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Prix Marc-Vivien Foé 2024 : Chancel Mbemba refait surface pour défendre son titre 

Tenant du titre, l’internationale congolais Chancel Mbemba apparaît de nouveau sur la liste de 11 finalistes du prix Marc-Vivien Foé Rfi-France 24 du meilleur joueur africain de ligue 1 (France) pour l’année 2024

Cette liste a été dévoilée mardi 02 avril. D’après la même annonce, cette fois, le jury est composé de près de 100 journalistes spécialistes du football français et africain issus de nombreux médias (radio, télévision, presse écrite, Internet). Le nouveau lauréat sera révélé le lundi 13 mai.

Impeccable dans son rond central de l’Olympique de Marseil depuis plus de deux ans, Chancel Mbemba est parmi les rares joueurs de cette équipe qui ont gardé leur place de titulaire malgré le changement de plusieurs entraîneurs au cours d’une même saison. 

Le trophée du meilleur joueur africain de Ligue 1, mis en jeu depuis 2011, est décerné en hommage à Marc-Vivien Foé, joueur camerounais décédé le 26 juin 2003, à l’âge de 28 ans, sur la pelouse du stade de Gerland à Lyon.

Voici les 1O autres nommés :

Pierre-Emerick Aubameyang, attaquant (Gabon/Marseille)

Nabil Bentaleb, milieu de terrain (Algérie/Lille)

Achraf Hakimi, défenseur (Maroc/PSG)

Lamine Camara, milieu de terrain (Sénégal/Metz)

Oumar Diakité, attaquant (Côte d’Ivoire/Reims)

Amine Gouiri, attaquant (Algérie/Rennes)

Terem Moffi, attaquant (Nigeria/Nice)

Youssouf Ndayishimiye, milieu de terrain (Burundi/Nice) 

Moses Simon, attaquant (Nigeria/Nantes) 

Wilfried Singo, défenseur (Côte d’Ivoire/Monaco)

Le compte à rebours pour le gouverne commence 

Gouvernement de la compétence professionnelle, c’est le nom de la prochaine équipe gouvernementale que va diriger madame Judith Suminwa. C’est ce qu’a déclaré le nouveau premier ministre dans un poste sur X (Twitter), lundi 01 avril, quelques heures après sa nomination.  

D’après la nouvelle cheffe du gouvernement, la désignation des prochains membres de cette équipe aura un seul critère unique et primordial : La compétence professionnelle. Par ce critère, Mme Suminwa espère trouver des personnes qui vont apporter un plus pour les combats contre le taux de change et la paix durable.

Une augmentation de 2% en termes de violations et atteintes des droits de l’homme en RDC en février (BCNUDH)

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Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme ( BCNUDH) a rapporté, lundi 1er avril, avoir documenté au cours du mois de février 2024, 378 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du pays avec 1.074 victimes dont 722 hommes, 222 femmes, 78 enfants et 52 individus de genre et âge inconnus, soit une augmentation de 2% en termes de violations et atteintes des droits de l’homme en RDC en février .

Le BCNUDH pointe du doigt les membres des groupes armés qui sont responsables de la majorité des atteintes et violations documentées dans le pays avec 244 atteintes, soit 65% du total des violations et atteintes, puis 124 cas de violations ou 33%, suivi par 5 violations et atteintes commises conjointement par les agents de l’Etat et les groupes armés.

Au moins 330 violations et atteintes notamment au Nord-Kivu avec 186 cas, dans l’Ituri 85, au Tanganyika 30, au Sud-Kivu 26 ont été répertoriées par le BCNUDH.

Dans son rapport, le BCNUDH a documenté 45 violations commises par les agents de l’Etat dans le Haut-Katanga, au Kasaï, Kasaï-Oriental et à Kinshasa, les provinces non affectées.

En outre, au moins 21 activités de sensibilisation et de renforcement des capacités ont été organisées au cours du mois de février sur l’étendue du territoire national, avec le soutien du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme.

A Goma, Olive Lembe demande à Joseph Kabila de revenir en politique pour sauver le peuple

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En visite au camp de réfugiés de Bulengo à Goma dans la province du Nord-Kivu, lundi 1 avril, Olive Lembe Kabila, l’épouse de l’ex-président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila a demandé à son mari de retourner en politique par la voie démocratique pour sauver le peuple congolais.

« C’est lui le père de la démocratie de ce pays, c’est lui le père de ce qu’on appelle l’alternance pacifique dans notre pays. Dieu met dans chaque être humain un don. Moi personnellement, comme je vois, Dieu a encore besoin de l’utiliser. Père Dieu, daigne convaincre Joseph Kabila Kabange, qu’il retourne en politique et qu’il nous aide. Qu’il ne reste pas seulement là à étudier et à nous regarder », a déclaré Olive Lembe.


Pour l’anciene première de la RDC, Joseph Kabila a fini la guerre par le stylo. Il a réussi à réunifier le pays.

Samedi dernier, le secrétaire de l’UDPS, Augustin Kabuya a déclaré que Joseph Kabila soutient la rébellion du M23. D’après lui, l’ancien président est sorti du pays sans prévenir les autorités migratoires de la RDC.

De son côté, le PPRD, parti du sénateur a nié ces propos dont il qualifie de propagations de faux bruits.

Nomination de Mme Suminwa, Jacquemain Shabani parle d’un choix judicieux 

Le président de la République a fait un choix judicieux en désignant Mme Judith Suminwa comme Premier ministre. C’est ce que pense Jacquemain Shabani, ancien directeur de campagne du Président Tshisekedi. 

Ce haut cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social, (UDPS) indique que cette nomination permet désormais au président de la République de « démarrer son deuxième quinquennat », dit-il, avant de souhaiter « plein succès, à Madame le Premier Ministre pour ses nouvelles missions ». 

Dans sa première prise de parole, l’heureuse nommée, Mme Suminwa a rassuré de sa loyauté au président de la République et promet de l’aider à mener à bien le développement de notre très cher pays et que nous puissions sur base de ses engagements qu’il a définis au moment de son investiture, travailler pour la paix et le développement en République démocratique du Congo

Judith Suminwa, ex-ministre de Plan et ex-coordonnatrice adjointe du Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS) devient la première femme Premier ministre de l’histoire de la République démocratique du Congo.

RDC: après sa nomination à la Primature, Judith Suminwa reconnaît que les défis sont énormes

Aussitôt nommée Premier ministre congolais, madame Judith Suminwa Tuluka n’a pas manqué de remercier le Président Tshisekedi pour la confiance placée en elle. Dans une déclaration faite à la rtnc, quelques heures seulement après sa nomination, Mme Suminwa dit s’engager à bien travailler pour le peuple congolais.

L’ex Ministre en charge du Plan au sein du Gouvernement Sama Lukonde II, et cadre de l’UDPS mais également membre de l’Union sacrée pour la nation dit aussi reconnaître que les défis sont énormes.

« Je remercie le président de la République, Félix Tshisekedi, pour la confiance qu’il me fait en me nommant Premier ministre. Je voudrais aussi rendre gloire à Dieu le maître du temps et des circonstances car celui qui a voulu que ça soit aujourd’hui. Je suis consciente de la grande responsabilité qui est la mienne, j’ai indiqué au chef de l’État qu’il pouvait compter sur ma loyauté pour l’aider à mener à bien le développement de notre très cher pays et que nous puissions sur base de ses engagements qu’il a définis au moment de son investiture, travailler pour la paix et le développement en République démocratique du Congo » a déclaré Judith Tuluka.

Tout en s’intéressant de ce qui se passe dans le pays, surtout dans la partie Est, la renommée au poste du Premier Ministre à exprimer sa fidélité d’engagement pour l’avancement des choses .

« Je sais que la tâche est grande, les défis sont immenses mais ensemble avec le chef de l’État, avec l’appui de notre gouvernement, de toutes les institutions ainsi que l’appui de la population congolaise on y arrivera. Mes pensées vont à l’Est et dans tous les coins du pays qui, aujourd’hui, sont confrontés à des conflits face à des ennemis qui sont parfois cachés, qui ne se révèlent pas mais que l’on trouvera, qu’on va pourchasser d’une manière ou d’une autre, je pense à toute cette population, je suis de tout cœur avec elle » a-t-elle joint.

Cette nomination qui n’est pas seulement un couronnement de sa carrière, mais également un symbole fort pour l’émancipation féminine dans le pays, marque une grande différence de De l’histoire du pays, c’est la première fois qu’une femme est établie comme cheffe du gouvernement.

RDC: Judith Suminwa de l’UDPS, première femme à être nommé Premier ministre



Après une longue attente, le président congolais Félix Tshisekedi a nommé une femme au poste de Premier ministre en République démocratique du Congo, en la personne de Judith Sumwa Tuluka. Elle est depuis une année ministre du Plan au gouvernement Sama Lukonde 2.

Avant d’être ministre du Plan, Judith Suminwa Tuluka, qui est membre de l’UDPS, était experte nationale dans un projet d’appui communautaire dans l’Est du pays, elle a ensuite travaillé au cabinet du ministère du Budget avant de devenir coordonnatrice adjointe du Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS).

Judith Suminwa Tuluka est la première femme à occuper le poste de Premier ministre en République démocratique du Congo. Elle devra composer son gouvernement avec les différentes forces politiques membres de l’Union sacrée, la coalition formée autour du Chef de l’Etat et qui est majoritaire à l’Assemblée nationale.

Le gouvernement dirigé par Tuluka est très attendu au regard des multiples défis que traverse le pays en cette période précise où de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi sont occupées par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise. Un autre chantier important auquel le prochain gouvernement fera face, c’est surtout la situation socio-économique des Congolais marquée notamment par la perte du pouvoir d’achat suite à la dépréciation de la monnaie nationale, le Franc Congolais.

« Après 5 années d’exercice du pouvoir absolu, Tshikesedi est seul responsable de la situation actuelle », Claudel Lubaya 

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L’ancien député Claudel Lubaya a accusé ce lundi 1 avril, le président Tshisekedi d’être le seul responsable de la situation actuelle, telle que vécue sur l’ensemble du pays. 

Pour M.Lubaya, le chef de l’État ne saurait faire porter cette responsabilité à quiconque si ce n’est qu’à lui-même. 

« Il a été porté au pouvoir pour assumer et non pour se dérober. L’ennemi de Félix Tshisekedi, c’est Fatshi Béton et personne d’autre. Tout se fait sous son impulsion. C’est lui seul qui gouverne mais n’agit pas. Qui promet et ne réalise pas », a-t-il déclaré sur son compte X. 

Cet ancien élu critique la politique de l’actuel président qui selon lui, doit sortir de sa cécité et son autisme politiques habituels pour affronter le réalisme nécessaire à la fonction présidentielle. 

« 5 ans après, la théorie de la faute aux autres ne convainc personne. Ce populisme excessif et manipulateur est un poison dangereux pour notre société et notre démocratie. Une société aussi traumatisée et aussi fragmentée comme la nôtre ne saurait trouver de solutions à ses problèmes au détour des recettes simplistes », souligne Claudel Lubaya.

RDC : « Au moins 20 millions de personnes ont besoin d’une assistance médicale », OMS 

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En République démocratique du Congo, près de 20 millions de personnes sont en situation sanitaire très préoccupante, a annoncé dimanche 31 mars, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’OMS précise que plus  de 7 millions de personnes ont été contraintes de fuir la violence et les hôpitaux sont submergés de patients blessés. La propagation du choléra, de la rougeole, de la polio, du monkeypox et de la fièvre jaune constitue une menace importante pour la santé de la population.

D’après le représentant onusien, la malnutrition augmente le risque de mortalité – en particulier chez les enfants – et exerce une pression encore plus forte sur le système de santé. Les attaques contre la santé persistent, entravant l’accès aux services de santé essentiels pour ceux qui en ont besoin.

Pour Tedros Adhanom Ghebreyesus, la réponse sanitaire reste largement sous-financée en RDC. Il indique que l’OMS travaille avec le ministère de la Santé congolais pour répondre aux besoins en matière de santé, entre autres en matière de vaccination, de surveillance des maladies et de réponse aux épidémies.

« Nous avons livré du matériel et des fournitures chirurgicaux et traumatologiques essentiels aux établissements de santé et aux partenaires pour le traitement des blessés. Mais davantage de soutien est nécessaire », a-t-il précisé.

RDC : pour Fridolin Ambongo, le pays est sur le fil du rasoir 

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Comment voulez-vous qu’un pays aussi pauvre que le Congo, avec 3 milliards USD comme budget, ses députés sont considérés comme les députés les mieux payés au monde, plus de 30.000 USD pour un député ? S’est interrogé le Cardinal Fridolin Ambongo, devant l’assemblée à la messe de Pâques, samedi. 

« Un pays aussi pauvre que le Congo, avec un budget qui dépasse à peine 3 milliards USD, alors que le petit Congo Brazzaville, en face de nous, est déjà au-delà de 20, 30 milliards comme budget, nous, le grand Congo, nous n’avons que 3 milliards. Et avec ces milliards USD, 68% du budget de l’État est consommé uniquement par la classe politique, la classe politique qui consomme plus de 70% du budget de l’État. Et le reste de la population, elle va vivre de quoi ? », se demande M. Ambongo. 

Dans son sermon, il a déploré l’écart de vie entre la population et les autorités politiques. 

Tous ces mécontents, argumente-t-il, « demain iront rejoindre ceux qui sont à l’Est et reviendront demain chez nous en se proclamant des libérateurs, comme nous avons déjà eu dans ce pays. Plus on nous libère, plus nous sommes malheureux ». 

Par ailleurs, il s’est pris contre la justice congolaise qui, selon lui, ne protège pas les faibles. 

« Quand, dans un pays, la justice, qui doit protéger tous les citoyens, est la première instance à fouler aux pieds les droits des simples citoyens, au nom de la justice, aujourd’hui au Congo, on peut te ravir ta parcelle, ta maison, et tu ne sais pas vers qui te tourner. Et tous ces mécontents à qui on ravit des parcelles, des concessions, des maisons en toute impunité, tous ces gens deviennent des mécontents. Demain, ils iront rejoindre ceux qui sont à l’Est, et quand ces gens-là arriveront ici, ils les accueilleront comme des libérateurs. Voilà les risques que nous sommes en train de prendre aujourd’hui dans notre pays en posant des gestes dangereux, en passant l’essentiel de notre vie à courir autour des biens matériels, autour des honneurs, tout simplement pour nous et pour notre famille, pendant que le gros de notre peuple croupit dans la misère la plus noire », a déclaré M. Ambongo. 

Fridolin Ambongo déplore l’absence d’un front commun contre la rébellion 

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Le Cardinal Fridolin Ambongo a dénoncé samedi, l’absence d’un front commun contre la rébellion du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo. 

D’après lui, « un pays qui est attaqué, un pays qui se sait en guerre, la première chose à faire est de s’asseoir autour d’une table pour former ce qu’on appelle le front commun ». 

M. Ambongo estime que certains congolais sont frustrés par des gestes qui fragilisent la cohésion nationale. 

« Comment voulez-vous des fils du pays qui partent d’ici, de Kinshasa, et qui vont rejoindre la rébellion à l’Est ? Posons-nous la question : pourquoi ? Nous pouvons nous énerver contre ceux qui sont partis, nous pouvons les traiter de traîtres, ils ont pris la cause de l’ennemi, mais la question de fond est : pourquoi ces gens ont agi de cette manière ? C’est parce qu’au niveau d’ici, nous continuons à poser des gestes qui blessent les autres, nous continuons à poser des gestes qui fragilisent la communion nationale, nous posons des gestes qui excluent les autres de la jouissance du gâteau national », a-t-il dit dans son message à la messe de Pâques. 

En outre, le Cardinal Fridolin Ambongo a déploré la mauvaise gestion de la ville de Kinshasa. 

« Comment voulez-vous un pays qui est occupé, comment voulez-vous un pays qui est attaqué de l’extérieur, mais nous, au niveau de Kinshasa, au siège des institutions, continuons à poser des gestes, à poser des actes qui ne vont pas dans le sens de la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion nationale ? », s’est-il inquiété. 

Et de poursuivre : « Ça fait trois mois que notre pays est pratiquement paralysé pour la simple raison que toute la classe politique s’est invitée autour du grand gâteau que l’on est en train de se disputer, pendant que le pays est en guerre, pendant que l’ennemi avance. Tout ce qui nous intéresse, c’est la part du gâteau, comment nous pouvons tout faire pour nous retrouver au parlement, au gouvernement, à la tête des portefeuilles. Ce comportement est tout à fait incohérent si nous considérons la situation délicate, dangereuse de notre pays ». 

RDC : Augustin Kabuya ou l’homme qui crache dans la soupe ? 

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Devant les militants de l’UDPS samedi, Augustin Kabuya a accusé l’ancien président Joseph Kabila d’être derrière la rébellion du M23. 

Selon lui, Joseph Kabila a même le pays. « Pour votre information, au moment où je vous parle, Joseph Kabila a fui le pays, il n’habite plus ici. Il n’a laissé aucune trace à la DGM, il est parti en catimini parce que c’est lui qui est derrière la guerre qui sévit dans l’Est du pays », a-t-il révélé. 

Pour le secrétaire général de l’UDPS, la racine de la rébellion du M23 est bel et bien l’autorité morale du PPRD. 

« Il savait très bien que ces hommes allaient faire ces choses. Kabila a demandé à Nanga, auprès d’un dirigeant africain, de les appuyer avec tous les moyens financiers et logistiques », a-t-il déclaré. 

Et de poursuivre : « Quand nous étions ensemble avec eux, ils faisaient ça avec un peu de retenue mais maintenant qu’ils ont vu que Tshisekedi marque les points, ils ont ressorti leur M23 ». 

Le président Félix Tshisekdi est d’après Kabuya, victime de l’injustice et de la mauvaise foi. 

« Cette guerre a été imposée au Chef de l’État pour que tout l’argent qu’il mobilise soit canalisé vers la guerre. Ainsi, le train de vie du pays est perturbé à cause de cette guerre. Et, en fin de compte, les oiseaux de mauvaise augure viendront vous dire que Félix Tshisekedi n’a rien fait pour la population », déplore-t-il. 

Réagissant à ces propos, le sénateur José Malika a traité ”d’ingrat”, le secrétaire général de l’UDPS. 

Goma: pour avoir semé de l’embouteillage, le chauffeur du CICR fusillé à bout portant par des présumés Wazalendo

La ville de Goma continue de souffrir d’insécurité. Adolphe Mweze chauffeur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est le nom de la nouvelle victime de ce dimanche 31 mars 2024.

Des inconnus armés l’ont abattu pendant la soirée de ce dimanche de Pâques sur la route qui menait au territoire de Nyiragongo au niveau de la Station Mutinga.

Selon plusieurs sources, la victime a été tuée par des hommes armés tels que Wazalendo. Selon nos sources, ces derniers lui ont juste reproché d’avoir fermé la route alors qu’ils étaient également à bord d’une Jeep sur la même route. Nos sources précisent que Adolphe Mweze est décédé sur le champ.

Des tueries et des assassinats ciblés sont devenus fréquents dans la ville de Goma. Les éléments de l’armée congolaise et les jeunes résistants Wazalendo sont souvent mis au doigt. Il n’y a qu’une semaine, une autre fille est décédée au Quartier Majengo par une balle perdue suite à une dispute entre deux militaires FARDC. Plusieurs organisations de la société civile ont été condamnées pour cette situation.

CAF C1 : Mazembe n’a pas trouvé la faille devant Petro Athletico 

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Pas de buts, le TP Mazembe a tout tenté, mais sans trouver la faille, samedi 30 mars au stade TP Mazembe de Kamalondo, devant le Petro Athletico de Luanda. Ce match comptait pour la phase aller des quarts de finale de la Ligue des champions de la CAF.  

Les Corbeaux étaient aux prises avec une défense très herméneutique. Les Angolais ont réussi à garder leur cage inviolée durant la phase de groupe. Ils ont abordé leur rencontre avec le même état d’esprit et ont tenu leurs adversaires en échec. 

Les hommes de Lamine Ndiaye ont poussé durant les quatre-vingt-dix minutes sans trouver la faille. Les deux équipes gardent encore la main sur leur destin, le match retour à Luanda sera très déterminant. 

Levée moratoire sur la peine de mort : OILICE demande au gouvernement de clarifier le nombre réel des agresseurs de la RDC

Quelques jours après la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo, les réactions continuent à tomber de partout. C’est le cas de l’Organisation internationale de lutte contre l’injustice et la corruption électoral OILICE en sigle qui, au cours d’un point de presse tenu à Goma ce samedi 30 mars 2024 a proposé au gouvernement congolais une série de recommandations pour la mise sur pied de la note circulaire signée par la ministre de justice et garde sceaux Rose Mutombo.

Cette organisation qui fait la promotion des valeurs humaines dit être neutre par rapport à cette décision du gouvernement de lever ce moratoire observé en RDC depuis 2003 mais recommande que soit retirer la nationalité congolaise à tous ceux qui ont pris les armes contre la République et à tous les traitres.

Gladis Kingombe, coordonnateur de cette organisation fait savoir aussi que parmi les recommandations, l’OILICE demande aussi au gouvernement congolais de clarifier le nombre exact de pays considérés comme agresseurs se la RDC.

« L’OILICE recommande au gouvernement de commencer par retirer la nationalité congolaise à tous ceux qui se sont rebellés contre son pays la RDC, les traitres de tous les domaines, de l’armée en passant par les décideurs et jusqu’aux animateurs de la justice doivent être rétrogradés pour garantir l’équité la politique et dans le système judiciaire ; d clarifier l’opinion sur le nombre exact de pays considérés comme agresseurs par gouvernement congolais; d’assainir tout simplement le climat des affaires en allégeant les droits dus et en
encourageant l’entrepreneuriat des jeunes pour en finir avec le banditisme urbain afin d’instaurer la sécurité de proximité» a-t-il fait savoir.

Poursuivant, notre source fait savoir aussi que l’Oilice encourage le gouvernement congolais à garantir le procès télévisé et équitable pouvant rassurer tout le monde avant de passer à l’exécution.

A noter que c’est depuis le 13 mars dernier que, dans sa note circulaire Numéro 002/MME/CAB/ME/MINJ&GS/2024 que la Ministre congolais de la justice et garde sceau avait décidé de lever le moratoire sur l’exécution de la peine de mort en RDC.

CAF C1 : TP Mazembe vs Petro de Luanda, les retrouvailles 15 ans après

Quinze ans après, les Corbeaux de TP Mazembe retrouvent les angolais de Petro Atletico de Luanda dans une phase finale de la Ligue des champions de la Caf après leur face-à-face en 16ᵉ de finale en 2009. Cette fois, c’est en quart de finale, il sera question d’une vengeance ou de récidive.

Le TP Mazembe reste sur deux victoires sur cette équipe. Le club congolais a battu en double confrontation ce club angolaise. Dont 2-1 en Angola et 3-0 en RDC. Après quelques années d’absence dans cette phase de la compétition, les Corbeaux ne comptent pas se louper.

« Cette équipe n’est pas n’importe qui. On s’attend à un match très compliqué, mais on est chez nous et on se doit de faire un bon résultat pour espérer une suite favorable », indique Lamine N’Diaye.

De son côté, lors de la conférence de presse d’avant match, Alexandre Santos, coach de l’équipe angolaise, espère obtenir un résultat avec un résultat positif (un nul à défaut d’un succès), au temple de Bandiangwena, même s’il rejette le statut de favoris dans ce nouveau face à face. Qu’à cela ne tienne, l’idée de la vengeance ne semble pas démise.

Robert Kidiaba et Pamphile Mihayo titulaires en 2009, vont disputer cette rencontre dans le banc de touche en tant que membres du staff technique.

Fin mission pour Augustin Kabuya, vers un nouveau gouvernement

Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), vient de déposer le rapport final de sa mission d’informateur désigné, auprès de chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Le président de la République avait renouvelé d’un mois la mission de son bras droit lui demandant d’achever sa mission. Nommé informateur le 7 février avait remis en mars un travail achevé à 70% selon les sources à la présidence.

M. Kabuya était désigné pour identifier la majorité parlementaire. D’après ses proches, le chef de l’État lui avait aussi confié la mission de formateur du prochain gouvernement. Ainsi, il a reçu des délégations des chefs de regroupement et partis politiques de la majorité et de l’opposition.

La voie est maintenant libre pour la désignation du futur Premier ministre. Mais le secrétaire général du parti au pouvoir se refuse à tout commentaire sur la question à la presse.

« Il appartient au chef de l’État de décider sur la suite des événements », dit-il à la presse présidentielle après avoir remis son rapport au Président Félix Tshisekedi. Après sa réélection, le Président Tshisekedi a reconduit le gouvernement Sama Lukonde pour l’expédition des affaires courantes, en attendant l’installation du bureau définitif.

Guerre du M23 :  deux morts et un blessé dans l’explosion d’une grenade à Mubambiro

Ce vendredi 29 mars 2024, à Mubambiro, dans le territoire de Masisi, une grenade a explosé l’ après-midi. Le bilan provisoire fait état de deux morts dont un Muzalendu ainsi qu’un civil motard mais aussi un élément FARDC grièvement blessés lors de l’explosion.


Des sources locales rapportent que ceci fait suite aux affrontements qui se poursuivent autour de la cité de Sake en territoire de Masisi  entre la rébellion du M23 et les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) coalisées aux jeunes résistants Wazalendo. Pour ce vendredi, la cause de cette explosion c’était la dispute entre un élément FARDC et un muzalendu au niveau de la barrière de Mubambiro, rapporte le confrère journaliste Ismal Matungulu, basé dans la cité de Sake.


Jusqu’à présent, les autorités militaires de la province du Nord-Kivu n’ont pas communiqué. Il n’y a pas longtemps,une dispute avait encore éclaté entre les FARDC et certains jeunes résistants Wazalendo au niveau de l’entrée de l’ISTA dans la ville de Goma et avait causé la mort de plusieurs autres personnes sans aucune communication officielle des autorités militaires.

Goma: après trois jours sans activités, les boutiquiers lèvent momentanément leur grève

Décrété depuis le mercredi 27 mars dernier pour décrier plusieurs taxes dont ils sont toujours assujettis, la grève des tenanciers de boutiques, magasins et quincailleries dans la ville de Goma est momentanément allégée à partir de ce vendredi 29 mars.

L’annonce a été faite ce même vendredi après une rencontre entre une délégation de la fédération nationale des artisans petites et moyennes entreprises (FANAPEC) et le gouverneur de province, le général-major Peter Cirimwami.

Selon Maître Clarisse Mutulo, directrice de cette fédération au niveau de la province du Nord Kivu, l’autorité provinciale les a promis gain de cause, c’est pourquoi ils ont décidé de lever la grève pour la journée du samedi en attendant une nouvelle rencontre prévue le lundi entre le chef de l’exécutif provincial et plusieurs autres services d’assiette au niveau de la province.

« nous avions deux doléances, notamment l’élargissement de la taxe TVA et le paiement de bordereaux de banques au niveau de la CADECO lors de paiement des taxes» a-t-elle indiquée.

Durant ces deux jours de grève, les activités sont restées paralysées dans la ville de Goma. Boutiques et magasins sont restées fermées avec plusieurs d’énormes impacts sur la vie économique de la population.

« Devenir une femme qui connait ses droits est un voyage qui dure toute la vie » (Gisele Furaha) 

Au-delà des clichés, des stéréotypes du genre, et l’insécurité qu’elle endure, la femme congolaise mérite d’être célébrée pour sa force, sa beauté, et sa contribution. C’est ce que pense Gisèle Furaha Ntambuka journaliste à Internews dans la production des magazines en swahili bora. Elle s’est confiée à Kinshasa Times (kt.cd) dans la cadre du mois dédié à la femme. D’après elle, le combat pour revendiquer ses droits dure toute la vie. 

Cette passionnée de l’animation des cérémonies est revenue sur son parcours, les obstacles rencontrés avant de donner de l’orientation à la jeune fille congolaise pour qu’elle devienne une femme accomplie qui connait ses droits. Gisèle Furaha travaille également dans l’interprétariat, traduction et voix off au sein des certains organismes de la place.   Bref, elle est une femme qui « n’aime pas croiser les bras » dit-elle. Interview  

Kinshasa Times (KT).cd : vous êtes journaliste et vous exercez aussi plusieurs autres métiers. Comment êtes-vous arrivés là ? 

Gisele Furaha Ntambuka : tout est parti d’un rêve d’enfance, mais aussi d’une passion. J’ai choisi de faire cette option pour finalement devenir une grande journaliste et impacter ma génération. Dans le monde de la presse, j’ai évolué à travers différents médias de la place en tant que reporter, ensuite présentatrice. J’ai fait quelques formations en interprétariat et traduction des langues, ces expériences m’ont amené finalement à embrasser aussi la prise de parole en public que je fais aussi en animant des conférences – débats, des mariages et toutes sortes de manifestations.     

KT : Comment avez-vous fait pour surmonter toutes sortes de fléaux qu’on peut rencontrer dans le monde professionnel ? 

GFN: J’ai eu plusieurs découragements dès le départ. Mes amis et proches ne cessaient de me dire que le journalisme serait un métier des femmes légères, mais connaissant mes atouts et mes attentes, je n’ai pas cédé à ces paroles négatives au contraire leurs avis m’ont poussé à m’y donner à fond et devenir la meilleure version de moi-même, déjà que je crois en moi et mes capacités. Et donc, pour surmonter cela, j’avais décidé de fermer les oreilles et d’avancer en poussant ma tête à réfléchir sur comment réussir sa vie de carrière sans toucher à quoique ce soit.

KT.cd : Que doit faire la jeune fille pour devenir une vraie femme qui connaît ses droits ?

GFN : Devenir une femme qui connait ses droits est un processus continu qui s’amorce dès le plus jeune âge. Je pourrais donner quelques conseils qui seraient peut-être importants pour la jeune fille.         

1. S’éduquer : elle doit apprendre à lire des livres et des articles sur les droits des femmes. Il existe de nombreuses ressources disponibles en ligne et dans les bibliothèques. Elle doit suivre des cours ou des ateliers sur les droits des femmes. De nombreuses organisations proposent des formations sur ce sujet. Elle doit participer à des discussions et des forums en ligne sur les droits des femmes. C’est un excellent moyen d’apprendre des autres et de partager vos propres expériences.

2. Développer son sens critique : elle ne doit pas croire à tout ce qu’elle entend ou lit. Elle doit toujours se questionner sur les informations qui lui sont données et chercher des sources fiables.  Elle doit apprendre à penser par elle-même et à défendre ses opinions.

3. S’engager et agir : elle peut rejoindre une organisation qui défend les droits des femmes. C’est un excellent moyen de rencontrer d’autres personnes qui partagent ses convictions et de s’impliquer dans des actions concrètes.  Elle doit faire entendre sa voix. Exprimer son opinion sur les questions qui touchent, que ce soit en ligne, dans les médias ou auprès de nos représentants politiques. Elle doit soutenir les autres femmes. Elle doit être solidaire avec les autres femmes et les encourager à connaître leurs droits.

En plus de ces conseils, il est important de se rappeler que : Tous les droits humains sont universels et indivisibles. Cela signifie que tous les êtres humains, hommes et femmes, ont les mêmes droits, quels que soient leur race, leur religion, leur nationalité, leur orientation sexuelle ou leur statut social. 

Les droits des femmes ne sont pas une faveur, mais un droit. Les femmes ont le droit d’être traitées de manière égale et d’avoir les mêmes opportunités que les hommes. Il est important de connaître ses droits pour pouvoir les défendre. Si vous ne connaissez pas vos droits, vous ne pouvez pas les faire respecter. Devenir une femme qui connait ses droits est un voyage qui dure toute la vie.

Kt.cd : La société congolaise ou africaine colle à la femme quelques clichés qui selon elle doit la définir. Mais selon vous, c’est qui une femme congolaise ou comment la femme doit-elle se définir elle-même ?

GFN : La femme congolaise est libre de se définir comme elle l’entend. Elle peut choisir de se définir par son origine ethnique, sa religion, sa profession, son statut marital ou ses valeurs personnelles. Je partirai de cet exemple pour répondre à cette question : Je suis une femme congolaise fière de mon histoire et de ma culture. 

Je suis une survivante, une battante, une femme résiliente. Je suis une mère, une sœur, une fille, une amie. Je suis une éducatrice, un médecin, une avocate, une entrepreneure. Je suis une femme d’espoir, de courage, et de détermination. En fin de compte, la femme congolaise est une femme unique et complexe qui mérite d’être célébrée pour sa force, sa beauté, et sa contribution à son pays et au monde.

Eliezer Ntambwe demande la suspension de l’existence légale du PPRD 

Dans une déclaration jeudi 28 mars, le député Eliezer Ntambwe a appelé le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, à suspendre l’existence légale du PPRD et la mise sous haute surveillance de ses cadres. Cette demande intervient après l’adhésion de plusieurs membres du parti de Joseph Kabila à l’AFC de Corneille Nangaa. 

Adam Chalwe, Yannick Tshisola et Henry Maggie Walifetu, tous membres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de Joseph Kabila, ont rejoint l’Alliance Fleuve Congo (AFC) dirigée par Corneille Nangaa, l’ancien président de la CENI.

Ils ont été aperçus aux côtés de Bertrand Bisimwa, président du M23, et Corneille Nangaa lors d’un meeting à Kiwanja jeudi 28 mars.

Pour le PPRD, « cela ne concerne ni le Raïs ni le PPRD, encore moins le FCC », a déclaré Ferdinand Kambere, le secrétaire permanent adjoint du PPRD.

Guerre du M23 : personne n’a été envoyé par le PPRD pour rejoindre la rébellion ( Ferdinand Kambere)

Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a déclaré que la formation politique de Joseph Kabila n’a pas été affectée par les ralliements de certains de ses cadres à la rébellion de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa et du M23/RDF.


«Toutes les personnes qui se sont ralliées à cette rébellion n’ont plus engagé le PPRD depuis quelques mois et l’ancien président Kabila n’a pas envoyé de personnes» a-t-il déclaré à la presse après la défection d’Henry Magy, ancien président de la ligue de jeunes du PPRD à la rébellion du M23.


«Le PPRD fait un bilan, nous ne parlons pas de Joseph Kabila Kabange et de l’ancien président de la République. Pourquoi, lorsque quelqu’un va à l’Union sacrée, on dit que c’est Kabila qui l’a envoyé, et aujourd’hui avec Nangaa, on dit que c’est Kabila qui les envoie. Il est libre pour les gens d’exprimer leurs libertés. Nous ne sommes pas là ! Nous nous opposons aux antivaleurs, à la dictature déroutante et aux élections désordonnées» a poursuivi Ferdinand Kambe qui affirme que si quelqu’un a pris son chemin et s’est battu autrement, cela ne concerne pas tout le PPRD.

Certains députés nationaux demandent que la famille politique de Joseph Kabila, ancien président, soit retirée de la liste des partis politiques de la RDC après la défection de ses cadres supérieurs pour rejoindre l’AFC/M23 de Corneille Nangaa et compagnie.

Ituri: des ADF ont encore tué à Irumu

6 morts et une dizaine de blessés, c’est le bilan provisoire d’une nouvelle incursion des terroristes de l’ADF dans le village de Ndimo en territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri la nuit d’ hier jeudi à ce vendredi 28 mars 2024.


Des sources locales précisent que c’était aux environs de 19 h heures ces assaillants ont commencé les opérations où ils ont tué par armes blanches toutes les victimes dans ce village situé au Sud de Komanda sur la RN 4 environ 40 km dans le groupement de bandavilemba chefferie de Walese vonkutu.


Christophe Munyanderu, président de la CRDH, une organisation de la société civile qui condamne cet énième acte fait savoir qu’à ce bilan s’ajoute aussi plusieurs personnes qui ont été porté à destination inconnue jusqu’à présent.

Malgré la mise sur pied de l’opération Shujaa conjointement par les armées congolaise et ougandaise, la région de Beni dans le nord Kivu et celle d’Irumu dans la province de l’Ituri font toujours face à l’activisme des terroristes de l’ADF depuis plusieurs années déjà.

Goma : 76 présumés auteurs de l’insécurité arrêtés

La section de lutte contre la criminalité et les stupéfiants de la police nationale congolaise a présenté au maire policier de Goma 76 présumés criminels le jeudi 28 mars 2024.

Parmi les 76 présumés criminels, 48 hommes, dont deux militaires, deux faux Wazalendo, ainsi que 28 femmes collaboratrices de ces derniers, dont quatre rwandais en situation irrégulière sur le sol congolais, précise le commissaire adjoint Thsiatembwe Kwete Charles, chef de la section de lutte contre la criminalité.

La police a procédé à une opération de traque entre cinq heures et six heures ce jeudi dans les quartiers Ndosho, Katoyi et Mapendo dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où ils ont été appréhendés.

« Nous avons pris également trois motos. » Quatre militaires grands criminels récidivistes sont arrêtés et déférés par l’escadron de lutte contre la criminalité dans le groupe des hommes, puis libérés. Le chef de la section de la police de lutte contre la criminalité et les stupéfiants a déclaré que la bande des kidnappeurs qui ont enlevé la fille Joyce, âgée de neuf ans, avait été arrêtée et que la voiture taxi qui avait servi à l’opération avait également été saisie lors d’une autre opération.

Le maire de ville a salué les efforts déployés par nous et les autres pour réussir cette opération, y compris la police en avant-plan. Le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin a rassuré ses administrés sur la détermination du conseil urbain de sécurité pour la sécurité permanente de la population et de ses biens.

Les opérations visant à protéger la population de Goma sont en cours. Depuis la fin de l’année 2023, nous avons commencé et nous poursuivons. La situation sécuritaire hebdomadaire nous a permis de traquer les bandits armés jusqu’à leur dernier retranchement. Nous demandons à notre population de nous fournir les informations nécessaires. Nous ne nous fatiguerons pas. Les Wazalendo qui se sont engagés dans un travail de titan sur les lignes de front sont à saluer, mais les gens s’efforcent de prendre le même nom que les Wazalendo et de saluer leurs compatriotes engagés dans différents fronts. Le maire policier affirme que les criminels arrêtés ici doivent être traités avec rigueur.

Il est important de rappeler que la criminalité urbaine semble prendre une apparence inquiétante dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu malgré les efforts consentis de part et d’autre.

La ville de Kinshasa est désormais placée sous surveillance  des drones 

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Pour lutter contre l’incivisme routier, la ville de Kinshasa est désormais placée sous surveillance des drones jour et nuit, a annoncé le commissaire provincial de la police Blaise Kilimbalimba, mercredi 27 mars. 

D’après la police congolaise, le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba a procédé le même mercredi, à la démonstration du mode de fonctionnement de ces engins. « Et à l’occasion, quelques conducteurs et motocyclistes récalcitrants qui ont enfreint au code de la route ont été interpellés », indique le communiqué. 

L’incivisme routier bat son plein à Kinshasa. La circulation est devenue un véritable casse-tête dans la capitale congolaise. Chaque matin, les automobilistes et les conducteurs des taxis-motos se battent pour atteindre le centre-ville. Les conducteurs indisciplinés et impatients forment d’autres bandes. 

En février, les autorités avaient pris la mesure d’interdire la circulation motos à Gombe.