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Combat du M23: plusieurs positions des rebelles à Kashuga pilonées par les FARDC




Après la reprise le mercredi 15 mai de la cité de Vitshumbi à la limite entre les territoires de Rutshuru et Lubero au Nord Kivu, la coalition de l’armée gouvernementale dirigée par les FARDC et les Wazalendo continue de progresser.

Ce jeudi 16 mai 2024, pendant que les affrontements se poursuivent dans la localité de Kashuga à Mweso en groupement Bashali Mokolo dans le territoire de Masisi, les rebelles du M23 subissent la rigueur de la loi depuis tôt le matin de ce jeudi.

Des sources locales à Mweso précisent que plusieurs positions de la rébellion du M23 sont pilonées par les forces gouvernementales en coalition avec la coalition des résistants du Mouvement Nduma Defense ont Congo (NDC/Rénové) depuis la matinée de ce même jeudi à partir de 6 heures du matin.

Une situation à la base d’un déplacement massif de la population vers Mweso et Kalembe dans le territoire de Nyiragongo.

La SADC met en place des mécanismes d’information pour garantir une efficacité des opérations militaires en RDC

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Pour garantir une efficacité et une efficience opérationnelles adéquates, les troupes de la Force de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) auprès de la République démocratique du Congo (SAMIDRC) ont annoncé mercredi la mise en place des mécanismes de retour d’information réguliers à tous les niveaux de la chaîne de commandement, comme des visites opérationnelles aux différents contingents et unités du quartier général de la force déployé dans l’est de la RDC.

Cela intervient après une visite des hauts militaires de dirigés par le commandant de la force, le général de division Monwabisi Dyakopu , le général de division Monwabisi Dyakopu.

« De telles visites sont essentielles pour permettre au commandant de la Force et à ses dirigeants d’interagir avec les troupes et de fournir des directives. Les visites opérationnelles fournissent un bon retour d’information sur la manière dont la force exécute son mandat en matière de protection des civils et sur la manière de l’améliorer. Au mieux, assurez une bonne discipline et un feedback terrain sur les opérations, l’administration et la logistique. », a écrit dans un communiqué la SADC.

Le commandant de la Force a effectué bon nombre de ces visites pour examiner l’état de préparation opérationnelle.

« Les soldats sont préparés au combat non seulement par leur entraînement, mais également en s’assurant qu’ils sont bien approvisionnés et équipés. La préparation au combat dépend fortement d’une chaîne efficace d’approvisionnement, de formation, de maintenance, d’inspection et de retour d’information », ajoute la SADC.

Au cours de ces visites, poursuit le communiqué, le commandant de la Force a rencontré les troupes et leurs commandants. De plus, la direction du SAMIDRC profite de cette opportunité pour renforcer la coordination entre les unités du SAMIDRC et l’Armée nationale de la République démocratique du Congo (FARDC) et donner des directives sur comment et où s’améliorer pour atteindre les objectifs de la mission. En particulier, assurer la coopération pour parvenir à une protection efficace des populations civiles.

Le déploiement du SAMIDRC a été approuvé par le Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC tenu à Windhoek, en République de Namibie, le 8 mai 2023, en tant que réponse régionale pour faire face à la situation sécuritaire instable et détériorée qui prévaut dans l’est de la RDC. Par conséquent, en coopération avec les FARDC, le commandant de la Force SAMIDRC a assuré les dirigeants des FARDC que la Mission continuera à soutenir les FARDC pour restaurer la paix et la stabilité dans la partie orientale du pays. Il est important pour les commandants du SAMIDRC, lorsqu’ils surveillent et supervisent les troupes, de comprendre et de mettre en œuvre le bon style de leadership pour augmenter le moral des troupes.

La ville de Kinshasa dotée de plus de 200 engins d’assainissement

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La ville de Kinshasa a réceptionné mercredi un lot de plus de 20 engins d’assainissement des rues et d’évacuation des déchets en provenance de Turquie.

Bloqués à la douane à Matadi depuis près de deux mois, ces engins ont sont le fruit d’un partenariat de près de quatre ans entre la ville de Kinshasa et la société turque Albayrak, spécialisée dans le secteur de l’assainissement et de la gestion des déchets.

« Pour nous, c’est une fierté de voir que ce que nous avons promis se réalise enfin, malgré les multiples difficultés rencontrées pour le dédouanement de ces véhicules, qui étaient arrivés au port de Matadi depuis le mois de février dernier. Le processus a été un véritable parcours du combattant », a déclaré le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila.

Le gouverneur sortant assure que 12 containers de pièces de rechange sont déjà arrivés à Kinshasa pour l’entretien de ces engins. Il a également demandé à son successeur de faire bon usage de ces engins pour le bien-être des Kinois et de continuer le partenariat avec Albayrak.

Avant cela, Kinshasa avait disposé pour la société turque, un garage TP situé à la 1ère Rue Limete Funa, avec un hangar principal avec trois sections pour l’administration, la technique, et l’atelier, ainsi qu’une loge pour les travailleurs, le tout sur une surface de 2214,72 mètres carrés.

M. Ngobila a rappelé que ces engins sont le fruit d’un partenariat de près de quatre ans entre la ville de Kinshasa et la société turque Albayrak, spécialisée dans le secteur de l’assainissement et de la gestion des déchets.

Depuis quelques années, la ville de Kinshasa est confrontée à l’insalubrité. Les caniveaux, les rivières, les avenues ou encore les rues sont transformés en poubelles géantes où tout le monde les jette après usage sans être inquiété. Si pour certains, c’est par manque de poubelles, pour d’autres, c’est une question d’habitude.

En 2019, Kinshasa a lancé une opération d’assainissement dénommée « Kin Bopeto », un programme de cinq ans qui, selon le gouvernement provincial, devrait impliquer tous les habitants de la ville.

Culture: après plusieurs contestations, le concert VIP de Fally Ipupa à Goma est annulé

Le concert VIP de l’artiste musicien congolais Fally Ipupa n’aura plus lieu. Cette nouvelle est annoncée à la dernière minute par Lucien Lundula, directeur général du Fond national pour la réparation des victimes (FONAREV) au cours du brieffing hebdomadaire de la presse animé à Goma ce mercredi 15 mai par le Ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya.

« C’est vrai, Fally Ipupa fait partie des ambassadeurs du FONAREV mais vous devez le savoir, notre organisation n’est ni de loin ou de prêt organisatrice encore moins co-organisatrice de cet événement culturel » a précisé Lucien Lundula.

Poursuivant, le directeur général du FONAREV a rassuré que l’initiative de ce concert a été prise par l’artiste lui-même et qui, par la suite a encore une fois décidé de l’annuler suite à plusieurs polémiques qui ont émaillé autour de son organisation.

« Dans le souci d’aider les victimes de la guerre du M23, Fally Ipupa a personnellement voulu organiser ce concert. Mais après son annonce des voix se sont levées pour le commenter différement» a-t-il ajouté.

L’information confirmée aussi par l’artiste lui-même. Dans un message rendu public sur son compte X anciennement appelé tweeter, Fally Ipupa rassure l’annulation de son double concert prévu dans les villes de Goma et Bukavu, respectivement le 17 et le 18 mai courent.

Bombardements à Goma: enfin, les 35 victimes inhumées à Kibati

Les 35 victimes des bombardements du 03 mai dernier dans la ville de Goma reposent désormais à Kibati dans le territoire de Nyiragongo. Ces derniers ont été conduits à leur dernière demeure ce mercredi 15 mai 2024 après une cérémonie d’obsèques qui a été organisée par le gouvernement provincial du Nord Kivu à l’esplanade du Stade de l’Unité.


Pleure, douleur et tristesse. Voilà ce qu’on peut lire sur le visage des familles des déplacés qui ont perdu les leurs vendredi 03 mai dernier lors des bombardements jetés par les M23 sur les camps de Lushagala et 8ème CEPAC dans le quartier Mugunga à liste de la ville de Goma.

C’est sous ce son de la sirène des ambulances que ces deniers ont été conduits à leur demeure à Kibati, dans le territoire de Nyiragongo à quelques kilomètres au nord de la ville de Goma.

C’était après une cérémonie d’hommage à leur honneur organisée devant le stade de l’Unité en commune de Karisimbi.

Prenant la parole, le représentant du chef de l’état à cette cérémonie, Fabrice Puela ministre congolais des droits humains a rassuré que ce  crime causé par le Rwanda ne restera pas impuni. Par ailleurs, il rassure que la journée du 3 mai restera une journée de recueillement en RDC pour honorer la mémoire des victimes.

«Soyez plus que rassuré que vous n’êtes pas seuls dans votre difficulté. Chers compatriotes, sachez que le Rwanda devra coûte que coûte répondre de ses actes devant la Cour internationale de Justice pour avoir tué injustement les civiles dans le camp des déplacés. Tôt ou tard, Kagame et ses supplétifs du M23 le payeront très très cher. Le 3 mai sera une journée de recueillement et de deuil partout en RDC en mémoire de ces concitoyens tués injustement par le Rwanda» a rassuré Fabrice Puela, ministre des droits humains.

De leurs côtés, les victimes de cette agression demandent au président de la République de tout mettre en œuvre pour mettre fin à la guerre afin qu’ils retournent dans leurs villages d’origine.

Peu avant, les membres des différents mouvements citoyens présents à cette cérémonie ont aussi exigé le rétablissement de la paix et la reprise des entités contrôlés par les rebelles du M23.

Il sied de noter qu’un mémorial appelé Génocide économique à l’est de la RDC (GENOCOST) a été construit à Kibati pour cette fin où seront enterrées d’autres victimes de l’agression rwandaise sur le sol congolais.

Obsèques des victimes du bombardement à Goma: mise en place terminé

Le décor est déjà planté à l’esplanade du stade de l’Unité à Goma pour les derniers hommages des victimes du bombardement de Mugunga et Lac vert à l’ouest de la ville.

La mise en place est terminée depuis 07h du matin. La population de Goma et ses environs s’apprête à rendre les derniers hommages aux 35 victimes des bombardements du camp de déplacés de Mugunga le 3 mai dernier.

Sur place l’on peut voir déjà le renforcement de la sécurité avec des éléments de la police nationale, des installations prêtes à accueillir les différents corps des victimes mais aussi l’endroit prévu pour les officiels.

Certains membres des mouvements citoyens présents à cette cérémonie appellent la communauté internationale à agir face à l’agression Rwandaise et au président de la RDC de réaliser sa promesse, « celle de restaurer la paix à l’Est de la RDC»l »

« Le président Félix Tshisekedi lors des élections , il nous avait demandé de voter pour lui pour qu’il puisse apporter le changement et restaurer la paix mais à notre grande surprise il est dans des voyages , il ya aucune paix , le M23 ne fait qu’avancer.
Nous ne voulons pas encore voir les dirigeants venir enterrer nos morts nous voulons voir ces dirigeants venir ramener les déplacés dans leurs villages.
Le président de la République doit voir de quelle manière il doit changer le commandement militaire qui a échoué. Comment un général aux fronts pendant plus de 6 mois peut échouer à déloger l’ennemi à deux mettres de sa position. Nous avons plus de 350 généraux , si on faisait la Rotation , nous pouvons avoir ceux qui savent se battre et ceux qui ont l’art de la guerre . Nous ne savons pas pourquoi la guerre ne prends pas fin . Les militaires souffrent mais les généraux construisent des villas » avance Jack Sinzahera, activiste du mouvement citoyen Amka Congo.

Le vendredi 3 mai dernier, 5 bombes sont tombée à Goma et ont fait plus de 30 morts et 37 blessés dans le camp des déplacés de 8eme CEPAC / Lushagala au quartier Mugunga. Les victimes seront mises en terre ce Mercredi 15 Mai 2024 au mémorial de Kibati en territoire de Nyiragongo.

La Grande Bretagne prête à accompagner le programme de désarmement des groupes armés en RDC

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Après un échange mardi à Kinshasa avec le ministre de Défense Jean-Pierre Bemba, l’ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC, Alyson King a exprimé la volonté de son pays à soutenir les efforts du gouvernement congolais dans le programme de désarmement des groupes armés dans la province de l’ituri avec l’accord qui a été réalisé avec les 5 groupes armés le 26 avril dernier.

« Je crois que pour nous, il est essentiel de montrer qu’il y a un avenir pacifique et rentable pour les anciens combattants(…) et de renforcer les relations concrètes de partenariat », a déclaré la diplomate britannique au sortir de l’audience », a déclaré la diplomate britannique.

Elle souligne que la Grande Bretagne est partenaires de la RDC depuis longtemps.

« La violence contre les civils n’est jamais acceptable(…) nous appelons toutes les parties prenantes à respecter le droit international humanitaire », a-t-elle dit en évoquant les violences contre le camp des déplacés près de Goma.

Depuis 2020, la Grande Bretagne soutient le gouvernement congolais ans le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion communautaire des ex combattants (DDRC).

Goma : inhumation ce mercredi à Kibati des victimes du bombardement de Mugunga

Ils sont au total 35 personnes décédées lors des bombardements, le vendredi 03 mai dernier, sur les camps des déplacés aux quartiers Lac-Vert et Mugunga à l’ouest de la ville de Goma. Ces dernières seront mises en terre ce mercredi 15 mai 2024 à Kibati dans le territoire de Nyiragongo à quelques kilomètres au Nord de Goma.

Cette annonce est intervenue dans la soirée de ce mardi 14 mai après au moins trois reports dus notamment aux problèmes techniques, dont celui du finissage des tombes prévues pour accueillir ces congolais décédés injustement. Dans un communiqué officiel du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, il est annoncé le programme détaillé de toute la journée qui commencera par les obsèques au stade de l’Unité avant de se rendre au lieu de l’enterrement à Kibati.

Le programme de ces funérailles prévoit le début des activités à sept heures et demie en présence de toutes les couches sociales de la province. Un mot de circonstance du ministre des Droits humains et le dépôt des gerbes, de fleurs et recueillement seront de la partie avant la Prière finale pour l’acheminement des corps a leur dernière demeure à Kibati en territoire de Nyiragongo, lieu d’inhumation.

Pour rappel, au total 35 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants ont péri dans des explosions des obus provenant de la ligne de front entre les combattants du M23 et les FARDC appuyées par les Wazalendo dans les collines surplombant la cité de Sake dans le territoire de Masisi le 3 mai dernier.

Bahati Lukwebo cède à la pression et retire la candidature de son fils au bureau de l’Assemblée nationale

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L’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), regroupement politique du sénateur Bahati Lukwebo a retiré ce mardi, la candidature de Serge Bahati au poste de questeur du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Le parti met en lice l’honorable Chimène Poli Poli Lunda, élue de la circonscription électorale de Malemba Nkulu, dans la Province du Haut-Lomami, au poste de questeur du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

« Conformément à la décision N°004/CAB/P/AN/MNPC/2024 du 08 mai 2024 fixant le calendrier de l’Élection et de l’Installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale, j’ai l’honneur de venir, par la présente, auprès de votre compétence, en vue de porter à votre connaissance que le regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A en sigle, donne son consentement à la candidature de l’honorable Chimène Poli Poli Lunda, élue de la circonscription électorale de Malemba Nkulu, dans la Province du Haut-Lomami, au poste de questeur du bureau définitif de l’Assemblée nationale », a écrit Modeste Bahati Lukwebo.

Des députés nationaux de l’Union sacrée, plate-forme majoritaire au parlement, regroupés au sein d’un collectif se sont opposés samedi contre la liste des candidats à l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

« La Composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale doit respecter les prescrits de la constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale sur le principe de la représentation équitable des Provinces de notre Pays. Il est donc inacceptable qu’une Province, une tribu ou un espace provincial occupe deux postes au Bureau, alors que d’autres sont absents », ont déclaré ces députés.

Sud Kivu : la cité de Minova se vide de ses habitants suite aux bombardements du M23

Les rebelles du M23 et l’armée rwandaise ont bombardé la population civile à Minova, dans le Sud-Kivu, causant des morts et des blessés. Cinq bombes ont explosé le lundi 13 mai 2024, en provenance du territoire de Masisi contrôlé par les rebelles.

Deux personnes, une femme nommée Julienne Kibaba et son petit-fils Emmanuel Kandolo, ont perdu la vie lors de l’attaque, tandis que de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés.

Le président du Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalehe a vivement condamné cet acte odieux, demandant l’arrêt immédiat des hostilités. Il a également appelé les autorités congolaises à garantir la protection des civils et à poursuivre les responsables de ces crimes. La population de Minova est désormais en état de choc et de peur, craignant pour sa sécurité.

Cependant, ces rebelles ont récemment bombardé un camp des déplacés à Goma, qui a causé plusieurs morts et blessés.


Les recherches sont en cours pour établir un bilan définitif, pouvant s’alourdir. Ces bombardements dans des zones peuplées s’ajoutent aux nombreuses exactions du M23 dans l’Est de la RDC, plongeant la population dans un climat de terreur et d’insécurité permanente. En effet, récemment, le groupe rebelle avait causé la mort de 35 personnes et blessé 37 autres en larguant des bombes à Goma.

La Cour constitutionnelle examine les requêtes de contentieux des élections sénatoriales

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La Cour constitutionnelle examine ce mardi 14 mai à Kinshasa, les requêtes de contentieux des résultats provisoires des élections sénatoriales dont l’Union sacrée, plate-forme de Félix Tshisekedi a raflé une majorité écrasante, le 29 avril dernier.

Selon la Cour, au moins 19 contentieux seront examinés. Ce même Mardi, la Chambre Haute du Parlement ouvre sa session extraordinaire inaugurale de la 4ème législature de la 3ème République, conformément à l’article 114 de la constitution de la République.

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avait dévoilé les résultats de l’élection des sénateurs organisée dans 20 provinces de la République, permettant de connaître 84 sénateurs de la nouvelle législature. Les autres sièges restants, soit 24, seront pourvus après la tenue de l’élection dans les provinces du Kwilu, Ituri, Nord-Kivu, Nord-Ubangi, Maï-Ndombe et Équateur.

La République démocratique du Congo compte 108 sénateurs élus.En incluant l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, désormais sénateur à vie, le nombre de sénateurs passera à 109. L’État urbain de Kinshasa compte 8 sièges, et les 25 autres régions disposent chacune de 4 sièges, pour un total de 100 sièges.

Élections Assemblée nationale : Christophe Mboso brave la pression et dépose sa candidature

Il fait partie des personnalités désignées par le présidium de l’Union sacrée pour le poste de deuxième vice-président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Malgré les bruits suscités par sa désignation, Christophe Mboso, actuel président du bureau provisoire, a posé sa candidature ce lundi 13 mai.

Fort de son cartel de 32 députés nationaux sur la liste de son regroupement, Christophe Mboso N’kodia Pwanga espère rester sur l’estrade de la Chambre basse du Parlement. D’après un groupe de députés membres de ce regroupement, son choix ainsi que celui du rapporteur et du questeur du futur bureau sont teintés de « népotisme ».

Sous ce climat, le speaker de la chambre basse du Parlement s’est fait accompagner de quelques élus pour démontrer qu’il n’est pas seul. Face à la presse, il a fait savoir que derrière lui, il y a non seulement des députés nationaux, mais aussi une grande population de Kinshasa.

Assemblée nationale : « le peuple congolais sera correctement représenté » (Vital Kamerhe)

Candidat désigné de l’Union sacrée de la nation, plateforme de la coalition majoritaire, au poste de président du bureau définitif de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe est persuadé que les Congolais seront fiers de la Chambre basse qu’il dirigerait.

« Je suis le candidat unique au poste de Président de l’Assemblée nationale pour le compte de l’Union sacrée de la Nation, le peuple congolais sera correctement représenté dans cette salle et sa voix sera relayée par les honorables députés », a-t-il déclaré à l’issue des formalités administratives du dépôt de sa candidature à ce poste ce lundi 13 mai.

Le président national de l’UNC, avait remporté les primaires de l’Union sacrée. Il était en course avec Bahati Lukwebo et Christophe Mboso deux autres membres du présidium de cette plateforme. Le vote est prévu ce samedi 18 mai 2024.

Tous les élus semblent favorables à son élection, même si les tensions restent encore vives au sujet de quelques têtes désignées par le présidium pour être membre du bureau définitif.

Nord Kivu: au moins 390 filles participent à la 4ème édition des examens d’État des professionnels des métiers

Sur les 4000 candidats entendus sur toute l’étendue de la province, 369 sont venus de la province éducationnelle Nord-Kivu 1 pour participer à la 4ᵉ édition du test national de fin d’études professionnelles.

Le go de ces épreuves qui vont durer 4 jours a été donné ce lundi 13 mai 2024 au Complexe scolaire Amen dans la ville de Goma par Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du Gouverneur de province en charge de l’éducation.

Au total, 390 filles participent à cette session, précisent Emmanuel Gashamba inspecteur des écoles professionnel dans la province du Nord-Kivu. Notre source précise que plus de 4.000 élèves participent à cet examen sur l’étendue de la province du Nord-Kivu.

Par ailleurs, il condamne l’insécurité due à la guerre d’agression imposée par le Rwanda via le M23. « Nous avions perdu 16 centres dans les zones occupées par la rébellion du M23. Il n’y a qu’à Nyamilima et à Bambo dans le territoire de Rutshuru où nous avons eu quelques personnes qui ont participé à ces épreuves, mais partout ailleurs où les rebelles du M23 occupent, rien n’a été organisé » a indiqué l’inspecteur Emmanuel Gashamba. Il précise que ce secteur de l’éducation n’a pas été concerné par la gratuité vu que les participants sont autodidactes.

Assemblée nationale :Vital Kamerhe dépose sa candidature malgré les tensions à l’Union sacrée

La déclaration des élus de l’Union sacrée, plate-forme majoritaire au Parlement, contre la liste des membres du prochain bureau définitif de l’Assemblée nationale, n’a pas empêché Vital Kamerhe de déposer sa candidature au poste de président de la Chambre basse.

Tout sourire, entouré de ses collaborateurs, Vital Kamerhe se pavane rassuré sur le hall du Palais du peuple. Lui qui a remporté les primaires au sein de son regroupement pour ce poste, il est visiblement assuré de l’emporter, même si les noms de membres qui vont constituer son futur bureau sont loin de faire l’unanimité.

Regroupés au sein d’un collectif, certains élus de l’Union sacrée ont exprimé leur opposition contre la liste des candidats proposés par le présidium de cette plate-forme à l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Ce collectif qui se réclame « républicain » s’oppose aux candidatures de Christophe Mboso, Serge Bahati et Caroline Bemba qu’ils estiment être teintées de clientélisme et de népotisme.

Serge Bahati devrait occuper la Questure, Caroline Bemba serait son adjointe et Christophe Mboso siègera comme deuxième vice-président.

Sénat : la nouvelle législature démarre ce mardi 

Après leurs élections, les élus des elus vont ouvrir le bal ce mardi dans une session extraordinaire. Il sera question lors de cette plénière d’installer le bureau provisoire. 

Le secrétaire général du Sénat aura la charge de conduire cette plénière jusqu’à l’installation dudit bureau composé de deux juniors et d’un élu plus âgé. Ce bureau va ensuite s’atteler à dresser une ligne de conduite dans cette chambre avant d’organiser les élections du bureau définitif.

Le communiqué qui annonce cette plénière invite tous les sénateurs provisoirement proclamés par la Commission électorale nationale indépendante à l’issue des scrutins du 29 avril dernier, à rehausser leur présence.

Malaise au sein de l’Union sacrée sur les candidatures des membres de l’Assemblée nationale

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Des députés nationaux de l’Union sacrée, plate-forme majoritaire au parlement, regroupés au sein d’un collectif se sont opposés samedi contre la liste des candidats à l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Ce collectif qui se réclame « républicain » s’oppose contre les candidatures de Christophe Mboso, Serge Bahati et Caroline Bemba qu’ils estiment être teintés de clientélisme et de népotisme.

Selon la liste de la composition du bureau de l’Assemblée nationale, voulue par le présidium de l’Union sacrée qui a fuité dans la presse, Serge Bahati devrait occuper la questure, Caroline Bemba serait son adjointe et Christophe Mboso siègerait comme deuxième vice-président.

Pourtant, ce collectif estime que ces choix du présidium de l’Union sacrée violent les articles 26 et 27 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et ne respecte pas l’équilibre géostratégique.

« La Composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale doit respecter les prescrits de la constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale sur le principe de la représentation équitable des Provinces de notre Pays. Il est donc inacceptable qu’une Province, une tribu ou un espace provincial occupe deux postes au Bureau, alors que d’autres sont absents », ont déclaré ces députés.

Vital Kamerhe avait, lui, été déjà désigné candidat président de l’Assemblée nationale de l’Union sacrée avec 183 voix sur 372 lors des primaires de cette plateforme politique.

Bombardements à Goma: l’enterrement des victimes reporté au mercredi prochain



Pour des raisons techniques, l’enterrement des victimes des bombardements survenus dans les camps des déplacés de Mugunga à l’ouest de la ville de Goma est reporté.

L’annonce a été faite tard dans la soirée de ce samedi 11 mai 2024 par la Coordinatrice de la cellule de communication du Gouverneur militaire du Nord kivu.
Dans un message publié ce samedi soir, Marie-Noëlle Kabuya fait savoir que la date fixée pour cette fin est le mercredi 15 mai prochain.

Par ailleurs, notre source attribue ce report au retard dans la construction des tombes dans le site choisi pour inhumation, à Kibati dans le territoire de Nyiragongo.

Il sied de souligner que celui-ci est le deuxième report après celui de ce samedi, date initialement prévu pour l’enterrement de ces 35 personnes déplacées, majoritairement les femmes et les enfants tombés dans les bombardements du M23 qui ont sciemment visé les camps des déplacés à l’ouest de la ville de Goma.

Goma: l’inhumation de 35 personnes décédées dans des bombardements est prévue ce dimanche à Kibati

Les 35 victimes des récents bombardements à Mugunga seront enterrées demain dimanche à Kibati dans le territoire de Nyiragongo. L’annonce a été faite par le gouvernement provincial ce vendredi 10 mai 2024. Le ministre congolais des droits humains, Albert Fabrice Puela l’a dit après une rencontre avec le gouverneur de province.

Dans une interview accordée à la presse, le ministre a indiqué que des pourparlers étaient encours avec les propriétaires terriens pour que les obsèques soient dignes pour ces compatriotes.

Il a par ailleurs indiqué que ces multiples crimes perpétrés par le gouvernement de Kagame ne doivent pas rester impunis.

Plusieurs rapports indexent le Rwanda d’avoir de troupes sur le sol congolais en renfort aux éléments du M23, commettant ainsi plusieurs crimes de guerre et plusieurs crimes contre l’humanité. Jusque-là, la communauté congolaise décrie la taciturne de la communauté internationale qui malheureusement sonne comme une complicité.

Jusqu’à ce jour, les États occidentaux se limitent aux dénonciations sans passer à l’action, ce qui irrite la communauté congolaise.

Pour rappel, en date du 03 Mai 2024 l’armée rwandaise qui soutient les terroristes du M23 a bombardé les sites des déplacés de guerre situés dans la partie Ouest de la ville, causant ainsi la mort de 35 personnes et blessant 37 autres. Parmi ces victimes on identifie plusieurs enfants, ce qui constitue un crime.

Attente de basketball de Goma: le champion en titre va en découdre avec le champion du Congo



Ce samedi 11 mai, les projecteurs du basketball de Goma seront braqués sur le Stadium de l’ISC, alors que l’ASB SHEM, champion en titre, affrontera le BC Virunga, champion du Congo. Cette rencontre tant attendue entre les deux mastodontes promet d’être un spectacle électrisant, une bataille où chaque panier comptera.

Depuis quelques saisons, l’ASB SHEM a établi sa domination sur le BC Virunga, devenant ainsi sa bête noire. Avec un bilan de 4 victoires sur 5 rencontres lors des dernières confrontations, SHEM a su imposer sa suprématie. Cette rivalité enflamme les passions à Goma, et ce match est devenu le véritable classico de la ville.

Les deux équipes aligneront leurs effectifs les plus solides pour cette confrontation. Le BC Virunga, autrefois en reconstruction, s’est renforcé avec des joueurs de qualité tels que Joël Mulondani, Denis Balungu, Yanick Tshibangu, et bien d’autres. De son côté, l’ASB SHEM peut compter sur une équipe déjà bien rodée, renforcée par des joueurs talentueux comme Moïse Bukengu et Bienfait Kanane.

La confiance règne dans les deux camps, après des victoires convaincantes lors de leurs dernières sorties. Le BC Virunga, porté par la brillante performance de Denis Balungu, affiche une forme éblouissante. Quant à SHEM, invaincu jusqu’à présent, il entend bien préserver son statut de leader.

Pour le BC Virunga, ce match représente une chance de revanche après la défaite du match aller. Les montagnards sont animés par un désir ardent de laver leur honneur et de renverser la tendance face à leur rival historique.

Au-delà des joueurs sur le terrain, un personnage attire également l’attention : Jay Asanni, surnommé Mari Mar, le coach dynamique de SHEM. Ses célébrations enflammées à chaque panier marqué par son équipe ajoutent une touche de spectacle supplémentaire à cette confrontation déjà palpitante.

Avec SHEM en tête du classement, affichant un parcours impeccable, et le BC Virunga déterminé à lui donner du fil à retordre, tous les ingrédients sont réunis pour un match mémorable ce samedi à Goma. Les amateurs de basketball retiennent leur souffle, impatients d’assister à un affrontement épique entre deux géants du jeu

Play-offs : Mazembe affronte V. Club, un classique pour sceller la competition 

À quelques journées de la fin de cette dernière phase du championnat d’élite, les deux sérieux prétendants au titre s’affrontent dans un classique qui pourrait sceller le sort de la compétition.

TP Mazembe et l’AS V. club s’affrontent ce samedi 11 mai dans le temple des Badiangwenas à Lubumbashi pour le compte de la phase retour après le match aller remporté par les Corbeaux au stade des Martyrs à Kinshasa.

Après un match très disputé, dont les Vclubiens ne s’avouent pas vaincus, accusant des lacunes dans l’arbitrage, l’heure de la vérité a sonné. Le club kinois se déplace dans un stade qui ne lui a jamais donné une victoire contre cette équipe qui détient le record de la compétition nationale. 

Une victoire des corbeaux peut les mettre en bonne posture pour le titre. Le club lushois compte 20 points en 8 matchs joués, alors que les kinois clôturent la marche du podium avec 18 points en 11 matchs joués.

Scandale financier au Sénat : Bahati Lukwebo fustige le rapport du CREFDL

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L’ancien président du Sénat, Bahati Lukwebo a rejeté ce vendredi, le rapport de l’ONG CREFDL sur un dépassement budgétaire à la chambre hausse du parlement. 

« Loin d’être crédible, ce soi-disant rapport qui n’engage que son auteur est faux sur toute la ligne et prouve que ce dernier ignore tout du fonctionnement des deux chambres du Parlement », explique la cellule de communication de M. Lukwebo. 

Il accuse les enquêteurs de n’avoir pas vérifié les faits et promet de saisir la justice pr imputations dommageables. 

Selon le CREFDL, en 2022, le Sénat congolais a dépensé environ 422 893 $ pour l’achat des véhicules, soit un dépassement de 11 %. 

Selon le même rapport, un projet de construction de dépôt d’archives du Parlement pour lequel le Sénat a reçu 82 242 $. Le marché a été attribué à l’entreprise ETISAC SPRL pour un montant de 63 518 $. 

« Les données chiffrées présentées dans ce chiffon ne visent visiblement qu’à nuire aux animateurs sortants de ces deux institutions qui n’ont rien de budgétivores comme le soutient l’auteur de cette manipulation malveillante », réplique Bahati Lukwebo. 

Et d’ajouter : « Chaque chambre du Parlement jouit d’une autonomie financière et administrative. Mélanger les données comptables des deux chambres c’est donc faire de l’ amalgame nuisible dans l’intention manifeste de nuire au Sénat ». 

La SADC s’engage à résoudre les défis du poste-frontière de Kasumbalesa entre la RDC et la Zambie

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La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et les autorités congolaises ont pris la résolution jeudi à Kinshasa, de trouver des solutions à long terme aux défis auxquels sont confrontés les transporteurs et les chauffeurs au poste frontalier entre la RDC et la Zambie.

A l’issue d’une réunion avec quelques autorités de la RDC, la SADC a rappelé l’importance stratégique du poste frontière de Kasumbalesa pour la circulation des marchandises à travers la région car il est situé à un point de convergence de plusieurs corridors commerciaux de la région.

Il s’agit notamment des corridors Nord-Sud, du corridor de développement de Dar es Salaam, du corridor Walvis Bay-Ndola-Lubumbashi, du corridor de développement de Beira et du corridor de développement de Lobito. A cet égard, Kasumbalesa est le deuxième poste frontière terrestre le plus fréquenté de la région de la SADC après Beitbridge, entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. Outre le réseau routier, Kasumbalesa est également reliée au réseau ferroviaire régional.

Dans son discours d’ouverture, le Vice-Premier ministre a réitéré l’engagement de la RDC à trouver des solutions durables aux défis du poste frontière de Kasumbalesa entre les deux pays. Pour sa part, l’honorable Jacob Jack Mwiimbu, SC, député, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité intérieure et chef de la délégation de la République de Zambie, a souligné la nécessité de mettre en œuvre des procédures efficaces de gestion des frontières pour faciliter le commerce entre les deux pays et la région de la SADC à grande et que la frontière de Kasumbalesa dessert toute la région et par conséquent, il est demandé instamment que des processus soient mis en place pour faciliter ces fonctions ; de l’infrastructure physique à l’infrastructure et aux systèmes électroniques.

Pour résoudre ces défis, les deux États vont mettre en place des procédures pour permettre les opérations frontalières 24 heures sur 24 aux postes frontières de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi ;

Poursuivre la modernisation des frontières pour relever tous les défis liés aux infrastructures frontalières afin d’atténuer les défis liés au commerce et au trafic au poste frontière de Kasumbalesa ;

Accélérer le processus d’établissement de postes frontières à guichet unique à tous les postes frontières, en commençant par Kasumbalesa ;

Harmoniser le régime politique en matière de frais de visa sur une base réciproque ;

Renforcer les mesures de sécurité tant à la frontière qu’à l’arrière des deux États membres limitrophes ;

Mettre en œuvre le prédédouanement des marchandises pour réduire la congestion aux frontières ;

veiller à ce qu’une notification adéquate soit donnée à l’une ou l’autre des Parties avant de mettre en œuvre tout changement majeur susceptible d’affecter la fluidité du trafic transfrontalier ; et

Collaborer avec les organismes régionaux pour faciliter le développement de modalités de couverture d’assurance uniquement pour les conducteurs effectuant des opérations transfrontalières.

RDC : le Sénat a dépensé 422 893 $ pour l’achat de véhicules (CREFDL) 

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En 2022, le Sénat congolais a dépensé environ 422 893 $ pour l’achat des véhicules, soit un dépassement de 11 %, a rapporté jeudi l’ONG CREFDL. 

Selon le même rapport, un projet de construction de dépôt d’archives du Parlement pour lequel le Sénat a reçu 82 242 $. Le marché a été attribué à l’entreprise ETISAC SPRL pour un montant de 63 518 $. 

Malheureusement , un écart de 18 723 $ entre le montant payé et celui figurant dans le marché. 

Le rapport constate que « L’absence d’un avenant soulève des doutes quant à la crédibilité dudit marché. Interrogés sur la localisation de ce dépôt d’archives, aucun administratif du sénat n’a déclaré être au courant de cette construction »

Le CREFDL a également déploré le dépassement autour de la construction de deux deux bâtiments destinés à abriter certains services de l’administration et les bureaux de commissions permanentes de l’assemblée nationale.  

« Un montant de 4,1 millions USD a été utilisé contre une prévision de 5,1 millions $, soit 80,38% d’exécution », indique Valéry Madianga chercheur en finances publiques et coordinateur national du CREFDL. 

Malgré le décaissement de ces fonds, ajoute-t-elle, par le trésor public, les bureaux des commissions sont toujours locataires. 

Le CREFDL appelle par ailleurs le gouvernement de clarifier les lignes budgétaires « fonds spéciaux d’intervention » et « autre personnel ». Il recommande aussi au président de la république de renforcer le rôle de l’Inspection générale des finances (IGF) et de la cour des comptes pour auditer les fonds spéciaux, les achats de véhicules et de bâtiments, le dispensaire et les archives. 

L’Assemblée nationale au cœur d’un grabuge financier 

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L’Assemblée nationale est au cœur d’un scandale financier. D’après un rapport publié jeudi par l’ONG CREFDL, l’hémicycle du Palais du peuple a dépensé 90, 2 millions pour l’acquisition de 26 bus. 

Selon ce rapport, cette somme mirobolante a été versée pour acquérir seulement 12 bus de 30 places assises, de marque Coaster (affectés au transport du personnel administratif) et 14 minibus destinés au transport des directeurs des services.

Alors que la prévision pour l’achat de ces véhicules était de  4,5 millions $, soit un dépassement de budget de 2 000%. 

« Se référant aux prix fixés par différents fournisseurs des véhicules en RDC, le montant de 90 millions USD paraît surestimer pour couvrir les dépenses de 26 bus, même si on y ajoute les prélèvements fiscaux et les frais de transport », a indiqué Valéry Madianga, chercheur en finances publiques et coordinateur national du CREFDL 

Ce montant, révèle-t-elle, représente le volume des dépenses non autorisées. « Faute d’un rapport explicatif des dépenses ». 

Depuis 9 ans, unique le rapport, qu’entre 2021 et 2023, le trésor public a dépensé environ 298,9 millions $  environ  pour rémunérer les sénateurs et députés nationaux, soit une moyenne annuelle de 74 millions USD. Les membres du bureau Mboso ont perçu des rémunérations doubles, ajoute l’ONG. 

L’ONG CREFDL souligne que dans les deux chambres du Parlement,  les effectifs ont été augmentés de manière exceptionnellement vertigineuse.

Pourtant, l’Assemblée nationale dément cette enquête.

Dans un communiqué ce vendredi, la Cellule de communication de M. Mboso crie à un acharnement contre le président sortant de la chambre basse du parlement.

«  Nous savons d’où cette histoire vient. MBOSO N’KODIA PWANGA est un patrimoine au service de la nation. Il n’a jamais été dans les histoires de détournement de fonds et de deniers publics comme d’autres politiciens spécialistes en cette pratique », déclare-t-elle.