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Huit membres d’une famille décèdent après l’écroulement d’un mur

La pluie qui s’est abattue à Kinshasa dans la soirée du dimanche 7 au lundi 8 avril a fait des victimes. Huit personnes, membres d’une même famille, sont mortes après l’écroulement d’un mur.

Cet incident s’est produit dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. D’après le témoin, le mur déjà fissuré s’est écroulé sur la maison voisine. 

Pour le bourgmestre de cette commune,  « tous les corps sont gardés à la morgue de l’hôpital du camp Tshatshi », annonce-t-il. « Le propriétaire du mur, déjà fissuré, a été interpellé ». 

RDC : un record historique de la dette publique en 5 ans 

La dette publique de la République démocratique du Congo a connu une augmentation de 10 milliards en cinq ans. 

Selon la  Direction générale de la dette publique (DGDP), cette dette était réduite en 2010 de 14 à 3 milliards de dollars et maintenue à 3 milliards jusqu’en 2019.

« La dette publique a commencé à galoper à partir de 2019. Elle est passé de 3 à 10 milliards de dollars, entre 2019 et 2024, affirment des sources à la Direction générale de la dette publique », a indiqué la DGCP, dimanche 7 avril. 

Selon la même source, cette augmentation de la dette est occasionnée par les dépenses de l’administration publique centrale, supérieures aux recettes publiques observées depuis 2019.

Elle  craint qu’ici 5 ans, cette dette puisse dépasser les 15 milliards USD. 

En effet, le stock de la dette, arrêté au 31 décembre 2022, était évalué à plus de 9 milliards de dollars, soit respectivement 41% de dette intérieure et 59% de dette extérieure, selon les bulletins statistiques de la dette publique publiés en mars 2023. 

« La dette extérieure est contractée directement par l’administration centrale au près notamment de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD).

Estimée à près de 6 milliards de dollars, cet argent a couvert entre autres les dépenses publiques liées au financement de la gratuité de l’enseignement primaire », explique la DGCP. 

Par ailleurs, la dette publique extérieure a augmenté de plus de 4 milliards de dollars. La DGCP précise qu’une partie a servi aux dépenses publiques entrainées par les bons de trésor émis par le trésor public à la Banque centrale. « Le reste n’est constitué uniquement que d’arriérés budgétaires de plus d’un an de l’administration centrale », souligne-t-elle. 

Le président Tshisekedi est-il à Kigali pour le 30ème anniversaire du génocide ?

Dimanche 7 avril, le Rwanda a commémoré la Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 contre les Tutsis. Une journée proclamée par les Nations unies depuis 2003. 

À cette occasion, plusieurs chefs d’État et des gouvernements se sont déplacés pour Kigali pour répondre à l’invitation de Paul Kagame. Une information démentie de la Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF) sur la prétendue présence du président congolais Félix Antoine Tshisekedi dans cet événement suscite polémique. 

Plusieurs congolais qualifient ce geste de haute trahison, si cela se révèle vrai. Par ailleurs, la télévision française France 24 a démenti formellement cette information la même soirée de ce dimanche. Dans son journal de 19 h 00, la chaîne française fait savoir que le président congolais ne s’est pas rendu à Kigali, contrairement à ce qui est largement partagé dans les médias et sur les réseaux sociaux. 

De son côté, Tina Salama la porte-parole du président Tshisekedi balaye d’un revers de la main toutes ces allégations. Sur sa page tweeter, cette ancienne journaliste de la Radio onusienne en République démocratique du Congo fait savoir que contrairement à ce qui a été diffusé par la RTBF, le Président Tshisekedi n’a pas effectué une visite à Kigali. Sans donner plus de précisions, elle fait savoir par ailleurs que « le Chef de l’État congolais séjourne à l’étranger pour gérer certains dossiers urgents liés au pays », a-t-elle écrit.

Nord-Kivu : à cœur ouvert, le gouverneur Cirimwami écoute les doléances des déplacés de guerre et promet des solutions

Des questions sécuritaires dans les différents camps de déplacés ont été au centre des échanges entre le Gouverneur du Nord-Kivu, le Genenral Major Peter Cirimwami Nkuba et les déplacés au quartier lac Vert dans la ville de Goma ce dimanche 07 avril 2024.

C’était à travers une séance d’éducation civique et de sécurité animée par l’autorité provinciale à l’intention de ces déplacés de guerre venus des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo suite notamment à la guerre du M23 qui ne veut pas dire son dernier mot.

Une occasion pour se déplacer de décrire à ciel ouvert la situation qu’ils traversent ce dernier temps dans les différents camps dans et au tour de Goma où ils sont disséminés. Dans leurs différentes interventions, ces derniers ont parlé de l’insécurité, la surimilitarisation dans les camps et dans la ville de Goma, la famine, les maladies d’origine inconnue et plusieurs autres mots qui les gangrènent.

« Excellence monsieur le gouverneur, nous demandons qu’il y ait des patrouilles mixtes police et FARDC dans les camps  pour assurer la sécurité des déplacés par ce que nous sommes de plus en plus victimes de l’insécurité pourtant nous avons quitté notre milieu naturel pour fuire la guerre mais nous sommes venus mourir dans des camps» a plaidé un déplacé de guerre cantonné dans le site de Rusayu en territoire de Nyiragongo venu participer à cette séance.

Celui-ci a été complété par un autre déplacé qui n’a rien demandé au gouverneur intérimaire du Nord Kivu ainsi qu’à toutes les autorités de se battre pour ramener la paix en toute urgence. « Dans les camps où nous vivons, c’est ne pas chez nous. Nous avons besoin du retour à la paix pour que nous puissions rentrer chez nous. Nous voulons reprendre les activités champêtres, ici dans les camps nos enfants n’étudient pas avec tous les risques qui pèsent sur leur avenir et leur éducation ».

Face à cette vie misérable de déplacés, le gouverneur militaire intérimaire du Nord Kivu a promis un avenir prometteur par rapport à leur situation, qui semble être générale dans tous les sites et camps de déplacés. Le chef de l’exécutif provincial a annoncé le renforcement de la sécurité dans les camps et la mise en place d’un plan d’assistance humanitaire d’urgence.

Les déplacés n’ont pas manqué de remercier le chef de l’exécutif provincial pour cette volonté à les écouter à bâton rompus , surtout à porter attention particulière sur leur situation actuelle. La séance s’est clôturée sur une note d’espoir.

Sud Kivu: des morts et disparus après le naufrage du bateau Maman Benita ce dimanche


Le bateau Maman Benita a chaviré l’après-midi de ce dimanche 7 avril 2024 dans les eaux du Lac Tanganyika au niveau de Kabimba. Ce bateau appartenant à la société Chikoma quittait le port de Kigoma en Tanzanie vers Kabimba dans la province de Tanganyika en République démocratique du Congo.

Joint par kt.cd, Amani Muganzi commissaire lacustre d’Uvira confirme la nouvelle et fait savoir que le navire avait à son bord une vingtaine de passagers ainsi que des marchandises.

Une seule personne est rescapée jusque-là pendant que les fouilles se poursuivent dans les eaux de Tanganyika. Le rescapé est un sujet chinois qui a été sauvé de justesse par les pêcheurs qui exerçaient leurs activités de pêche. Difficile pour le moment de décliner l’identité de ce passager parce qu’aucun traducteur ne s’est manifesté jusqu’au moment où nous sommes entrés en contact avec le commissariat lacustre.

La montée des eaux du lac Tanganyika ainsi que le vent violent seraient à la base de ce chavirement, précise le commissaire lacustre.

CAFLDC : 5 ans après, le TP Mazembe dans le dernier carré 

Cette fois-ci, la pièce est tombée du bon côté pour le TP Mazembe qui a saisi son destin en main jusqu’au bout du match pour se qualifier en demi-finale de Ligue des champions africaine contre le Petro Atletico, samedi 6 avril à Luanda. 

Briser la malédiction, c’est ce qu’ont fait les hommes de Lamine N’diaye, l’entraîneur qui redonne le sourire aux lèvres aux supporters lushois après 5 années de disette. 

Après un 0-0 en aller à Lubumbashi, le match était ouvert pour les deux formations. Très rapidement à la 29e minute, Jonathan Toro ouvre le score pour Petro Atletico. 

Menés au score jusqu’à la 81e minute, les Corbeaux ont pu renverser la vapeur grâce Phillippe Kinzumbi, qui égalise à la 82e minute. 

Pour couronner l’exploit, Joël Beya a offert la qualification à son équipe, à la 96e minute, en climatisant l’espoir des angolais. 

Le TP Mazembe, club cher de l’opposant Moïse Katumbi affrontera en demi-finale, Al-Ahly, un adversaire de taille à la forme actuelle du noir et blanc de la République démocratique du Congo. 

Goma: d’énormes dégâts matériels dans l’explosion d’une bombe au quartier Lac vert

Des bombes larguées par le mouvement rebelle du M23 sont tombées le matin de ce samedi 6 Avril 2024 sur le quartier Lac-Vert de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

Selon le chef du quartier, Dedesi Mitima, une des bombes a calciné la maison d’une vieille femme qui venait heureusement de sortir. « Curieusement, la vielle venait de sortir, aucun dégât humain jusqu’à présent à part les dégâts matériels« , a-t-il déclaré.

Trois autres bombes sont tombées non loin du camp de sinistrés du camp Munzenze à Nzulo, et une autre dans le parc non loin du cimetière chemin du ciel. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été rapportée pour le moment, mais les dégâts matériels sont importants.

Ce bombardement a provoqué la panique et la colère au sein de la population de Goma, qui dénonce la violence du M23 et exige le retour de la paix au Nord-Kivu.

Le M23 est un mouvement rebelle qui a repris les armes en novembre 2021 après plusieurs années d’inactivité. Le M23 accuse le gouvernement congolais de ne pas avoir respecté ses engagements pris dans un accord de paix. Le bombardement de Goma par le M23 est une grave violation du droit international humanitaire et risque d’aggraver la situation humanitaire dans la région.

 L’Asbl Femmes Né Kongo, salue la nomination de Mme Judith Tuluka au poste de Première ministre

La désignation de Mme Judith Suminwa Tuluka, au poste de Première ministre, par le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, n’a pas laissé indifférente les femmes de l’Asbl Femmes Né Kongo.

Dans une déclaration faite à la presse, vendredi 05 avril, ces femmes saluent cette désignation, qu’elles considèrent comme une surprise agréable et un honneur pour la nation congolaise, intervenue juste en marge de la clôture du mois de la femme. 

“Alors que les congolais s’y attendaient le moins, il a plu à votre haute autorité de désigner une femme en qualité de Première ministre et Cheffe du gouvernement de notre pays, la RDC. Par ce choix, qui est une expression de votre considération en la compétence de la femme congolaise en général, dans sa gestion jusqu’à un très haut niveau de gouvernance, en particulier de la province du Kongo Central. Par ce choix, vous avez prouvé votre attachement à la promotion de la masculinité positive sans cesse par votre haute autorité››, déclare Me Belinda Luntadila.  

Par la voix de Me Belinda Luntadila, ces femmes demandent à la nouvelle cheffe du gouvernement de fonder toute son action sur les prestigieuses valeurs Kongo, afin de traduire véritablement dans les faits, la volonté du président de la République d’améliorer le vécu quotidien des congolaises et congolais dans tous les domaines. 

Dans leur mot de remerciement au président de la République, ces femmes affirment avoir bénéficié d’une attention particulière quant au cahier de charges qu’elles ont soumis au président de la République lors de leur rencontre en date du 13 octobre 2022.

Assemblée nationale : la Cour constitutionnelle émet des réserves sur deux articles du règlement intérieur 

Le bureau d’âge de l’Assemblée nationale a présenté, vendredi 05 avril, à la plénière l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sur la conformité du règlement intérieur à la Constitution de la République.

D’après la lecture de Mme Percy Nazi Umba, rapporteur de ce bureau provisoire, la haute Cour note que tous les 290 articles du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, adopté le 19 mars dernier, sont conformes à la Constitution du 18 février 2006, moyennant les réserves émises pour les articles 27, alinéa 2, et 142.

La même source précise que la haute Cour fait observer que les assemblées délibérantes n’appliquent pas les réserves émises par la Cour constitutionnelle.

Dans sa prise de parole, Christophe Mboso, président du bureau d’âge, a indiqué que les articles 27, alinéa 2, et 142 ne seront appliqués que moyennant la prise en compte de ces réserves émises par la haute Cour pour les rendre conformes respectivement aux articles 113 et 19, alinéa trois de la Constitution.

Probable soutien de Joseph Kabila au AFC, l’Armée aborde dans le même sens qu’Augustin Kabuya 

Quelques jours après les allégations d’Augustin Kabuya, secrétaire générale de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sur un soutien qu’apporterait Joseph Kabila, l’ex-Président aux mouvements rebelles actifs dans l’est de la République, l’armée ajoute de l’huile au feu. 

Dans la soirée du vendredi 05 avril, les services de renseignement ont publié une courte vidéo de la deposition d’un proche de Corneil Naanga, chef du mouvement politico-militaire Alliance du fleuve Congo (AFC), interpellé par des services spéciaux de l’armée.  M. Eric Cibantu, puisqu’il s’agit bien de lui, a cité plusieurs acteurs politiques congolais, dont le président honoraire, comme l’une des personnes contacts de leur mouvement. 

Il a également cité le président du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) Joseph Olenga Nkoy, le général déserteur John Numbi, le professeur Kabamba, l’ancien député Claudel Lubaya, l’ancien DG de l’Ogefrem Patient Sayiba. Mais ces deux dernières personnalités ont publié un démenti. D’après l’inculpé, l’ancien général de la police et des FARDC et l’ancien président de la République était chargé de former la partie militaire de ce mouvement allié au M23.

Les autres détails n’ont pas été révélés. “C’est l’essentiel que vous pouvez savoir pour le moment » déclare le général Sylvain Ekenge qui a ce bras droit de l’ancien président de la CENI à la presse.

Pointé parmi les acteurs politiques derrière le mouvement politico-militaire AFC, Claudel Lubaya fait un démenti « formel »

Cité parmi les complices du AFC, mouvement politico-militaire conduit par Corneil Naanga, allié au rebelle du M23, Claudel Lubaya fait un démenti « formel », quelles heures seulement après les révélations du conseiller politique et stratégique de Corneil Naanga. 

« Je suis ulcéré d’apprendre que j’aurais été cité comme acteur de l’AFC. Ce n’est pas parce que je ne partage pas les points de vue du pouvoir en place que je serai tenté de prendre des raccourcis.  » a-t-il écrit sur X (Twitter). « Le présent post vaut droit de réponse et démenti formel » souligne-t-il. 

Eric NKUBA Chibantu, interpellé par les services spéciaux de l’armée congolaise, a énuméré au moins sept personnalités encore actives dans la scène politique congolaise, parmi lesquelles le président de la République honoraire Joseph Kabila, comme des personnes contacts de leur mouvement.  

Assemblée nationale : les proclamés de la Cour constitutionnelle peuvent siéger valablement

L’Assemblée nationale vient de valider, ce vendredi 05 avril, les mandats de 48 députés nationaux proclamés élus par la Cour constitutionnelle, après contentieux électoraux, ces derniers peuvent maintenant siéger régulièrement en tant qu’élu de leurs circonscriptions respectives. 

Comme ceux proclamés provisoirement pas la Ceni, «  ceux dont les mandats sont frappés par les cas d’incompatibilité doivent se prononcer dans un délai de 8 jours à dater de ce vendredi 5 avril 2024 », a indiqué le Christophe Mboso, président du bureau d’âge.

Siégeant en matière de contentieux des résultats des élections législatives nationales, la plus haute juridiction avait rendu ses verdicts le 12 mars à Kinshasa. Sur le 1 928 dossiers déposés, la Cour n’a jugé que 43 affaires qu’elle a trouvées recevables et fondées. 

Au moins 43 députés, provisoirement proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont cédé leurs places après ces arrêts qui, selon la loi, sont inattaquables.

Nord Kivu: plus de 2.000.000 enfants attendus pour la deuxième phase de vaccination contre la poliomyélite

Le Chef de Division Provinciale intérimaire de la Santé du Nord-Kivu, Docteur Han’s Bateyi, a annoncé que du 8 au 10 avril 2024, une campagne de vaccination contre la poliomyélite sera déployée dans 34 Zones de santé de la province du Nord-Kivu.

Cette initiative vise à immuniser 2.300.000 enfants âgés de 0 à 59 mois. Le Docteur Hans Bateyi a souligné l’importance de cette campagne pour les enfants. Il a également appelé les parents à coopérer, en facilitant le travail des équipes de vaccination contre la poliomyélite.

« Ces journées qui vont du 8 au 10 avril prochain, sont organisées dans l’ensemble du pays, et en province du Nord-Kivu, les vaccinateurs vont passer de porte-à-porte, pour vacciner les enfants dont l’âge varie entre 0 et 59 mois, afin de renforcer leur immunité« , a déclaré le Dr Hans Bateyi.

Cette initiative s’inscrit dans une approche holistique visant à protéger la santé des enfants, et à promouvoir le bien-être communautaire. C’est en tout cas cette sensibilisation des parents et des populations qui est un élément clé de cette campagne.

La poliomyélite, une maladie virale qui peut causer une paralysie irréversible, a été un enjeu majeur de santé publique dans de nombreuses régions du monde. Les campagnes de vaccination sont essentielles pour éradiquer cette maladie dévastatrice, et protéger la santé des enfants; visent à assurer une protection précoce et efficace contre la polio, contribuant ainsi à réduire sa prévalence et à sauver des vies.

La province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo a été sélectionnée pour cette campagne, en raison de sa population infantile importante et de la nécessité d’intensifier les efforts de vaccination.

Au-delà de l’éradication de la polio, cette campagne de vaccination offre également l’opportunité d’améliorer la couverture vaccinale globale dans la province du Nord-Kivu.

RDC : le Cardinal Ambongo répond au gouvernement sans avoir sa langue dans la poche 

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Soupçonné d’encourager la rébellion par ses propos tenus lors de la messe de Pâques, le Cardinal Fridolin Ambongo  a bel et bien clarifié ses déclarations, dans un message publié sur son compte X, ce vendredi 5 avril. 

« Fêter la résurrection du Seigneur, c’est aussi réaliser l’urgence d’adopter un comportement responsable aussi bien au niveau des dirigeants que de la population », a-t-il déclaré. 

À propos de la déclaration de Patrick Muyaya, porte-parole sortant du gouvernement sur un soutien à ceux choisissent de prendre les armes, le Cardinal reste ferme. « On ne peut pas comprendre que des personnes qui aiment véritablement le Congo deviennent des alliés aux groupes armés qui sèment le chaos et la désolation », estime-t-il. 

Aussi, il n’a pas hésité de critiquer le pouvoir en place. 

« De même, on ne pourrait construire une paix véritable dans un pays où ceux qui dirigent se paient gracieusement et abandonnent la population dans la misère », conclut  le Cardinal Fridolin Ambongo. 

Mercredi 3 avril, Patrick Muyaya a appelé le Cardin à clarifier ses déclarations sur sur l’adhésion de certains congolais à la rébellion du M23. 

Lors de la messe de Pâques samedi dernier, le Cardinal Fridolin Ambongo a estimé que le comportement des autorités congolaises est susceptible de pousser à la rébellion en lieu et place de former un front commun pour faire face à l’ennemi. 

Deux policiers aux arrêts pour avoir interpellé une ambulance transportant un malade 

Deux agents de la police nationale congolaise sont arrêtés après avoir posé un acte controversé. Dans des images répandues sur la toile, ces deux agents ont été filmés, jeudi 4 avril au quartier 3 dans la commune de Masina, en train d’interpeller une ambulance transportant un malade sous oxygène. 

Malgré l’insistance des ambulanciers, ces policiers s’obstinent et prennent la conduite de l’ambulance jusqu’au poste de la police. Là, ils seront eux-mêmes interpellés pour cet acte décrié par les internautes. 

« Vous n’aviez pas le droit d’interpeller l’ambulance. Peu importe sa bavure. À la limite, il fallait prendre le numéro de la plaque, c’est ça la procédure », tonne leur commandant. Menotte à leur main, ce dernier tente de donner une explication à leur acte, mais ils ne seront pas compris.

Les Premiers ministres en échange d’expérience

Le désormais ancien-Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde se prépare à passer le témoin à son successeur Mme Judith Suminwa.  Dans ce cadre, les deux personnalités se sont rencontrées jeudi 04 avril pour un partage d’expérience.

« Je suis venu voir la Première ministre, Mme Judith Suminwa Tuluka, d’abord pour lui présenter mes félicitations pour le choix porté sur sa personne par son Excellence le président de la République afin de l’accompagner dans l’exécutif de ce pays en tant que Chef du gouvernement. En toute cordialité, nous avons eu à échanger sur un partage d’expérience”.“Ayant été à la même fonction, j’ai partagé mon expérience afin qu’elle puisse tirer les points positifs qui vont l’aider dans les prochaines étapes qui l’attendent » déclare le Premier ministre sortant.

Il reconnaît en son successeur un personnage capable d’implémenter la vision et permettre la matérialisation des engagements phares que le président de la République a pris vis-à-vis de la population congolaise lors de son investiture.

La nouvelle Première ministre a engagé une série des rencontres avec des responsables de regroupement et partis politiques de la République avant la création de son gouvernement. 

Mme Suminwa a été nommée le 01 avril par ordonnance présidentielle, quelques jours après la fin de travaux de l’informateur. La nouvelle cheffe du gouvernement est issue de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) partie au pouvoir, arrivé en tête des législatives de décembre 2023.

Goma: au moins deux morts et sept blessés dans l’explosion d’une grenade à Mugunga 

Une grenade vient d’exploser dans le camp des déplacés de Shabindu Kashaka au quartier Mungunga la soirée de ce jeudi 04 avril 2024.

Selon les premières informations à notre possession, cet engin explosif serait lâché à l’aveuglette par les rebelles du M23 causant ainsi 2 morts sur place et au moins 7 personnes blessées qui sont acheminées à l’hôpital pour des soins appropriés. 

Le chef dudit site de déplacés précise que c’était à 20 heures que cette grenade est tombée juste à l’entrée du camp de déplacés. Ce qui a causé une panique générale dans le chef de ces déplacés ne sachant pas sur quel saint se vouer. 

Pas plus tard que la journée de ce même jeudi,l’armée congolaise à travers son porte-parole a communiqué sur une autre bombe larguée par les rebelles du M23 qui est tombée dans la cité de Sake, causant au passage le décès d’une jeune et des blessés graves ainsi que plusieurs dégâts matériels.

Le Cardinal Ambongo a fourré son grain de sel, estime Patrick Muyaya 

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« Les mots du cardinal, j’espère qu’il apportera une clarification », a déclaré mercredi, le porte-parole sortant du gouvernement, Patrick Muyaya, en réaction aux propos tenus par le Cardinal Fridolin Ambongo sur l’adhésion de certains congolais à la rébellion du M23. 

À en croire Patrick Muyaya, les propos du cardinal « peuvent être interprétés comme un encouragement, voire un soutien moral à ceux qui choisissent de prendre les armes pour tenter de conquérir le pouvoir». 

Lors de la messe de Pâques samedi dernier, le Cardinal Fridolin Ambongo a estimé que le comportement des autorités congolaises sont susceptibles de pousser à la rébellion en lieu et place de former un front commun pour faire face à l’ennemi. 

« Quelles que soient les raisons, on ne devrait pas soutenir des Congolais qui veulent prendre les armes pour tuer d’autres Congolais afin d’accéder au pouvoir alors que nous avons choisi la voie démocratique», a répliqué Patrick Muyaya. 

Il invite le Cardinal à clarifier ses propos. 

« J’ai également entendu, toujours du cardinal, qu’on disposait d’un budget d’à peine 3 milliards. Je suis désolé. Nous avons atteint des records aujourd’hui, nous parlons d’un budget de 16 milliards. Regardez le contexte dans lequel nous nous trouvons. Un immense travail est accompli dans les secteurs de la santé et de l’éducation », a ajouté M. Muyaya. 

Selon lui, le Cardinal ne devrait pas donner  l’impression que le Congo avait tout il y a 15 ou 20 ans, et maintenant il n’en reste plus rien. 

« D’ailleurs, l’Eglise catholique est partenaire dans l’éducation. Et cette manière de parler du gâteau. Quel est le message que le Cardinal veut insinuer dans l’imaginaire collectif ? 

Je pense qu’il est primordial d’être très prudent dans notre utilisation des mots, surtout dans le contexte qui est le nôtre », a-t-il souligné. 

RDC : la Première ministre Judith Suminwa et Augustin Kabuya à l’assaut du futur gouvernement

Mercredi soir à Kinshasa, la Première ministre Judith Suminwa a échangé avec l’informateur Augustin Kabuya en quête de la formation du nouveau gouvernement, rapporte des sources concordantes.

Au cœur d’intenses négociations depuis près de deux mois, la prochaine équipe gouvernementale devrait être bientôt formée.

Discrète, la réunion a duré une heure sans aucun détail sur son contenu. Nommé le 7 février dernier, Augustin Kabuya, l’homme qui endosse le rôle de l’informateur avait le rôle de clarifier les rapports de force sensés conduire à la formation du futur gouvernement qui sera conduite, pour une première fois de l’histoire de la RDC, par une femme, nommé le 1er Avril par le président Felix Tshisekedi.

Dans le couloir, la nouvelle équipe devrait être resserrée malgré les attentes nombreuses. L’Union qui détient la majorité parlementaire détient plus de 400 élus, 40 regroupements politiques, avec deux grandes forces : l’UDPS et sa mosaïque avec 140 sièges et le nouveau PCR de Vital Kamerhe (environ 100 députés).

Nord Kivu: en débandade, les M23 tirent des bombes à l’aveuglette qui font un mort et des blessés à Sake

Un mort et des blessés graves dans une nouvelle explosion d’une bombe lancée par la rébellion du M23 dans la cité de Sake en territoire de Masisi ce jeudi 04 avril 2024 dans la matinée. La victime est une fille qui vient de succomber à ses blessures suite à cette explosion.

Selon le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée dans la province du Nord Kivu, les rebelles du M23 n’arrivent plus à supporter la pression de l’armée congolaise.
Il fait savoir que c’est face à cette que la coalition RDF/M23 a largué à l’aveuglette des bombes dans la cité de Sake.

« Nous condamnons encore une fois cet acte de l’ennemi et nous assurons que les forces loyalistes progressent et restent déterminées à renvoyer l’ennemi d’où il vient» a dit le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume.

Notons que les violents affrontements se poursuivent sur l’axe Masisi après une accalmie observée la journée d’hier mercredi 03 mars.

Masisi: un motard tué près de Sake par un présumé Muzalendo pour n’avoir pas payé une taxe illégale


Répondant au nom de Samuel Kisuba, ce jeune motard a été tué par un homme armé, présumé Muzalendo sur la route Sake-Lutobogo non loin de la rivière Kaliba dans le territoire de Masisi.

Le drame s’est passé la soirée de ce mercredi 03 avril 2024. Nos sources sur place renseignent que le seul péché commis par ce taxi-man moto c’est de n’avoir pas payé la taxe. Le refus de payer la taxe illégale imposée par ce Muzalendo était à la base de cet assassinat.

La même source fait savoir que la victime est décédée sur le champ après avoir reçu plusieurs coups de balles dans la poitrine.

Il sied de signaler qu’un cas similaire s’est produit dans la ville de Goma , non loin de la station Mutinga où un jeune chauffeur de l’organisation CICR a été aussi tué par un présumé Muzalendo pour ne lavoir pas donné passage pendant qu’il roulait à vive allure sur la chaussée. Les organisations de la société civile ainsi que celles de défense des droits de l’homme ont décrié cette situation surtout la circulation incontrôlée des armes dans et autour de la ville de Goma.

Félix Tshisekedi veut mettre fin à l’hémorragie du chômage en RDC 

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Créer plus d’emplois pour un avenir professionnel solide en République démocratique du Congo, c’est la volonté exprimée ce mercredi 3 avril, par le président Félix Tshisekdi, à l’occasion d’une matinée de l’emploi organisée par l’Office national de l’emploi (ONEM). 

D’après le ministre sortant de l’emploi, Claudine Ndusi, le président congolais est déterminé à créer plus de 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028, en en accélérant notamment la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. 

« Je suis déterminé à faire de mon engagement, de créer plus d’emplois, une réalité vivante durant ce quinquennat », a souligné le président Felix Tshisekdi. 

Lors de son investiture le 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs, à Kinshasa, le Président Tshisekedi avait affirmé que son nouveau mandat avait entre autres pour but « de créer plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entrepreneuriat notamment celui des jeunes ».

L’ONEM est un organe de régulation du marché de l’emploi en RDC. Il a pour mission l’enregistrement des demandeurs d’emploi, la délivrance des cartes de demandeurs, le visa de contrat de travail, la prospection d’offres d’emploi, la collecte, le traitement et la diffusion des statistiques liées au marché de l’emploi en RDC.

Cependant, le chômage demeure un phénomène qui touche la majorité de jeunes congolais. Trouver l’emploi après des longues années reste un véritable casse-tête, conduisant des jeunes entre 18 et 24 ans, à passer des jours intenses aux églises pour implorer la faveur divine. 

Dans ce contexte, les jeunes femmes demeurent plus affectées par cette situation dramatique du chômage car leur taux de chômage avoisine 20 % alors que celui des jeunes hommes se maintient à 12%. 

Les jeunes sont plus particulièrement touchés par le chômage dans des proportions avoisinant le double de la moyenne nationale. 

D’autres études montrent qu’un des problèmes majeurs de l’analyse du chômage en RDC est la difficulté de poser un diagnostic pertinent sur le nombre de chômeurs et leur vulnérabilité étant donné la prédominance du secteur informel dans l’économie congolaise. 

L’ONU alerte sur les violations graves des droits humains en RDC 

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L’ampleur des abus des droits humains en République démocratique du Congo inquiète l’Organisation des Nations Unies (ONU). 

Dans une déclaration mardi, l’ONU a estimé que l’insécurité a atteint des niveaux les plus élevés ces dernières années en RDC.

« Depuis notre dernière mise à jour au Conseil en octobre, le conflit armé omniprésent, et en particulier dans l’est du pays, a continué à prélever un lourd tribut humain. L’absence d’autorité de l’État sur de vastes étendues de territoire a également ouvert la voie à des niveaux brutaux de violence et d’attaques », a déclaré Volker Türk. 

Devant le des droits de l’homme des Nations Unies, à Genève, M. Türk a déploré la violence sexuelle faite aux femme, dans les camps de personnes déplacées et aux environs. 

A en croire l’ONU, cette insécurité est occasionnée par une montagne apparemment infranchissable de défis : de la corruption à grande échelle à la course effrénée entre de multiples parties pour prendre le contrôle et exploiter la richesse des ressources naturelles du pays, en passant par les violents conflits fonciers en cours.

« Nombre de ces violations graves des droits humains pourraient constituer des atrocités criminelles, et les auteurs présumés et leurs complices doivent être amenés à rendre des comptes », a estimé le chef des droits de l’homme de l’ONU.

Entre le 1er octobre 2023 et le 15 mars 2024, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a documenté 2.110 violations et abus des droits humains dans toute la RDC. Parmi ceux-ci, 59% ont été commis par des groupes armés, et ils comprennent des exécutions sommaires et des violences sexuelles liées au conflit.

Près de la moitié de ces violations et abus ont été commis dans la province du Nord-Kivu, où la violence et les tensions ont atteint un stade critique. Le conflit armé entre le groupe armé M23 et l’armée congolaise (FARDC) s’est intensifié et s’est étendu au-delà de Rutshuru au territoire de Masisi. 

Assemblée provinciale de l’Équateur : une plénière interdite pour préserver l’ordre public

La plénière prévue ce mardi à l’Assemblée provinciale de l’Équateur n’aura pas lieu, c’est ce qu’a décidé le ministre de l’Intérieur Peter Kazadi. Il évoque la nécessité de préserver l’ordre public. 

Dans une note transmise aux responsables à différents échelons de la province, ce mardi 02 avril, il leur demande de veiller, « toutes affaires cessantes, à ce qu’il n’y ait pas convocation ou tenue de plénière au sein ou en dehors de l’hémicycle », déclare le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur. 

Un climat de conflit règne aussi à l’Assemblée provinciale de l’Équateur depuis l’installation du bureau provisoire. Les élus provinciaux accusent l’équipe dirigeante de manigancer les stratégies pour ne pas organiser l’élection du bureau définitif à temps.

Goma: 3 avenues  visitées par des présumés 40 voleurs dans le quartier Lac vert


Le phénomène 40 voleurs on en parle encore dans le quartier Lac vert à l’ouest de la ville de Goma. La nuit d’ hier mardi à ce mercredi 03 avril 2024, au moins 3 avenues ont été la cible de ces bandits qui ont fait irruption dans plusieurs maisons.

Selon Dedesi Mitima, chef dudit quartier qui nous livre l’information, c’est autour de 00 heures que ces assaillants ont commencé à opérer dans les avenues Kabande où ils ont visité 2 maisons dont celle de Munyenyekevu Mupenda et Bahati  Hangi. Sur l’ avenue Majengo, ils sont entrés dans le domicile de Fabrice Rubonge où ils ont endommagé la maison avant de pénétrer.

« c’est déplorable. L’opération a duré trois heures de temps sans aucune intervention des forces de sécurité pourtant nous avons des camps qui nous entourent. Ces bandits ont emporté des biens dont des téléphones et des appareils électroménagers ainsi que de l’argent. Ils ont aussi détruit systématiquement des maisons qu’ils ont attaqué »  déplore Dedesi Mitima.

Le quartier Lac vert dans la commune de Goma est l’un des principaux quartiers où l’insécurité bat son plein dans cette capitale de la province du Nord Kivu. Ici, les corps sans vie sont souvent retrouvés et plusieurs autres cas d’assassinat et d’insécurité y sont souvent signalé sans oublié le gaz, communément appelé Mazuku qui constitue aussi un grand danger pour la population de cette entité.