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Enjeux politiques du moment, Joseph Kabila appelle les Congolais au sens élevé de responsabilité

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Le chef de l’Etat Joseph Kabila a appelé dans son message de fin d’année, capté sur la Rtnc, les Congolais au sens élevé de responsabilité et à l’engagement en vue de créer de véritables conditions de paix et de stabilité sur l’ensemble du territoire national pour l’organisation des élections.

Dans un message circonscrit en trois points, à savoir la consolidation de la paix, la sécurité et la stabilité politique, ainsi que l’organisation des élections, le chef de l’Etat, dont le mandat constitutionnel est terminé depuis le 20 décembre dernier, et repêché au moyen d’un accord politique, a souligné la nécessité de la reprise de la stabilité économique et monétaire et la poursuite sans désemparer du processus électoral déjà engagé avec en toile de fonds l’organisation des élections attendue conformément au calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le chef de l’Etat congolais a exhorté les institutions du pays à maitriser le cadre macro-économique afin de faciliter la relance de la production nationale, avant de déclarer son engagement à restaurer l’autorité de l’Etat dans les parties meurtries par des guerres.

« A ceux des parties encore agitées de la République. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, je les rassure que les dispositions sont prises pour engager une guerre sans merci contre les groupes armés récalcitrants», a-t-il promis, avant de préciser que l’année 2016 a été celle d’embuches et d’épreuves.

«A l’aube de 2017, beaucoup de sacrifices ont été consentis. Des morts déplorés à l’issue des violences gratuites, nées par la crise de responsabilités au sein de la classe politique et des ingérences étrangères illicites», a-t-il regretté.

Cependant, il espère que 2017 qui ouvre grandement ses portes aux Congolais sera plus fructueuse pour cette nation éprise de paix, et qui n’a besoin que de ça pour se relever, maintenant que les politiques au Centre interdiocésain, viennent d’aboutir à une issue heureuse.

Kinshasa Times

Processus électoral : Le président de la Ceni préside une réunion de haut-niveau Monusco-Pacec/Pnud

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante a présidé ce jeudi 29 décembre une réunion de haut niveau de la Cellule intégrée CENI-MONUSCO-PACEC/PNUD. Pour des raisons évidentes, la question logistique a été au centre de la réunion. C’est dans ce cadre que la réunion de ce jour a mis autour de la table la partie CENI sous la haute conduite de Son Excellence Monsieur le Président et la partie MONUSCO représentée par le Directeur de la Division électorale, Monsieur Simon Pierre NANITELAMIO. Cette réunion a connu la participation du Secrétaire Exécutif National Adjoint de la CENI et d’un délégué du Projet PACEC du PNUD.

L’objectif de la réunion était d’accélérer le processus de déploiement des matériels devant servir à l’opérationnalisation des Centres d’inscription pour l’identification et l’enrôlement des électeurs dans les 7.500 Centres implantés dans les 12 provinces de la première et deuxième aire opérationnelle.

Au cours de cette réunion, il a été question de passer en revue la situation dans chaque province opérationnelle en vue de booster le déploiement des matériels à partir des Hubs (entrepôts principaux) de départ à savoir Kisangani, Mbandaka, Kamina, Kalemie, Kindu, Bukavu et Goma. Des dispositions importantes ont été prises à cet effet, notamment en ce qui concerne les zones à accès difficile telles que Mangurdjipa,  Fatwa,  Ntoto et Bunyatenge dans la province du Nord Kivu où le déploiement se fera par hélicoptère de la MONUSCO à partir de Beni pour Mangurdjipa et à partir de Goma pour les trois derniers.

Carte géographique des aires opérationnelles de la révision du fichier en appui, les participants à la séance de travail ont examiné les différents itinéraires en vue d’accélérer le déploiement des matériels vers les différents sites opérationnels. C’est dans ce cadre que tous les moyens sont utilisés notamment la proposition de réaffecter les 2 hélicoptères de la MONUSCO basés à Mbandaka pour Kisangani afin d’appuyer le déploiement vers Bokungu, Djolu et Ikela ; le chargement de 21 camions loués par la MONUSCO pour déployer plus de par route plus de 82 Tonnes de matériel de Lubero, Butembo, Beni ville et Beni territoire ainsi que le chargement des camions pour l’acheminement par route du reste de matériel destiné à Kapanga. L’objectif poursuivi étant celui de rendre opérationnel tous les Centres d’inscription au plus tard le 31 décembre 2016 et cela en dépit des défis logistiques et sécuritaires à la fois réels et considérables.

Pari gagné

Pour rappel, après plusieurs jours consacrés à une mission de supervision  de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs  dans les provinces du Haut Katanga, Haut Lomami, Lualaba, Tanganyika, Sud Kivu et Nord Kivu, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille NANGAA a annoncé à la presse ce qui suit , notamment : ‘’Nous sommes allés pour booster le déploiement dans la mesure où dans l’ensemble de 7.500 centres d’inscription, il va falloir qu’ils soient tous opérationnels à partir du 31 Décembre 2016. Le défi est de faire en sorte que tous les centres d’inscription soient ouverts et que l’enrôlement soit effectif’’.
Avec la séance de travail de ce jour, la CENI gagne effectivement le pari de l’opérationnalisation des Centres d’inscription dans les 12 provinces de l’aire opérationnelle 1 (AO1) et de l’aire opérationnelle 2 (AO2).

Cap sur l’aire opérationnelle 3 (AO3)

Pendant que se déroule les opérations dans les provinces de l’aire opérationnelle 1 et 2, le déploiement des matériels destiné à l’opération de révision du fichier électoral est déjà effectif dans quelques provinces des aires opérationnelles 3 et 4. Une véritable course à la montre entamée à la CENI afin de gagner le pari d’enrôler plus de 42 millions d’électeurs Congolais sur toute l’étendue du territoire de la République Démocratique du Congo. C’est ainsi que Corneille NANGAA, en bon capitaine mobilise toutes les forces possibles afin d’atteindre cet objectif. C’est le cas récemment dans la province pilote du Nord Ubangi où la CENI sous le leadership de son Président a atteint un taux de réalisation de plus de 97% d’électeurs enrôlés.

Kinshasa Times

Négociations CENCO : Adoption et signature de l’accord samedi 31 décembre à 20h

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Les  négociateurs du centre interdiocésain sont enfin parvenus à un consensus. Après multiples va-et-vient depuis le matin de ce samedi, les  parties prenantes ont revus leurs positions, l’accord qui devait être signé dans la matinée sera finalement adopté et signé dans la soirée.

Les délégués aux négociations directes menées par l’église catholique sont revenus ce matin avec des nouvelles exigences, après la communication de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) intervenu dans la soirée du 30 octobre, qui affirmait qu’ils avaient atteint l’objectif final.

Trois points principaux ont empêché l’adoption du document final dans la matinée du 31 octobre comme prévu. Quelques délégués de la partie signataire de l’accord du 18 octobre revendiquaient la mention d’une incise faisant référence à l’article 5 de la constitution (portant sur organisation du référendum) ; la question de formulation où d’une part les représentants de la majorité souhaitaient que soit écrit sur le texte que : «Le Premier ministre est issu du Rassemblement», tandis que la plate-forme de l’opposition qui a arraché la Primature dans la soirée de samedi voulait qu’il soit inscrit que «Le Premier ministre est désigné» par elle. Le dernier point de divergence concernait les mesures de décrispation.

Après moult entrées et sorties, délégués et prélats sont sortis du bâtiment abritant les échanges,  plus détendus. «Nous avons la joie de vous informer que nous sommes parvenus à un accord aujourd’hui», a déclaré Vital Kamerhe président de l’Union pour la nation congolaise (UNC).

«Moise Katumbi a été un grand facteur présent dans ces négociations. Il a renoncé à sa propre liberté afin que le pays recouvre la sienne et que les congolais trouvent la voie de s’exprimer à travers les urnes pour l’alternance. Il a débloqué cette situation de la décrispation que nous n’avons plus érigé en obstacle à la conclusion de l’accord», a indiqué pour sa part Delly Sesanga président de la plate-forme de l’opposition Alliance pour la République (AR).

Génévieve Inagosi membre de la Majorité présidentielle a quant à elle affirmé que le processus est encore en cours étant donné que l’inclusivité tant recherchée n’est pas trouvée. «Tout n’est pas fini quand bien même le compromis est trouvé. Il y a des réglages particuliers qui seront entendus entre parties prenantes. On a trouvé une formulation qui satisfasse toutes les parties», a-t-elle ajouté.

«Le Mouvement de libération du Congo (MLC) viendra pour signer l’accord ce soir», a confié une source proche du parti de Jean-Pierre Bemba à Kinshasa Times.

Les délégués des différentes parties se sont retirés dans leurs états-majors et reviendront à 20 heures pour adopter et signer le compromis politique devant la presse et les diplomates.

P.N

COMMUNICATION CENCO : Le Rassemblement arrache la primature, la MP et le FRC brillent par leur absence

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Le présidium des assises du centre interdiocésain a procédé ce vendredi 30 décembre dans la soirée à une communication marquant l’atterrissage ‘’en douceur’’ des négociations directes. La signature de l’accord proprement dite n’a pas pu avoir lieu à cette occasion suite aux derniers réglages que subit encore le texte final. Elle pourra avoir lieu ce samedi 31 décembre.

«Je suis heureux de vous informer que ce soir nous sommes pratiquement parvenus à voir la lumière au bout du tunnel. Les différents délégués viennent de s’accorder pratiquement sur les différends qui ont fait l’objet de l’examen des présentes assises», a déclaré un le présidium des négociations directes de la Cenco en introduction, après avoir remercié tous ceux qui ont favorisé l’aboutissement de ces travaux.

Enumérant les points divergents sur lesquels les parties prenantes aux négociations sont parvenues à s’entendre, les évêques ont indiqué qu’en ce qui concerne la compréhension du concept respect de la constitution, les deux parties se sont accordés de quelle manière les clauses pertinentes devraient être mises en application durant la période pré-électorale et électorale.

D’après l’entente des négociateurs, les institutions seront gérées de façon consensuelle avant les élections qui se tiendront au plus tard fin décembre 2017. Le président actuel, Joseph Kabila restera en poste pendant cette période. Les institutions à mandats électifs telles que les deux chambres du parlement et l’assemblée provinciale restent en fonction jusqu’à l’installation des nouveaux animateurs issus des élections.

«En ce qui concerne le gouvernement central, la Primature est confiée à l’opposition politique non signataire/Rassemblement», ont précisé les médiateurs des discussions directes dans leur communication, indiquant que les différentes composantes s’y retrouveront à savoir : la majorité présidentielle, l’opposition plurielle et la société civile.

Quant à la séquence des élections, la présidentielle sera couplée aux législatives nationales et provinciales.

Décrispation

Une commission de hauts magistrats a été constituée pour examiner au cas par cas les différents dossiers des prisonniers politiques, exilés et d’autres catégories de prisonniers. Les dossiers concernant tous les médias fermés seront soumis à cette commission. A en croire la Cenco, sur les 7 cas emblématiques présentés par le Rassemblement, 4 ont trouvé solution et 3 sont encore en étude. «D’autres dossiers de prisonniers seront soumis à l’appréciation, au pouvoir discrétionnaire du président de la république pour espérer bénéficier d’une grâce présidentielle», ont conclu les prélats à propos de la décrispation.

Pour ce qui est du mécanisme de suivi de la mise en œuvre du compromis politique et processus électoral, les délégués aux négociations directes se sont convenus sur la mise en place d’un «Conseil national pour le suivi de l’accord». Cet organe d’après les dires des prêtres, fonctionnera en tant que comité de suivi en attendant la session ordinaire au mois de mars où un projet de loi l’instituant comme institution d’appui à la démocratie sera introduit.

Les parties prenantes ont poursuivi dans la nuit l’examen du texte mis à leur disposition par la Cenco pour se rassurer si les amendements ont été véritablement intégrés. C’est la raison même de leur absence dans la salle de conférence du centre interdiocésain bien que présents sur le lieu. «Les résolutions communiquées ce soir ont été prise connivence avec la plus haute hiérarchie du camp présidentiel dont le directeur de cabinet du chef de l’Etat et le secrétaire général de la majorité», a affirmé l’abbé Donatien Schole, secrétaire général a.i de la Cenco.

 Reviendront-ils ?

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) et alliés regroupés au sein de la plate-forme Front pour le respect de la constitution ont pour leur part quitté définitivement les négociations. Selon Eve Bazaiba coordonnateur du Front, le texte qui sera signé ce samedi est un traité bilatéral Majorité-Rassemblement. «Nous venons de nous rendre compte qu’il y a des accords qui avaient déjà été boutiqués depuis longtemps entre la majorité et le Rassemblement», a-t-elle déclaré revendiquant pour le compte de son regroupement la paternité et la direction du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord.  Il sied cependant de noter la présence du porte-parole du MLC Jean-Jacques Mamba pendant cette communication de la Cenco.

Samy Badibanga, José Makila et Jean Lucien Bussa signataires de l’accord du 18 octobre et membre du gouvernement issus de cet accord ne signeront pas le document qui découlera des négociations directes menées par la Cenco. C’est la position prise par ce trio après une réunion tard dans la soirée du 30 décembre, d’après des sources bien renseignées.

Le président du parti Congo na Biso et membre du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition Freddy Matungulu a laissé entendre que tant que l’accord n’est pas encore signé, les négociations ne sont pas encore bouclées. On ne peut donc se réjouir pour l’instant. La signature du document final est fixée sauf imprévu pour ce samedi dans la matinée au centre interdiocésain.

Mbala / Kinshasa Times

Monseigneur Fridolin Ambongo : «Nous ne sommes pas disposés à reporter les négociations d’un seul jour»

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Les tractations au Centre interdiocésain entre les signataires et les non signataires de l’accord du 18 octobre se clôturent aujourd’hui. Les délégués des deux parties se sont présentés comme prévu au Centre interdiocésain à partir de 15 heures, avant de se retirer pour revenir dans la soirée de clôture de négociations. Mgr  Ambongo , Archevêque de Mbandaka  et membre du présidium des négociations  directes à accordé une interview  à  la presse présente au centre Interdiocésain.

 Des points de divergence persistaient encore jusqu’à la nuit dernière, y-a-t-il des avancées aujourd’hui ?

« Il nous reste plus qu’un petit point à régler, c’est la question de la primature. C’est le dernier point, le seul. Ça ne devait pas être le point le plus important mais les politiciens ont une autre logique que nous. La question c’est que la primature doit revenir au Rassemblement malheureusement il n’y a pas encore d’accord là-dessus. »

Selon l’évolution des débats sur cette question, la Cenco parviendrait-elle à un compromis

« Le compromis c’est entre les politiciens qui doivent trouver un accord entre eux, pas avec la Cenco. La Cenco est là pour faciliter l’échange, l. S’ils trouvent un accord nous serons heureux pour le travail abattu et tout le peuple aussi. On pourra célébrer la bonne année avec une bonne nouvelle. Mais s’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord nous en tireront les conséquences et nous prendrons le peuple à témoin. »

En cas d’accord entre les parties Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila vont-ils apposer leur signature sur le document?

« Je ne crois pas. Le Président Kabila n’a pas apposé sa signature sur l’accord de  Sun city. A l’issue des pourparlers de la cité de l’Union africaine, le président n’avait pas non plus signé le document. Je ne crois pas que ça soit l’élément le plus important. »

Quid des mesures de décrispation? Les cas tels que Katumbi, Muyambo et Diomi qui divisaient encore à la sortie des discussions d’hier?

« Nous avons reçu une communication du ministre de la justice par rapport à cette question. Il y a des cas qui sont en bonne voie et nous attendons encore une autre communication à ce sujet. Nous considérons que le cas Katumbi ne sera peut-être pas résolu avant l’accord. Certains cas peuvent être résolus avant l’accord et nous pourrons laisser d’autres cas à la responsabilité du nouveau gouvernement qui sera issu de l’union nationale. »

  La cérémonie de clôture est n’aura donc pas lieu maintenant ?

Oui puisque nous n’avons pas encore fini avec le toilettage du texte final.

Pour demain ?

« Demain je prends mon avion pour rentrer à mon diocèse et tous les évêques rentrent demain à  leurs diocèses respectifs. Nous n’avons pas le temps et nous ne sommes pas disposés à reporter les négociations d’un seul jour. Nous croyons qu’on peut trouver un accord aujourd’hui et si les politiques ne sont pas capables de trouver un accord aujourd’hui, même après trois mois ils seront encore là. »

En cas d’absence d’un accord vous avez promis de passer au plan B en quoi consiste ce Plan B ?

« On ne peut pas vous dire à quoi consiste le Plan B. Ça c’est encore le joker que les évêques gardent. »

A quand la clôture des négociations directes?

« Dans la soirée, nous avons demandé aux officiels de revenir à 20 heures. »

De quoi avez-vous parlé hier avec le Président de la république?

« La restitution d’un tel échange avec le Président ne peut pas se faire de cette façon. Vous verrez plutôt le fruit de cette rencontre »

Ecoutez  l’interview  dans son intégralité ci-dessous

Kinshasa Times

Dialogue CENCO : Près du pire, très loin du meilleur

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Plusieurs réactions ont montré à suffisance que la nuit du 29 au 30 décembre n’a pas été celle du désamorçage de la crise congolaise. Les négociations directes menées par les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo sont plus proches des désaccords que de l’accord attendu.

Sur Twitter les réactions sont quasi unanimes, les 95% des divergences aplanies n’ont pas suffi à faire avancer les discussions pour aboutir à plus l’inclusivité.

Pour Felix Tshisekedi, Secrétaire Nationale chargé des relations extérieures à l’UDPS,  les négociations tendent vers la rupture :

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Reprenant un article de lalibre parue hier, le numéro un du parti Congo Na Biso Freddy Matungulu  s’interroge sur l’échec presqu’évident des pourparlers du Centre interdiocésain :

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Le député national UNC, Sam Bokolombe s’exclame : «La Cenco plus près de l’échec que du succès»

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Delly Sesanga, président du parti ENVOL et de la plate-forme Alliance pour la République (AR) pense qu’il faut voir les choses du bon côté :

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La solution est à portée de main, a pour sa part laissé entendre Olivier Kamitatu membre du G7

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Face aux déclarations des cadres du Rassemblement, Papy Tamba communicateur de la Majorité présidentielle s’interroge quant à lui : «Que veut ou que cherche le Rassemblement»

67Patrick Nkanga cadre du PPRD qui se montre peu loquace réaffirme du moins la position de sa famille politique sur ce qui différencie l’accord du 18 octobre au document qui sera signer éventuellement au centre interdiocésain.

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Les discussions vont se poursuivre ce vendredi à 10h au centre interdiocésain. Cette journée du 30 décembre qui inspire encore tant soit peu de l’espoir pour le peuple congolais sera déterminante pour la paix dans les jours à venir en république démocratique du Congo.

P.N / Kinshasa Times

Après plusieurs reports , les Léopards de la RDC finalement ce vendredi au Cameroun

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Les Léopards de la République démocratique du Congo s’envoleront pour le Cameroun  finalement ce vendredi 30 décembre pour le  stage préparatoire de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 au Gabon, après plusieurs reports causés par manque de moyen.

RDC : Franck Diongo condamné à 5 ans de prison ferme

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Le verdict est tombé ce mercredi 28 décembre 2016 à la Cour suprême de justice. Franck Diongo, président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) est condamné à cinq années de prison ferme à l’issue d’un procès qui aura duré moins de dix jours. Le cadre du Rassemblement de l’opposition était reproché d’avoir séquestré et tortionné le 19 décembre dans sa résidence, trois éléments de la garde républicaine.

On retiendra de cette journée une image. Celle d’un Franck Diongo alité et somnolent, qui comparait devant les juges de la cour suprême de justice sous perfusion. Plusieurs membres du Rassemblement de l’opposition dont Felix Tshisekedi et Martin Fayulu sont venus assister à cette troisième audience du procès du député national élu du district de Lukunga.

Un dispositif sécuritaire particulier était au rendez-vous à devant de la cour suprême. Un nombre important des militants du MLP devant sensibilisés à l’occasion pour soutenir leur leader.

Ce procès qui suscitait déjà des vives réactions avant le prononcé du verdict, pourrait avoir des conséquences sur les pourparlers en cours entre signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre. «Les cas Diongo et Kyungu pourraient tout bloquer», réagissait il y a peu Felix Tshisekedi délégué de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à ces assises.

diongomalade-photoLe ministère public avait sollicité dans son réquisitoire quinze ans de prison contre l’opposant qui comparaissait en procédure de  flagrance. Après arrêt de la cour, Franck Diongo prendra cinq ans de prison ferme. Ses avocats dénoncent un «procès politique».

 

 

 

Kinshasa Times

DRC : Les pluies duliviennes sèment la mort dans la province du Kongo Central

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Au moins 50 personnes ont perdu la vie dans la province du Kongo – Central dans des inondations provoquées par des pluies duliviennes  et une crue de la rivière Kalamu durant la nuit de lundi à mardi.

« La pluie de la nuit de lundi à mardi à Boma a causé au moins 50 morts », a déclaré Jacques Mbadu, gouverneur de la province du Kongo central (sud-ouest), indiquant que des recherches se poursuivaient pour retrouver « éventuellement d’autres corps enfouis dans la boue ».

« Nous avons enterré 31 corps mercredi et comptons rapatrier aujourd’hui (jeudi) une vingtaine d’autres corps qui se trouvent de l’autre côté de la frontière en Angola« , a ajouté  le gouverneur.

Ces pluies torrentielles ont fait sortir de son lit la rivière Kalamu, dont une rive se trouve en RDC et une autre en Angola. La crue a duré environ deux heures, avant que les eaux ne se retirent, a-t-il précisé.

« Ce phénomène est cyclique et se produit à intervalle de dix ans. La dernière manifestation a eu lieu en janvier 2015 mais avec le changement climatique, il vient de se reproduire en décembre 2016 », a déploré M. Mbadu.

Deuxième ville de la province du Kongo central, Boma « est sinistrée. En moins de deux heures, les eaux sont montées jusqu’à atteindre deux mètres au-dessus du niveau normal », a indiqué M. Mbadu. « Au moins 500 habitations sont détruites », faisant plusieurs milliers de personnes sans abri, et plusieurs degats materiel ont été enregistés  a-t-il ajouté.

Bienvenu Mat

La Ceni en mission de supervision du déroulement du fichier électoral dans le Sud Ubangi

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Dans le cadre de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les provinces des aires opérationnelles 1 et 2, Monsieur Jean Baptiste NDUNDU, Membre de l’Assemblée Plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, a effectué, du 15 au 22 décembre dernier, une mission de supervision du déroulement de la révision du fichier électoral dans la province du Sud Ubangi.

Aussitôt arrivé à Gemena, Chef-lieu de la province, Jean Baptiste NDUNDU est allé présenter ses civilités au Vice-gouverneur Oscar MOLAMBO MAMETE, question d’échanger sur l’objet et les objectifs de sa mission et de solliciter l’implication totale de l’autorité provinciale dans la mobilisation de la population et la sécurisation de l’opération.

De son côté, le Vice-gouverneur a, au nom du Gouverneur, salué son hôte et promis l’implication des autorités politico-administratives pour la réussite de l’opération de révision du fichier électoral à travers la sensibilisation de la population et la sécurisation du personnel et des matériels commis à cette opération.

 

Jean Baptiste NDUNDU mobilise le personnel du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI Sud Ubangi

Au cours de l’entretien avec le personnel de la CENI, Jean Baptiste NDUNDU a exhorté les agents du Secrétariat Exécutif Provincial et de l’Antenne de la CENI/Gemena à une mobilisation tous azimuts et sans relâche. Il les a invités à travailler en toute responsabilité pour atteindre les objectifs d’enrôler près de 1.360.531 électeurs attendus dans la province du Sud Ubangi dont 302.209 électeurs pour le territoire de Budjala, 526.589 électeurs pour le territoire de Gemena et Gemena ville, 296.948 électeurs pour le territoire de Kungu, 165.384 électeurs pour le territoire de Libenge et 69.201 électeurs pour la ville de Zongo. Pour atteindre ces estimations, la CENI a implanté 527 Centres d’inscription pour toute la province du Sud Ubangi dont 15 Centres dans la ville de Gemena.

Jean Baptsite NDUNDU visite les Centres d’inscription

Accompagné du Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI/Sud Ubangi, M. Benjamin NDONGO, le Membre de l’Assemblée Plénière a visité les Centres d’inscription implantés dans la ville de Gemena. A l’école primaire 1 Gemena, la visite de Monsieur Jean Baptiste NDUNDU a coïncidé avec l’enrôlement du Vice-gouverneur de province qui, recevant sa nouvelle carte d’électeur, a lancé un message de mobilisation à la population de toute la province à emboîter ses pas. A l’Institut du 4 octobre (ex. Athénée de Gemena), un engouement total de la population a été observé. Quelques électeurs ayant obtenu leurs nouvelles cartes n’ont pas hésité à les exhiber.

Visiblement très satisfait du bon déroulement des opérations, Jean Baptiste NDUNDU a tenu un point de presse sur place à Gemena, question d’expliquer davantage l’opération de révision du fichier électoral à la population de la province du Sud Ubangi. Au cours des échanges, un accent a été mis sur les personnes concernées, les pièces exigées pour se faire identifier, les jours et heures d’ouverture ainsi que de fermeture des Centres d’inscription, l’importance de la nouvelle carte d’électeur, … Avant la fin de son intervention, l’envoyé spécial de Corneille NANGAA a salué l’implication des partenaires pour la réussite de cette opération. Par ailleurs, il a invité toutes les parties prenantes au processus électoral, particulièrement les autorités politico-administratives, les partis politiques, la Société civile, les confessions religieuses ainsi que les médias à mobiliser conséquemment la population en vue de sa participation massive à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs qui, du reste, est une obligation légale mais aussi une véritable compétition inter provinciale.

  Kinshasa Times

Tête-à-tête manqué entre Trump et Sassou, des opposants congolais à la manœuvre

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On était loin d’imaginer que des membres de l’opposition congolaise pouvaient tirer les ficelles à un degré si haut de la diplomatie mondiale. Bâillonnés à la maison, ils ont su faire porter leur voix à  des milliers de kilomètres de Brazzaville. Les opposants congolais ont exhumé des sales dossiers que traine Sassou N’guesso, afin d’obtenir l’annulation de sa rencontre  avec Donald Trump tel qu’annoncé  dans un communiqué (ci-dessous) de la présidence congolaise datant du 26 décembre.

Un des opposants dans les couloirs pour alerter les membres du  staff du président américain élu (qui se sont montré réceptifs) aurait déclaré à Paris Match que Donald Trump ne savait pas à qui il avait à faire. A coup des rapports d’Ong, des messages et plusieurs autres dossiers, ils ont réussi leur coup. L’idée d’un rendez-vous qui selon les dires de Hope Hicks, porte-parole de Donald Trump n’avait d’ailleurs jamais été programmé, est sortie complètement de l’esprit du staff Trump.

A ce rendez-vous probable, Sasous N’guesso était parti non en tant que président de la république, mais en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Lybie. Mais ce statut ne l’a pas blanchi au point de décrocher un échange avec l’homme le plus puissant de la planète. Donald Trump ne s’est entretenu qu’avec un seul président africain depuis son élection, le président égyptien Abdelfatah Al-Sissi. Parmi les sujets au centre de leurs échanges, la Lybie. En Afrique, après la Libye, la République démocratique du Congo préoccupe les proches de Trump.

Après la controverse qui a émaillé sa réélection, un tête-à-tête avec président élu de la plus grande puissance mondiale aurait été une bénédiction sur la scène internationale pour le président de la République populaire du Congo. Les opposants à Sassou n’ont pas laissé échapper cette occasion pour  lui faire subir un revers. Comme quoi une opposition finit toujours par payer sa dette.

Mbala / Kinshasa Times

 

RDC : Le Sénat vote aujourd’hui la loi portant ouverture des crédits provisoires

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C’est ce jeudi 29 décembre 2017 que le Sénat vote le projet de loi portant ouverture des crédits provisoires couvrant la période du 1er janvier au 30 avril de l’année prochaine. Un projet de loi portant crédit provisoire est préparé par la Commission Ecofin et sera soumis au vote aujourd’hui à la chambre haute du parlement. Une fois adoptée, elle permettra de doter au gouvernement investi il y a peu par le parlement de moyens financiers pour son fonctionnement, en attendant le vote de la loi de finance exercice 2017. 

Jour J-1 pour les discussions directes CENCO : les négociateurs appelés au respect absolu de la Constitution !

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Partis pour célébrer la Noël auprès de leurs fidèles, les prélats catholiques ont regagné le Centre Interdiocésain de Kinshasa pour poursuivre la médiation entre les signataires de l’Accord politique du 18 octobre 2016 et l’Opposition non-signataire.

Sauf imprévu, la plénière devrait avoir lieu ce jeudi 29 décembre 2016. Pour montrer qu’il y a des avancées, après près de trois semaines de discussions, la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo) présente les choses en pourcentage. Mgr Marcel Utembi parle de 95% du chemin déjà accompli. Il ne resterait plus que 5% de détails à régler. Des questions qui fâchent sont, entre autres, la gestion de la Primature, la restructuration de la CENI et la décrispation politique.

Il y en a parmi les négociateurs qui tentent de faire des querelles sur des personnes,  une question de vie ou de mort.  Et, pourtant, si l’on respecte simplement la Constitution du 18 février 2006, celle-là même que  nombreux des  ceux qui se battent aujourd’hui, au Centre Interdiocésain,  brandissaient à cor et à cri, comme instrument incontournable pour la survie de la nation,   on n’aurait pas à bousculer l’ordre institutionnel établi, ni à se triturer les méninges pour  chercher à créer de nouvelles institutions sans la moindre existence d’une   base  légale.

Les affaires  de Badibanga qui, pendant très  longtemps, a été le Président du Groupe Parlementaire Udps & Alliés, l’un des plus grands de l’Opposition parlementaire, celle de Nangaa, le Président de la CENI, produit de la volonté de la Société civile, plus particulièrement, des Confessions religieuses et, même, les articles 70  et 103 sur des mandats électifs de Kabila et des Députés Nationaux, ne devraient pas être traitées à la légère, par tous  les négociateurs, sans enfreindre, par le fait même,  les bornes tracées par la Constitution en vigueur.

Pourtant, le pays ne sera pas bloqué à cause des intérêts du ventre d’une portion congrue de politiciens. Aux dernières nouvelles, les prélats catholiques qui tiennent à clôturer, ce vendredi 30 décembre, les négociations directes du Centre Interdiocésain, auraient levé l’option de s’en référer directement au Président Kabila et à Etienne Tshisekedi, le leader de l’Opposition non-signataire. Il en a toujours été ainsi, chaque fois que ça cloche.

Un accord est-il possible ?

Si les politiciens congolais n’avaient pas d’agendas cachés, la signature d’un accord politique pour gérer la transition afin d’amener le peuple, qui n’attend que ça, aux élections ne poserait aucun problème. Un échec des négociations du Centre Interdiocésain n’est, tout de même pas, souhaitable  en ce sens qu’il ouvrirait la voie à des incertitudes politiques aux conséquences incalculables.

Kinshasa Times/ Laprosperiteonline

CAN Gabon 2017 : Sammy Badibanga promet de soutenir les Leopards

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Le ministre Samy Badibanga a encouragé mardi 27 décembre les Léopards de la RDC à mieux défendre les couleurs  du drapeau Congolais à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), prévu entre janvier et février 2017, au Gabon.

«Je suis très heureux d’être en face de vous dans le but de vous encourager avant votre voyage. A vous de bien défendre les couleurs nationales. Le gouvernement fera de son mieux pour que rien ne vous manque», a – t-il souligné.

Il a fait cette déclaration au cours d’une audience qu’il a accordé en son cabinet à une délégation de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), accompagnée du sélectionneur national ainsi que des joueurs locaux.

Cette délégation a été  reçu par  le Premier ministre deux jours avant le départ de la sélection congolaise au centre de Mbakomo, au Cameroun, pour leur préparation avant le départ pour le Gabon, ou se jouera cette competition africaine.

Sur cette entrevue, le coach Florent Ibenge, a promis que son équipe va  se préparer en conséquence en vue de bien défendre le pays.

«Nous promettons de travailler d’arrache-pied au Cameroun afin de donner le meilleur de nous-mêmes», a promis le sélectionneur congolais .

La RDC avait terminé à la troisième place à la dernière édition de la CAN, après la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Rappelons que le sélectionneur de la RDC, Florent Ibenge, a rendu public ce  vendredi 23 décembre la liste des léopards présélectionnés pour ladite compétition Africaine de football. Le coach congolais a convoqué 30 joueurs au total parmis lesquels trois nouveaux noms apparaissent sur la liste.

Bienvenu Mat / Kinshasa Times

Rétablissement total des réseaux sociaux en RDC

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La mesure de blocage total des réseaux sociaux en République démocratique du Congo vient d’être levée. Les internautes congolais auront attendu plus d’une semaine pour pouvoir naviguer enfin normalement. Grande était la surprise des aficionados de Facebook, Whatsapp… ce matin.

En perspective des manifestations qui s’annoncaient au 19 décembre 2016, date de la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président Joseph Kabila, la direction de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) a ordonné aux fournisseurs d’accès internet de boucher tous les réseaux sociaux. Une lettre signé par le directeur général de cette institution ordonnant aux fournisseurs de couper les réseaux le 18 décembre à minuit a circulé sur la toile quelques jours avant.

C’est la deuxième fois que les congolais se voient privés de la liberté de communiquer par les réseaux sociaux. En janvier 2015 lors des émeuttes  contre la loi électorale, les autorités ont coupé totalement le pays du réseau internet. Cette restriction s’étendait jusqu’au service d’envoie des messages (SMS). Cela a causé des pertes financières aux sociétés de télécommunication qui ont par la suite revu à la hausse les prix d’accès à internet.

«Je suis content que les réseaux soient à nouveau ouverts. C’était une mauvaise décision de la part des autorités. Grâce au VPN mes amis et moi continuions à communiquer sur les réseaux malgré ce bloclage.  Le gouvernement doit revoir ses méthodes. Nous sommes dans un pays démocratique les gens doivent être libres de s’exprimer», a dit un kinois au micro de Kinshasa Times.

Si en 2015 la République démocratique du Congo a totalement été coupée du reste du monde, cette fois-ci elle ne l’était que partiellement. Seuls les réseaux sociaux étaient obstrués. Quelques sites étaient encore accéssibles nonobstant la connexion qui est restée lente. Certains utilisateurs n’ont pas attendu le retablissement complet d’internet par les autorités. Ils ont réussi à contourner la restriction en accédant aux réseaux sociaux de partage grâce aux réseaux privés virtuels (VPN).

P.N / Kinshasa Times

Selon un communiqué de la présidence congolaise, le président Denis Sassou-Nguesso devrait être reçu par le président élu Donald Trump à New York.

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La rencontre entre les deux chefs d’Etat est prévue pour ce mardi 27 décembre. D’après le communiqué, la question libyenne devrait être au centre des discussions.

L’Egypte : Mise en place d’un conseil pour surveiller les médias

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Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a promulgué une loi visant à mettre en place un conseil formé de membres approuvés par lui pour superviser les organes de presse, a-t-on appris mardi auprès de source officielle.

Une cargaison de croupions de dinde impropres à la consommation saisie à Matadi

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Une importante cargaison de croupions de dinde impropres à la consommation a été découverte au port public de Matadi où elle a été saisie, a appris l’ACP lundi des sources proches du service de la Quarantaine animale à Matadi.
La source, qui n’a pas cité l’importateur, a néanmoins indiqué que des dispositions ont déjà été prises pour retourner cette cargaison de 35.200 cartons son expéditeur.

RDC : la banque centrale revoit les prévisions de croissance à la baisse

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Pas d’embellie sur le front économique en République démocratique du Congo.

La banque centrale a abaissé les prévisions de croissance du PIB de 2016 à 2,5%, par rapport à la prévision initiale de 4,3%.

C’est la quatrième dégradation cette année. En août le pays avait déjà dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance.

Comme de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, la République Démocratique du Congo traverse une conjoncture difficile et subit de plein fouet la chute du cours des matières premières.

L’imbroglio politique en cours ne favorise pas non plus l’investissement. Enfin le pays est fragilisé par le recul du prix du cuivre passé de 9000 dollars la tonne à 4800 aujourd’hui

La RDC est le premier producteur africain de cuivre d’Afrique et compte sur son industrie minière pour environ 95% de ses recettes d’exportation.

Kinshasa Times/Africanews

Massacre au Nord Kivu : Leonard She Okitundu interpellé à l’assemblée nationale sur le rôle de la brigade d’intervention rapide de l’ONU

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Le député national Paul Muhindo a adressé une question d’actualité au vice-premier ministre chargé des affaires étrangères sur les massacres à répétition dans la province du Nord-Kivu. L’élu de Beni appelle le chef de la diplomatie congolaise Léonard She Okitundu à s’expliquer sur l’impuissance de la brigade d’intervention rapide des nations unies à empêcher les tueries qui sévissent dans cette partie de la République démocratique du Congo.

«Le 25 décembre plus de 20 personnes ont été tuées et cela continue sous l’oeil impuissant de la brigade spéciale d’intervention de l’onu, mais aussi des forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC).  Nous continuons à interpeller le gouvernement mais nous savons que la Monusco qui a une mission spécifique est là, c’est pour cela que j’ai interpellé le ministre des affaires etrangères de venir nous expliquer pourquoi la brigade spéciale devient de plus en plus inefficace dans la protection des civils puisque sa première mission c’est de neutraliser toutes les forces négatives étrangères et nationales et protéger les civils. Mais on réalise que ces missions ne sont pas atteintes et on se demande pourquoi. Je ne peux pas interpeller le représentant du secrétaire général des nations unies mais celui qui gère les relations de la répépublique avec les nations unies  au niveau du gouvernement  donc le ministre des affaires étrangères», a dit Paul Muhindo.

D’après l’élu de Beni, Léonard She Okitundu doit expliquer à la représentation nationale pourquoi la brigarde spéciale ne parvient pas à protéger les populations malgré les moyens, leur effectif, leurs équipements modernes et tous les autres moyens qu’ils disposent.

Pour rappel en 2013, les quinze membres du conseil de sécurité de l’onu ont adopté à l’unanimité une résolution pour la création d’une brigade spéciale d’intervention ausein de la Monusco. Avec un effectif de 20 000 hommes, cette force déployée à l’est de la RDC a pour mission la protection des civils et soutien aux forces armées congolaises.

Mbala / Kinshasa Times

La Monusco : renforce les capacités professionnelles et opérationnelles de la Police nationale Congolaise dans la cité d’Uvira

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La Monusco a offert une quarantaine de Motos de marque Yamaha à  la police nationale Congolaise pour renforcer la sécurité dans la cité d’Uvira et bien d’autres localités environnantes, notamment (Minembwe, la Plaine de la Ruzizi ).

CAN Gabon 2017 : Florent Ibenge présélectionne 30 joueurs

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Le sélectionneur de la RDC, Florent Ibenge, a rendu public la liste des léopards présélectionnés pour la CAN 2017 ce  vendredi 23 décembre. Le coach congolais a convoqué 30 joueurs au total.

Trois nouveaux apparaissent parmi les retenus. Il s’agit du milieu de terrain Jonathan Kabasele Bijimine (Cordoba-Espagne), le latéral droit Jordan Ikoko (Guingamp-France) et Ricky Tulengi (DCMP), qui sont appelés pour la première fois en équipe nationale. Manque à l’appel, Yannick Bolasie, Padoue Bompuga  Botuli, tous deux blessés.

Pour le reste, Ibenge a fait confiance au groupe qui a participé aux éliminatoires de la CAN 2017.

Le groupe des convoqués sera en stage de deux semaines au Cameroun, disputant notamment un match amical face aux Lions indomptables.

A la CAN, les Léopards affronteront tour à tour le Maroc, la Côte d’Ivoire et le  Togo dans le groupe C.

Voici la liste des joueurs présélectionnés :

Gardiens  

  1. KIASSUMBUA           JOEL                    (FC WOHLEN/ SUISSE)
  2. MATAMPI VUMI        LEY                      (TP MAZEMBE/ RD CONGO)
  3. KUDIMBANA             NICAISE             (FC ROYAL ANTWERP/ Belgique)

Défenseurs    

  1. TISSERAND MARCEL JANY EMILE      (INGOLSTADT/ Allemagne)
  2. LUYINDAMA              CHRISTIAN          (TP MAZEMBE/ RD CONGO)
  3. ISSAMA MPEKO       DJOS                      (TP MAZEMBE/ RD CONGO)
  4. LOMALISA MUTAMBALA     JOYCE    (AS V.CLUB/ RD CONGO)
  5. ZAKUANI    GABRIEL                               (NORTHAMPTON TOWN/ ANGLETERRE)
  6. MBEMBA    CHANCEL                             (NEW CASTLE/ ANGLETERRE
  7. NSIMBA        VITAL                                    (BOURG-EN-BRESSE PERONNAS/ France)
  8. N’SAKALA    FABRICE                               (ALANYASPOR/ TURQUIE)
  9. BOPE                BOKADI                              ( TP MAZEMBE/ RD CONGO)
  10. IKOKO          JORDAN                              (GUINGAMP/ France   0

Milieux

  1. MPOKU         PAUL-JOSE                         (PANATHINAIKOS/ GRECE)
  2. MULUMBA  REMY                                   (GFC GAZELEC AJACCIO/ FRANCE)
  3. KEBANO        NEESKENS                         (FULHAM/ ANGLETERRE)
  4. MULUMBU  YOUSSUOF                        (NORWICH CITY/ ANGLETERRE)
  5. KAGE              HERVÉ                                 (GENK/BELGIQUE)
  6. MAGHOMA JACQUES                            (BIRMINGHAM CITY/ ANGLETERRE)
  7. BIJIMINE       JONATHAN                        (CORDOUE/Espagne)

Attaquants     

  1. BOLINGI MPANGI     JONATHAN        (TP MAZEMBE/ RD CONGO)
  2. MBOKANI BEZUA      DIEUMERCI         (HULL CITY/ ANGLETERRE)
  3. MUBELE NDOMBE           FIRMIN          (AL AHLI DOHA/ QATAR)
  4. KABANANGA             JUNIOR                 (ASTANA/ KAZAKHSTAN)
  5. MESCHACK  ELIA                                     (TP MAZEMBE/ RD CONGO)
  6. BOTAKA        JORDAN                               (CHARLTON / ANGLETERRE)
  7. BAKAMBU   CEDRIC                                 (VILLAREAL/ ESPAGNE)
  8. AFOBE         BENIK                                  (AFC BOURNEMOUTH/ ANGLETERRE)
  9. TULENGI       RICKY                                   (DCMP/ RDC)
  10. BOKILA          JEREMY                               (HEBEI CHINA FORTUNA F FOOTBALL CLUB/ CHINE)

 

 Bienvenu Mat/ kinhasatimes

Afrique foot : La RDC en première place des sélections nationales africaines de football en 2016, selon Jeune Afrique

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La RDC occupe la première place des sélectons africaines de football pour l’année 2016, selon le classement annuel publié en fin de semaine par l’hebdomadaire d’informations Jeune Afrique paraissant à Paris, en France.

Depuis sa création en 2010, le classement présente pour la première fois la RDC en première position après sa troisième place en 2015, consécutive à la médaille de bronze remportée au tour final de la Coupe d’Afrique des nations-Guinée Equatoriale 2015.

Les Léopards ont confirmé leur montée en puissance, souligne Jeune Afrique, en atteignant tous leurs objectifs en 2016 avec le triomphe de la sélection des locaux au 4ème Championnat d’Afrique des nations, au Rwanda, en battant en finale les Aigles du Mali (3-0) avant de décrocher la 4ème place à la Coupe du Conseil des associations de football de l’Afrique Centrale, en Namibie. Dans l’élan pris à Kigali, explique encore Jeune Afrique, les carnassiers de la RDC se sont qualifiés pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations-Gabon 2017, grâce une fin de parcours sans faute et un ultime succès face aux Fauves du Bas-Oubangui de la Centrafrique (4-1). Et, lors des éliminatoires de la Coupe du monde-Russie 2018, ils ont pris un départ parfait en balayant les Chevaliers de la Méditerranée de la Libye (4-0), à Kinshasa, puis en s’imposant devant le Sily National de la Guinée (2-1), à Conakry, dans un groupe qui comprend également les Aigles de Carthage de la Tunisie.

Par ailleurs, la RDC précède dans ce tableau, dans l’ordre, la Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Sénégal, l’Egypte, le Maroc, le Nigeria, le Cameroun, le Burkina Faso, le Mali, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, l’Ouganda, l’Algérie, le Ghana, le Togo, la Guinée Bissau, la Zambie, le Gabon, la Libye, la Guinée, etc.

Kinshasa Times/ ACP

Cardinal Laurent Monsengwo : «Celui qui respecte la constitution n’a rien à craindre de la justice»

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Difficile à une occasion comme la  Noël de ne pas placer un mot sur  la crise actuelle au pays de Lumumba, lorsqu’on est à la tête de l’église catholique qui arbitre les négociations en cours entre politiques. Dans son homélie de la nativité du Christ, le Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya a en des termes clairs interpellé la classe politique congolaise:

«La paix de Noël exclut les assassinats, les tueries, la violence. Elle implique la justice, l’amour, la vérité, sans lesquels on s’expose à des mécontentements, des frustrations, des troubles sinon à des émeutes ; contraires à l’harmonie sociale, indispensable à la réconciliation : celui qui respecte la constitution n’a rien à craindre de la justice. Celui dont les droits sont bafoués se sent protégé par la même constitution», a-t-il dit

Le cardinal a également réitéré l’appel du Pape François qui exhorte tous les congolais à œuvrer pour la réconciliation et la paix.  Le saint père a aussi demandé à tous ceux qui ont des responsabilités politiques d’écouter la voix de leur propre conscience, sachant voir les souffrances cruelles de leurs compatriotes.

Mbala

Rdc : Vingt-deux civils au moins ont été massacrés à l’arme blanche à Beni

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Vingt-deux civils au moins ont été massacrés pendant le week-end de Noël dans une région de l’Est de la République démocratique du Congo meurtrie depuis plus de deux ans par une vague de violences aveugles dont les ressorts sont difficiles à comprendre.

Le drame s’est produit à Eringeti et dans ses environs, dans le territoire de Beni, région du nord de la province du Nord-Kivu ensanglantée depuis octobre 2014 par une succession de tueries ayant fait plus de 700 morts.
Joint par téléphone de Goma, la capitale provinciale, l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda a imputé l’attaque aux Forces démocratiques alliées (ADF), rébellion ougandaise musulmane installée dans la région depuis plus de vingt ans.

« Hier, [les ADF] ont tué dix civils » à Eringeti, localité agricole frappée par plusieurs massacres similaires, déclaré M. Kalonda à l’AFP.

« Douze autres corps ont été retrouvés [dimanche] dans des villages environnants » par l’armée qui poursuivait les assaillants, a-t-il ajouté.

« Le mode opératoire, c’est toujours le même », a dit M. Kalonda : les victimes ont été tuées « à l’arme blanche et à la machette ».
Teddy Kataliko, président de la Société civile du territoire de Beni, coalition d’associations locales, a confirmé le bilan donné par l’administrateur.

« Nous ne comprenons pas » cette violence, a-t-il dit, « nous ne savons plus à quel saint nous vouer ».
Selon un prêtre du diocèse catholique de Beni-Butembo, l’attaque a fait « 27 morts » parmi la population, et a créé la panique, poussant des habitants à fuir. « Le bilan macabre est en train d’évoluer […] au fur et à mesure qu’on découvre des corps dans la forêt » aux abords de la ville, a-il-dit.

– Trafics mafieux –

Le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la région, a déclaré que les soldats avaient « tué quatre rebelles ADF », et que la traque des agresseurs se poursuivait.
« Les cultes (de la nuit de Noël) n’ont pas été tellement perturbés » par l’attaque, a dit le prêtre car, « du fait de l’insécurité, la messe de minuit est célébrée de manière anticipée, vers 15h00 ou 16h00 », avant la tombée de la nuit. Mais « les gens n’ont pas fêté Noël comme à l’accoutumée » après la messe.

Selon le capitaine Hazukay et M. Kataliko, une autre attaque a visé la ville d’Oicha, plus au sud, à partir de 16h00 (14h00 GMT), dimanche et était encore en cours vers 19h45 (17h45 GMT).

Joint par téléphone vers 21h15 (19h15 GMT), le prêtre a dit avoir été tout juste informé que les FARDC avaient « repoussé les assaillants », mais aucun bilan de victimes éventuelles n’était encore disponible.

Plus de deux ans après les premiers massacres, le gouvernement congolais et les Casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo (Monusco), présents en nombre dans la région, s’avèrent toujours incapables de protéger la population locale et d’identifier les auteurs de ces crimes, régulièrement présentés comme de « présumés ADF ».
Plusieurs chercheurs ou militants associatifs locaux dépeignent eux une violence aux rouages complexes dont seraient responsables, outre des rebelles ADF, des soldats de l’armée régulière et des combattants d’autres milices locales, sur fond de trafics mafieux, de différends ethniques et de conflits fonciers.

L’Est de la RDC, et tout particulièrement le Nord-Kivu, est déchiré depuis plus de vingt ans par des conflits armés.
Les violences d’Eringeti et Oicha viennent clore une semaine particulièrement meurtrière en RDC, où le mandat du président Joseph Kabila s’est achevé mardi. M. Kabila, à qui la Constitution interdit de se représenter, compte se maintenir au pouvoir jusqu’à ce que soit élu quelqu’un pour lui succéder.

Indépendamment du dernier massacre dans la région de Beni et d’une attaque au bilan toujours inconnu dans le centre du pays, entre 56 et 125 personnes, selon les sources, ont été tuées dans des violences politiques ou interethniques en sept jours.

Kinshasa Times/Africatime