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Djugu: 10 personnes dont des femmes et des enfants libérés par l’armée des mains de la CODECO


Au total dix  personnes dont des femmes et des enfants prises en otages par la milice Cooperative de Développement du Congo, CODECO depuis le 16 mars dernier dans la région de Café en Ituri ont été relâchées et remises à la communauté le jeudi 21 mars 2024.

Aussitôt relâchées, les victimes de cette prise d’otages rencontrent les circonstances dans lesquelles elles ont été emmenées par les miliciens CODECO, en dénonçant cet acte et appelant le gouvernement congolais à mettre fin aux différentes milices opérant dans cette province.

 » ils voulaient savoir là où réside Zaïre On leur a dit qu’on ne connaissait pas. Voilà ils nous ont pris nous faire marcher à pied. Maintenant nous n’avons rien nos biens ont été pillés. Que le gouvernement nous aide » témoignent ces otages.

Ces civils parmi lesquels, des femmes et enfants ont été  remis dans leurs familles respectives après près d’une semaine de captivité grâce notamment aux efforts du chef de secteur de Walendu Tatsi  Joël Mande voir même celui du groupement Penyi dans le territoire de Djugu province de l’Ituri.

D’après le chef de travaux Octave Vwaweka, président de la communauté Alur dont sont membres les otages, l’un parmi ces otages a été blessé à la main et l’autre a vu son oreille couper par les membres de groupe armé CODECO.

De Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri, ces civils seront ramener à Tchomia localité située à près de 75 kilomètres de Bunia dans la chefferie de Bahema- Banywagi leur milieu de vie.

« Je reconnais seulement une partie de ma voix dans cet enregistrement » : (Modero Nsimba)

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Interrogé ce jeudi 21 mars à la Cour de cassation, l’ex-ministre de tourisme, Modero Nsimba a nié une partie de l’audio qui lui a été attribué contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont celle sur la mort de l’ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. 

« Je reconnais ma voix. J’ai commenté la publication de Jeune Afrique sur la mort de Chérubin avec l’épouse d’un ancien adversaire politique en critiquant les méthodes utilisées », a-t-il déclaré en demandant une poursuite judiciaire contre la personne qui a diffusé l’audio. 

Il explique d’avoir exprimé ses regrets suite au décès de Chérubin Okende. 

« Depuis que j’ai quitté le Gouvernement, je ne suis jamais allé à la radio. Avec des pressions, ce n’était pas facile pour moi. On m’a demandé à la DEMIAP si je reconnaissais la culpabilité du général Ndaywel et de Christian Tshisekedi dans la mort de Chérubin Okende. J’ai exprimé mes regrets, je n’aurais pas pu commenter si j’avais su que Jeune Afrique parlait de faux. J’ai parlé de Chérubin avec mon collaborateur. J’ai répété ce que Jeune Afrique avait dit que le rapport mentionnait l’implication directe des services de renseignements dans la mort de Okende », ajoute-il. 

Modero Nsimba, l’ex-ministre Modero Nsimba est poursuivi par le parquet près la cour de cassation pour propagation des faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio controversé. 

Nord Kivu: 9 officiers de l’armée rappelés à Kinshasa après la chute de Rwindi

La chute de la position de Rwindi dans le Parc national des Virunga, au Nord-Kivu, a conduit au rappel urgent de neuf officiers militaires à Kinshasa par le chef d’Etat major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Parmi eux, se trouve le général-major Chico Tshitambwe, récemment nommé chef des opérations militaires sur l’axe Rwindi.

D’autres officiers militaires font également l’objet d’auditions par la commission d’enquête des FARDC, suite à la décision de laisser tomber les positions de Rwindi aux rebelles du M23/RDF.

Il s’agit du colonel Bakulu Zungu Zungu, du colonel Nyamushebwa, du lieutenant-colonel Kalenga Makonga Beston, du lieutenant-colonel Mulunda Vumba Kalenga Abdon, du CPF Kigamba Kyalondagwa John et le CPL Sila Bokomba Jean.

Le général major Chico Tshitambwe, rappelé à Kinshasa à été nommé mardi 20 février dernier, chef des opérations militaires sur l’axe Rwindi, dans la province du Nord-Kivu.

A noter que les rebelles ont pris le contrôle d’une grande partie du parc des Virunga, dans le territoire de Rutshuru, notamment sur l’axe Kiwanja- Kanyabayonga, sans aucun combat.

La RDC fustige l’attitude de l’Organisation Internationale de la Francophonie

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« Il est évident que par son attitude actuelle, l’OIF ne favorise ni l’unité entre ses membres, ni la confiance en elle. Bien au contraire, elle incite au doute et au désengagement », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, à l’occasion de la journée internationale de la Francophonie, mardi 20 mars.

Le gouvernement congolais juge inadmissible le silence de l’OIF à l’égard de la situation sécuritaire dans l’Est.

« En effet, il est inadmissible et contradictoire que l’OIF, qui doit défendre et promouvoir les valeurs de la Francophonie, reste aphone et inactive face à l’agression avérée de la RDC par le Rwanda, dont les troupes ont envahi la province du Nord-Kivu, soutiennent un groupe terroriste le M23 et se livrent à des crimes de guerre et contre l’humanité sur le territoire congolais », a déploré Christophe Lutundula.

Selon la même source, ces actes qui violent incontestablement la Charte de la Francophonie, celle des Nations Unes et les autres instruments juridiques qui régissent les relations internationales, doivent être condamnés sans équivoque par notre Organisation.

Il est donc grand temps, poursuit-il, « pour ceux qui ont en charge la gestion de notre organisation, de se ressaisir et de prendre des initiatives courageuses afin que notre organisation contribue véritablement à la solution de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC et ce faisant, au rétablissement de la confiance entre ces deux membres en conflit et de la paix dans la région des grands Lac. La Francophonie ne peut espérer prospérer et continuer à susciter de l’intérêt en elle que si elle se réconcilie avec ses valeurs et sa Charte ».

Il estime par ailleurs que la RDC a sa place au sein de l’OIF et joue un rôle important.

« En effet, le français est la langue officielle de Notre pays. Le français, qui reste une langue de communication et d’accès à la science, sert de trait d’union entre différentes composantes de Notre nation, aux côtés de nos quatre langues nationales et plus de 300 langues locales que nous comptons », a conclu le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.

Sud Kivu: les femmes de médias organisent une foire économique pour mettre en valeur leur travail au quotidien


Les medias contribuent efficacement au processus de construction de la paix au travers leur rôle d’informer et d’éduquer en abordant certaines thématiques dans des formats diversifiés.

Pour valoriser le travail que mene les femmes journalistes de différents medias afin de donner leur contribution a l’accès et a la promotion des droits a l’information comme une ressource nécessaire, C’est dans ce cadre que l’association des femmes de medias AFEM a organise la cinquième édition de la foire des femmes, renseigne la coordinatrice de AFEM Julienne Baseke.

Dans son mot, le commissaire de medias qui a ouvert cette activité salue le travail des femmes journalistes de la province et loue cette diversité qui s’est installée dans la province du Sud-Kivu. Typon Idumbo a au nom du gouvernement provincial rassuré les femmes journalistes du Sud Kivu un accompagnement total.

Faisant la ronde des stands, certaines personnes ont témoigné leur fidélité aux programmes de différentes radios locales présentés par les femmes. Ces habitants de la ville de Bukavu ont encouragé les femmes à continuer sur cette lancée pour espérer se tailler une place de choix dans la communauté au travers leurs différents travaux.

Signalons que cette foire se tient à Chapiteau à Labotte et sera clôturé le samedi 23 mars 2024. C’est aussi une occasion pour les femmes journalistes d’échanger sur leur rôle dans la promotion de légalité des sexes et expliquer leur contribution dans l’accompagnement des femmes.

Le Canada, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse s’opposent à la peine de mort en RDC

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Dans une déclaration conjointe ce mercredi 20 mars, les ambassades du Canada, de la Norvège, du Royaume-Uni et de la Suisse se sont opposées au rétablissement de la peine de mort en République démocratique du Congo.

« En vertu de ce moratoire, personne n’a été exécuté en RDC depuis 2003. Par principe, nous sommes opposées à la peine de mort en toutes circonstances. Nous estimons que l’application de la peine de mort porte atteinte à la dignité humaine, qu’il n’existe aucune preuve concluante de sa valeur dissuasive et que toute erreur judiciaire entraînant son application est irréversible et irréparable », ont-ils déclaré.

Selon ces 4 pays, plus des deux tiers des pays du monde ont aboli la peine de mort en droit ou en pratique.

« Nous travaillons avec nos partenaires internationaux pour soutenir ce recul mondial de l’application de la peine de mort. Nous espérons que la RDC choisira de se joindre à cet effort », ont-ils conclu.

Obsèques de Chérubin Okende : sa famille s’en prend à la justice congolaise

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Lors des derniers hommages rendus à Chérubin Okende ce mercredi 20 mars à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, sa famille a les rapports de la justice congolaise sur la mort de leur frère, dont le corps a été retrouvé à bord de son véhicule le 13 juillet 2023 sur l’avenue Poids-lourds à Gombe.

« Chérubin ne s’est pas suicidé, il a été assassiné. Ceux qui l’ont tué vont aussi disparaître », a déclaré Georges Oyema, membre de la famille du défunt.

Révoltée, la famille Okende assure qu’elle ne va pas abandonner le combat.

« Nous ne sommes pas des amnésiques pour qu’on vienne nous raconter des bêtises, pour qu’on ne nous fasse taire parce que nous n’allons pas abandonné le combat », a poursuivi Georges Oyema.

En outre, ce membre de famille du défunt promets de contraindre ce qui a été dit par la Cour de cassation sur la mort de leur frère.

« Le jour de sa mort, Cherubin Okende n’accusait aucun signe de désaroi ou de déception. Il n’avait aucune raison de se suicider. C’est la manière la plus facile d’insulter quelqu’un qui a beaucoup de  valeurs, quelqu’un qui a fait la fierté de votre gouvernement, un gouvernement irresponsable qui nous a abandonné », souligne-t-il.

Dans son homélie, le Cardinal Fridolin Ambongo a également pointé du doigt, la justice congolaise.

« La conclusion incompréhensible à laquelle est parvenue l’enquête est la preuve suprême que la Justice de notre pays est réellement malade », a-t-il affirmé.

Plusieurs personnalités de l’Opposition ont fait le déplacement de la Cathédrale Notre Dame de Lingwala où la messe en mémoire de Chérubin Okende a été dite par le Cardinal Fridolin Ambongo. Les officiels et autres membres du gouvernement n’étaient pas les bienvenus.

Sud Kivu: un mort et des blessés dans l’explosion d’une bombe des rebelles du M23 sur la cité de Minova

La province du Sud Kivu est déjà touchée par la guerre du M23. La première bombe larguée par la rébellion est tombée dans la cité de Minova ce mercredi 20 mars 2024 en début d’après-midi.

Selon des sources dans cette entité située à la limite entre le nord et le sud Kivu, une personne est décédée sur place et plusieurs autres blessées ont vite été dépêchées à l’hôpital pour des soins appropriés.

Justin Amani, président de la société civile de Minova qui nous livre cette information demande au Gouvernement congolais à travers les Forces armées de la République démocratique du Congo pour sécuriser les habitants de cette partie du territoire national.

Depuis quelques jours, le trafic sur le lac Kivu entre la ville de Goma et la cité de Minova était perturbé suite aux bombardements en provenance de la ligne de front. Le 13 mars dernier, un bateau du gouvernement qui transportait des médicaments aux déplacés de Minova a été la cible des bombes larguées par le M23 depuis les collines de Masisi.

Début de la démolition d’un immeuble affaissé à Kinshasa

Le bâtiment de huit étages affaissé au quartier Socimat, dans la commune de Gombe, ne sera bientôt que décombre. Les services de l’hôtel de ville ont démarré mardi 19 mars la démolition de celui-ci. 

« Nous sommes obligés d’agir. C’est pourquoi nous avons saisi les services compétents. Nous avons aussi demandé à notre partenaire Aaron Sefu qui nous accompagne dans les différentes réalisations comme les routes et les ponts ici à Kinshasa, de démolir ce bâtiment qui s’est affaissé depuis avant-hier», indique un communiqué de l’Hôtel de ville de Kinshasa.

Des images spectaculaires de l’effondrement d’une partie d’un immeuble en construction ont fait le tour de la toile lundi dernier. Selon le directeur du Guichet Unique de délivrance des permis de construire, les travaux d’excavation exécutés par le voisin de cet immeuble sont à la base de l’effondrement de cette bâtisse.  

La même source a affirmé que cet immeuble en construction n’est pas couvert par un permis de construire. Aucun dégât humain n’a été à déplorer après cet incident. L’autorité urbaine a dû suspendre le trafic sur l’avenue pour limiter les risques d’un drame.

Canicule à Kinshasa : le vice-ministre de la santé appelle la population à éviter de s’exposer au soleil

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Le vice-ministre de la santé, Serge Holmes a exhorté ce mercredi, la population à éviter de s’exposer au soleil, durant cette période de fortes chaleurs observées à Kinshasa.

Cette canicule qui selon lui, est causée par l’accumulation de gaz carbonique liée aux échappements de véhicules.

« Mais aussi, les différentes déchets dans la ville et les industries brassicoles qui ont augmenté le taux de CO2 dans la ville de Kinshasa », explique-t-il.

Ainsi, il invite les habitants de la ville de Kinshasa à prendre beaucoup d’eau. « D’éviter l’alcool », souligne—t-il.

En effet, la RDC n’est pas le seul a été frappé par une vague de chaleur.

Depuis 10 mars, des records de températures sont tombés dans de nombreux pays en Afrique.

Mardi 19 mars, l’ONU a alerté sur une probabilité élevée » que l’année 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors alors que l’année écoulée vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète « au bord du gouffre ».

Play-off : la Linafoot suspend l’arbitre du match V. Club et FC les Aigles pour un faux penalty accordé

Yannick Kabanga Malala écope d’une suspension de douze mois et six mois pour son premier assistant. Ils sont reprochés par la commission de la Ligue nationale de football congolaise d’avoir accordé un penalty à l’équipe de l’AS Vita Club pour “une faute non évidente” 

Cette décision est tombée mardi 19 mars. D’après la commission, l’arbitre affirme avoir accordé ce penalty sur insistance de l’assistant numéro 1 alors que dans son champ de vision, il n’y avait pas de contact entre le défenseur et l’attaquant. Cette erreur viol l’article 83 de leur code, indique la même source. 

Le premier assistant allègue avoir vu le défenseur du FC les Aigles bousculer l’attaquant de l’AS V Club avant que ce dernier ne perde son équilibre, une version que la commission désignée pour statuer sur ce dossier rejette. 

Le penalty accordé à cette équipe avait permis de faire match nul avec leur adversaire. Vclub et les Aigles jouaient la première journée de play-off de la Ligue nationale de football.

Nord Kivu: les FARDC s’activent pour barrer la propagation du M23 vers le grand nord

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo se mobilisent rapidement pour reprendre le contrôle de la zone de Rwindi et ses environs, récemment occupés par les rebelles du M23-RDF dans la province du Nord-Kivu.

C’est ce qu’a confirmé le porte-parole des opérations militaires Sokola 1 Grand-Nord, le capitaine Antony Mwalushayi, ce mardi mars 2024 au cours d’une interview avec la presse locale à Beni.

Il a assuré que les troupes congolaises se comportent de manière exemplaire sur le terrain, malgré les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux. Cet officier militaire précise que  les éléments de l’armée congolaise se comportent bien sur la ligne de front et des mesures adequates sont prises pour reconqierir tous les villages déjà occupés par le M23. Il précise que tout est mis en œuvre pour limiter la propagation des rebelles du M23 dans le territoire de Lubero ainsi que les villes de Butembo et Beni au nord de la ville de Goma.

« Nos soldats se comportent de manière exemplaire sur le terrain. Après la perte de la zone de Rwindi, nous nous réorganisons rapidement pour la reprendre. Je suis moi-même arrivé jusqu’à Armoirie, proche de Rwindi. Le moral de nos troupes ne cesse de croître chaque jour» a-t-il déclaré.

Signalons que les rebelles du M23-RDF avaient pris le contrôle du poste de contrôle stratégique de Rwindi dans le Parc National des Virunga, sur l’axe Kiwanja-Kanyabayonga, le vendredi 8 mars dernier.

Nord Kivu: en provenance de Kinshasa, des femmes engagées pour la paix sont en mission humanitaire à Goma

Compatir avec les victimes de la guerre et soutenir les forces de défense et de sécurité engagées sur le théâtre des opérations ; voilà l’objectif d’une mission humanitaire d’un groupe des femmes engagées pour la cause de la population de l’Est de la RDC.

Venues de Kinshasa, celles-ci ont été reçues ce mardi 19 mars 2024 par le gouverneur de province, et comptent porter assistance à certains déplacés de guerre au-delà d’un réconfort moral avec cette visite humanitaire.

Elles espèrent par ailleurs faire un plaidoyer en faveur des déplacés pour résorber la situation de crise humanitaire en cours suite à la guerre au Nord-Kivu

Conduite de main de maître par Eve Bazaiba Masudi, Ministre congolais de l’environnement et développement durable, cette délégation est allée rendre des civilités à l’autorité provinciale ce mardi 19 mars 2024.

Eve Bazaiba précise que la démarche se veut être un acte de solidarité et d’humanité de la part des femmes congolaises envers les victimes des conflits à l’Est du pays.

«En tant que mère, grand-mère et compatriote, je suis venue avec mes sœurs engagées dans ce groupe de prière pour offrir une mission de solidarité et de réconfort à nos compatriotes victimes de cette guerre injuste imposée par le Rwanda. Nous sommes ici pour soutenir nos forces armées, notre police, nos services de renseignements et de sécurité, ainsi que tous les résidents de cette région, y compris les étrangers vivant parmi nous en harmonie», a-t-elle expliqué.

La province du Nord Kivu compte à ces jours plus de 200.000 déplacés qui vivent dans des conditions inhumaines suite à la guerre du M23 qui est à la base des déplacements massifs de la population vers des zones jugées plus ou moins sécurisées.

Le rétablissement de la peine de mort en RDC provoque une levée de boucliers

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Le porte-parole de la coalition Lamuka, Prince Epinge a dénoncé lundi 18 mars, le rétablissement de la peine de mort en RDC. Pour lui, « c’est vouloir résoudre un problème en créant un autre ».

Prince Epenge a exprimé sa crainte de voir, dit-il, les opposants politiques et militants des mouvements citoyens soient ceux qui risquent d’être victimes de cette mesure.

« Un régime incapable de garder en prison ceux qui volent des millions de dollars ne sera pas capable d’aller jusqu’à exécuter les infiltrés », a-t-il déclaré.

À l’international, des voix s’élèvent contre cette mesure prise par le gouvernement congolais, de rétablir la peine de mort.

Tôt dans la journée du lundi 18 mars, l’Union européenne a déploré la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo.

« La peine capitale viole le droit inaliénable à la vie et est incompatible avec la dignité humaine. La peine de mort n’a pas d’effet dissuasif efficace contre la criminalité et rend irréversible toute erreur judiciaire », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Pour Amnesty International, la décision du gouvernement de rétablir les exécutions est une injustice flagrante pour les personnes condamnées à mort en République démocratique du Congo et témoigne d’un mépris total pour le droit à la vie.

« Cette décision cruelle mettra en danger la vie de centaines de personnes condamnées à la peine capitale, notamment des personnes ayant été placées dans le couloir de la mort à l’issue de procès inéquitables et sur la base d’accusations motivées par des considérations politiques », a déploré cette organisation de droits de l’homme.

Bujakera quitte sa cellule en homme libre malgré sa condamnation

Condamnée à six mois de prison pour falsification et contrefaçon et faux en écriture, Le journaliste Stanis Bujakera pourrait quitter sa cellule ce mardi 19 mars pour avoir passé un moment équivalent de sa peine de prison durant la période de l’instruction.

Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe lui a infligé lundi 18 mars une peine de six mois de servitude pénale. Le journaliste Bujakera est poursuivi pour propagation de faux bruits sur le dossier de la mort de Chérubin Okende, ancien ministre des Transports et député national.

Pour ses avocats, cette décision est inique. Les faits de la condamnation de leur client ne reflètent pas les débats lors du procès. Le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (Rajec), une organisation des journalistes, rejette cette condamnation et invite leur collègue à interjeter appel.

La justice le reproche d’avoir publié un document « fabriqué » qui imputé l’assassinat du ministre Okende aux services de renseignements. Alors que les enquêtes de la justice indiquent que ce dernier s’était suicidé. Le directeur de publication d’Actualite.cd était arrêté depuis le 08 septembre à l’aéroport de N’djili alors qu’il s’apprêtait à aller en province.

Dorcas Poba, la peintre qui trace des œuvres qui se dessinent avec passion

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Jeune femme de la vingtaine,éternelle amoureuse de la peinture, Dorcas Poba, résiliante, suit sa passion du jeune âge. Elle estime faire de son art une référence d’une femme qui, malgré les difficultés, arrive à marquer son temps.

À l’occasion du mois de mars dédié à la femme, la rédaction kt.cd a jeté son dévolu sur Dorcas Poba, une femme qui fait partie de cette génération qui milite pour vendre une image adorable de la femme congolaise.

Qui a dit que vivre avec un handicap est un frein pour réaliser ses rêves ? Que nenni !

« Personnellement ça m’énerve quand les gens n’ arrivent pas bien à réfléchir et penser que les personnes en mobilité réduite peuvent rien faire », confie-t-elle.

Dorcas Poba, timide devant la caméra, teint marron, ne s’est jamais considérée comme une personne à mobilité réduite.

Pour s’assumer, elle a traversé des épreuves difficiles. Elle a combattu en silence cette bataille en tant que femme pour s’affirmer comme un modèle aujourd’hui.

« Au début, c’était difficile pour moi. Autour de moi, les gens disaient que c’était un non investissement pour ma famille car je suis née avec un handicap. Ils disaient que les personnes comme moi devaient rester à la maison », se souvient-elle.

Avec son pinceau, elle savoure la douceur d’un horizon idyllique. C’est une histoire d’amour entre la peinture et elle.

C’est à l’académie des beaux-arts qu’elle poursuit ses rêves d’enfant de devenir peintre.

« Lorsqu’une personne a un objectif, elle est disciplinée, déterminée, rien ne peut l’empêcher de réussir », affirme-t-elle, sourire scintillant sur les lèvres.

Fière d’être une femme, elle peint des portraits qui ont poussé des personnalités à considérer son talent.

« En tant que femme, je fais de mon mieux pour bien faire mon travail », dit-elle.

Elle s’est inspirée de ces personnes qui ont réussi à marquer leur temps malgré leur handicap.

« Connaissez-vous Martin Ekanga, le fondateur de l’ISIPA ? C’ était une personne à mobilité réduite. Il a travaillé dur et a réussi sa vie », déclare-t-elle fièrement.

Elle pense que beaucoup de personnes talentueuses vivant avec handicap sont ignorées par la communauté.

C’est ainsi que Dorcas compte ouvrir des ateliers pour donner de la formation aux jeunes et être grande dans l’industrie de la peinture.

« Je vais être un modèle pour les jeunes et contredire ceux qui affirment que les personnes à mobilité réduite ne réussissent pas », explique-t-elle.

Dorcas Poba encourage les jeunes filles à étudier, car, dit-elle, l’école contribue à l’évolution, au rayonnement et à la confiance en soi pour une personne qui se sent déjà moins acceptée dans une société.

« Je suis une femme instruite aujourd’hui c’est grâce à l’école. Cette dernière m’a permise d’être encadrée, accompagnée, et j’en suis fière aujourd’hui. Je le souhaite pour toutes les filles vivant avec handicap », conclut-elle.

Linafoot/Play-off : V Club écrase, Mazembe enchaîne, Maniema Union renoue avec la victoire

La quatrième journée des plays-off de la Ligue nationale de football s’est jouée le dimanche 17 mars dans différentes villes de la République démocratique du Congo ainsi qu’un match avancé de la 7ᵉ. Les têtes d’affiches ont assuré alors que les équipes de la lanterne rouge s’enfoncent davantage.

Après une période de flottement, l’AS V. Club de Kinshasa réussit à empocher sa deuxième victoire, cette fois avec manière en battant sur un score fleuve l’AS Dauphin noir de Goma. Score du match, 4-1. Mwimba Isaka a ouvert le score à la 11ᵉ minute toujours à la première période, ses deux coéquipiers ont réussi à trouver le chemin du filet : il s’agit de Samangwa Ndolu à la 19ᵉ et Jonathan Ikangalombo la 35ᵉ minute, Elie Mpanzu a clôturé le bal en marquant à la 57ᵉ minute.

Sérieux prétendant au titre, Maniema Union et le TP Mazembe ont battu chacun leurs adversaires du jour. Les unionistes et les Kamikazes de Lubumbashi sport jouent un match avancé de la 7ᵉ Journée au stade Frédéric Kibassa le match s’est soldé sur un score de 0-2. Rodrigue Kitwa et Paty Ilunga sont les buteurs de cette rencontre permettant à leur équipe de renouer avec la victoire après sa défaite devant Mazembe.

Les Corbeaux du TP Mazembe faisaient face aux Salésiens des Don Bosco. La réalisation de Patience Mwamba à la 18ᵉ minute de jeu, l’unique de la partie, a permis à cette équipe de prendre le dessus et à conforter sa place de leader avec 10 points, Maniema union en compte neuf et V club clôture la marche du podium avec 8 points.

Rétablissement de la peine de mort en RDC : « Cette décision menace les opposants en les exposant à des règlements de compte », (M. Fayulu)

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L’opposant Martin Fayulu a estimé ce lundi 18 mars, que le rétablissement de la peine de mort en RDC est une façon de menacer les opposants politiques, en les exposant à des règlements de compte, utilisant le concept flou de « traître ».

« La levée du moratoire sur la peine de mort en RDC par un régime qui bafoue la Constitution et les lois, ainsi que les libertés et droits humains, n’est pas étonnante. Dans un climat d’injustice généralisée, cette décision menace les résistants/opposants politiques en les exposant à des règlements de compte, utilisant le concept flou de « traître ». La volonté affirmée du régime de consolider sa dictature est désormais claire », a-t-il déclaré sur son compte X.

Samedi 16 mars, l’autre candidat malheureux à la présidentielle, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege a contesté la décision du gouvernement congolais sur la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort.

Docteur Mukwege avait recommandé l’abolition pure et simple de la peine de mort et une réforme profonde des secteurs de la sécurité et de la justice pour, consolider un état de droit protecteur des libertés fondamentales.

À Kinshasa, le cœur n’est pas à la fête pour la journée internationale de la Francophonie

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La RDC ne célébra pas la journée internationale de la Francophonie à cause de l’agression rwandaise. C’est ce qu’a déclaré ce lundi 18 mars, le Délégué Général à la Francophonie de la RDC, Mabiala Ma-Umba.

D’après lui, avec les conséquences désastreuses de la guerre que nous impose le Rwanda, dans l’Est du pays. Le cœur n’est donc pas à la fête.

« C’est l’occasion de jeter un regard critique sur l’appartenance de la RDC à la communauté francophone, sur le rôle qu’elle peut jouer au sein des instances de la Francophonie, sur les bénéfices que la RDC peut en tirer, sur la Francophonie comme instrument au service des intérêts stratégiques de la RDC, sur la Francophonie comme espace de concertation, de dialogue politique et de solidarité internationale, sur la communauté francophone comme espace linguistique de coopération économique et culturelle », a déclaré M. Mabiala Ma-Umba.

Il insiste que la RDC est un membre de plein droit de l’OIF, qui compte 88 États et gouvernements membres, et met en avant le rôle de l’OIF comme cadre de concertation politique, espace de dialogue et de coopération pour le développement de ses membres.

M. Mabiala Ma-Umba appelle la société civile à poursuivre les activités prévues pour la semaine de la Francophonie, soulignant l’importance de la solidarité et de la coopération dans la communauté francophone mondiale.

A cette occasion , la Délégation Générale à la Francophonie et la RTNC organisent des émissions spéciales de télévision sous le thème « La Francophonie que nous voulons », visant à discuter des bénéfices de l’appartenance à la Francophonie et des actions à entreprendre pour renforcer la position de la RDC au sein de l’espace francophone.

Chaque année, à la date du 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie est célébrée dans le monde entier, dans les pays francophones mais aussi dans ceux où la langue française est moins répandue.

Cette date fait référence à la naissance, le 20 mars 1970 à Niamey (Niger), de l’Agence de coopération culturelle et technique, qui allait devenir ensuite l’Organisation internationale de la Francophonie.

Pour cette année, la journée est placée sous le thème « créer innover entreprendre en français ».

Goma: des militaires arrêtés après avoir tiré des balles à l’aéroport

La situation est redevenue calme dans et autour de l’aéroport international de Goma ce samedi 16 mars 2024 après qu’une panique a été observée dans cette partie de la ville de Goma depuis tôt le matin.

Tout est parti des coups de balles qui ont retenti entre 5 heures et 6 heures du matin au niveau de l’aéroport. Sans avoir plus de précisions, les habitants des quartiers Bujovu, Virunga et Murara se sont réveillés avec la peur au ventre.

Les premières informations recoupées ont rapporté qu’il s’agissait d’une dispute entre les éléments des FARDC qui sont actuellement cantonnés au niveau de l’aéroport et qui revendiquaient leur déploiement sur la ligne de front pour faire face à la rébellion du M23. D’autres sources ont fait savoir que ces derniers réclamaient plutôt leur solde.

Faux; rétorque le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko porte-parole de l’armée congolaise au Nord Kivu. Au cours d’une interview avec nous, cet officier de l’armée congolaise fait qu’il s’agissait juste d’un cas d’indiscipline au sein de l’armée « comme dans toutes les armées du monde ».

Notre source précise que la situation a été vite maîtrisée et que tout ce qui se dit dans les réseaux sociaux n’est qu’une récupération montée de toute pièce par l’ennemi.

« c’était un militaire qui a été le premier a tiré et puis les autres ont suivi. Nous les avions arrêtés, malheureusement ils n’ont aucune revendication. D’ailleurs, nous avons commencé dès ce matin à les  déployer sur le front et tout est calme déjà» a dit le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume.

Actuellement, l’aéroport international de Goma est plein des militaires venus de différentes provinces en renfort à ceux qui sont sur le champ de batailles.

Nord-Kivu : reprise des affrontements autour de Sake ce samedi matin

Des violents affrontements opposent les rebelles du M23 aux FARDC coalisées aux jeunes résistants Wazalendo depuis tôt le matin de ce samedi 16 mars 2024 aux alentours de Sake, une cité du groupement Kamuronza en territoire de Masisi.

Des sources sécuritaires jointes depuis la cité de Sake, affirment que c’est depuis 4 heures du matin que des détonations sont entendues sur les axes Lutobogo et Kanve.

Déterminés à repousser les rebelles du M23/RDF loin de cette agglomération située à moins de 20 kilomètres de Goma, les jeunes résistants wazalendo auraient lancé cette attaque.

Pour raison de sécurité et étant donné que les rebelles ont commencé à largeur leurs bombes sur les habitations civiles, les habitants qui voulaient pénétrer dans la cité pour récupérer quelques effets, sont priés de retourner à Mubambiro ou à Goma en attendant que la situation se calme.

Il faut signaler qu’il y a maintenant plus d’un mois, que la quasi-totalité de la population avait fui les affrontements du M23 qui depuis, le 12 février se sont sérieusement rapprochés de Sake.

Nord Kivu : occupées par les déplacés, des écoles ne fonctionnent plus à Lubero suite à la progression du M23

Poursuite des combats du M23 et les FARDC coalisées aux jeunes résistants Wazalendo accompagnés des troupes de la SADC dans plusieurs localités et villages dans les territoires de Rutshuru et Masisi.

En moins de 72 heures, au moins 17 villages sont passés sous le contrôle de cette rébellion appuyée par l’armée rwandaise. Une information confirmée également par plusieurs sources concordantes dans le territoire de Rutshuru tout en précisant que les colonnes du M23 s’arrêtent jusqu’à 30 kilomètres du territoire voisin de Lubero au sud de la ville de Butembo.

Ce samedi 09 mars, les entités importantes pour la province et le territoire de Rutshuru comme Rwindi, non loin de Kanyabayonga est entièrement passée sous le contrôle de l’armée rwandaise.

Rwindi était le seul verrou pour atteindre le territoire de Lubero en passant par Vitshumbi, une cité côtière du Lac Édouard qui sépare la RDC et l’Ouganda. Kanyabayonga est aussi une ouverture pour la ville voisine de Kisangani dans la province de la Tshopo.

Une avancée observée seulement une semaine après le passage dans la ville de Goma d’une forte délégation des chefs d’états major de la SADC dont la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Malawi et la RDC accompagné par le Burundi.

A l’issue de la rencontre, le porte-parole de l’armée congolaise, le général-major Sylvain Ekenge a rassuré que la présence de cette force vise à contribuer tant soit peu à limiter l’aventure belliqueuse de la rébellion du M23 et sa progression.

Catastrophes dans le camp de déplacés de Bulengo : le gouvernement du Nord kivu apporte une assistance à la hauteur du drame

Des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la majeure partie de la ville de Goma la soirée du jeudi 14 mars ont fait d’énormes dans le camp des déplacés de Bulengo situé à l’ouest de la ville de Goma. Au total, 2 morts sur place, 22 blessés dont 9 blasés graves, 2 morts et des maisons emportées par le vent; tel est le bilan officiel du sinistre.

Informé de la situation, le gouverneur militaire du Nord Kivu, le général-major Peter Chirimwami s’est vite dépêché le matin de ce vendredi 15 mars avec toute son équipe du Conseil provincial de sécurité pour compatir avec les victimes de ce drame et palper du doigt les dégâts causés.

Aussitôt arrivé sur le site, l’autorité provinciale a communié avec les déplacés avant de faire un tour dans tout le site pour palper d’y doit la situation et y apporter une réponse à la hauteur du drame. Dans sa gibecière, le gouverneur militaire du Nord Kivu est venu avec une enveloppe de 10.000 dollars américains ainsi que des bâches pour manifester sa compassion avec les déplacés de Bulengo.

« Selon le rapport du médecin provincial, nous avons 22 blessés, 9 blessés graves. Il y a eu aussi 2 morts et des abris qui ont été totalement emportés. Pour sommes venus avec un message de compassion aux victimes, leur dire que nous sommes ensemble et qu’à tout moment du danger, le gouvernement n’a jamais tardé à descendre sur instruction du Président de la République pour compatir », a dit le Gouverneur.

Une visite qui a soulagé tant soit peu ces déplacés qui ont passé une nuit avec des larmes et des chagrins suite à ce triste événement. Mahoro Faustin, président des deplacés du site de Bulengo remercie l’autorité provinciale pour ce geste de charité mais le demande à ne pas intervenir seulement quand il y a drame.

L’UE alloue 70 millions d’euros pour faire face à l’insécurité alimentaire dans l’Est de la RDC

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L’Union européenne (UE) a annoncé ce vendredi 15 mars, une aide humanitaire d’un montant d’environ 70 millions d’euros pour lutter contre contre les violences basées sur le genre, de soutien à l’éducation dans les situations d’urgence et de préparation aux catastrophes en République démocratique du Congo.

D’après son communiqué, l’UE indique que ce financement soutiendra des projets de lutte

Un peu plus de 90% de cette allocation, soit 63,75 millions d’euros sont destinés à des projets humanitaires en République démocratique du Congo, dont 4,75 millions d’euros pour la réduction des risques de catastrophe.

En outre, selon la même source, un montant supplémentaire de 6 millions d’euros est alloué à la réponse régionale aux réfugiés au Burundi, pour fournir une aide humanitaire aux réfugiés burundais installés dans les pays voisins (y compris le Rwanda et la Tanzanie) ainsi qu’à ceux qui sont déjà rapatriés au Burundi.

Ce montant s’ajoute aux 1,7 million d’euros alloués plus tôt cette année en réponse aux inondations qu’a connues le pays.

Santé : le gouvernement veut étendre la gratuité de soins pour les militaires et policiers

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Le premier ministre Sama Lukonde a présidé jeudi 14 mars, la réunion sur le suivi de la mise en œuvre du programme de la couverture santé universelle, permettant aux militaires et policiers d’avoir accès aux soins, en dehors des femmes enceintes et nouveaux-nés.

« La réunion d’aujourd’hui était la suite à donner à cette instruction du Chef de l’État. Et donc, nous avons passé en revue tous les éléments qui permettent d’étendre la gratuité, d’étendre le paquet des soins, et la prise en charge des militaires ainsi que des policiers. Les conclusions sont très bonnes, parce qu’en fait, nous avons dégagé différentes pistes, notamment des pistes de financements, d’équipements et de prise en charge », a expliqué le Dr Samuel-Roger Kamba, Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention.

En septembre dernier, le président Félix Tshisekedi avait lancé le programme de gratuité des accouchements dans la ville de Kinshasa.

La matérialisation de cette initiative présidentielle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle qui prévoit la prise en charge gratuite des accouchements et des nouveaux nés.