circulation routière.

À Kinshasa par exemple, la question des transports en commun représente un défi de taille pour les citadins. Avec une population en croissance constante et des infrastructures souvent délabrées et surchargées, les déplacements quotidiens deviennent un véritable cauchemar pour de nombreux habitants de la ville. Les embouteillages monstres sont fréquents dans les grandes artères, transformant des trajets courts en véritables épreuves épuisantes.

Face à ces défis, de nombreux habitants de Kinshasa doivent jongler avec des horaires de travail perturbés, des retards et des conditions de voyage difficiles. Pour beaucoup, les trajets quotidiens sont devenus une source de stress et de frustration, impactant leur qualité de vie et leur productivité.

Pour améliorer les conditions de transport à Kinshasa, il est nécessaire pour le nouveau ministre de mettre en place des mesures efficaces pour réguler le trafic et garantir la sécurité des usagers.

Les embouteillages à Kinshasa sont une source de stress et de tension artérielle, car tout le monde est pressé et ne respecte pas le code de la route. Conduire à Kinshasa demande beaucoup d’énergie. Chacun se débrouille comme il peut. Cette routine est dangereuse pour certains parents, car elle affecte leur santé physique et mentale.

Face à l’incertitude quant à la meilleure approche à adopter, les habitants de Kinshasa constatent également une augmentation des tarifs des courses, qui varient en fonction des endroits et des heures, sans prendre en compte le dernier ajustement de la circulaire tarifaire datant de mars 2023.