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France : la Gécamines signe un accord avec l’institution française BRGM, spécialisée dans les études géologique minérales

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La Générale des Carrières des Mines (Gécamines) a signé un accord-cadre avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières français (BRGM), l’institution française BRGM, spécialisée dans les études géologiques minérales depuis 1959.

Selon ce partenariat, le BRGM devrait aider l’entreprise minière de la RDC, à établir la cartographie et la certification de ses mines secondaires ainsi que l’accompagnement du développement industriel de procédés de retraitement secondaires respectueux de l’environnement.

L’accord prévoit également la protection et la valorisation responsable du patrimoine minier du pays y compris la relance et le renforcement de la politique géologique entre Paris et Kinshasa.

Partant de son expertise, révèle la Gécamines, BRGM devrait par ailleurs accompagner la société mère du pays pour une meilleure connaissance et maitrise de son patrimoine dit « Greenfield », afin de soutenir la valorisation de ses importantes ressources minières primaires existantes, dans le domaine du cuivre et du cobalt, mais aussi de l’étain, le zinc, le gallium, le germanium et d’autres matières stratégiques.

« Je suis très optimiste sur la suite de cette coopération entre acteurs qui se connaissent bien et que j’espère la plus rapide possible dans l’intérêt de Gécamines SA », a déclaré Placide Nkala Basadilua, Directeur Général de la Gecamines.

De son côté, le BRGM s’est engagé à accompagner la Gécamines SA dans la reconstruction des outils devant permettre de connaître et de maîtriser les ressources minérales et minières de son sous-sol, notamment via la digitalisation de ses archives physiques et géophysiques, la formation de son personnel et l’appui à la réorganisation structurelle et technique de sa direction de la géologie.

Ce deal intervient alors que le président congolais Félix Tshisekedi séjourne en France pour une visite officielle. Plusieurs partenariats ont été signés entre les deux pays.

RDC : 12 ans après, la LUCHA est-elle arrivée à changer le pays ?




Créé à l’initiative de quelques jeunes, dans la ville de Goma, dans la partie est de la RDC, le 1ᵉʳ mai 2012, le mouvement citoyen Lutte pour le changement, LUCHA a célébré ce mercredi 1ᵉʳ mai 2024 ses 12 années d’existence. La LUCHA est devenue depuis lors une idéologie pour un militantisme non violent sur toute l’étendue du territoire national.

Dans ses débuts en 2012, ce Mouvement a décrié le régime de l’ancien président Joseph Kabila qui, selon eux, devrait quitter le pouvoir pour n’avoir pas su bien diriger le pays.

Aujourd’hui, pendant que Kabila n’est plus au pouvoir, la LUCHA existe toujours. Durant que Goma, ville de maternité de ce mouvement citoyen, fait face à une insécurité grandissante, la LUCHA est absente sur tous les fronts pour dénoncer cette situation.

Par ses actions non violentes, la lutte pour le changement a toujours défendu les causes justes et nobles. Le 12ᵉ anniversaire survient pendant que la ville de Goma est placée sous état de siège depuis plus de deux ans et qu’une partie de la province du Nord Kivu est en guerre d’agression depuis plus de deux ans. La pression des acteurs de la LUCHA n’a pas réussi à pousser les autorités compétentes à mettre fin à ce régime spécial qui restreint la liberté des populations.



Douze ans après, la LUCHA a perdu plusieurs de ses militants, dont Luc Nkulula (figure emblématique de la LUCHA) mort à Goma dans des circonstances qui demeurent jusqu’à présent inconnues. Celui-ci est mort calciné dans l’incendie de sa maison à Goma. D’autres ont été fusillés dans des manifestations publiques, dont le jeune Obedi, tué à bout portant par un policier à Beni. Certains d’autres ont été arrêtés puis relâchés, mais d’autres parmi ses membres ont été jugés et condamnés pour leurs opinions, dont le jeune Mwamisyo Ndungo King qui croupit actuellement dans la prison centrale de Goma.

La LUCHA est-elle restée une coquille vide ?

Vidée de ses grands lieutenants, l’action de la LUCHA n’a plus d’impacts visibles dans la ville de Goma. A ses débuts, plusieurs jeunes ambitieux et soucieux de voir le changement positif de la RDC ont adhéré à la LUCHA, ce qui était à la base de la réussite de toutes ses manifestations et réclamations à travers la ville. Douze ans après, la LUCHA est passée par plusieurs éclosions et fractions. Souvent, la lutte n’est plus la même en raison d’intérêts égoïstes de certains de ses membres.

Certains de ses animateurs influents ont abandonné la lutte et d’autres même ont été débauchés par le pouvoir actuel. Dans la ville de Goma, au moins 6 militants fidèles et fervents  à la LUCHA ont annoncé leur appartenance aux partis politiques à la veille des élections de décembre 2023.

Ils ont été dans la course à la députation, tant nationale que provinciale ainsi que le municipal. Une autre manière d’espérer changer les choses en intégrant les institutions de la République en tant que représentant du peuple. Aucun d’eux n’a été élu ou proclamé par la CENI.

A Paris, Félix Tshisekdi promet de résoudre la question de la double nationalité 

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Face à la diaspora congolaise ce mercredi 1er mai à Paris, le président Félix Tshisekedi a promis de résoudre la question de la double nationalité au cours de son second mandat. 

« Il faut prendre le temps de la réflexion pour ne pas que cela profite aux ennemis de la république qui pourraient en profiter », a-t-il déclaré. 

Lors de son échange avec les congolais de la France, Félix Tshisekedi a étalé les six (6) engagements de son élection. 

Il s’agit de la création  d’emplois pour jeunes et femmes particulièrement.

De la la sécurité menacée particulièrement à lest par Paul Kagame qui selon lui, a trop longtemps menti au monde.

En troisième position, l’amélioration du pouvoir d’achat.  « Malheureusement l’économie est fort dollarisee. Il faut favoriser la production locale. Il faut arrêter les detourneurs », a souligné Félix Tshisekdi. 

Il a également évoqué la diversification de l’économie congolaise notamment l’agriculture. 

En cinquième position, l’accès  aux services de base (eau, électricité) par notamment le PDL-145. 

En fin, le sixième engagement est la modernisation de l’administration avec la maîtrise des effectifs. 

« On nous avait annoncé que l’armée avait un effectif de 150.000 hommes, nous nous sommes rendus compte qu’il n’y avait même pas 100.000 soldats », a dévoilé le chef de l’état qui a aussi demandé aux congolais de s’identifier à l’ambassade.

Félix Tshisekedi a également promis de n’avoir aucune intention de modifier la constitution.m « Ne faites pas de moi un dictateur », martèle-t-il. 

À propos du GO PASS, le Félix Tshisekdi a rappelé que c’est une taxe, « je préfère vous entendre dire qu’il soit utilisé à bon escient et non pas utilisé comme par le passé dans les poches des ennemis du Congo », dit-il. 

Sud Kivu: certains défis sont à la base du non-respect du calendrier de désengagement de la MONUSCO

Pendant que le calendrier du désengagement de la MONUSCO en RDC, prévoit que le personnel militaire devait quitter le Sud-Kivu au plus tard le 30 avril 2024 et le personnel civil d’ici le 30 Juin prochain, seules quatre bases de la mission ont déjà fermé leurs portes.

Parmi ces bases se trouve celle Kamanyola dans le territoire de Walungu cédé à la Police nationale congolaise, celle de Bunyakiri dans le territoire de Kalehe cédé aux FARDC, celle de Kavumu cédé aussi à l’armée et la base de Amsar où restaient les contingents chinois dans le territoire de Kabare qui, aussi a été cédé à l’armée congolaise.

Ceci explique que le processus du désengagement de la mission onusienne en province évolue bien, a indiqué à ce mercredi 1er mai, Gaston Cissa wa Numbe, ministre provincial des infrastructures et chargé de liaison entre le gouvernement congolais et la Monusco.

Ce dernier reconnaît néanmoins quelques défis qui n’ont pas permis à ce que le calendrier fixant à ce 30 avril 2024, la date de fermeture de la dernière base militaire de la Monusco au Sud-Kivu ne soit pas respectée.

Pour l’instant, il ne reste que quelques bases à fermer à savoir Minembwe, Mikenge et Baraka dans le territoire de Fizi, une autre base à Uvira et trois autres de Kavumu dans le territoire de Kabare au nord de Bukavu, ajoute le ministre.

Gaston Cissa Wa Numbe ajoute que Minembwe, Baraka et Mikenge trainent encore suite aux difficultés logistiques liées notamment à la montée actuelle des eaux du Lac Tanganyika qui bloquent l’évacuation des équipements militaires vers les pays de provenance des contingents.

Il fait observer également que la route Fizi-Minembwe est dans un mauvais état surtout en cette période de pluies et c’est difficile d’utiliser les avions pour évacuer ces effets qui pèsent trop lourd.

Rappelons qu’en novembre 2023, un plan de désengagement pour le retrait de la MONUSCO a été signé entre la RDC représenté par le ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula et la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC Bintou Keita.

La phase initiale de ce plan de désengagement devrait débuter par le retrait complet des forces militaires et policières de la MONUSCO, de la province du Sud-Kivu, d’ici Avril 2024.

Guerre du M23: un calme relafif règne sur la cité de Rubaya après une journée agitée la veille

Une accalmie relative est observée la matinée de ce mercredi 1er màj 2024 dans la cité minière de Rubaya, située dans le groupement Mupfuni Matanda en chefferie des Bahunde, territoire de Masisi (Nord-Kivu), au lendemain des violents affrontements qui ont opposé la veille les rebelles du M23-RDF à la coalition des forces gouvernementales.

Selon nos sources, mardi 30 avril, ces rebelles terroristes soutenus par l’armée rwandaise ont débordé vers Mukore en passant par Mugendo pour aboutir à Humure et Kabashumba. Il ont contourné Matanda et Bihambwe pour se retrouver aux alentours de Rubaya.

Difficile pour l’instant de savoir avec exactitude la force présente à Rubaya centre, étant donné que les combats étaient toujours en cours dans la soirée. Si certaines sources indiquent que les M23-RDF sont sur les collines alentour, d’autres précisent qu’ils sont bel et bien jusque dans la cité depuis hier mardi et se balades en toute tranquillité.

Suite à cette situation,  le vice-président du conseil territorial de la jeunesse de Masisi, monsieur Clovis Mafare, demande aux forces de défense congolaises de rester aux aguets sur toutes les lignes, d’autant plus que cette attaque de Rubaya prouve que l’ennemi ne dort pas, et peut lancer des offensives sur d’autres fronts à tout moment.

Pendant ce temps, des témoignages en provenance du groupement de Kibabi, toujours en territoire de Masisi, renseignent que des combats viennent d’éclater ce mercredi 1er mai 2024 dans le village de Kanyaru entre M23-RDF et wazalendo, mettant de plus en plus la vie des paisibles populations en dangers.

RDC : la MONUSCO met fin à son mandat au Sud-Kivu

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La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a annoncé mardi la fin de ses opérations dans la province du Sud-Kivu.

À partir de ce mercredi 1er mai, la responsabilité de la sécurité et de la protection physique des civils incombe désormais aux Forces de défense et de sécurité de la RDC, qui continueront à assumer cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les autorités locales, a déclaré Bintou Keita, cheffe de la mission onusienne en RDC.
« Je remercie tous les pays contributeurs de troupes et de police qui ont envoyé des femmes et des hommes dans la province au service de la protection de la population congolaise. Leur engagement, leur expertise et leurs ressources ont apporté une contribution inestimable à la consolidation de la paix et de la sécurité dans le Sud-Kivu », , a déclaré Mme Keita.

En effet, dans une résolution signée par le Gouvernement congolais et le Conseil des Nations Unies (ONU) en décembre 2023, la MONUSCO devrait retirer sa force au Sud-Kivu avant la fin du mois d’avril 2024. Ce qui limite la mise en œuvre du mandat de la Mission aux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri à partir du 1er mai 2024.

Par contre, seul le personnel en uniforme nécessaire pour assurer la sécurité du personnel, des installations, des convois et du matériel de l’ONU y sera maintenu jusqu’à la fin des activités de retrait.

Selon le plan de désengagement, parallèlement au retrait des troupes de l’ONU, le gouvernement renforce sa présence dans les zones que la Mission quitte.

Dans ce contexte, la MONUSOC soutient la volonté du gouvernement, annoncée lors du Conseil des Ministres du 22 mars, de déployer des Conseils locaux pour la sécurité de proximité (CLSP) pour favoriser « les actions de prévention et de recherche de solutions durables aux causes de l’insécurité ».

Dans le cadre de son désengagement, la MONUSCO a transféré deux bases militaires aux autorités nationales. Sur les sept autres bases militaires restantes, cinq (Mikenge, Minembwe, Rutemba, Uvira et Kavumu) seront transférées aux FARDC entre mai et juin 2024 tandis que deux (Baraka et Sange) seront fermées en mai.

En plus, 15 installations seront également transférées ou fermées d’ici le 30 juin 2024.

Malgré un glissement dans le chronogramme de fermeture/ transfert des bases, tout le personnel en uniforme sera rapatrié d’ici le 30 juin 2024 et, il ne restera qu’une équipe résiduelle de personnels civils chargée de travailler sur la transition.

Les premiers Casques bleus ont été déployés en 2003 sous les auspices de la MONUC, nom initial de la mission. Depuis lors, plus de 100 000 Casques bleus ont servi dans la province à travers de nombreuses rotations.

Guerre à l’est: encore une fois, Tshisekedi tacle Kagame



En conférence de presse conjointe à l’Élysée avec le président français Emmanuel Macron ce mardi 30 avril 2024, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, dit avoir été poignardé dans le dos par son homologue rwandais Paul Kagame, en dépit de sa volonté manifestée pour entamer une coopération avec ses voisins afin d’obtenir la stabilité dans la région des Grands-Lacs.

« J’ai été payé en monnaie de singe. Nous avons été poignardés dans le dos par le Rwanda qui a préféré continuer ce trafic illicite qu’il mène sur le sang du peuple congolais », affirme Félix Tshisekedi.

Par ailleurs, Félix Tshisekedi a rappelé aux yeux du monde avoir tendu la main à tous les neuf voisins de la RDC, particulièrement le Rwanda et l’Ouganda, pour, dit-il, tirer un trait sur les tensions du passé. Mais à l’heure actuelle, Félix Tshisekedi se dit « réfractaire à l’idée de rééditer cette expérience tant que le président Kagame sera à la tête du Rwanda ».

L’instabilité de la région des Grands-Lacs dure depuis plus de trois décennies, avec la situation actuelle caractérisée par la résurgence de la rébellion du M23, dont plusieurs rapports des experts des Nations Unies ont documenté la présence des troupes rwandaises en appui à cette rébellion, que la RDC accuse d’être auteurs de plusieurs violations des droits humains et de pillages des ressources naturelles de la RDC.

Action judiciaire contre Mgr Ambongo: la Cenco sort de son silence

Le dossier (de l’action judiciaire contre Mgr Ambongo l’Archevêque de Kinshasa) est traitée de manière responsable avec les autorités compétentes. Réagit la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ce mardi 30 avril dans un communiqué.

Depuis dimanche dernier, une correspondance du procureur près la Cour de cassation à ordonner au procureur près la cour d’appel de Kinshasa/Matete à ouvrir une information judiciaire à l’encontre de l’archevêque de Kinshasa pour des propos séditieux et pour n’avoir pas répondu à son invitation.

L’Église catholique reconnaît que le Cardinal Ambongo a bien était invité mais « elle lui est parvenue pendant qu’il séjournait déjà à l’étrange » la même source précise que le Cardinal n’a jamais refusé de répondre à l’invitation et n’a jamais manqué d’égard à la justice du pays.

Le Trophée des champions au cœur de l’échange entre Félix Tshisekdi et Nasser Al-Khelaïfi

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Le président Félix Tshisekedi a discuté ce mardi dans les salons de l’hôtel de Crillon, avec le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khalaïfi, sur l’organisation du Trophée des champions 2024 à Kinshasa, rapporte les médias parisiens.

D’après les sources citées, Félix Tshisekedi espère convaincre Nasser Al-Khelaïfi, membre du Conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP), qui doit décider cette semaine du lieu du Trophée des champions. En concurrence avec la Chine, probablement la ville de Shenzhen où ont déjà eu lieu deux éditions en 2018 et 2019, Kinshasa veut profiter de la visite officielle du président congolais pour peser sur la future décision de la LFP. La Côte d’Ivoire fait aussi partie des candidats.

Avec une capacité de 80 000 places, le stade des Martyrs peut être une aubaine pour faire vibrer la capitale congolaise, Kinshasa. C’est Thierry Braillard, l’ancien ministre des Sports français, redevenu avocat, qui porte la parole de la RDC dans cette affaire. En effet, Kinshasa était déjà candidate pour l’édition 2023 entre le PSG et Toulouse. La Chine aurait les préférences de la LFP pour l’heure. D’autant qu’un contrat de trois éditions avait été signé entre Shenzhen et la LFP pour 2018, 2019, et 2020. Un contrat interrompu par la pandémie de la covid-19 .

Le président congolais Félix Tshisekedi est arrivé lundi à Paris, accueilli par la secrétaire d’État en charge des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou. Une visite officielle de deux jours en France avec au programme une cérémonie aux Invalides, des rencontres avec les autorités politiques à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat et un forum économique avant une rencontre avec la diaspora congolaise.

Le président Tshisekedi rencontre Macron ce mardi à l’Élysée 

Le second jour de sa visite en France, le président de la République démocratique du Congo rencontre, ce mardi à l’Elysée, son homologue français Emmanuel Macron pour un tête-à-tête. Selon la presse congolaise, les deux chefs d’Etat vont tabler sur le partenariat stratégique entre la RDC et la France. 

Kinshasa souhaite un appui multiforme de la part de la France, en tant que membre du Conseil de sécurité, sur les efforts que déploie le chef de l’État en vue de recouvrer l’intégrité territoriale du pays menacée par une guerre d’agression et de prédation de la part du Rwanda.

Le Président Félix Tshisekedi prévoit dans son séjour en France de rencontrer la diaspora congolaise de France, qui a voté massivement pour lui lors de la dernière élection présidentielle du 20 décembre 2023.

Le premier jour de cette visite, le Chef de l’État a été reçu à l’Assemblée nationale et au Sénat pour des échanges de haut niveau avec la classe politique française. Le président congolais place la diplomatie parlementaire au cœur de ses rencontres à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Élection de gouverneur au Sud Kivu: Sumaili et Purusi renvoyés au deuxième tour dans les 72 heures


Les candidats Jean Jacques Purusi et Émile Sumaili vont revenir pour le deuxième tour dans les 72 heures pour se départager. Ils n’ont pas obtenu la majorité absolue soit la moitié plus une voix des députés provinciaux aux élections qui se sont déroulées ce lundi 29 Avril 2024.


Le candidat Jean Jacques Purusi a obtenu 20 voix sur 48 votants et le candidat Émile Sumaili a obtenu 15 voix.
Bernard Kateta a reçu 6 voix, Jérémie Basimane 6 voix et Busubwangwi 1 voix.
les élections se sont déroulées à l’assemblée provinciale.


Seuls les observateurs de la société civile ont été autorisés à entrer dans la salle de Vote.Les journalistes bien qu’ils soient accrédités ont été interdits de filmer l’évènement ou de prendre les photos.Au Total 23 candidats ont été en lice pour ce scrutin.

Sud-Kivu : les contingents chinois lèguent un lot de matériel estimé à 7 millions de dollars 

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Les Casques bleus chinois de la MONUSCO ont remis aux autorités de la Province du Sud-Kivu, un lot de matériel évalué à 7 millions de dollars, ce lundi 29 avril. 

D’après la MONUSCO, ce matériel contient d’équipements médicaux et de machines d’ingénierie, dont des bulldozers, des chariots élévateurs et des camions à benne.

« Ce don vise à soutenir les autorités congolaises dans leurs besoins en construction et développement », a déclaré le lieutenant-colonel Wang Shaohon, Commandant du contingent chinois. 

L’hôpital géré par ce contingent à Bukavu a donné près de 43 000 équipements médicaux, y compris une ambulance, d’autres véhicules et du matériel médical.

Le mardi 9 avril 2024, 218 Casques bleus du contingent chinois de la MONUSCO ont reçu la médaille des Nations Unies à la Péninsule d’Amsar, située dans le territoire de Kabare à environ 15 kilomètres de Bukavu, dans le Sud-Kivu. Cette cérémonie a été organisée pour honorer leur contribution aux efforts de maintien de la paix dans ladite province.

Élections gouverneurs :  voici les premières tendances

Les sièges des Assemblées provinciales de la République democratique du Congo sont transformés en centres de vote ce lundi 29 avril. Très sécurisés, pas d’incident majeur à déplorer, les premiers résultats tombent déjà.  

Selon l’Agence congolaise de presse, au Kwango Willy Bitwisila Lusundji est élu gouverneur, dans le Haut-Uele, Jean Bakomito Gambu est élu gouverneur. Grâce Bilolo Nkuanga l’emporte au Kongo central. Paulin Lendongolia Lebabonga à Tshopo. 

Au centre du pays, Jean-Paul Mbwembwa Kapo est le nouveau gouverneur du Kasaï-Oriental. Dans le Haut-Lomami, c’est M. Banza Mulume Marmont et son vice-gouverneur Rossen Mwenze wa Kabulo qui vont conduire la province. Musa Kabwankubi et Katisamba Makubudi seront à la tête de l’exécutif du Maniema.

À Kinshasa, la capitale, les processus se déroulent sous hautes sécurités, les premières tendances ne se sont pas encore révélées. Même situation dans le haut Katanga. 

RDC : Fifi Masuka se succède à elle-même au Lualaba 

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Candidate à sa propre succession, Fifi Masuka a été gouverneure de la Province du Lualaba, ce lundi avec 21 voix contre 3. 

Au Maniema, Moïse Moussa a été élue gouverneur. 

Marmont Banza est également élu gouverneur du Haut-Lomami, avec 17 voix sur 25 votants. 

Dans la province du Tanganyika, c’est le député national du regroupement politique Agissons et bâtissons (AB) Christian Kintugbwa qui est élu gouverneur en battant le candidat de l’UDPS.

Action en justice contre le Cardinal Ambongo : Fayulu, Mukwege et Katumbi indignés 

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Les opposants Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Denis Mukwege ont exprimé leur mécontentement contre l’action engagée par la justice congolais contre le Cardinal Fridolin Ambongo pour incitation à la révolte contre les institutions établies et attentats contre les vies humaines”.

« Envisager d’engager une action en justice contre le Cardinal Ambongo est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les propos du Cardinal, dans le cadre de sa mission prophétique, sont partagés et acceptés par la majorité des Congolais », déclare Martin Fayulu sur son compte X ce lundi 29 avril. 

Pour le leader de l’ECIDE, le régime en place “prend une déviation progressive, incontrôlée et dangereuse pour notre pays.”

« J’en appelle à la vigilance de tous les Congolais et je leur demande de se tenir prêts à faire échec à cette action de provocation visant à réduire tout le monde au silence et à consolider la dictature en cours. Cela ne passera pas », conclut M. Fayulu. 

En fait, le samedi 27 avril, le Procureur Général près de la Cour de cassation, Firmin Mvonde a reproché à l’archevêque d’incitation à la révolte contre les institutions établies et attentats contre les vies humaines”.

Pour le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege, cette  démarche illustre l’instrumentalisation politique du pouvoir judiciaire et une dérive dictatoriale d’un régime incapable de gérer le pays et de rétablir la sécurité. 

« Nous appelons les autorités congolaises à mettre fin au harcèlement judiciaire à l’encontre de la plus importante personnalité de l’Église catholique en Afrique et contre toutes les voix critiques. Les libertés d’expression et d’opinion sont garanties par la Constitution et par le droit international des droits de l’Homme et sont indispensables pour favoriser l’émergence d’une démocratie digne de ce nom », dénonce-t-il.

Ce Cardinal et Archevêque Métropolitain de Kinshasa, est estime Moïse Katumbi, ne fait que porter la voix des Congolaises et Congolais qui endurent sans fin des souffrances atroces.

« La justice congolaise tente donc de museler cette voix des affligés,des pauvres, des victimes de l’injustice, des guerres et  de la mauvaise gestion de la chose publique. Cette politique d’intimidation de l’Eglise, dont le rôle est justement de porter la voix des opprimés, est totalement inacceptable », s’indigne Moïse Katumbi, président d’ensemble pour la République. 

Tout est parti d’une messe lors de la fête pascale où le Cardinal Ambongo avait déclaré que les autorités congolaises étaient responsables de la situation dégradante  dans l’Est de la RDC et l’activisme du mouvement politico-rebelle du AFC-M23.

Dossier judiciaire contre Mgr Ambongo : « C’est une provocation » (Martin Fayulu)

La demande inédite du procureur près la Cour de cassation au procureur près la cour d’appel de Matete pour ouvrir un dossier judiciaire contre le cardinal Mgr Fridolin Ambongo ne cesse de susciter des réactions au sein de la classe politique congolaise. 

Dans un post sur X, Martin Fayulu indique que cette démarche « est une goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Selon le président de l’Ecidé (parti de l’opposition), il ne fait aucun doute que le régime illégitime de M. Félix Tshisekedi prend une déviation progressive, incontrôlée et dangereuse pour notre pays. 

“Les propos du Cardinal, dans le cadre de sa mission prophétique, sont partagés et acceptés par la majorité des Congolais. J’en appelle à la vigilance de tous les Congolais et je leur demande de se tenir prêts à faire échec à cette action de provocation visant à réduire tout le monde au silence et à consolider la dictature en cours. Cela ne passera pas. À bon entendeur, salut “a-t-il écrit sur son compte. 

Dans une correspondance, datée de samedi 27 avril, adressée à son subalterne, le procureur près la Cour de cassation accuse le chef de l’Église catholique de « violenter délibérément les consciences et semble trouver un plaisir à travers les faux bruits ». M. Firmin Mvonde reproche à l’archevêque de Kinshasa d’incitation à la révolte contre les institutions établies et d’attentats contre les vies humaines.

Très critique envers le régime en place, Mgr Ambongo se montre très poignant dans ses homélies. Lors de la messe de la fête pascale, il a déclaré que les autorités congolaises étaient responsables de la situation dégradante dans l’est de la RDC et l’activisme du mouvement politico-rebelle du AFC-M23.

Détournement présumé de fonds : Nicolas Kazadi et François Rubota interdits de quitter le pays 

La justice entre en scène dans l’affaire de détournement présumé de fonds destinés à l’installation des forages d’eau à travers la République. Le parquet général près la Cour de cassation ouvre une information judiciaire à charge des ministres des Finances, Nicolas Kazadi et du Développement rural, François Rubota, mais aussi de Guy Mikulu, ex-ministre. 

Ainsi, toutes ces personnalités sont interdites de quitter le territoire national. Selon une information de RFI, le ministre Nicolas Kazadi a même été débarqué de l’avion par des services de sécurité, alors qu’il s’apprêtait à accompagner le chef de l’État pour son périple en Allemagne et en France. 

Le procureur général a même saisi la Direction générale de migration (DGM) afin d’instruire tous ses services œuvrant aux postes pour que les trois personnes accusées de détournement présumé des deniers publics ne puissent se soustraire des poursuites judiciaires engagées contre elles.

Le gouvernement congolais, via le ministère du Développement rural et le consortium STEVERS Construct-sotrad Water, se sont convenus, en avril 2021, de construire au moins 1000 points de captage d’eau et le projet a été évalué à près de 400 millions de dollars américains. Deux ans après, un rapport des organisations de la société civile dénonce un possible détournement de fonds et la structuration du marché public. Les médias s’en mêlent et le dossier prend une tournure judiciaire.

RDC : le Cardinal  Ambongo visé par la justice 

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Le Cardinal Frodolin Ambongo est accusé par la justice congolaise, depuis le samedi 27 avril, de  “violenter délibérément les consciences et sembler trouver un plaisir à travers les faux bruits. 

Le Procureur Général près de la Cour de cassation, Firmin Mvonde reproche à l’archevêque d’incitation à la révolte contre les institutions établies et attentats contre les vies humaines”.

« Devant l’évidence de ces comportements qui s’analysent en faits infractionnels, envers et contre la Patrie, son peuple et ses dirigeants et qui mettent à mal les lois de la République, je vous ordonne d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat susvisé qui violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir, à travers ces faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et aux attentats contre les vies humaines. Agir autrement s’analysera en déni de justice de votre part et votre inactivisme sera considéré comme un fait de complicité avec les faits répréhensibles évoqués ci-avant », a écrit M. Mvonde. 

Il estime que depuis un temps,  il s’observe dans les comportements de Monseigneur Fridolin AMBONGO, Archevêque Catholique Métropolitain de l’Archidiocèse de Kinshasa, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires des forces armées de la République qui combattent au front, mais aussi incitatifs à la maltraitance par les rebelles et autres envahisseurs des populations locales déjà meurtries par autant d’années de déstabilisations. 

Le Procureur indique que le Cardinal avait décliné une invitation précédente. 

Tout est parti d’une messe lors de la fête pascale où le Cardinal Ambongo avait déclaré que les autorités congolaises étaient responsables de la situation dégradante  dans l’Est de la RDC et l’activisme du mouvement politico-rebelle du AFC-M23. 

Assemblée nationale : l’élection du bureau définitif fixée le 8 mai

Les élus nationaux vont élire le 8 mai prochain les membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale. C’est ce qu’a annoncé le bureau provisoire après la signature par le président Christophe Mboso de la décision fixant le calendrier de l’élection et de l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Le document a été lu ce samedi 27 avril, par la députée nationale Nzuzi Umba Percy, rapporteur du bureau provisoire de l’Assemblée nationale. Le calendrier se décline comme suit : du

Du 30 avril au jeudi 2 mai 2024 : dépôt des candidatures ; vendredi 3 mai 2024 : examen des dossiers des candidatures ; samedi 4 mai 2024 : affichage des listes des candidats retenus ;

Du lundi 6 au mardi 7 mai 2024, de 9 h à 00 heures, campagne électorale ; mercredi 8 mai 2024, à partir de 11 heures : audition en séance plénière des messages des candidats et élection et installation officielle du bureau définitif.

C1 : Mazembe trahi par la Var

Un score fleuve, mais qui ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Mazembe a tenté sans succès d’empêcher aux Égyptiensns d’Al Ahly de jouer leur cinquième finale de suite de la Ligue des champions de la CAF. La Var a trahi les corbeaux.

Après une première période d’observation, la seconde période a été très déterminante pour ses deux équipes qui, dans l’ensemble de la rencontre, avaient l’égalité de chances. Le but du TP Mazembe, refusé pour une faute de main au départ de l’action après visionnage de la Var. Le sort du match est scellé.

Joël Beya de la tête a fait rêver le congolais. Mais pas pour longtemps, l’arbitre est revenu sur la faute en amont. Le but est refusé. Mazembe perd la morale, occasion pour Al Ahly de se réveiller. Huit minutes plus tard, un corner joué par Maaloul, le latéral gauche égyptien trouve la tête d’Abdelmonem (1-0) et donne l’avantage aux egyptiens.

Les corbeaux poussent, mais laissent des brèches derrière. Les rouges en profitent et corsent l’addition grâce à un nouveau centre de Maaloul qui trouve son avant-centre Abou Ali (2-0) à la 84ᵉ minute. Déjà cuits, les hommes de Lamine Ndiaye encaissent le troisième but dans les temps additionnels. Pourtant, les corbeaux ont réussi à tenir tête à cette puissante équipe d’Al Ahly durant l’heure de jeu.

Les Égyptiens d’Al Ahly retrouvent, en finale, les Tunisiens de l’Espérance de Tunis. La double confrontation est prévue le 18 et le 25 mai prochain.

Nord Kivu: les 5 membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale installés

Tous les cinq membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu sont désormais connus. Ces derniers ont voté par leurs collègues députés provinciaux à l’issue de d’une séance plénière qui s’est tenue de ce vendredi 26 avril 2024 dans la salle de la BDGEL dans la ville de Goma.


Elu de la ville de Goma au compte de AA/UNC, Robert Habinshunti a été reconduit comme président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu. Celui-ci était Président de cet organe délibérant pour la magistrature passée de 2018 à 2024.
Il sera secondé par Muhindo Kyakwa Pelo du regroupement AB50 qui, seul candidat à ce poste a obtenu 46 voix sur 46 votants, candidat unique à ce poste.


Le poste de rapporteur revient à Tuishi Muhire Olivier. Elu du territoire de Nyiragongo au compte du parti politique UDPS Tshisekedi, celui-ci était aussi candidat unique à ce poste. Il a obtenu 45 voix sur 46 votants. Bhighambo Marabo Gaspard l’a remporté devant Romain Kahurhwa Bazungu. Il devient ainsi rapporteur adjoint de l’organe délibérant.
Le poste de la questure revient à Kasereka Kisanga Joseph.

C1 : Mazembe veut montrer sa puissance au Caire

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Le TP Mazembe joue son destin en Ligue des Champions de la CAF ce vendredi 26 avril au Caire en Égypte devant le grand Al Ahly. Après le match nul à l’aller, le club de Lubumbashi veut créer la sensation.

«Nous ne sommes pas venus en touriste ici au Caire. Nous défendrons nos couleurs jusqu’à notre dernière énergie. Certes on joue à l’extérieur devant un bon public qui sera derrière son équipe mais n’empêche, on défendra nos chances bec et ongles. On est venu en tout cas pour jouer. Que la meilleure équipe gagne tout simplement», a déclaré, Lamine Ndiay, entraîneur du TP Mazembe la République démocratique du Congo en conférence de presse d’avant match.

Ce match de demi-finale retour de la Ligue des Champions de la Caf se joue à Al Ahly d’Égypte, à 20h00 (18h00 GMT). A Lubumbashi, les deux équipes se sont séparées sur un nul blanc.

Les Corbeaux ont fait le même résultat en quart de finale aller avant de battre en Angola, Petro athletico de Luanda, et obtenir son ticket de la phase actuelle de la compétition. La chance reste intacte pour les deux clubs.

La balise se pose pour la première visite officielle de Félix Tshisekedi en France

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Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi s’apprête à effectuer sa première visite officielle en France les lundi 29 et mardi 30 avril.

Le déplacement du président congolais à Paris sera marqué par le premier forum business France-RDC, le 30 avril. Au menu, l’accent sera mis sur trois secteurs : les minerais stratégiques, l’énergie et les infrastructures. D’après la presse française, le président congolais va rencontrer les autorités politiques à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat et un forum économique avant une rencontre avec la diaspora congolaise.

Pour préparer cette visite, Serge Tsibangu, haut représentant de Félix Tshisekedi s’est rendu à Paris, rapporte Africa Intelligence. Aussi, une délégation de la République Démocratique du Congo a participé au Forum Investir en Afrique à Paris ce mardi 23 avril. Cet événement d’envergure, organisé conjointement par le Conseil Français des Investisseurs en Afrique (CIAN) et le média économique L’Opinion, a réuni plusieurs centaines de dirigeants d’entreprises et acteurs institutionnels, marquant un jalon significatif pour le renforcement des relations économiques entre la France et l’Afrique.


Selon RFI, la situation sécuritaire sera au cœur de ces deux séquences et surtout le conflit dans la province du Nord-Kivu qui oppose les forces armées congolaises et leurs alliés au groupe armé du M23 soutenu par l’armée rwandaise. « La France doit clarifier sa position quant à l’agression rwandaise », explique Giscard Kusema, directeur adjoint de la communication de la présidence. « On attend plus du côté de la France, ajoute-t-il. Sinon la RDC prendra ses responsabilités pour aller chercher d’autres partenaires ».

Jeudi soir, le président Félix Tshisekedi a rencontré successivement les ambassadeurs de Belgique, Roxane De Bilderling, des États-Unis, Lucy Tamlyn, et de France, Bruno Aubert, pour discuter de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC.

Nord Kivu: les finalistes exemptés de payer les frais de participation à toute épreuve organisée par l’Etat

L’exemption des élèves et écoliers finalistes du Nord-Kivu au paiement des frais de participation aux épreuves certificatives a été confirmée ce jeudi 25 avril 2024 à Goma par la conseillère principale du gouverneur chargée de l’Education dans une déclaration.


« C’est un message de soulagement de l’autorité provinciale parce que, non seulement comme vous le savez à l’école primaire nous avons la gratuité, mais aussi au niveau de la 8e d’enseignement de base nous avons un examen qu’on appelle Tenasosp(test national d’orientation scolaire et professionnelle) qui sera aussi pris en charge par le Gouvernement central, et l’examen hors session et la session ordinaire de l’Examen d’Etat. Donc les enfants et les parents du Nord-Kivu peuvent s’apaiser pat rapport à cette question », a dit Mme Prisca Luanda Kamala.


A elle de préciser que « les parents qui avaient déjà payé les frais de participation à l’Examen d’État se verront remboursés et que ceux qui continuent à faire payer doivent arrêter parce que le gouvernement central a déjà pris en charge tous les frais liés au Trnapep, au Tenososp, aux examens hors session et à la session ordinaire de l’Examen d’Etat ».


Pour plus de faisabilité, l’Executif national a déjà alimenté les comptes de l’Inspection générale qui, à son tour, fera de même au bénéfice des trois provinces educationnelles que compte le Nord-Kivu à savoir le Nord-Kivu I, II et III.


L’exemption, suite aux méfaits de la guerre de la coalition RDF/M23, des finalistes du Nord-Kivu au paiement des frais de participation aux différentes épreuves certificatives, constitue le résultat de différents plaidoyers soutenus et canalisés par le gouverneur intérimaire de la province du Nord-Kivu, le général major Cirimwami Nkuba Peter soucieux de la situation que traversent ses administrés.


Au Nord-Kivu, déplacés ou pas, toute la population est touchée d’une manière ou d’une autre par les effets collatéraux liés à la guerre au Nord comme dans la partie Sud.

Beni: l’armée présente le député Jean-Paul Ngahangondi parmi les ADF arrêtés à Ngite

Au total, 5 combattants terroristes de l’Allied Democratic Force, ADF MTM ont été neutralisés à côté de 2 autres capturés. Voilà le bilan des opérations conjointes entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo en collaboration avec l’armée Ougandaise la nuit de mercredi 24 à ce jeudi 25 avril 2024 à Ngite Mavivi, en territoire de Beni, en province du Nord-Kivu.

Le Capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole sortant du secteur opérationnel SOKOLA 1 Grand-Nord a indiqué que c’est autour de 20 heures que cette opération a été menée.

A lui de faire savoir que les militaires FARDC et de l’UPDF ont réussi à neutraliser 5 éléments ADF avant de capturer 2 autres. Il s’agit d’un jeune homme, d’environ 13 ans, originaire de Masisi et l’honorable NGAHANGONDI Jean-Paul, originaire de Beni.

» C’était aux alentours de 20 heures 30, heure locale que votre armée engagée dans les opérations conjointes avec l’UPDF ont tendu une embuscade à un groupe des  terroristes islamistes MTM. Dieu nous a donné ces terroristes. Au moment où je vous parle nous avons réussi à neutraliser 5 terroristes ADF MTM et capturé 2. Un capturé répond au nom de Bisimana , originaire de Masisi. Il a quitté son territoire pour venir ici, trompé par les recruteurs qui sont avec eux dans le Masisi. Le secteur opérationnel SOKOLA 1 Grand-Nord a fait un bon travail à travers son service de renseignement, nous sommes tombés sur cet enfant de 13 ans, recruté par les terroristes. Comme je vous ai parlé de 2 capturés pendant cette opération, nous avons monsieur Ngahangondi Jean-Paul, connu dans cette région parce qu’il a été député provincial aux législatives passées mais curieusement on l’a trouvé dans l’embuscade du côté des ADF », détaille le Capitaine Anthony Mwalushayi.

Par ailleurs, le porte-parole sortant du secteur opérationnel SOKOLA 1 Grand-Nord a rassuré que les services de renseignement sont à pied d’œuvre dans le processus de dénicher tous les ennemies de la paix dans la région afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice congolaise.

Le Capitaine Antony MWALUSHAYI a, de cette occasion, salué les efforts de la population de Ngite et de Beni qui ne cesse de collaborer avec les forces de sécurité.     

De son côté, le camp de cet ancien député provincial du Nord Kivu du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi nie et balaye d’un revers de la main et précise que c’est une fausse alerte. Pour lui, le député s’est juste retrouvé «au mauvais moment à un mauvais endroit