Face à l’agression rwandaise, la jeunesse ne cesse de mettre à pied des groupes d’autodéfense communément appelés Wazalendo pour faire face à cette situation. C’est dans ce sens qu’un autre groupe animé essentiellement par des jeunes du territoire de Nyiragongo a vu le jour pour se ranger aux côtés des forces armées de la RDC pour récupérer certaines entités contrôlés par les M23.
L’union des forces patriotiques pour le Congo (UFPC en sigle) est le nom de ce nouveau groupe d’autodéfense qui a été lancé officiellement dans le territoire de Nyiragongo à une dizaine de la ville de Goma. Ses initiateurs précisent qu’il vient répondre tant soit peu aux problèmes des guerres en répétition qui touchent leur entité. Nicolas Muhabura, porte-parole de ce mouvement précise que ce groupe est essentiellement patriotique et doit participer à la bataille contre les M23.
Un ouf de soulagement pour la société civile du Nord-Kivu qui salue cette initiative des jeunes à protéger leur milieu contre toute agression. Placide Nzilamba, vice-président national du Cadre de Concertation Nationale de la Société Civile estime qu’il viennent répondre à l’appel du chef de l’Etat.
Une situation qui intervient après un meeting de la rébellion du M23 à Kibumba dans le territoire de Nyiragongo, où cette dernière a averti le gouvernement congolais des conséquences, notamment sur la population civile, en cas d’offensives militaires dans la région. Pendant le nouveau gouverneur par intérim a annoncé la prise de la cité de Mushaki par les FARDC.
Les Léopards dames de la République démocratique ont remporté la première manche des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Maroc dames 2024, qui les a opposées aux Amazones du Bénin au Stade des Martyrs. (2-1) c’est le score final, les congolaises ne sont pas à l’abri.
Dans un match très disputé, l’après-midi du vendredi 22 septembre, les hôtes ont bien entamé la partie jusqu’à marquer en tout début du deuxième quart, face à une équipe visiteuse encore un peu timide en ce moment de la rencontre. Falonne Pambani trouve le chemin du filet à la 18ᵉ minute.
Le Bénin se réveille du sommeil. Quelques minutes avant la pause et égalise grâce à G. Yolande qui a profité d’une perte de balle de la sélection congolaise dans l’entre jeu à 30e minute. Les équipes iront ainsi à la pause avec un score de parité.
Du jeu, des assauts, mais surtout des ratés à la seconde période. La sélection congolaise ne sera récompensée qu’à la 55ᵉ minute. Naomi Kaba-Kaba redonne le sourire. Mais le score restera statique jusqu’à la fin de la rencontre.
À un but d’écart, tout reste encore à faire. Les échanges restent encore de deux côtés. La RDC aura besoin que d’un nul à Cotonou, capitale béninoise, pour se qualifier dans la deuxième manche.
A trois mois des élections en République démocratique du Congo, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) recourt à des prêts bancaires pour financer le processus électoral. C’est ce qu’a assuré jeudi 21 septembre, Dénis Kadima, le patron de la centrale électorale.
La question du financement des élections est loin d’être terminée. Le gouvernement n’a pas encore financé les élections. La CENI se voit alors dans l’obligation de recourir à l’argent d’une banque qu’elle n’a pas révélée.
Malgré ça, Dénis Kadima souligne que la CENI est prête à organiser les élections.
« Nous avons décidé d’avancer ainsi pour alléger la charge financière du gouvernement, qui a déjà engagé d’importantes dépenses liées aux élections et à d’autres obligations régaliennes. Tout le monde est conscient que nous sommes à peine à trois mois des élections, donc l’argent continuera à affluer. Je ne peux pas dire que nous sommes prêts financièrement, car les besoins sont constants et satisfaits au rythme des ressources gouvernementales », dit-il.
De son côté, Félix Thsisekedi, a garanti l’organisation des élections libres et transparentes.
L’Administrateur du territoire de Kalehe au Sud-Kivu a été humilié par un groupe de gens l’après-midi du mercredi 20 septembre 2023.
Thomas Bakenga Ziramwagabo s’est vu être déshabillé par des jeunes de Bushushu et Nyamukubi à Kalehe en colère et qui l’accusent d’avoir détourné des tonnes de dons et des aides humanitaires destinés aux sinistrés de ces deux entités victimes des inondations du 04 mai dernier.
Ces jeunes l’ont fait marcher dans les rues de Kalehe-centre jusqu’à Bushushu, scandant des chansons hostiles contre cette autorité administrative.
Un acte condamné par les acteurs de la société civile du milieu. Le porte-parole du collectif des administrateurs du Sud Kivu dénonce ce qu’il qualifie de manipulation politicienne contre leur collègue.
Moustapha Mamboleo juge ignoble contre le représentant du chef de l’État dans cette partie du territoire.
« En ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO, en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023 » déclare, sur une grogne d’ovations, le President Felix Tshisekedi à la 78e Assemblée générale de l’ONU.
D’après M. Tshisekedi, les missions de maintien de la paix déployées depuis vingt-cinq ans en République Démocratique du Congo n’ont pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent la République Démocratique du Congo et la région des Grands Lacs ni à protéger les populations civiles.
« Il est donc illusoire et contre-productif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en République Démocratique du Congo et stabiliser celle-ci », dit-il. Pour lui, cette mission appelait à se retirer depuis 2018, dont le plan de transition a été adopté en 2021, devient-il anachronique au regard de l’évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles.
Il en appelle ainsi, à l’accélération du retrait de la MONUSCO qui, selon lui est une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et les citoyens congolais. ce retrait serait pour le president Tshisekedi, une oppiortunité pour la RDC d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies.
« Après plus de deux décennies de présence, il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité » conclut-il.
Du haut de la tribune de la 78ᵉ Assemblée générale des Nations unies, le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, rassure la communauté internationale que les élections auront bel et bien lieu dans son pays à la fin de cette année.
«Je voudrais confirmer une fois de plus qu’à la fin de cette année, des élections générales seront organisées en République Démocratique du Congo dans les institutions à mandat électif jusqu’au niveau des Communes. En vue de garantir leur succès, toutes les parties impliquées se mobilisent activement », a déclaré M. Tshisekedi.
Ainsi, le chef de l’État congolais en appel aux institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées à diligenter leurs missions d’observation de ces scrutins.
« Des invitations ont été déjà lancées aux institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière pour mandater leurs missions d’observation électorale afin d’accompagner le processus et d’aider l’État congolais à consolider sa jeune démocratie. L’ONU est invitée aussi à y jouer un rôle important par ses institutions spécialisées », indique le président de la RDC.
En RDC, la Commission Électorale Nationale Indépendante, la CENI a déjà convoqué le corps électoral et publié les listes des candidats pour les législatives nationales et provinciales et les municipales. Le président assure que « des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité des prochains scrutins».
Après le rassemblement, les Léopards dames de la République démocratique du Congo se lancent déjà dans les séances d’entraînement au stade de Martyrs en préparation de sa rencontre face aux Amazones du Bénin pour le compte du match aller du premier tour qualificatif à la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 qui aura lieu au Maroc.
La première séance d’entraînement était à huis clos avec un groupe des 11 joueuses sur les 23 convoquées. Les joueuses locales se joignent à ce mercredi soir. Le match retour est prévu dans une semaine à Cotonou. Le vainqueur de cette rencontre affrontera le gagnant du match qui opposera la Guinée-équatoriale à la Libye.
Le sélectionneur congolais, Marcelo Kadiamba, a fait appel à vingt-trois joueuses dont voici la liste.
Les élections qui se profilent à l’horizon 2023, la situation sécuritaire encore préoccupante avec la persistance du mouvement rebelle du M23 soutenue par le Rwanda, l’accélération du départ de la Monusco, tous les ingrédients sont réunis pour que le discours du président de Tshisekedi à la 78ᵉ session de l’Assemblée générale de l’ONU ce mercredi 20 septembre à Washington, soit déterminant.
Plusieurs Congolais sont impatients de découvrir la substance de l’allocution du chef de l’Etat qui prendra parole en 11e position, soit aux environs de 21 heures de Kinshasa. Mardi 19 septembre, plus de 150 Chefs d’État et de gouvernement ont assisté à la séance solennelle d’ouverture de ces assises.
Comme chaque année, les dirigeants du monde se retrouvent pour discuter des enjeux mondiaux. Cette année, le débat général est orienté vers la paix et la sécurité dans le monde avec, en toile de fond, la guerre de la Russie contre l’Ukraine ; les enjeux climatiques et la question de la pauvreté dans le monde.
Les chefs d’Etat et de gouvernement défileront à la tribune de l’assemblée générale pour leurs allocutions orientées vers le thème général de l’année et sur les questions spécifiques de leurs pays. L’assemblée générale des Nations-Unies sert aussi de lieu de rencontre des chefs d’Etat pour des discussions des coulisses.
Le Président Tshisekedi prononcera son discours pour la 4ᵉ fois consécutive depuis son élection. Cette allocution intervient à quatre mois de la fin de son premier mandat présidentiel et à deux mois du début de la campagne présidentielle de décembre 2023.
Le but de l’international congolais Meschack Elia n’a pas suffi pour mettre Youngs Boys de Berne à l’abri face au Leipzig dans un match de la première journée de la Ligue des Champions européens disputés mardi 19 septembre dans la soirée.
Les Allemands de Leipzig ont ouvert le score dès l’entame de la rencontre, à la deuxième minute de jeu, dans une rencontre qu’ils semblent maîtriser. Mais l’attaquant congolais les a surpris à la 32ᵉ minute d’une frappe puissante à l’extérieur de la surface. (1-1).
La deuxième période a tourné en faveur de Leipzig qui a pu imposer sa suprématie sur l’équipe adverse. Chose qui les a permis de marquer à trois reprises. Mais un but n’a pas été validé pour raison d’une position litigieuse. Score final, (3-1).
Jean-Marc Kabund va passer ses sept prochaines années en prison, cet ancien ténor du régime tombé en disgrâce avec le chef de l’Etat est déclaré coupable de 12 chefs d’accusations qui pesaient sur lui depuis août 2022 devant la Cour de cassation.
L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale était jugé notamment pour, « propagation de faux bruits, outrage envers le Parlement, le gouvernement et la République, offense envers le chef de l’État ».
Ces infractions remontent au 18 juillet 2022 dans une conférence de presse où l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale s’est déchainé après sa séparation avec le clan du pouvoir en place.
Cette peine est supérieure aux trois ans de prison qui avaient été requis par le ministère public. La Cour de cassation a jugé que « toutes les infractions pour lesquelles M. Kabund était poursuivi étaient établies ».
D’après un de ses avocats qui s’est confié à la presse Me Kaddy Ditou, la cour a fait « un cumul de peines » et l’a condamné à « 84 mois de servitude pénale principale, équivalent de 7 ans » de prison. Pour ce juriste, cette peine est très sévère contre son client.
Ce n’est pas un simple anniversaire, mais un événement qui rappelle la longévité de la coopération Nippo-congolais. Il y a quarante ans, jour pour jour, que la ville de Matadi s’est dotée de ce joyau construit au terme d’une coopération entre la RDC, alors Zaïre, et le Japon. Ceci est vite devenu le symbole de la ville de Matadi comme la Tour Eiffel l’est pour Paris.
Ce mardi 20 juin, tous les regards sont dirigés vers cette œuvre gigantesque d’au moins 720 mètres et 53 mètres de hauteur au-dessus du fleuve, inaugurée par le feu Maréchal Mobutu en 1983 en présence de l’impératrice du Japon. Les membres du gouvernement sont mobilisés. La représentation du Japon en RDC et en Afrique a effectué le déplacement. Les agents et cadres de l’organisation pour l’équipement Banana Kinshasa (OEBK), la structure en charge de la gestion de ce pont, sont de la partie, les chefs coutumiers et les autorités provinciales aussi, tous les ingrédients sont réunis pour une célébration haut en couleur.
Pont Maréchal, encore deux cents ans de vie
Cet ouvrage qui relie les deux rives de la province et la seule voie d’accès du pays à l’océan Atlantique, « a depuis bénéficié d’un appui du Japon pour sa maintenance », indique le directeur général de l’OEBK. Ce dernier précise que ce pont a encore une durée de vie d’au moins deux cents ans au vu de son état actuel.
Occasion pour l’Ambassadeur du Japon en RDC, M. Minami Hino, de saluer les efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires pour l’entretien de cette infrastructure, avant de les encourager à poursuivre les ambitions de doter le pays d’un réseau routier moderne avec des infrastructures de cette envergure. Il a par la même occasion révélée la volonté de son pays à accompagner la RDC dans cette démarche.
M. Naoki Yanase, Directeur général du département Afrique de la JICA,
L’opérationnalisation du volet rail, l’heure a sonné ?
La partie route a déjà fait ses preuves sur le plan social, en réduisant radicalement les pertes, même des vies humaines, enregistrées à cause de l’usage des bacs pour la traversée. Et, sur le plan économique, cet ouvrage génère des recettes importantes au trésor public et permet l’acheminement marchandise provenant des ports de Boma et de Banana vers les villes de Matadi et de Kinshasa, la capitale.
Pour Guy Bandu, gouverneur de la province du Kongo Central, il est impérieux que le volet rail de ce pont soit mis au service. « Je fonde l’espoir de voir sur le leadership éclairé du président Tshisekedi, le parachèvement de ce pont à vocation mixte (rail-route) dans un avenir proche. Il est indispensable pour un pays de la taille d’un continent d’avoir un transport multimodal. Il est impératif que la partie rail puisse se clôturer », insiste-t-il.
La Représentation gouvernementale de la RDC et du Japon ainsi que les responsables de la Jica, à l’occasion des 40 ans du Pont Maréchal @crédit Photo KT.cd
En réponse, la vice-ministre des Infrastructures, dit réitéré la poursuite de la coopération RDC-Japon en obtenant d’elle, l’accompagnement de la finalisation de ce projet.
Ce pont doit sa longévité « au projet de coopération technique intitulé » Projet de renforcement de la gestion du pont Maréchal » lancé par l’Agence japonaise de Coopération internationale (JICA) en 2010 » indique M. Naoki YANASE, Directeur général, Département Afrique de la JICA. Grâce à la reprise de la coopération, plusieurs cadres de l’OEBK ont suivi des formations au Japon avant qu’il n’approuve encore en 2015 un projet de telle envergure. M. YANASE affirme qu’une étude préparatoire en vue d’une prochaine visant à maintenir ce pont en bon état vient d’être achevée.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a proposé, lors d’un échange avec la CENI ce mercredi 3 mai, une alternative qui rassure sur le plan de l’objectivité et de l’efficacité sur le processus électoral en RDC.
La CENCO a exprimé sa crainte sur la nécessité d’une participation ou non de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à l’audit externe du fichier électoral.
« Depuis un certain moment des réactions selon lesquelles ce n’est pas bon par rapport à la souveraineté et l’intégrité du pays, surtout que la directrice de l’OIF est une Rwandaise », a déclaré Donatien N’shole, secrétaire général de la CENCO.
Pour lui, cette influence rwandaise au sein de cette organisation peut compromettre la souveraineté et l’intégrité du pays, vu que la directrice de l’OIF est Rwandaise ».
« Il y en a qui vont jusqu’à dire qu’il faut que ça soit un audit national. Et nous, ça nous préoccupe d’abord les arguments sont politiques. Cela peut se comprendre politiquement. Soit on dit en passant, parmi les institutions qui défendent l’intégrité et la souveraineté nationales, il y a la CENCO qui a dénoncé l’attitude et l’indifférence de la communauté internationale en rapport avec ce qui se passe avec le Rwanda », indique-il.
Et de poursuivre : « Le Président Denis Kadima sait ce qu’on peut trouver dans le pays et il est sincère sur ce point qu’il serait difficile de trouver une organisation qui ait toutes les compétences et aussi pour des raisons psychologiques ».
En 2018, l’OIF avait audité le fichier électoral de la CENI par une analyse qualitative et quantitative des données en vue d’identifier ses forces et faiblesses.
Ainsi, une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) séjourne à Kinshasa depuis le lundi 24 avril, sur invitation du patron de la centrale électorale Denis Kadima.
Dans son allocution à Fleuve Congo hôtel à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, le chef de l’Etat Felix Tshisekedi a rendu hommage aux professionnels des médias victimes des attaques terroristes du M23 dans la partie Est de la RDC.
« En ce moment où nous célébrons cette liberté et conformément au thème arrêté pour la circonstance, je voudrais dire avant toute chose toute ma solidarité aux journalistes et professionnels des médias qui paient comme beaucoup de nos compatriotes dans la partie Est de notre pays le prix de la barbarie de l’agression rwandaise », a-t-il regretté.
A l’en croire, plusieurs médias dans les zones sous occupation ont été réduits au silence, des membres de votre grande corporation ont été harcelés, torturés et du matériel a été saccagé. Il a ainsi promis que, ces crimes ne demeureront pas impunis.
D’un autre côté, le président de la République s’est dit « heureux de constater une année après les états généraux de la communication et médias que, des progrès considérables ont été accomplis notamment à travers la promulgation de l’ordonnance loi n•23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC ».
Cette année, les pays du monde ont célébré cette journée sous le thème, « La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ».
Dans son classement publié ce mercredi 3 mai 2023, Reporter Sans Frontière (RSF), a révélé que, la République démocratique du Congo occupe la 124è place en matière de liberté de la presse sur 180 pays. Toutefois, RSF a noté quelques maux qui rongent le paysage médiatique congolais malgré des avancées enregistrées.
La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) prépare des élections libres et transparentes afin de trouver les nouvels animateurs pour succéder à Constant Omari est sa bande. C’est dans cette perspective, que la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et la Confédération Africaine de Football (CAF) ont installé un Comité de normalisation (Conor) pour assurer les affaires courantes jusqu’à la tenue de ces scrutins.
Mardi 02 mai dernier, soit cinq jours après leur installation, les membres de ce comité de normalisation ont été reçus en audience par le Ministre des Sports et Loisirs, François Claude Kabulo Mwana Kabulo.
Au cours de cette séance de travail, le CONOR, avec à sa tête Dieudonné SAMBI, ont présenter au patron du sport en RDC, les orientations de leur mission, puis le plan de travail pour le match de la 5e journée des éliminatoires CAN Côte d’Ivoire 2023 et l’arrêt de championnat national.
Ce bureau était accompagné par le sélectionneur national des Léopards A, Sébastien Desabre. Le technicien français a fait savoir que a fait savoir des grandes lignes évoqué pendant cette première rencontre avec le ministre des Sports et loisirs François Kabulo Mwana Kabulo.
« C’était déjà pour faire un point sur la situation. Comment se faire préparer la confrontation avec le Gabon. Et puis on a échangé du football bien sûr mais c’était surtout axé sur la préparation du prochain match. On a une planification que j’avais émis il y a quelques temps déjà donc avec quelques petits ajustements à faire. On est entrain de préparer ça le plus professionnellement possible et le plus sérieusement possible pour se donner toutes les chances pour pouvoir atteindre nos objectifs » a-t-il lâché devant la presse.
Il a également souligné que : « Quant vous êtes sélectionneur national, vous avez des missions au pays et vous avez aussi beaucoup des missions à l’extérieur du pays donc ma planification est faite à l’avance j’avais malheureusement à ce moment là une mission à faire à l’extérieur du pays. Voilà après on continue à travailler qu’on soit ici à Kinshasa ou à l’extérieur on est focalisé sur la réussite du projet »
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre Sama Lukonde mardi dernier, le patron de la société Milvest, Turhan Mildon a presenté le projet de construction et réhabilitation de l’aéroport international de N’djili.
« Ça sera quelque chose que toute l’Afrique va apercevoir et en parler. Notre objectif est de commencer le projet au mois de septembre », a fait savoir Turhan Mildon à l’issue de cette réunion qui a connu également la présence du ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Marc Ekila ainsi que celui de l’Aménagement du territoire, Guy Loanda.
Le ministre de l’Aménagement du Territoire, a rassuré que son ministère travaillera d’arrache-pied avec tous les secteurs concernés pour que ce projet voie le jour.
« Un projet de grande envergure comme celui-là, rentre étroitement dans le cadre de nos attributions. Voilà pourquoi nous avons été conviés à prendre part à cette réunion pour que nous puissions, dans nos attributions, travailler d’arrache-pied avec tous les sectoriels qui sont concernés par ce projet du Gouvernement de la République. Nous sommes là pour poser des actions en faveur de la population, afin que ce projet puisse réellement voir le jour », a-t-il souligné.
« Il était temps de discuter avec le Premier ministre pour voir ensemble avec M. Mildon comment avancer dans le cadre de ce grand projet de l’Aéroport international de N’Djili dont les travaux sont à l’arrêt depuis bientôt 3 ans. Le Premier ministre nous a conseillé d’encadrer utilement ce projet, dans tous les aspects, juridique, économique, financier, et surtout l’aspect de la gestion de l’espace », a indiqué le ministre des Transports, Marc Ekila.
Quatre enfants parmi eux trois garçons et une fille, ont perdu la vie dans un effondrement des maisons dans la cité de Minova en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
Les faits se sont produits dans les petites heures de la matinée de ce mercredi 3 mai 2023. Selon les premières informations nous parvenues, il s’agit de 4 enfants d’une famille.
« Nous avons été surpris par la colline au-dessus de notre maison qui a fait écroulé cette même maison et mes quatre enfants sont tous morts dans cet incident. Nous étions en plein sommeil et personnellement j’y ai échappé de justesse. Ma femme est aussi à l’hôpital général pour le moment puisqu’elle a été tellement blessée. Une voisine aussi a été touchée de la même façon » déclaré Safari Mwite, père des enfants décédés, cité par une radio locale.
Celui-ci demande aux personnes de bonne foi de lui venir en aide non seulement pour soulager sa souffrance mais aussi pour qu’il se trouve une autre demeure.
Dans ce même lieu de drame, madame Faida, une démunie et mère de sept enfants dont la maison s’est effondrée, s’inquiète et craint de passer la nuit à la belle étoile. Pour l’heure, aucune communication de la part des autorités locales.
Mechack Elia et ses coéquipiers ont été couverts de laurier d’or dimanche 30 avril dernier. L’international congolais et son équipe, Young Boys de Berne ont remporté le titre de champions de Suisse grâce à leur victoire sans appel de (5-1) devant la formation de Lucerne.
La 31 journée de la 126e édition du championnat Suisse était une occasion en or pour l’ancien du Tout Puissant Mazembe et son club de remporter un troisième titre en quatre (4) saisons de suite. Cette opportunité précieuse n’a pas été manquée par les hommes Raphaël Wicky comme prévu. Ces derniers ont réussi grâce à des buts signés J. Nsame (32e), C. Fassnacht (38e), S. Lauper (44e), F. Rieder (61e), C. Itten (80e).
À 6 journées de la fin de cette saison 2022-2023, Mechack Elia vient d’inscrire son nom dans les annales de Young Boys. Le monumental buteur du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2016 vient d’enregistrer son troisième trophée de ce championnat suisse depuis son arrivée en 2020.
Avec 64 points, soit avec un écart de 18 unités avec leur dauphin, le congolais et les siens ont soulevé ce 16e trophée de l’histoire de Young Boys. Ils sont même sur la voie de réaliser le doublé cette saison en cas de victoire de leur équipe le 4 juin prochain contre Lugano en finale de la Coupe de Suisse.
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre Sama Lukonde mardi dernier, le patron de la société Milvest, Turhan Mildon a presenté le projet de construction et réhabilitation de l’aéroport international de N’djili.
« Ça sera quelque chose que toute l’Afrique va apercevoir et en parler. Notre objectif est de commencer le projet au mois de septembre », a fait savoir Turhan Mildon à l’issue de cette réunion qui a connu également la présence du ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Marc Ekila ainsi que celui de l’Aménagement du territoire, Guy Loanda.
Le ministre de l’Aménagement du Territoire, a rassuré que son ministère travaillera d’arrache-pied avec tous les secteurs concernés pour que ce projet voie le jour.
« Un projet de grande envergure comme celui-là, rentre étroitement dans le cadre de nos attributions. Voilà pourquoi nous avons été conviés à prendre part à cette réunion pour que nous puissions, dans nos attributions, travailler d’arrache-pied avec tous les sectoriels qui sont concernés par ce projet du Gouvernement de la République. Nous sommes là pour poser des actions en faveur de la population, afin que ce projet puisse réellement voir le jour », a-t-il souligné.
« Il était temps de discuter avec le Premier ministre pour voir ensemble avec M. Mildon comment avancer dans le cadre de ce grand projet de l’Aéroport international de N’Djili dont les travaux sont à l’arrêt depuis bientôt 3 ans. Le Premier ministre nous a conseillé d’encadrer utilement ce projet, dans tous les aspects, juridique, économique, financier, et surtout l’aspect de la gestion de l’espace », a indiqué le ministre des Transports, Marc Ekila.
L’organisation non gouvernementale Human Rights Watch a appelé, ce mardi 02 mai, le parlement congolais à rejeter la loi sur la congolité dont elle estime que les autorités pourraient l’utiliser pour exercer une discrimination contre certains citoyens congolais en raison de l’origine nationale de leurs parents.
Selon elle, la loi Tshiani vise Moïse Katumbi, leader du parti d’opposition Ensemble pour la République, considéré comme l’un des adversaires potentiels du président Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle qui doit avoir lieu en décembre 2023.
Human Rights Watch exprime ses craintes par rapport à cette loi au cours d’une année électorale, où l’examen ce cette loi renforce les craintes que les autorités ne l’utilisent pour empêcher certaines personnes de se présenter aux élections, en violation des protections juridiques internationales relatives à la participation démocratique et à la non-discrimination.
En parallèle, Carine Kaneza Nantulya, directrice adjointe à la division Afrique à Human Rights Watch déclare que « Les autorités congolaises pourraient facilement se servir de la loi Tshiani, si elle était adoptée, pour empêcher illégalement des citoyens congolais d’être candidats à des fonctions politiques ».
« En plus d’être discriminatoire, l’adoption de cette loi pourrait présager une nouvelle vague de répression et de violences », craint-elle.
Ainsi, Carine Kaneza Nantulya a appelé les autorités congolaises à prendre au sérieux leur engagement en faveur de la démocratie et des droits humains et, comme elles l’ont fait en 2021, rejeter toute notion d’exclusion de l’identité congolaise.
« Chaque citoyen congolais devrait pouvoir se présenter aux élections sans discrimination ni crainte d’intimidation sur la base de son appartenance ethnique ou de la nationalité de ses parents », conclut-elle.
Jeef Nagah, le général kényan qui a démissionné de son poste du commandant de la force de l’EAC n’a pas empêché les multiples renforts de l’armée rwandaise au M23. C’est ce qui lui a reproché l’armée congolaise ce samedi 29 avril après sa démission.
Aussi, il n’a pas réussi la mise en œuvre de la feuille de route de l’Union africaine.
Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo, le général Sylvain Ekenge a indiqué que, Jeef Nagah n’a pas produit des résultats sur le terrain, mais surtout il lui est reproché la « cohabitation pacifique » avec les rebelles du M23 ainsi que des militaires rwandais dans les zones contrôlées par le contingent kényan de l’EAC.
« La population congolaise lui reproche le non-respect du Sofa et du concept opérationnel qui imposent la mission offensive à la Force », ajoute-t-il.
Et d’insister : « Chaque jour, les Rwandais traversent de l’est à l’ouest pour renforcer leurs positions sous la barbe et l’œil complaisant du contingent kenyan. Comme vous pouvez le constater, il doit se reprocher le manque de résultats de sa mission ».
Le général kényan Jeef Nagah a quitté son poste de commandant de la force régionale de l’EAC déployée dans l’Est de la RDC. Il a tout de suite été remplacé par le Général-Major Alphaxard Muthuri Kiugu désigné par le président kényan, William Ruto.
Dans sa lettre de démission transmise au secrétaire exécutif de l’EAC, Jeef Nagah dit que sa sécurité était menacée par des « mercenaires » recrutés par le gouvernement congolais. Ce que démentent les FARDC.
Pourtant, la société civile du Nord-Kivu accuse le M23 de regagner les territoires qu’il a occupés malgré l’annonce d’un cantonnement militaire à la suite du processus de Luanda.
Récemment, le gouvernement a annoncé que, le M23 renforce ses positions le long de la RN2 grâce à l’arrivée des troupes en provenance de Chanzu, Runyonyi et Sabinyo.
Le Gouverneur du Sud-Kivu a procédé vendredi 28 avril 2023, au remaniement de son gouvernement. Ceci, quelques jours seulement après avoir été déclaré démissionnaire par l’Assemblée provinciale qui a déposé une plainte contre lui devant la Cour de cassation.
Dans cette nouvelle équipe, Théo Ngwabidje nomme 10 ministres et 5 commissaires généraux. Sur les 10 ministres, on note une seule femme alors que sur les 5 commissaires généraux une seule femme est également nommée.
Sont nommés ministres :
Ministre de l’Urbanisme, habitat et affaires foncière ms, Jeremie Basimane,
Ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Albert Labani Misambya,
Ministre des finances et économie, Mwamba Hassan Amza,
Ministre du Plan, budget et promotion des investissements, Admiral Mbale Wakilongo,
Ministre des Infrastructures, travaux publics et aménagement du territoire, Gaston Cisa Wanumbe,
Ministre de l’éducation, culture, sports et loisirs, David Mubalama Ganywamulume,
Ministre de l’agriculture, élevage, pêche et développement rural, Jean-Bosco Ruteye kitambala,
Ministre des transports, voies de communication et tourisme, Mathieu Alimasi Malunda,
Ministre des mines, Hydrocarbures et ressources hydroliques, Koko Cirimwami Akeem,
Ministre de la santé et affaires humanitaires, Béatrice Kinja Mwendanga,
Sont nommés aux postes des commissaires généraux :
Commissaire général en charge de la justice, droits humains, fonction publique, travail et prévoyance sociale, Byabagabo Nkubana Wagauma,
Commissaire général en charge du commerce, industrie, PME et entreprenariat, Placide Wenda Mukanga,
Commissaire général en charge du Genre, famille, affaires sociales et relations avec les partenaires, Furaha Byabuze,
Commissaire général en charge de l’environnement, Hydrocarbures et développement durable, Notien Kazunguzibwa Mutomoyi,
Commissaire général en charge de communication, médias et porte-parole du gouvernement, Typson Idumbo
Des heures seulement après la démission de Jeff Nyagah, un nouveau commandant de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) en RDC est nommé. Il s’agit du major-général kényan Alphaxard Muthuri Kiugu.
Des sources proches du gouvernement congolais indiquent que l’ancien commandant, « a été relevé de ses fonctions sur demande de la République démocratique du Congo (RDC), pour ne pas l’humilier, on parle diplomatiquement de la démission ». Celui-ci est reproché d’être trop proche des terroristes du Mouvement du 23 mars (M23), voire même complaisant sur le terrain.
Dans sa lettre de démission adressée au Secrétaire général de l’EAC, le commandant Jeff Nyagah a mis en évidence une menace « aggravée contre sa sécurité et d’un plan systématique visant à contrecarrer les efforts de l’EACRF ».
A l’en croire, il y a également eu des campagnes médiatiques négatives et financées visant sa personnalité et de fausses accusations écrites directes sur la complaisance de l’EACRF dans la gestion du groupe M23.
Comme annoncée il y deux semaines, la marche de l’opposition est maintenue pour le 13 mai prochain à Kinshasa, capitale congolaise. Les 4 opposants au régime Tshisekedi saisissent le gouverneur de la ville pour leur manifestation.
Dans une note adressée à cette dernière, l’opposition indique que, ladite marche partira du Rond-point Lemba Super-échangeur de Limete-boulevard Lumumba-avenue Sendwe pour chuter au Palais du peuple d’une part, et Place Sakombi-Avenue Mbenseke-Station Ma Campagne-Triomphale-Palais du peuple, d’autre part.
Le 14 avril, les partis politiques des quatre opposants dont Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sessanga et Matata Ponyo avaient fait savoir que, cette marche aura notamment pour but de dénoncer, l’insécurité grandissante, la vie chère ainsi que la misère de la population congolaise.
Par la même occasion, ces personnalités de l’opposition ont exprimé l’engagement d’unir leurs forces dans le but de mener des actions communes pour obtenir l’organisation, dans les délais constitutionnels, des élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées.
Le commandant de la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), Jeff Nyagah a démissionné de ses fonctions.
La nouvelle de sa démission est contenue dans une lettre adressée au Secrétaire Général de l’EAC ce jeudi 27 avril 2023. Dans cette lettre le Général Jeff Nyagah présente ses compliments au secrétaire général de l’EAC en lui signifiant sa décision de quitter la zone de la mission en raison d’une menace aggravée contre sa sécurité et d’un plan systématique visant à contrecarrer les efforts de l’EAC.
D’après lui, « il y a eu une tentative d’intimidation de ma sécurité à mon ancienne résidence par le déploiement d’entrepreneurs militaires étrangers (mercenaires) qui ont placé des dispositifs de surveillance, fait voler des drones et effectué une surveillance physique de ma résidence au début du mois de janvier 2023, ce qui m’a contraint à déménager » dit-il.
Comme si cela ne suffisait pas, Le commandant des forces de l’EAC au Nord Kivu; dénonce également « des campagnes médiatiques négatives bien orchestrées et financées visant ma personnalité et de fausses accusations écrites directes sur la complaisance de l’EACRF dans la gestion du groupe M23 (voir les lettres ci-jointes) », poursuit-il.
«Cette situation est encore aggravée par les pressions exercées par le gouvernement de la RDC en faveur d’une rotation de la FC tous les trois mois, ce qui n’était pas prévu dans le mandat actuel et le gouvernement de la RDC ne paie pas les coûts administratifs, y compris les bureaux du quartier général de la force, les logements des officiers d’état-major, l’électricité ainsi que les salaires du personnel civil » regrette-t-il.
Celui-ci indique que cette décision est prise après une évaluation plus approfondie qu’il a opérée et qui selon lui a permis de conclure que sa sécurité en tant que commandant de la force n’est pas garantie dans la zone d’opération.
» En outre, la frustration actuelle a rendu ma mission intenable, d’où la décision prudente de quitter la zone de la mission » ajoute le Général Jeff Nyagah, qui exprime néanmoins sa profonde gratitude au Secrétaire général de l’EAC, aux chefs d’État de la CAE et aux chefs des forces de défense et de l’état-major pour le soutien qu’ils lui ont manifesté pendant la période où il dirigeait la Force de réaction rapide de l’Afrique de l’Est (EACRF).
L’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa a fustigé, dans une déclaration jeudi 27 avril, la sortie de la plateforme politique « Union sacrée » de l’actuel président de la RDC. Il accuse Félix Tshisekedi d’appliquer le même stratagème qui rappelle les pages sombres du MPR Parti-Etat.
« Tout donne à penser qu’il y a démission de l’Etat. Bien plus, le spectacle offert par les tenants du pouvoir dénote d’une régression historico-idéologique grave faisant de l’adhésion à une plate-forme politique, fait privé selon la loi, la condition sine qua non de survie politique et de garantie d’avenir », a-t-il lâché.
Corneille Nangaa a également dénoncé une CENI partisane et monocolore, qui selon lui, ne promet rien et ne rassure nullement le peuple congolais.
« Les élections sont ainsi mal engagées et plombées d’avance, au regard des insuffisances technico structurelles largement documentées par des experts patentés et des organismes crédibles engagés dans l’observation électorale », dit-il.
Et d’ajouter : « Pour ne citer qu’elle, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs est jugée chaotique et opaque, avec des statistiques artificielles et creuses ».
Corneille Nangaa affirme que le gouvernement refuse d’assumer la responsabilité de l’échec flagrant de la déclaration de l’état d’urgence dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Selon le candidat présidentiel Corneille Nangaa, la nation est confrontée à une situation précaire avec une grave crise sécuritaire, un processus électoral peu fiable et un scénario social explosif. Des questions planent sur le mandat et le financement des forces de l’EAC, et l’état de siège a prouvé son échec. Ces circonstances ont préparé le terrain pour une demande d’un deuxième changement de leadership.
Il a par ailleurs déclaré que les stratégies de sécurité du gouvernement ont été inefficaces et inefficaces, mais sans réel impact.
