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La ville de Kinshasa est désormais placée sous surveillance  des drones 

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Pour lutter contre l’incivisme routier, la ville de Kinshasa est désormais placée sous surveillance des drones jour et nuit, a annoncé le commissaire provincial de la police Blaise Kilimbalimba, mercredi 27 mars. 

D’après la police congolaise, le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba a procédé le même mercredi, à la démonstration du mode de fonctionnement de ces engins. « Et à l’occasion, quelques conducteurs et motocyclistes récalcitrants qui ont enfreint au code de la route ont été interpellés », indique le communiqué. 

L’incivisme routier bat son plein à Kinshasa. La circulation est devenue un véritable casse-tête dans la capitale congolaise. Chaque matin, les automobilistes et les conducteurs des taxis-motos se battent pour atteindre le centre-ville. Les conducteurs indisciplinés et impatients forment d’autres bandes. 

En février, les autorités avaient pris la mesure d’interdire la circulation motos à Gombe.

L’OMS met en garde contre la violence à l’égard des femmes en situation de handicap et femmes âgées

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Les femmes âgées et les femmes en situation de handicap sont particulièrement exposées au risque de maltraitance, mais leur situation passe largement inaperçue dans la plupart des données mondiales et nationales sur la violence, a déclaré mercredi 27 mars, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Lorsqu’elles existent, estime L’OMS, les données factuelles concernant la violence fondée sur le genre au sein de ces groupes montrent une prévalence élevée.

« Les femmes âgées et les femmes en situation de handicap sont sous-représentées dans nombre des recherches dont on dispose sur la violence à l’égard des femmes, ce qui compromet la capacité des programmes à répondre à leurs besoins particuliers », a déclaré la Dre Lynnmarie Sardinha, autrice des notes d’information et administratrice technique chargée des données et des mesures relatives à la violence à l’égard des femmes à l’OMS et au Programme spécial de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine (HRP) des Nations Unies.

Dans son communiqué, l’OMS assure les femmes âgées et les femmes en situation de handicap peuvent être extrêmement isolées lorsqu’elles sont victimes de violence, ce qui restreint pour elles la possibilité de s’échapper et de signaler les maltraitances. « La stigmatisation et la discrimination sont des facteurs qui peuvent compliquer davantage l’accès aux services ou à l’information, ou pousser les intervenants à ne pas croire les récits de violence », note-t-elle.

Pour mettre fin à la violence sous toutes ses formes, l’OMS affirme qu’il est essentiel de comprendre ce qui caractérise la violence à l’égard des femmes et des filles, ainsi que de savoir si ces dernières ont accès aux services et de quelle façon.

« Si elles sont susceptibles d’être elles aussi exposées à ces types de violence, les femmes âgées et les femmes en situation de handicap sont également confrontées à des risques spécifiques et à d’autres formes de maltraitance, parfois de la part d’aidants ou de professionnels de la santé. Il s’agit notamment de comportements visant à exercer un certain niveau de coercition et de contrôle, par exemple la rétention de médicaments, d’équipements d’assistance ou d’autres soins, et l’exploitation financière », ajoute-t-elle.

L’OMS recommande plusieurs mesures pour combler le manque de données probantes. Notant que les femmes âgées ne sont actuellement représentées que dans environ 10 % des données sur la violence à l’égard des femmes, il s’agit d’étendre la limite d’âge fixée pour prendre part aux enquêtes. Il est également préconisé d’intégrer des questions portant sur différents types de violence, englobant un large éventail de handicaps.

Une étude menée par l’OMS a révélé que la violence physique et/ou sexuelle au sein du couple restait la forme de violence dont les femmes âgées de 60 ans et plus étaient le plus souvent victimes. Cependant, à mesure que les partenaires vieillissent, certaines femmes ont indiqué que la violence physique et/ou sexuelle faisait place à la violence psychologique, notamment à des menaces d’abandon et d’autres comportements visant à exercer le contrôle.

Après Lomé au Togo, Tshisekedi est arrivé à Nouakchott, en Mauritanie, pour une visite de 48h


Le président Tshisekedi séjourne actuellement dans la capitale de la Mauritanie à Nouakchott pour une visite officielle de 48 heures depuis la journée du hier 27 mars 2024. Ceci, après un bref séjour dans la capitale togolaise à Lomé où il était pour une mission privée.

Selon des sources de la présidence, le Président Tshisekedi s’est entretenu  avec son homologue Cheikh Ghazouani à huit clos. Une rencontre qui s’est d’élargit aux délégations de deux pays pour des discussions.

Leurs discussions ont aussi tourné autour de la situation sécuritaire dans l’Est du Congo, liée notamment à l’activisme de la rébellion du M23 dans la province du Nord kivu. Le Président mauritanien et Président en exercice de l’Union africaine a promis son soutien diplomatique aux processus de paix de Luanda et de Nairobi pour restaurer la Paix et la Sécurité à l’Est.

ONU : Bintou Keita lance un appel pour une aide aux populations en détresse en RDC 

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Au Conseil de sécurité de l’ONU, mercredi 27 mars, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la RDC, Bintou Keita a appelé la communauté internationale de venir en aide aux populations en détresse suite à la catastrophe humanitaire en raison de l’escalade de la crise du M23 au Nord-Kivu depuis la fin des élections en décembre 2023. 

Plus de 7,1 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la RDC, selon le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

En outre, Mme Keïta, s’est dite « encouragée par l’adoption par le ministère de l’Égalité des sexes d’une feuille de route pour lutter contre la violence électorale à l’égard des femmes, qui ont fait l’objet de graves agressions physiques et verbales pour les décourager de participer aux élections de décembre dernier ».

Elle a aussi félicité les efforts de la CENI pour remédier à certaines des irrégularités et des insuffisances opérationnelles qui ont entaché le processus. 

« La MONUSCO est prête à soutenir le futur gouvernement dans ses efforts de mise en œuvre de cette réforme et d’autres comme la gouvernance pour autant qu’elles bénéficient d’un consensus large », a assuré Mme Keita.

Guerre du M23 : deux personnes meurent dans la nouvelle tentative rebelle de s’emparer de la cité de Sake

Des violants combats ont opposé les forces armées de la RDC soutenues par les patriotes Wazalendo aux combattants du M23 toute la journée de mercredi dans les collines surplombant la cité de Sake, dernier verrou stratégique protégeant la ville de Goma chef-lieu du Nord-Kivu.

Selon nos sources dans la région de Sake, cette énième tentative rebelle de s’emparer de Sake a été maîtrisée par les forces loyalistes appuyées par des groupes progouvernementaux dit Wazalendo, mais a causé un déplacement massif de la population de différents villages de cette partie du territoire de Masisi vers des zones encore dans une stabilité fragile.

Par ailleurs, la société civile locale signale la mort de deux civils et plusieurs autres blessés dans des explosions d’obus largués sur la cité de Sake en provenance du théâtre ses affrontements entre les deux antagonistes.

Le calme est revenu tard dans la soir. Pendant ce temps, la représentante spéciale du secrétaire général des nations Unies en RDC et cheffe de la Monusco, Bitou Keita a, le même jour estimé que la présence du M23 dans cette zone est la résultante du retrait des la force régionale de l’EAC début janvier dernier des certaines zones qu’elle occupait.

Ce que, selon Bintou Keita a permi à cette rebellion d’occuper leur différentes bases dans le Rutshuru et Masisi rt favoriser leur progression jusqu’à éteindre certains coins du groupement Kamuronza avec comme objectif s’emparer de la cité de Sake.

La Cour militaire accorde une liberté provisoire à Salomon Kalonda 

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Le conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda a bénéficié  d’une liberté provisoire ce mercredi 27 mars par la Cour militaire de Kinshasa. L’annonce a été faite par son avocat, Laurent Onyemba. 

« Il est maintenant libre de tous ses mouvements, Mais, cette liberté provisoire est assortie des conditions dont l’interdiction de la prise intempestive des paroles », dit-il. 

La même source indique que son client attend sa notification avant de quitter la prison militaire de Ndolo. 

Salomon Kalonda est accusé de collaborer avec les responsables des rebelles du M23. 

Le 30 mai dernier, Il été arrêté à l’aéroport de international de N’djili pour « détention illégale d’arme à feu », alors qu’il s’apprêtait à embarquer avec son mentor, Moïse Katumbi, pour Lubumbashi. 

Depuis, l’accusation a évolué alors que ses avocats contestent la légalité de toute la procédure. 

Depuis le début du procès, d’autres accusations ont été mises en avant, notamment « trahison en temps de guerre par accointance avec le Rwanda », « atteinte au secret de la défense nationale et détournement des militaires ». 

En juin dernier, il a été transféré à l’auditorat militaire, avec un état de santé qui s’est dégradé par la suite. 

Kinshasa : reprise du procès de l’ex-ministre Modero N’simba 

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L’audience de l’ex-ministre du tourisme Modero N’simba, accusé de propagation de faux bruits a repris ce mercredi 27 mars à la Cour de cassation. 

La justice congolaise lui reproche d’avoir propagé des faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio controversé où l’ex-ministre du tourisme affirmait qu’un membre de la famille présidentielle serait l’auteur de l’assassinat de Cherubin Okende, ancien ministre et proche de Moïse Katumbi, retrouver mort dans sa voiture, alors que le dernier verdict parle d’un suicide. 

Le réquisitoire du ministère public, la plaidoirie de la défense et les conclusions de la partie civile sont attendus lors de l’audience prévue ce jour.

Après le premier procès, Modero Nsimba a été transféré en prison, malgré les protestations de ses avocats qui remettent en cause la compétence de cette cour à juger un député dont le mandat n’a pas encore été validé.

Bukavu: après avoir dénoncé le détournement à l’ISP, le prof Nteranya enfin remis dans ses droits




Il a dénoncé le détournement de deniers publics. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le professeur ordinaire Noël Nterenya de l’Institut supérieur pédagogique de Bukavu a exigé à l’actuel comité de gestion de lui remettre son véhicule dans un bref délai.

Celui-ci a tenu un sit-in dans les enceintes de cette institution de formation pédagogique sans tenir compte de son rang de professeur ordinaire. Dans cette vidéo, on pouvait l’entendre dire « Que l’ISP me donne mon véhicule ». Une obligation légale de l’état congolais à donner aux professeurs de moyen de locomotion, selon la loi.

Ce mercredi 27 mars, le comité de gestion de l’ISP a enfin décidé de lui remettre dans ses droits les plus légitimes en lui donnant une Jeep parmi celles remises aux professeurs d’universités par le Ministre national de l’enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi.

Cependant, plusieurs sources font savoir que le professeur Noël Nteranya dans la catégorie de professeurs qui devraient bénéficier de véhicules lors de la deuxième distribution qui est intervenu ce mercredi sous la conduite du ministre de tutelle.
Les mêmes sources font savoir que troisième remise des Jeeps aux professeurs de la RDC interviendra dans un bref délai afin d’atteindre la majorité des professeurs du pays.

Les services de sécurité valident le plan du nouvel aéroport international de N’djili

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La maison militaire du chef de l’État, la force aérienne, la Garde Républicaine, la DEMIAP, le génie militaire et les différentes parties concernées se sont accordées pour lancer les travaux de construction du nouvel aéroport international de N’djili tel que présenté par la société d’exécution. 

La société Milvest a procédé mardi 26 mars à la présentation dudit plan directeur des travaux de construction du nouvel aéroport international de N’djili à Kinshasa. Cette séance de travail était présidée par le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba. 

D’après les sources au gouvernement, ces travaux pourraient débuter au plus tard au mois de septembre. La société turque compte amener au bon port ce grand projet de l’aéroport international de N’djili dont les travaux sont à l’arrêt depuis bientôt trois ans.

Au moins 1,3 millions de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons, (HCR) 

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Plus 1,3 millions de personnes ont été déplacées suite aux  violences dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé ce mardi 26 mars, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). 

Dans un point de presse, le porte-parole du HCR, Matthew Saltmarsh a déclaré que « deux années de conflit cyclique dans les territoires de Rutshuru et de Masisi au Nord-Kivu ont forcé plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs maisons en RDC, conduisant à un total de 5,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri ». 

L’HCR appelle à une action immédiate face aux risques accrus pour les déplacés en RDC.

L’agence onusienne précise que depuis  les violents affrontements qui ont eu lieu le 7 février dans la ville de Sake, dans le territoire de Masisi, près de 300.000 personnes sont arrivées dans la ville de Goma et ses environs. 

Elle s’inquiète  de nouveaux déplacés qui viennent grossir des sites spontanés et officiels alors qu’ils cherchent désespérément à s’abriter des bombardements aveugles et d’autres violations des droits de l’homme. 

« Sur place, les conditions sont désastreuses car les besoins croissants en matière d’abris, d’installations sanitaires et de moyens de subsistance dépassent les ressources disponibles », a ajouté Matthew Saltmarsh. 

L’HCR indique qu’au Sud-Kivu voisin, 85.000 personnes supplémentaires ont fui les mêmes violences et ont cherché refuge dans la région de Minova. 

« En janvier, la ville de Minova accueillait déjà plus de 156.000 personnes déplacées, la majorité d’entre elles vivant dans des abris de fortune », ajoute-t-elle. 

Nord Kivu: les déplacés de Lubero poursuivent leur calvaire dans le camp de Kanyabayonga

Le bourgmestre de la commune rurale de Kanyabayonga, située dans le territoire de Lubero en province du Nord-Kivu, a annoncé lundi 25 mars, que dix déplacés ont perdu la vie au cours de deux dernières semaines, en raison des conditions de vie difficiles.

Selon Chrysostome Kasereka Fatiri, les deux derniers décès concernaient une sexagénaire et un homme, survenus respectivement dimanche et lundi dernier.

Le bourgmestre explique que certains de ces déplacés meurent de faim, tandis que d’autres ne bénéficient pas d’une prise en charge médicale adéquate.

Environ trente mille ménages de déplacés qui ont fui Rutshuru en raison des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les terroristes du M23, vivent dans des conditions « extrêmement » précaires à Kanyabayonga. Il lance un appel urgent à l’aide humanitaire, afin de mettre terme à cette situation calamiteuse.

Ituri : les FARDC reprennent le contrôle de deux localités à Djugu

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Le porte-parole de l’armée congolaise en Ituri , le lieutenant Jules Ngongo a annoncé ce mardi, la reprise des localités de Café et Mbogi sur le littoral du lac Albert dans le territoire de Djugu (Ituri), par les FARDC depuis lundi 25 mars. 

Selon la même source, c’est grâce aux opérations militaires nommées « Tolérance Zéro » lancées depuis le week-end dernier dans cette région. 

« Les groupes armés CODECO et Zaïre qui se disputaient pendant plusieurs semaines le contrôle de ces localités y ont été chassées par les FARDC », a indiqué le lieutenant Jules Ngongo. 

Il appelle la population à se désolidariser de tous les miliciens quelque soit leurs identités. 

« Pour le moment nous contrôlons et consolidons toutes les localités qui ont été reprises par les forces armées. La population est appelée à faire confiance à son armée et à la police car aucun groupe armé ou une milice à connotation communautaire peut se prétendre protéger une entité quelconque et leur présence va toujours le mettre en danger », martèle-t-il. 

Aussi, il encourage les éléments des FARDC à poursuivre l’ennemi, à les traquer et réduire leurs manières de nuire.

« Il y’aura pas un seul moment de break pour ne pas les attaqués », prévient le lieutenant Jules Ngongo. 

Guerre du M23 : des cabines téléphoniques installées dans des camps pour rétablir les contacts entre les familles séparées

C’est une initiative du Comité international de la Croix-Rouge et la Croix-Rouge RDC qui, ont placé 11 cabines téléphoniques dans les camps de déplacés pour rétablir des liens entre les membres de différentes familles qui se sont déplacés suite à la guerre du M23 dans la région.

Les camps de Lushagala , Bulengo, Rusayu, Buhimbo/ Mabanga et Nzulo dans la province du Nord Kivu ainsi que ceux de Kitalaga, Poste, Kalungu, Nigeria, Kitembo et Muchibwe dans le territoire de Kalehe au Sud Kivu ont bénéficié chacun d’une cabine téléphonique pour cette fin.

Grâce à ces cabines, 06 enfants séparés de leurs proches ont été réunifié à leurs familles respectives. Le Comité international de la Croix-Rouge qui nous livre cette information précise également que depuis le 20 février jusqu’au 11 mars de l’année en cours au moins 5 125 appels gratuits ont été passés entre les familiers séparés dans les différents sites de cantonnement des déplacés de guerre.

Notez que suite aux affrontements entre les rebelles du M23 et les FARDC coalisées aux jeunes résistants Wazalendo dans la province du Nord Kivu, notamment à Masisi, Rutshuru et une partie du territoire de Nyiragongo; plusieurs personnes ont été obligées de quitter leurs habitations habituelles et se réfugient vers des zones jugées plus ou moins sécurisées. Ces déplacements massifs ont par la suite entraîné les ruptures de liens familiaux.

« La force de la SADC se met en soutien de la RDC », (Christophe Lutundula) 

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Contrairement aux troupes de l’EAC, la force de la SADC déployée en RDC, SAMIRDC se met en soutien de la République démocratique du Congo. C’est ce qu’a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, lors d’un briefing lundi 25 mars. 

Pour lui, la force de la SADC contribue au rétablissement de la sécurité dans la partie est de la RDC, avec un mandat offensif. 

Par ailleurs, Christophe Lutundula a nié tout accord signé avec la Russie.  « Nous n’avons jamais signé un accord avec la Russie ni discuter avec la Russie d’une assistance militaire », a-t-il insisté. 

En revanche, le président Tshisekedi, dit-il, a trouvé un accord militaire signé par nos prédécesseurs mais qui lui-même n’a jamais été exécuté. « Nous n’avons jamais posé des problèmes d’exécution de cet accord », souligne le ministre. 

Mardi 5 mars, le gouvernement russe a approuvé un accord de coopération militaire avec la République démocratique du Congo.

D’après l’agence officielle russe Tass, cet accord prévoit l’organisation d’exercices conjoints, la participation à des exercices et leur suivi à l’invitation des organismes compétents, des visites de navires et d’avions de guerre sur invitation ou à la demande, la formation des militaires et d’autres formes de coopération.

Christophe Lutundula vante  la diplomatie agissante de la RDC dans la crise avec le Rwanda 

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Lundi 25 mars , le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula a vanté les progrès diplomatiques de la République démocratique du Congo dans la lutte pour le retour de la paix dans l’Est. 

Pour la première fois, affirme-t-il, « toutes les instances africaines ont reconnu à l’unanimité que le Congo fait face à une crise qui nécessite le retrait des troupes rwandaises et que la question congolaise doit être traitée par les Congolais eux-mêmes ».

D’après lui, même le Rwanda reconnaît aujourd’hui sa responsabilité dans cette situation. 

« Nous avons obtenu la levée de l’obligation de déclaration des armes et munitions, ce qui nous a permis d’acheter des armes, requinquer nos forces de défense pour qu’elles résistent. Nous avons réussi à faire basculer l’opinion de ceux qui pensaient que tout ce que fait Kigali, ou racontait, était des paroles d’évangile. Avant, connaissez-vous un seul pays au monde qui a dit au Président Paul Kagame de retirer vos forces de la RDC ? Cessez de soutenir le M23, ceux qui hier le soutenaient, ont compris qu’en fait c’était du bluff. Le vrai problème, ce sont les richesses de la République Démocratique du Congo », a déclaré M.Lutundula. 

En outre, il a promis que la diplomatie congolaise réussira, « d’autant plus que nous serons en mesure de soutenir notre armée », a-t-il expliqué. 

Guerre du M23 : Paul Kagame ne rencontrera pas Tshisekedi pour des discutions

Le président rwandais Paul Kagame tire à boulets rouges sur ses homologues Félix Tshisekedi de la RDC et Evariste Ndayishimiye du Burundi suite à la crise qui sévit actuellement dans la partie Est de la RDC, surtout avec la persistance de la guerre du M23.

Au cours d’une interview exclusive accordée à Jeune Afrique, Paul Kagame est revenu sur les combats à l’Est de la République démocratique du Congo, entre les forces gouvernementales et le M23, et sur les tensions entre lui et le président Tshisekedi.
Il affirme haut et fort qu’il ne rencontrera pas son homologue Félix Tshisekedi pour une quelconque discussion.

« Je ne rencontrerais pas le Président Tshisekedi tant qu’il ne revienne pas sur ses déclarations à propos d’une attaque armée sur le Rwanda et de la nécessité d’un changement du régime comme il en a parlé publiquement » a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, le Président rwandais soutien aussi la thèse de voir les rebelles du FDLR se retirer du sol congolais.

S’agissant de son homologue du Burundi, Paul Kagame dit avoir été roulé par ce dernier. Il fait savoir que Ndayishimiye l’avait rassuré qu’il ne se battrera aux côtés des Forces armées de la RDC, mais à sa grande surprise il a trouvé que c’étaient les mensonges.

Nord Kivu: la PNC dotée de 3 jeeps pimpant neuves pour faire face à l’insécurité




Face à l’insécurité grandissante dans la ville de Goma et dans la province du Nord Kivu, le gouverneur intérimaire a doté la Police nationale congolaise des moyens de déplacement. Une façon de permettre une réponse rapide de la PNC par rapport aux cas d’insécurité enregistrés dans la ville volcanique.

La remise de ces engins mobiles est intervenue ce lundi 25 mars 2024 à l’office du Gouverneur, le Général Major Peter Chirimwami qui a rassuré que c’est une façon d’apporter tant soit peu la solution aux problèmes d’insécurité à Goma.

Des tenues ainsi que des bottines  venues de la maison militaire ont été aussi remises au Commissaire provincial de la Police nationale congolaise afin d’augmenter sa capacité opérationnelle.

« Les villes de la RDC pourraient subir le même sort que celles d’Haïti », (Martin Fuyulu) 

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Le président de l’ECIDE Martin Fayulu a tiré le signal d’alarme, ce lundi 25 mars,  sur l’inaction des autorités face à l’insécurité qui s’accroît dans les villes de la RDC, notamment Kinshasa. 

Pour M.Fayulu, l’absence de l’autorité est manifeste face aux Kulunas et aux milices de la « Force de progrès », liées à l’UDPS. 

« Je tire la sonnette d’alarme : les villes de la RDC notamment Kinshasa, pourraient subir le même sort que celles d’Haïti en raison de l’inaction inquiétante des forces de l’ordre face aux Kulunas et aux milices de la  « Force de progrès » liées à l’UDPS », prévient-il sur son compte X. 

En effet, Haïti est déchiré par la violence des gangs depuis une décennies. Ce fléau déchire les familles et érode les espoirs de paix et de stabilité dans le pays.

La capitale haïtienne est secouée par des affrontements entre policiers et bandes armées, qui s’en prennent à des sites stratégiques comme le palais présidentiel, des commissariats et des prisons.

Le 11 mars, le Premier ministre haïtien Ariel Henry, contesté et confronté à une vague de violence des gangs dans son pays, avait accepté de démissionner. 

Alors qu’à Kinshasa, des gangs des jeunes s’accroissent du jour au lendemain. Matete, Kisenso, Kintambo, Masina, de violents combats ne manquent pas de s’éclater. 

En outre, la Force du progrès est impliquée dans plusieurs bavures à Kinshasa. En mars dernier, le Commissaire divisionnaire, le général Blaise Kilimbalimba avait déclaré que la Police congolaise a été instruite pour mettre hors d’état de nuire cette structure. 

Est de la RDC : la SADC dézingue le Rwanda 

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La Communauté des États d’Afrique australe (SADC) a dénoncé, samedi 23 mars, les manœuvres du Rwanda contre le déploiement de ses troupes dans l’Est de la RDC. 

Lors de son sommet tenu à Lusaka, la SADC « désapprouvé le contenu de la correspondance de la République du Rwanda aux Nations Unies et à la Commission de l’Union africaine concernant le soutien » aux troupes qui ont pour principale mission de neutraliser les rebelles du M23 (23 mars).

Ainsi, la SADC s’est réjoui de la non prise en compte de la demande du Rwanda par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine.

En début mars, le Rwanda avait demandé à l’Union africaine de ne pas soutenir les troupes des pays d’Afrique australe déployées pour combattre les groupes armés dans l’est congolais, affirmant que la force exacerbera le conflit.

Après avoir été informés sur les missions de la SADC en RDC  et au Mozambique, les Chefs d’État ont indiqué que « le déploiement de la SAMIDRC est conforme au Pacte ayant créé la SADC et à celui de défense mutuelle des pays membres ».

En Mai dernier, les  16 pays membres de la SADC, dont ne fait pas parti le Rwanda, ont approuvé la mission dans l’est de la RDC. 

Onze officiers FARDC à la barre après la chute de Rwindi et Vitshumbi sans combat 

Au moins onze officiers militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) comparaissent devant la Cour militaire du Nord-Kivu. Ces derniers sont accusés de « lâcheté, faux et usage de faux, et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline ».

Ces faits qui leur sont reprochés remontent depuis la prise par les rebelles du M23, soutenus par les  Forces de défense du Rwanda, de la cité de Rwindi et Vitshumbi le samedi 16 mars dernier. Cette entrée des rebelles n’a connu aucune résistance. Les vidéos filmées par les témoins ont fait le tour des réseaux sociaux. 

Des sources sur place ne cachent par la crainte des avocats des accusés d’une condamnation à mort qui pourrait s’appliquer pour la première fois depuis la levée du moratoire sur son exécution.

Un télégramme de l’état-Major général de l’armée congolaise avait annoncé le jeudi 21 mars l’interpellation du général Chicho Tshitambwe, commandant des opérations dans cette zone, après la chute de Rwindi. Celui-ci a été transféré à Kinshasa avec neuf de ses collaborateurs.

Félix Tshisekedi à Lusaka, pour un sommet extraordinaire de la SADC

Félix Tshisekedi, président de la République séjourne depuis ce samedi à Lusaka en  Zambie, pour participer au sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), annonce les services de la présidence congolaise. 

Selon la même source, la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo et à Cabo Delgado (Mozambique) sera au centre de discussion entre les pays membres. 

Une dizaine de Chefs d’État représentant la Troïka de l’Organe, à savoir la Zambie, la Tanzanie et la  Namibie ; la Troïka de la SADC composée de l’Angola, du Zimbabwe et de la RDC ainsi que les pays contributeurs du personnel à la Samim (Mission de la SADC au Mozambique) et à la SAMIRDC (Mission de la SADC en RDC) prennent part à cette rencontre.

Dossier Modero Nsimba : la justice donne rendez-vous le 27 mars pour les plaidoiries 

La Cour de cassation a renvoyé au mercredi 27 mars prochain son audience en procédure de flagrance où l’ancien ministre Modero Nsimba est jugé pour propagation de faux bruits. Ce report s’explique du fait de permettre à la partie accusée de préparer la plaidoirie et au ministère public, de mettre à jour son réquisitoire.

L’ex-ministre est traîné devant la justice après une note vocale qui a fuité sur laquelle on entendrait sa voix affirme qu’un membre de la famille présidentielle serait l’auteur de l’assassinat d’un autre ancien ministre Cherubin Okende, retrouver mort dans sa voiture, alors que la justice parle d’un suicide. 

Mais M. Modero conteste les accusations de la justice et dit ne reconnaître qu’une partie de cet audio. « Je reconnais ma voix. J’ai commenté la publication de Jeune Afrique sur la mort de Chérubin avec l’épouse d’un ancien adversaire politique en critiquant les méthodes utilisées ».« Jusqu’au jour de mon interpellation par la Demiap, cet audio n’avait pas été publié. Je ne vois pas comment je suis coupable de la propagation de faux bruit ? », s’est-il interrogé devant la barre. 

Ce dossier s’est ouvert jeudi dernier après l’assignation à résidence de cet ancien membre du gouvernement. Après le premier procès, Modero Nsimba a été transféré en prison, malgré les protestations de ses avocats qui remettent en cause la compétence de cette cour à juger un député dont le mandat n’a pas encore été validé.

« Le rétablissement de la peine de mort vient renforcer la banalisation de la vie humaine », (CENCO)

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Mgr Donatien Nshole, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a exprimé ce vendredi 22 mars, son désapprobation sur le rétablissement de la peine de mort en RDC. 

Pour la CENCO , la peine de mort est une violation du droit à la vie défendue par l’Eglise. 

« Animés par la certitude que chaque vie est sacrée et que la dignité humaine doit être protégée, nous marquons un refus net  du recours à la peine de mort », a déclaré la CENCO, dans un message annoncé par son secrétaire général. 

La CENCO invite le gouvernement d’abolir la peine capitale pour tous les crimes, de mettre en place, dit-elle, « des systèmes de détention plus efficace et améliorer les conditions carcérales des détenus mais aussi de former une Police de proximité pour endiguer le phénomène des enfants de la rue et des gangs des hors la loi dits Kuluna ».  

À l’international, des voix s’élèvent contre cette mesure prise par le gouvernement congolais, de rétablir la peine de mort.

Lundi 18 mars, l’Union européenne a déploré la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo.

Néanmoins, le gouvernement congolais estime que « si pour arrêter le nombre de morts congolais par millions il faut passer par la restauration de la peine de mort pour ceux qui la méritent, nous n’avons pas le choix », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement. 

Il a expliqué qu’il y aura un processus d’encadrement particulier. 

Play-off : Lupopo plus fort que Maniema Union 

Le FC St-Éloi Lupopo et l’AS Maniema Union ont joué jeudi au stade Joseph Kabila, la quatrième journée de play-off du championnat national. Cette rencontre a tourné en faveur des cheminots qui ont battu les unionistes. 3-1, c’est le score du match. 

C’est une désillusion pour les vert et noir de Kindu. Pourtant, bien lancés dans la course au titre, les hommes de Papy Kimoto ont trouvé en face d’une équipe Lupopo soucieuse de se relancer après une longue série des matchs nuls. Avec un pressing remarquable et une ligne d’attaque de grand jour, Lupopo a battu son adversaire avec manière. 

Horso Mwaku est le premier à trouver le chemin du filet à la 15ᵉ minute. À dix minutes de la pause, Rodrigue Masini enfonce le clou. Horso Mwaku, encore une fois, va doubler la mise quelques minutes avant la fin du temps réglementaire.Les unionistes trouveront un but de consolation grâce à leur buteur Rodrigue Kitwa à la 85ᵉ minute. 

Par cette victoire, le St Eloi Lupopo relance sa course au titre dans cette phase cruciale de la compétition avec  6 points. Le club de Lubumbashi est classé derrière l’AS Vita Club 8 points, Maniema Union est deuxième avec 9 points et le TP Mazembe reste leader avec 10 points.

Une rencontre entre les délégations de haut niveau du Rwanda et de la RDC à Luanda 

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Sous la médiation de l’Angola, des délégations de haut niveau de la République du Rwanda et de la République démocratique du Congo se sont réunies, jeudi 21 mars à Luanda, pour analyser la question de la sécurité et de la paix dans l’est de la RDC. 

L’annonce a été faite ce vendredi par le ministère angolais des Affaires étrangères. Le 11 mars dernier, le président rwandais Paul Kagame a accepté de rencontrer son homologue de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi au sujet de la crise dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Cet tête-à-tête se fera sous la médiation de l’Angola. La présidence rwandaise avait préciser sur son compte X que les chefs d’Etat « se sont mis d’accord sur les mesures-clés à prendre pour s’attaquer aux causes profondes du conflit ».

La dernière rencontre entre Tshisekedi et Kagame autour du président Lourenço remonte au 16 février dernier à Addis-Abeba, en marge d’un sommet de l’Union africaine (UA). Bien avant de rencontrer Kagame, le médiateur angolais avait déjà reçu à Luanda le président Félix Tshisekedi, le 27 février.