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Une campagne réussie, une campagne pour justifier la réussite ? 

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Il part favoris. Quelques-uns de ses adversaires approuvent certains progrès réalisés par la République démocratique du Congo sous son leadership. Félix-Antoine Tshisekedi ne s’est pas contenté de ces superflus. Ce dernier a battu campagne sans complexe comme un candidat qui devrait se faire connaître. 

Du premier au dernier jour de la campagne électorale, le président candidat n’a laissé aucun jour passer sans poser un acte de propagande. Il a même annulé, fin novembre, son voyage de Dubaï, prévu dans son agenda en tant que président de la République dans le cadre de la conférence internationale sur le climat (la Cop 28) pour sympathiser avec ses électeurs. 

La sécurité, le social, l’économie. Les maîtres mots lors de ses meetings devant des foules compactes mobilisées pour l’entendre dans toutes les grandes villes du pays. Une cinquantaine des meetings, des gigantesques panneaux, des affiches, passages dans les médias locaux,  lectures en boucles de vidéos montrant ses réalisations durant ses quinquennats, affiches… Le candidat Tshisekedi Tshilombo a recouru à tous supports médiatiques pour se le faire à l’américaine. 

Était-il obligé de mobiliser autant de ressources logistiques ? Ce qu’il faut savoir est que cette campagne tapageuse a un objectif : justifier la victoire qui se désigne, pour dire que cela n’était pas démérité. Ça éviterait très probablement à ses opposants les « combats de la vérité des urnes ». 

La victoire ? Eh ! Oui, semble-t-il. Félix-Antoine, d’après son prénom retenu par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), bénéficie du soutien de ses opposants qui se sont engagés en ordre dispersé dans le processus sans tenir compte du fait que l’élection n’est qu’à un seul tour. Mais aussi de la donne qui, selon les analystes, il ne s’agit pas de se battre pour une alternance comme c’était le cas en 2023, mais d’une course pour la victoire du meilleur. 

La campagne de Moïse Katumbi, présenté comme candidat des étrangers par le régime, Martin Fayulu, jugé au sein de l’opinion comme pion du régime ; de Denis Mukwege et Adolphe Muzito n’est pas à négliger. La surprise n’est pas démise. Seules La Ceni et la Cour constitutionnelle détiennent le dernier mot. Aux électeurs de retenir leur souffle jusqu’à la publication des résultats.

Felix Tshisekedi parle d’une option de la guerre face au Rwanda, une fois réélu  

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« Si vous me renouvelez votre confiance, et si le Rwanda continue ses velléités à l’est de notre territoire, je vais réunir les deux Chambres du Parlement en Congrès pour qu’on m’autorise à leur déclarer la guerre et on ira jusqu’à Kigali », déclare Félix Tshisekedi, dans son meeting de clôture de la campagne électorale lundi 18 décembre à Kinshasa. 

Devant la population venue en grand nombre au terrain sainte-Thérèse de N’Djili,  Felix-Antoine Tshisekedi, candidat président, n’a pas caché ses intentions face au Rwanda voisin reconnu, par l’ONU, comme main noire derrière l’instabilisation de l’est de la RDC dans l’entremise des mouvements rebelles notamment les M23. 

« Dites à Kagamé qu’il a l’habitude de s’amuser avec les anciens dirigeants de la RDC. La RDC a changé. Je répondrai à toute provocation » dit-il, d’un ton ferme. Ces propos se sont fait accompagner par une grogne d’ovation du public venu en grand nombre.

A son premier quinquennat, le président sortant a haussé le ton sur l’implication des pays voisins dans la déstabilisation de son pays, particulièrement dans sa partie est. Ses dénonciations ont été corroborées par des enquêtes indépendantes, spécifiquement celles de l’ONU. À ce jour, le M23 sous-traité par le Rwanda, occupe plusieurs zones dans la province du Nord Kivu.

Faux, Il n’y aura pas coupure d’internet le jour de l’élection (Ceni)

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La fausse nouvelle s’est répandue, mais les services de la Ceni ont réagi avec promptitude. Il n’y aura pas coupure d’internet ce mercredi 20 décembre, le jour des scrutins en RDC, réagit la Ceni dans un message sur les réseaux sociaux. 

Cette annonce est en représailles à une information erronée divulguée dans le même canal. 

RDC-Kenya : Vers une brouille diplomatique après la création de l’AFC à Nairobi ? 

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La République démocratique du Congo ne conçoit pas que le Kenya, pays membre de l’EAC qui contribue dans la lutte contre la rébellion du M23 dans le Nord Kivu, puisse abriter les discussions ayant abouti à la création d’une alliance politico-militaire contre le pouvoir en place. 

L’Alliance du Fleuve Congo (AFC), c’est le mouvement créé par Corneil Nangaa, ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette plateforme est composée de quelques groupes rebelles opérant en RDC, notamment le M23. Son lancement a été fait le 15 décembre à Nairobi, capitale kényane. 

Depuis cette annonce, la RDC a d’abord convoqué l’ambassadeur kényan à Kinshasa pour des explications, ensuite, elle a rappelé ses ambassadeurs à Nairobi ainsi que ceux auprès de l’EAC. 

Mais pour les autorités kényanes, toute affirmation selon laquelle le gouvernement kényan soutient un groupe rebelle est complètement infondée. 

Béni: Joseph Tchomba, candidat député national de l’UDPS N°312 tué par des ADF à Kasindi

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Les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF) ont tendu une embuscade aux usagers de la route Beni-Kasindi en territoire de Beni au Nord-Kivu, la soirée de ce vendredi 15 décembre 2023. Le fait s’est déroulé au niveau de Nzangi 1, entre la rivière Semuliki et Makisabo en secteur de Ruwenzori sur la route Beni-Kasindi.

D’après nos sources sur place, c’est lorsque ces rebelles ADF étaient en train de traverser la route que ces civils sont tombés dans cette embuscade. L’on rapporte deux personnes tuées, dont un candidat député national du territoire de Beni du nom de Tshomba Joseph numéro 312 et cadre de l’UDPS

« Nous sommes très consternés par cette situation. Comment l’ennemi peut-il parvenir à embusquer des paisibles populations alors que nous avons des forces de défense déployées sur cette route ? », s’interroge Meleki Mulala, coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise.

Tout en précisant que d’autres détails pourraient intervenir dans les heures qui suivent, cette structure citoyenne demande aux forces armées congolaises appuyées par l’armée Ougandaise de demeurer très vigilantes afin de contenir la situation sécuritaire sur cette route d’intérêt capital.

Il sied de préciser que, ce candidat meurt dans cette embuscade en moins d’une semaine de la tenue des élections sur l’ensemble du territoire national.

Nangaa s’associe aux destructeurs pour « refonder » un pays épris de paix

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La soif du pouvoir ou un chien enragé frustré ? La démarche de l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui s’est fait opposer au régime de Tshisekedi, devient incongrue.

Après son alerte controversée sur les résultats des élections de 2018 qu’il affirme avoir truqué en faveur du président sortant Félix Tshisekedi, Corneil Nangaa annonce cette fois la création d’une coalition politico-militaire avec le M23 pour « refonder »   une alliance avec les ennemis de la République démocratique du Congo sous prétexte de sauver celle-ci. 

D’après lui, cette structure vise à œuvrer pour la refondation de l’Etat et la résolution des causes profondes et conflits récurrents pour le retour de la paix définitive en RDC.

Mais sur quelle base refonder cet état ? Et avec qui le faire ? Les questions méritent d’être  posées. Les choix de l’ex-président de l’institution d’appui à la démocratie ouvrent une brèche de l’insurrection comme moyen de prise du pouvoir. En plein 21ᵉ siècle ! Alors que ce moyen anti-démocratique est vu d’un mauvais œil dans le  monde entier. 

Le choix de troupe du M23, à la base de la terreur dans l’est de la république, montre que M. Nangaa veut construire, mais en faisant recours à un destructeur. L’accord a été signé à Nairobi, il reste à savoir si la fameuse  « Alliance Fleuve Congo » (AFC) aura du répondant dans un pays épris de paix.

Goma: La CFDDH mobilise l’électorat pour voter en faveur de la femme

Début ce vendredi 15 décembre 2023 d’une tribune d’expression populaire des femmes candidates de la ville de Goma. Organisée par la Coalition des femmes défenseurs des droits humains avec l’appui de l’Organisation 11 11 11/Belgique dans le cadre du Projet Élection. Cette activité vise à permettre les femmes candidates à concilier avec leur base.

C’est à travers une caravane que ces femmes entrent en contact direct avec la population. Dans différents coins chauds, ces dernières passeront pour sensibiliser les habitants à faire un vote utile, surtout à voter pour femme.

Senga Marie-Madeleine responsable de l’antenne provinciale de la coalition des femmes défenseurs des droits humains, fait savoir que cette tribune d’expression met en lice au moins 51 femmes et vise à sensibiliser les habitants de Goma pour cette fois-ci voter pour une femme au cours des élections du 20 décembre prochain.

« Nous avons organisé cette caravane pour mobiliser l’électorat de la ville de Goma à voter pour femme. Pendant trois jours à partir de ce vendredi 15 décembre, nous allons chaque jour faire le tour, les coins chauds de Goma avec un groupe de 17 femmes jusqu’au lundi prochain et puis nous allons les laisser la journée du mardi et puis mercredi, on va aller voter. L’objectif est de sensibiliser les habitants à voter pour femme. Comme vous le savez, la ville de Goma n’a jamais voté pour une femme», a-t-elle fait savoir.

Prenant part à ce premier jour, Zaina Chaupanga Mignone, candidate députée provinciale ville de Goma, Numéro 307 remercie les organisateurs pour cette sensibilisation en faveur des femmes candidates. Elle appelle les femmes à se liguer comme un seul corps pour faire passer une femme à Goma.

Zaina Chaupande Mignonne en communion avec la population

« C’est que je demande à la population de Goma, c’est de voter massivement pour moi. Il est temps que les femmes accèdent à la gestion de la chose publique de manière officielle. Parce qu’il y a un adage qui dit que ce que le sein résonne la nuit, la barbe l’exprime la journée. Cela ne sera possible que si les femmes votent pour la femme. Que les habitants de Goma nous créditent leur voix, nous allons travailler et ils ne seront jamais déçus » a-t-elle conclu.

À noter que depuis le premier cycle électoral en RDC, la ville de Goma n’a jamais voté pour une femme.

Uvira: en pleine campagne électorale, un candidat de l’UDPS tué et son collègue enlevé

Très connu sous le nom de Richa, Sadiki Ndabuye Espoir, candidat député provincial Numéro 337 sur la liste de l’UDPS a été tué la soirée du vendredi 15 décembre aux environs de 19h30 à l’entrée de l’hôpital général de référence d’Uvira à Kakungwe.

Les auteurs sont des hommes armés non autrement identifiés. Président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC section d’Uvira), la victime était dans son véhicule et se dirigeait à sa station de vente du carburant qui est à Kakungwe quand il a reçu des balles à destination inconnue jusqu’à présent.

Quelques minutes après sa mort, les jeunes se sont organisés dans différents coins de ville pour manifester contre cette pratique de tueries devenues un mode de vie dans la ville d’Uvira.

La route nationale numéro 5 a été barricadée depuis la nuit par ces jeunes en colère. Des barricades sont érigées dans plusieurs endroits sur la RN5. Des pneus brûlés, des photos des candidats députés et présidents sont arrachées et incendiées par les jeunes afin de manifester leur mécontentement.Ce candidat député provincial et président de la FEC à Uvira, meurt à 4 jours des élections selon le programme donné par la CENI.

Juste après le dépôt de sa candidature à la députation provinciale, plusieurs agitations ont été observées à travers les réseaux, certaines personnes qui mettaient en doute sa nationalité,l’ont mis en garde pour qu’il ne puisse pas postuler à la députation.

Il est tué après qu’un autre candidat député national de l’UDPS Tshisekedi soit enlevé le même vendredi dans le tronçon Nyamutiri- Rubanga mais libéré plus tard. Avant cela deux autres candidats députés nationaux du parti politique UDPS sont tombés dans les embuscades des hommes armés non autrement identifiés dans la cité de Kagando, leurs biens étaient pillés.

Goma: redevable devant la population, le député Josué Mufula présente le bilan de ses activités parlementaires

Recevabilité oblige; le député national élu de Goma, Josué Mufula Jive était en face de ses électeurs ce jeudi 14 décembre 2023.
Dans une conférence-débat, ce parlementaire s’est livré à cet exercice d’expliquer aux habitants de Goma qui lui avaient donné leur confiance en 2018, ce qu’a été le gros de ses activités à l’Assemblée nationale.

Cette conférence qui a réuni des milliers de jeunes étudiants venus de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo a mis au tour d’une même table la crème intellectuelle sous le thème central « participation citoyenne des jeunes dans la rénovation du Congo (De 1960 à nos jours) ».

Josué Mufula affirme qu’il s’agit d’un contrat social. Il était également question pour lui de présenter aux habitants ses perspectives d’avenir. Candidat Numéro 59 à l’élection législative nationale dans la ville de Goma, Mufula demande à la population de renouveler encore sa confiance en lui pour lui accorder encore son siège afin de continuer avec les actions de plaidoyer en faveur de gomatraciens.

Au-delà de ses interventions au perchoir de l’Assemblée nationale ainsi que des contrôles parlementaires à son initiative, Josué Mufula est l’initiateur de plusieurs lois durant la magistrature passée, notamment la loi de programmation militaire de 2022 à 2025 de l’armée.

Goma: les autochtones pygmées prêts pour le vote

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À quelques jours des élections générales en République démocratique du Congo, les pygmées, peuple autochtone au Nord-Kivu se disent préparer à participer aux scrutins du 20 décembre 2023.

Ces membres de la communauté « Mbuti » se disent toutefois ne pas être outillés sur l’utilisation des dispositifs électronique de vote dit « machine à voter ».

« Nous sommes déjà prêts pour les élections. De notre part, nous avons déjà sensibilisé notre communauté à participer massivement à ces élections pour faire le choix de nouveaux dirigeants », explique Zaburi Kisubi, un des représentants de la communauté Mbuti.

Celui-ci appelle la CENI à intensifier les séances de sensibilisation autour du Dispositif qui sera utilisé le jour de votre pour leur faciliter la tâche.

« Certains d’entre nous sont déjà informés de la manière dont nous allons utiliser la machine pour voter. Cependant, un bon nombre de ma communauté n’a pas d’informations suffisantes sur la machine à voter. Il va falloir que la CENI fasse tout pour nous outiller afin de bien nous comporter le 20 décembre », appelle-t-il.

Signalons que quelques jours seulement séparent la date du 20 décembre, celle des élections générales sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo sauf dans les territoires de Rutshuru et Masisi écartés pour des raisons sécuritaires.

Élections 2023: à Goma, Matata Ponyo bat campagne pour Moïse Katumbi

L’ancien Premier ministre, le sénateur Matata Ponyo séjourne dans la ville de Goma. Profitant de son séjour dans la ville volcanique, Matata a battu campagne pour Moïse Katumbi ce jeudi 14 décembre 2023.

Au cours d’un meeting tenu à l’esplanade de l’ONC sur le boulevard Kanyamuhanga, celui-ci a demandé à la population de la province du Nord Kivu de jeter leur dévolu à Katumbi pour conduire la RDC à sa nouvelle destinée durant la prochaine magistrature.

Matata demande aussi à la population de Goma de ne pas accepter toute manœuvre tendant à demander le report des élections conformément à la demande de certains candidats de l’opposition.
Pour lui, ceci est une manipulation pure et simple qui vient du camp Tshisekedi qu’il estime avoir échoué son mandat.

« Si vous voulez aussi que Katumbi exerce bien son mandat en tant que président, ne votez pas ces sorciers qui mettent tout l’argent du pays dans leur gros ventre »; c’est ainsi que Matata a demandé à la population de voter les candidats de son parti le LGD, le parti Ensemble pour la République ainsi que des candidats d’autres partis réunis autour de Katumbi.

S’attaquant à l’insécurité grandissante dans la province du Nord Kivu, l’ancien Premier ministre Matata a fait savoir qu’une fois élu, Moïse Katumbi mettra fin à la mesure de l’état de siège qui, selon lui n’a rien apporté de spécial pour la province du Nord Kivu. Il estime que Katumbi reste le « sauveur » de la RDC, car dit-il, «le régime en place dont le mandat est à la fin, a plongé le pays dans un chaos sans précédent».

Élections 2023 : à Goma, Adolphe Muzito promet de mettre fin à la guerre du Rwanda une fois élu

Adolphe Muzito, président national du parti politique Nouvel élan et candidat Numéro 24 à la présidentielle du 20 décembre prochain est arrivé dans la ville de Goma ce mercredi 13 décembre 2023.

C’est dans le cadre de sa campagne électorale que cet ancien premier ministre a foulé le sol noir de la ville volcanique. Aussitôt arrivé, celui-ci a été accueilli au pied d’avion par Mamy Kayumba Assumi, présidente fédérale de Nouvel élan dans la province du Nord Kivu accompagnée des autres membres et sympathisants de ce parti.

Devant la presse, Adolphe Muzito affirme qu’il reste le candidat idéal pour conduire la République démocratique du Congo à sa nouvelle destinée pour la prochaine magistrature. Il fait savoir qu’une fois élu, son cheval de bétail sera de mettre fin à l’aventure belliqueuse du Rwanda sous couvert du M23.

« j’ai un programme d’action pour ce pays. Nous voulons changer de situation dans notre pays et mettre fin à l’insécurité en boutant le Rwanda dehors. Celà suppose que nous devons avoir une armée structurée et organisée qui pourra obliger le Rwanda à se retirer de notre territoire» a-t-il dit.

Parti à pied, de l’aéroport international de Goma jusqu’à Birere accompagné d’une foule immense venue l’écouter, l’ancien ministre Adolphe Muzito est allé chuté au stade Afia où il a tenu un meeting de quelques minutes avant que la pluie ne menace. Sous une pluie fine, Muzito a réitéré son message d’entrer en guerre avec le Rwanda et de construire un mur de séparation entre ce pays et la RDC pour mettre fin à la guerre.

Par ailleurs, il a demandé à la population de Goma de voter pour lui ainsi qu’aux autres candidats députés alignés à tous les niveaux pour le compte de son parti politique Nouvel élan.

Ce jeudi 14 décembre, avant de voyager pour la ville voisine de Bukavu où il est attendu, Adolphe Muzito va tenir un meeting à Goma pour encore une fois communier avec la population et présenter en long et large son offre politique.

Présidentielle 2023 : des blessés dans un incident à Muanda lors du meeting de Moïse Katumbi 

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Les flous persistent sur l’origine des échauffourées lors du meeting du candidat numéro 3 Moïse Katumbi dans le cadre de la campagne électorale. Le meeting s’est interrompu, des coups balles et les gaz lacrymogènes ont été entendus laissant une scène de panique à Moanda. 

Dans une note du gouvernorat provincial, les autorités comptent quelques blessés dont un grièvement. Il s’agirait d’un brigadier de la police en la personne de M. Olivier Basinga. Aucun cas de décès n’a été déploré.

Du côté de Ensemble pour la république, on parle d’un garde rapproché du candidat numéro 3 qui serait admis aux soins après une blessure grave à la tête. La province condamne ces actes, mais les auteurs restent inconnus. 

D’autre source parle d’une altercation entre les sympathisants du candidat à la présidentielle, Moïse Katumbi et les membres d’un parti au pouvoir. Le gouvernement provincial indique que les gardes du corps du candidat Katumbi auraient fait usage de leurs armes à feu pour des tirs de sommation. 

Les chemins de Katumbi et Tshisekedi se croisent à Kananga, le numéro 3 lâche prise 

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Le candidat Numéro 3, Moïse Katumbi s’est éclipsé en faveur du candidat président numéro 20 Félix Tshisekedi dans la province de Kananga. L’agenda de campagne de ces deux hommes en campagne a convergé dans la même ville ce mercredi 13 décembre. 

Dans un message diffusé sur le réseau X, le président de Ensemble pour la République dit « prendre la décision de suspendre momentanément ma rencontre avec les populations de Kananga et de Tshikapa, depuis trop longtemps abandonnées à elles-mêmes, sans eau ni électricité » dit-il, cette décision est prise pour « ne pas céder à de nouvelles provocations » écrit-il. 

Le candidat soutenu par quatre autres candidats de l’opposition sort d’une journée très mouvementée à Muanda où les militants s’en sont venus aux mains, laissant des blessés au passage avec à la clé l’interruption du meeting de Moïse Katumbi. 

Delly Sessanga, son allié, persiste et signe que le candidat de leur bloc de l’opposition viendra battre sa campagne dans la ville de Kananga. Pendant ce temps, le candidat numéro 20 fait son quatrième étape dans le grand Kasaï. 

RDC : Mukoko Amale fait son retour au DCMP 

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Après une aventure au Maroc, l’arrière droit congolais Dieumerci Mukoko Amale rentre dans son ancien club. C’est ce qu’a annoncé le club qui affirme également le retour du milieu de terrain Assumani. 

Longtemps sans club, Mukoko Amale depuis son départ du Difãa El Jadida (Maroc). Le congolais a manqué l’occasion de signer avec le club ukrainien du FC Tchernomorets Odessa (D1), alors que ce transfert était déjà annoncé par le club et l’entourage du joueur. 

Le club de Kinshasa n’a immédiatement pas révélé les détails sur ce contrat, même si ce deal était prévisible depuis que ce latéral droit a démarré les entraînements.

L’international congolais a joué deux saisons au sein de Difaâ El Jadida. Ce dernier fait son Côme-back dans une période où il était en quête du temps des jeux pour retrouver la sélection nationale engagée à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). 

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Élections 2023 : quel sort pour les déplacés de guerre au Nord Kivu?

Plusieurs déplacés de guerre, venus essentiellement des territoires de Rutshuru et de Masisi, se sont fait enrôler dans les milieux de refuge près de la ville de Goma. Cependant, leurs territoires de provenance sont écartés pour les élections de décembre prochain, en raison de la situation sécuritaire volatile et de l’agression rwandaise.

L’espoir fait vivre, dit-on et certains y croient encore. Une frange de déplacés enrôlés pensent toujours qu’ils vont participer aux élections du 20 décembre 2023 malgré le fait que leurs territoires ne soient pas concernés.

« Nous sommes déjà enrôlés. Personnellement, je suis prêt à aller aux urnes pour voter le Président de la République, en attendant le retour de la paix pour élire les députés », croit encore un déplacé, retrouvé à Kanyaruchinya.

Une autre voit les choses dans le même sens. « Pour ma part, je suis prête à aller aux urnes ce 20 décembre pour voter le président », sentiment partagé par plusieurs autres. « J’irai voter le 20 décembre ». J’ai déjà ma carte. « Ceux qui n’ont pas été enrôlés n’iront pas voter ».

Jean-Claude Mbabaze, acteur de la société civile du territoire de Rutshuru, l’un de deux territoires écartés, s’insurge contre cette exclusion, qui ne permettra pas à ces entités d’avoir des représentants dans des institutions parlementaires.

Il appelle le gouvernement au rétablissement rapide de la paix dans les deux territoires précités afin non seulement de permettre à la population de regagner leurs entités, mais plus encore, qu’elle élise ses représentants pour plaider sa cause.

Signalons ici qu’une fois que la situation sera redevenue normale, les élections seront organisées dans les territoires de Masisi et de Rutshuru au Nord-Kivu et de Kwamouth, dans le Maï-Ndombe. Les électeurs de ces entités sont invités à la patience.

Le rendez-vous de Martin Fayulu au Stade des Martyrs dans l’impasse 

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Alors que le candidat numéro 21 Martin Fayulu mobilise sa base pour une rencontre au stade de Martyrs dans le cadre de la clôture campagne électorale, le ministère des Sports donne un coup de massue à l’événement.  

Dans un accusé réception signée par le directeur de cabinet du ministre Kabulo, faisant suite à la demande du candidat à la présidentielle de 2023 Martin Fayulu qui souhaité clôturer sa campagne électorale avec un meeting au Stade des Martyrs, le ministère des Sports indique que le site sera indisponible pendant cette période.

D’après cette source, des travaux d’inspection sont en cours au Stade de Martyrs, en vue de l’organisation des Jeux Africains de 2027, en perspective de la visite d’inspection du Conseil de l’Union Africaine, prévue du 12 au 19 du mois en cours.

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Nord Kivu: l’Institut de recherche Ebuteli et REC lancent un outil d’aide au vote pour les électeurs

Permettre aux électeurs de connaître le meilleur offre politique des candidats présidents, tel est la motivation de l’Institut de recherche Ebuteli en compagnie de la Représentation des étudiants du Congo section du Nord Kivu. Les deux structures ont lancé dans la ville de Goma la campagne de vulgarisation d’un outil d’aide au vote, dénommé « Keba »

Cet outil vise notamment à améliorer la qualité du débat public en période électorale sur base des offres politiques de chaque candidat. Il vise aussi à mettre à la disposition des électeurs une analyse comparative de ce qu’offrent les candidats avant vote.

Lancée dans la ville de Goma ce lundi 11 décembre devant plus de 1000 étudiants de différentes institutions universitaires, cette campagne vient se joindre à d’autres initiées par Ebuteli dans 11 autres villes du pays pour expliquer comment fonctionne l’outil Keba.

Selon Soraya Odia, assistante aux projets à l’Institut de recherche Ebuteli, l’initiative Keba se présente comme une belle opportunité d’expérimenter une participation électorale citoyenne et éclairée pour un vote utile d’ici le 20
décembre. Pour elle, Kéba est le premier outil congolais d’aide au vote qui offre aux électeurs l’occasion d’évaluer les engagements politiques avant et après les élections.

« Sur Keba, les gens peuvent éclairer leurs attentes aux offres politiques de chaque candidat à la présidentielle de décembre 2023. Keba a été mis en place pour permettre aux électeurs d’avoir des débats éclairés parce que lorsque vous jouez à cet outil vous pouvez voir à quel candidat correspond votre position et vos attentes» a déclaré Soraya Odia.

Dans la ville de Goma, la campagne va se poursuivre le mercredi, 13 décembre prochain ainsi que le vendredi 15 décembre à l’université libre de pays de Grands lacs (ILPGL/Goma). La Représentation des étudiants du Congo , REC Nord Kivu appelle les étudiants à prendre activement part à ces séances pour éclairer leurs attentes par rapport au projet de société de chaque candidat.

La RDC et le Rwanda courent un risque d’escalade militaire 

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La tension diplomatique entre la RDC et le Rwanda, alimentée par la recrudescence de la rébellion du M23, prend de plus en plus d’autres tournure. après l’escalade verbale dans les médias, des risques d’escalade militaire. 

Cette affirmation est de Mme Bintou Keita, La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC. C’était lors de son rapport du dernier trimestre de l’année sur la situation en République démocratique du Congo présenté ce lundi 11 décembre devant le Conseil de sécurité. 

La patronne de la Monusco, souligne qu’il y a des risques d’escalade militaire entre les deux pays voisins (Rdc-Rwanda).

Retrait de la force EAC : le contingent burundais s’en va 

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Plus de 900 militaires du contingent burundais faisant partie des forces de l’EAC déployées en dans l’est de la RDC ont quitté le sol congolais, dimanche, à partir de l’aéroport international de Goma (Nord-Kivu).

Il s’agit du troisième contingent à quitter le sol congolais après le Kenya et le Soudan du Sud, qui ont retiré respectivement plus de 250 et 300 soldats.

Le mandat de ces forces a expiré le 08 décembre dernier, le gouvernement congolais n’a pas souhaité prolonger pour énième fois ce contrat parce qu’il juge efficace cette force déployée pour arrêter l’avancée du mouvement rebelle du M23 soutenue par le Rwanda.

A Goma, Tshisekedi débarque avec une autre valise de promesses

Pendant que la province du Nord Kivu fait face à une progression de la rébellion du M23, le président congolais et candidat à sa propre succession aux élections du 20 décembre prochain, Félix Tshisekedi est arrivé à Goma ce dimanche 10 décembre dans le cadre de sa campagne électorale.

Aussitôt arrivé, le candidat Numéro 20 à la présidentielle a tenu un meeting populaire au stade Afia où devant une foule immense venue l’écouter a étalé une série de promesses, une fois réélu président de la République d’ici dix jours.

Tout en demandant aux habitants de Goma de voter massivement pour lui, Félix Tshisekedi a promis de restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble de la province, une fois élu.

« Le 20 j’ai besoin de vos voix pour qu’on continue le combat de libération de notre pays. Je vous promets que ce combat va continuer et nous allons débarrasser notre pays des terroristes du M23 qui sont amenés par leur leader Paul Kagame. Nous allons mettre fin à leur règne barbare de terrorisme qui a endeuillé le peuple congolais pendant des dizaines d’années. Il ne reste plus grand-chose pour vaincre définitivement cet adversaire. Ce combat nous allons le vaincre le 20 décembre à travers les urnes. Donnez-moi votre confiance et moi je vais vous donner la libération totale», a-t-il précisé.

Une autre promesse, c’est celle de la gratuité de l’enseignement secondaire dès la prochaine année scolaire. Le président de la République a promis de mettre tout en œuvre pour que dès l’année prochaine, sur toute l’étendue du territoire national, les parents ne payent aucun rond pour la scolarité de leurs enfants à tous les niveaux.

Se vantant de la gratuité de l’enseignement primaire qu’il a initié de son entrée en fonction en 2019, le chef de l’Etat a aussi promis la couverture santé universelle tout en garantissant la gratuité de la maternité sur toute l’étendue de la RDC.

Dans son mot, il a aussi martelé sur le départ des casques bleus de la MONUSCO sur le sol congolais. Selon lui, ces derniers ne sont pas ennemis de la RDC mais juste qu’ils n’ont pas réussi à la mission de maintien de la paix. Il a abordé aussi le départ de la force régionale de l’EAC en précisant qu’il a usé de toutes ses forces pour que ces armées de la communauté quittent le sol congolais.

Dans son périple, Tshisekedi se rendra à Beni et Butembo la journée de ce lundi 11 décembre.

6ᵉ édition Festival Yambi City, placée sous le signe du soutien des femmes  demeurant dans l’art 

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Du 14 au 16 décembre, Kinshasa sera le théâtre de la 6e édition du festival Yambi City, un événement qui promeut les talents féminins dans le milieu artistique. Samedi 9 novembre, dans une conférence de presse, dans la salle de Cinéma de l’institut français, Oracle Ngoy, initiatrice de ce festival a révélé les grandes lignes de ces événements. 

« L’art au prisme des inégalités femme-homme » est le thème retenu pour cette année. D’après l’organisatrice, au moins 14 (quatorze) artistes seront dispersées dans trois sites distincts dans la capitale. Les concerts, les ateliers, les conférences et les expositions sont au rendez-vous. 

Parlant des acquis de ce festival qui tend vers une décennie, Oracle se félicite du fait que les artistes ont été mis en réseau et ont compris leur démarche artistique. D’après elle, l’évolution est certaine. « Yambi city » est un festival féministe d’Afrique centrale, entièrement conçu pour faire connaître les multiples talents d’artistes féminines.

Nord Kivu: poursuite des combats ce vendredi à Masisi

Après la prise de la cité de Mushaki en territoires de Masisi par les rebelles du M23, la situation est restée chaotique ce vendredi dans plusieurs parties de ce territoire.

Ce vendredi 08 décembre, la situation sécuritaire est toujours tendue, toute la journée dans la zone de Kalonge-Bihambwe à l’ouest de la localité de Mushaki.

Des sources diversifiées évoquent des tirs qui sont entendus dans cette zone. Elles signalent aussi un mouvement intense des populations fuyant cette avancée des rebelles. A la suite des détonations d’armes lourdes qui s’approchent de Bihambwe, même les habitants de Rubaya sont en train, elles aussi, d’abandonner le milieu pour se diriger vers Kinigi, Kibabi et Katoyi.

Dans la cité de Sake, c’est une panique générale qui a caractérisé la population l’après-midi de ce même vendredi. Ceci après qu’un militaire FARDC a ouvert le feu sur les habitants causant au passage plusieurs blessés dont les femmes et les enfants déplacés de guerre.

Après de violents combats la veille entre les Forces armées de la RDC et les rebelles du M23, la cité de Mushaki située à au moins 7 kilomètres de Sake est passée sous contrôle des rebelles.