Le gouvernement congolais et les confessions religieuses ont signé ce vendredi 11 novembre, la convention de gestion des établissements publics d’enseignement primaire, secondaire et technique ( EPST).

Signée 45 ans après, le ministre de tutelle Tony Mwaba, la convention du 26 février 1977 était obsolète, inadaptée et anachronique à la suite de multiples mutations sur le plan tant juridique que socio politique, voire au niveau de l’espace religieux national.

A l’en croire, bon nombre de dispositions méritaient d’être revisitées pour les adapter à l’évolution des choses sur terrain, surtout au regard de plusieurs réformes enclenchées dans ce sous-secteur, notamment celle liée à la gratuité de l’enseignement primaire.

La non révision de ces dispositions, ajoute le ministre Tony Mwaba, était à la base des dysfonctionnement observés au niveau de la gestion des établissements scolaires et les des bureaux gestionnaires.

« Aujourd’hui est un grand jour, un nouveau départ qui va marquer un déclic dans l’administration scolaire, dans la façon de collaborer avec les confessions religieuses et de gérer les écoles. Je voudrais que l’église nous accompagne réellement dans cette mission consistant à former la jeunesse, dans le cadre de l’enseignement, et ce, à travers leurs réseaux d’écoles conventionnées», s’est -il réjoui.

Les sources au Ministère de l’EPST renseignent que la nouvelle version ne liera exclusivement que l’État congolais et les confessions religieuses en termes de partenariat. Elle n’est pas ouverte aux personnes physiques ou morales qui sont libres de créer des établissements privés agréés, a-t-on précisé.

Des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues depuis la matinée de ce vendredi 11 novembre sur l’axe Kahunga-Mabenga, à une dizaine de kilomètres du nord de Kiwanja en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

Il s’agit des nouveaux affrontements entre les Forces Armées de la RDC et le mouvement du 23 mars (M23) qui contrôlent cette partie située sur la Route Nationale numéro 2.

Jusqu’à présent, difficile d’établir le bilan de ces affrontements. Des sources concordantes dans la région laissent entendre que les FARDC ont débordé les rebelles jusqu’à Kahunga à plus ou moins cinq (5) kilomètres de Kiwanja.

Une situation de panique généralisée sévit en ce moment à Kahunga, Kakono, Kalindi et domaine. Entre temps, les activités socio-économiques sont paralysées dans la contrée.

Au total 30 personnes, majoritairement de femmes venues des différentes organisations féminines du Nord Kivu font le point sur les accords de paix signés par la RDC pour ramener la paix à l’Est.

Ces assises de deux jours sont organisées en ville de Goma par la Synergie de Femmes victimes des Violences Sexuelles en collaboration avec l’organisation Focus Droits et Accès organisation et plusieurs autres organisations œuvrant pour le droit de l’homme.

Selon Huguette Mushabika Nanga, directrice exécutive de l’organisation Focus droit et accès (FDA), cette séance porte essentiellement sur l’analyse des Accords de Lemera, ceux de Sun city et l’accord de Lusaka.

Elle précise en outre qu’il sera aussi question pour les parties prenantes de revenir à fond sur les accords de paix signés entre les gouvernements congolais et le congrès national pour la défense du peuple (CNDP); les accords entre le mouvement M23 et le gouvernement congolais; les accords cadre d’Addis Abeba ainsi que le communiqué final et la feuille de route de Louanda et Nairobi.

Au cours des échanges ce jeudi 10 et vendredi 11 novembre, les participants vont voir ce qui a été réalisé et ce qui n’a pas été encore réalisé après la signature de ces accords et élaborer un cahier des charges à présenter aux autorités tant au niveau local que national.

Enfin, la directrice exécutive de cette organisation des femmes et des enfants a indiqué que, cet atelier vise aussi à renforcer les capacités des femmes congolaises sur le leadership transformationnel pour leur totale participation lors des accords de paix.

Actuellement en débandade après le bombardement le 08 novembre dernier par les FARDC des plusieurs positions qu’ils occupaient, les rebelles du M23 s’adonnent actuellement aux pillages systématiques de biens de paisible population.

Mercredi 09 et ce jeudi 10 novembre 2022, ces derniers ont pillé le dépôt des vivres et des cantines scolaires dans la cité de Kiwanja.

Selon des sources de la société civile locale, ces rebelles ont aussi emporté un camion Kamaz et deux véhicules Land Cruiser appartenant à l’armée congolaise.

Les mêmes sources précisent que ces engins ont été emmenés dans plusieurs biens agricoles de la population dans leur bastion pour se ravitailler en nourriture durant cette période où l’armée congolaise continue à les traquer.

Il sied de rappeler que les villages Chanzu et Mabenga, bombardés la fois dernière par les avions de chasse de l’armée congolaise, restent toujours sous contrôle de ces rebelles du M23.

Après ses voyages dans plusieurs pays d’Afrique, le sénateur Alexis Thambwe Mwamba pense que Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo ( RDC) est la plus sale en Afrique.

« J’ai visité 90% des capitales africaines, j’ai vu des marchés de l’aéroport au centre ville, mais aussi la situation actuelle de notre ville fait que je reste convaincu qu’il n’y a pas une capitale africaine qui soit plus sale que Kinshasa», a-t-il regretté.

Pour lui, cette situation caractérisée notamment par des marchés de l’aéroport international de Ndjili au centre ville peut également empêcher l’arrivée des investisseurs.

« Quand j’ai vu ces marchés, je me suis dit, mais un investisseur sérieux qui voit ce spectacle là, est-ce-qu’il ne va pas avoir envie de prendre l’avion immédiatement et rentrer chez lui ? », s’est-il interrogé.

Cet ancien président de la chambre haute du parlement estime qu’il y a lieu de faire un sursaut pour cette ville. « C’est une question simplement de volonté et c’est possible », conclut-il.

 Dans un document rendu public mercredi 9 novembre, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Mohindo Nzangi a réitéré sa décision interdisant les établissements de l’ESU dont les facultés de médecine sont déclarées non viable de recruter des nouveaux étudiants.

Le ministre Mohindo a invité à l’occasion les présidents des conférences des chefs d’établissements de veiller à cette mesure.

Le 17 septembre 2021 le ministre de l’ESU décrété une mesure suspendant la faculté des médecins dans plusieurs universités sur toute l’étendu de la République démocratique du Congo.

Seule neuve universités ont été reconnu de détenir une faculté de médecine viable sur l’ensemble de l’étendue du territoire national. Il s’agit entre autre de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université de Lubumbashi (UNILU), l’Université de Kisangani (UNIKIS), l’Université de Mbuji-Mayi (UOM)…

La secrétaire générale au ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a lancé mercredi 9 novembre dernier, l’atelier de co- construction et du comité national de pilotage pour la mise en œuvre de l’initiative francophone pour la formation à distance des maîtres.

Cette formation qui vise notamment à améliorer la qualité de l’enseignement en République démocratique du Congo a été lancée dans la salle Bukavu de l’homme Karavia, située en ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

« j’exhorte tout le monde à se mettre au travail, pour qu’à l’issue de ces travaux qui vont durer de trois jours, nous ayons des livrables qui vont nous permettre d’améliorer » a déclaré la secrétaire générale dans son ses mots du lancement de cet atelier.

Cet atelier servira d’un cadre d’échanges et de réflexion pour élaborer les besoins et des opportunités de formation des enseignants du grand Katanga et du Kasaï Oriental, a-t-on appris.

Cette initiative, ajoute la même source, est un dispositif d’auto-formation qui introduit des pratiques pédagogiques innovantes et une formation à distance utilisant des contenus et des outils sous format papier et numérique, cela, avec un accompagnement de proximité, assuré par des inspecteurs à travers des réseaux d’écoles de proximité.

Plusieurs autorités éducationnelles prennent part à cette formation, entre autres les ministres provinciaux de l’éducation ainsi que tous les directeurs provinciaux de toutes les provinces éducationnelles ciblées.

Une triste nouvelle frappe l’univers de la presse congolaise, le journaliste Luc Mikomo Kabongatre est décédé ce mercredi 9 novembre au Centre médical « Médecins de nuit » à Kinshasa selon ses proches.

Sa dépouille est déjà à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire, confie la même source. Très expérimenté dans la profession, son nom reste gravé dans les annales de la presse privée nationale comme grand journaliste spécialisé dans les reportages de proximité.

Ancien directeur d’information à la chaîne Raga TV, producteur des émissions socio-politiques sur CongoWeb TV, Luc Mikomo a fait un parcours élogieux.

Bachelier en philosophie, détenteur d’un diplôme de licence en lettres. Durant sa formation universitaire, il multiplie les stages en presse écrite et audiovisuelle avant de décrocher son diplôme en poche en 1986.