L’offensive des Forces armées congolais mardi 8 novembre dernier sur les positions des rebelles du M23 à Rutshuru ne cessent de défrayer, même si les sources officielles restent muettes sur le sujet. Ces actions n’ont pas laissé l’ancien secrétaire d’État américain indifférent. Ce dernier pronostique la fin de M23.

« Dans l’Est de la RDC, les rebelles du M23 seront bientôt vaincus», dit-il sur twitter. Ce dernier les appelle à dialoguer avec le gouvernement congolais. « Il est temps pour eux, soit d’accepter l’amnistie du gouvernement, soit de s’exiler dans les pays voisins qui les parrainent».

Deux avions de chasse et deux hélicoptères ont été vus dès le matin dans le ciel de Goma mardi 08 novembre 2022. Selon des sources à Bunagana, ces avions ont bombardé Chanzu et Runyoni », dans des collines proches de la frontière ougandaise.

Les opérations menées ce jour par les Forces armées de RDC (FARDC) ont visé des sites dans ces deux secteurs de l’est et de l’ouest du territoire de Rutshuru.

C’est un total de huit civils dont deux étrangers et six congolais qui ont été libérés par les Forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) sur l’axe Komanda Mambasa après environ deux mois en captivité.

L’annonce a été faite mardi 8 novembre dernier par le porte-parole des opérations militaires, le lieutenant Jules Ngongo. L’occasion pour lui, de réitérer l’engagement de l’armée de pacifier cette partie du pays.

« Les Forces armées protègent la population même quand cette dernière est dans une situation difficile. Même dans l’ombre de la mort des terroristes ADF et bien d’autres groupes armés, les forces loyalistes déploient de plus en plus des efforts pour sauver la vie de leurs compatriotes », a-t-il déclaré.

L’on compte plus d’une année actuellement depuis que la province de l’Ituri est sous état de siège. Cette mesure vise notamment à lutter contre l’insécurité dans cette partie du territoire national.

Depuis la mise en de cette mesure, l’armée a noté plusieurs avancées significatives sur terrain. Dans la province voisine, au Nord-Kivu également sous état de siège, des positions des terroristes du M23 ont été pilonnées mardi dernier.

Tôt le matin de ce mercredi 09 novembre, les habitants de l’avenue de Grevillias dans le quartier Les volcans ont été surpris par l’écroulement systématique de cette maison tout juste à l’entrée de l’hôtel Jerryson dans la commune de Goma.

Cette maison à trois étages étaient encore en constitution au niveau du finissage est complément tombée sans aucune raison valable.

Lors du drame, deux personnes ont été étouffées par les restes du bâtiment. Ces derniers ont ont vite été acheminés à une structure sanitaire la plus proche pour des soins appropriés. Jusque là, aucun décès n’a été signalé. En attendant les fouilles se poursuivent pour fixer l’opinion sur le bilan définitif.

A noter que, celui-ci est le deuxième immeuble qui s’écroule en plein centre ville de Goma à l’espace de deux mois, après celui enregistré en septembre dernier non loin de l’hôpital Heal Africa.

Un certain nombre de gestionnaires des écoles et cadres provinciaux ne savent pas faire leur travail, constate le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Tony Mwaba après sa visite surprise lundi dernier à l’Institut de la Gombe.

Dans cet établissement scolaire, le numéro 1 de l’EPST s’est rendu pour s’enquérir des conditions d’apprentissage des élèves. « Le constat a été fait, nous allons en tirer les conséquences », a-t-il laissé entendre après sa visite dans les salles de classe et installations hygiéniques.

Le professeur Tony Mwaba a noté la possibilité de remplacer ceux qui ne sont pas actifs et dynamiques pour faire avancer les choses.

« Il y en a qui ont compris directement la vision du chef de l’État que nous avons impulsée dans notre sous-secteur et ils travaillent d’arrache-pied sur terrain et les choses bougent », a-t-il reconnu.

D’après la cellule de communication au ministère de l’EPST, ces visites surprises du ministre de tutelle vont se poursuivre sur l’ensemble du pays.

Deux structures médicales de Kanyaruchinya en territoire de Nyiragongo au nord de la ville de Goma qui encadrent les déplacés de la guerre du M23 ont bénéficié ce mardi d’une assistance en médicaments de la part de Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République.

Lui qui s’est rendu compte du problème lié à la santé au-delà des autres problèmes liés notamment aux conditions socio-économiques précaires de ces déplacés de guerre de Rutshuru , celui qu’on appelle affectueusement le chairman a voler au chevet de ces derniers pour apporter tant soit peu une solution à leur problème.

C’est Patrick Mundeke, conseiller principal de Katumbi accompagné d’une forte délégation de la coordination provinciale d’Ensemble pour la République qui est allé remettre ce lot, constitué de 67 variétés des médicaments.

Celui-ci a fait savoir devant la presse que son Président a été animé d’un amour pathétique envers ces congolais déplacés de guerre, c’est pourquoi il a posé ce geste.

Une assistance qui intervient après que l’épidémie de choléra ait été déclarée dans ce camp de Kanyaruchinya causant ainsi plusieurs décès autres autres décès sont aussi dûs au manque d’une réponse médicale efficace.

Au centre de santé de Kanyaruchinya et au centre de santé TP Mazembe où ces médicaments ont été remis, la délégation conduite de main de maître par Patrick Mundeke a été reçue par les infirmiers titulaires qui n’ont pas manqué à remercier Moïse Katumbi pour ce geste combien exceptionnel.

Répondant à la question des journalistes, Patrick Mundeke a rassuré que personne ne peut se prévaloir d’aimer le Congo sans avoir aucun souci du peuple congolais. Pour lui, Katumbi est l’exemple frappant des politiques du pays qui aiment les congolais.

«Moïse Katumbi a appris qu’il y a une épidémie de choléra qui s’est déclarée dans ce camp, il a appris aussi que les centres de santé qui accueillent les déplacés de Rutshuru sont sans médicaments. Il n’a pas hésité de prendre l’état de besoin que nous lui avions proposé et nous a déployé pour distribuer des médicaments ici et permettre à ce que nos frères qui croupissent sous les intempéries trouvent une assistance médicale »dit-il.
Et de poursuivre que « chaque vie compte pour la reconstruction de RDC et Moïse Katumbi est entrain de monter qu’il est le seul homme politique qui aime vraiment le Congo» a-t-il indiqué.

Un geste qui intervient aussi pendant que les structures sanitaires dans le territoire de Nyiragongo sont à court des médicaments. Ces structures sont actuellement pleines des patients, dont la majorité est constituée par ces déplacés cantonnés en masse sur les artères de la route Goma-Sake et particulièrement à Kanyaruchinya.

Plusieurs réactions tombent sur la toile après un comportement déshonorant de l’honorable Daniel Safu député national en République démocratique du Congo.

« Je me réveille scandalisée, j’ai honte, je pleure. Honorable !!! Ce nom longtemps respecté, perd son sens dans mon pays. Dénonçons et appelons à la sanction de ce Safu qui a déshonoré le Parlement national ! Que toutes les mamans dénoncent ces insultes nauséabondes », a regretté madame Bibiche Ntibonera sur Twitter.

Pour un autre internaute, « Le mal reste le mal. Je condamne sans réserve ce genre de comportement. Le parti va s’assumer. Son comportement prouve qu’il ne mérite pas d’occuper une telle fonction. C’est totalement inacceptable ».

« Un député national appelé Honorable doit être un exemple de bonne moralité à l’intérieur mais surtout à l’extérieur de l’hémicycle. Ce député qui n’est pas à son premier forfait devrait être convoqué par le bureau de l’assemblée national », a réagi Serge Tshiani.

Pour Benjamin Umba un autre internaute, le mot honorable n’a plus de valeur. « C’est vraiment triste, le mot honorable n’a pas de valeur chez nous… Pour moi 2006 reste la meilleure législature de l’histoire de la RDC. Les deux dernières sont très compliquées », s’est-il indigné.

Rappelons que, c’était suite à des provocations lancées par une sentinelle de son quartier que le député national Daniel Safu a réagi en profèrent des insultes et des menaces de mort.

Des frappes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les éléments du M23 sont rapportées depuis la matinée de ce mardi 8 novembre courant dans certaines localités de Rutshuru.

Selon les sources locales, les hostilités qui ont débuté depuis les petites heures de la matinée ont continué jusqu’à midi. L’on signale un repli de l’ennemi (éléments du M23) du côté de Ngugo vers Bukima après les frappes qui ont visé leurs positions de Chanzu et Musungati ce matin.

Selon un témoignage sur place, l’ennemi n’a même pas eu le temps de démonté ses armes installées depuis plusieurs jours dans la zone.

Si pour l’instant aucune source officielle de l’armée congolaise ne s’est prononcée sur cette situation, des sources locales parlent néanmoins des frappes à base des avions de chasse.

Du coté M23, le porte-parole du mouvement parle des frappes sur des lieux habités par des civils.

« La coalition des forces gouvernementales, poursuit sans relâche le bombardement barbare visant même les objectifs civils pour créer un climat de terreur mettant ainsi en danger la vie de nos compatriotes », a dénoncé Willy Ngoma, porte-parole du M23 sur son compte twitter.

Difficile pour l’instant de connaitre le bilan. Mais sur place, on signale un déplacement massif des populations. Des civils qui fuient les combats trouvent refuge vers l’Ouganda.

Après les bombardements par les avions de chasse des forces armées de la RDC ce mardi 08 novembre 2022 dans plusieurs villages sous contrôle du M23, ce mouvement rebelle hausse le ton.

Dans un communiqué rendu public l’après-midi de ce mardi, les M23 dénoncent cette attitude des forces loyalistes, qui selon eux met en danger la vie de nombreux citoyens dans la zone sous leur contrôle et accentue la situation humanitaire dans la région.

Dans ce communiqué, les rebelles du Mouvement du 23 mars soutiennent toujours leur position de vouloir dialoguer avec le gouvernement congolais pour ramener la paix dans la région en guerre depuis plusieurs mois déjà.

S’agissant des nouvelles opérations de recrutement initiées par les forces armées de la RDC, le groupe rebelle du M23 qualifie ce là d’un message de haine et de génocide auxquels sont soumis les nouvelles recrues qui, à leur tour sont déterminés à combattre ses rebelles après d’intenses formations pour récupérer les localités sous occupation des rebelles.

A noter que depuis l’avant midi de ce mardi, les villages de Chanzu, Runyonyi et Musungati occupés par les rebelles du M23 sont sous le feu des avions de chasse des FARDC.