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Jacky Ndala, un drapeau en bouche, dépose plainte pour viol après une détention brutale

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Ce lundi 30 septembre, Jacky Ndala, ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moise Katumbi, s’est rendu au parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe, un drapeau congolais noué à la bouche, geste symbolique d’une dignité qu’on tente de faire taire.

Ce geste, aussi discret qu’émouvant, traduit mieux que les mots la déchirure intime qu’il venait rendre publique : une plainte pour viol, déposée contre l’Agence nationale de renseignements (ANR) où il fut détenu en 2021.

Jacky Ndala, condamné à 22 mois de prison avant d’être gracié en juin 2022 après avoir purgé 11 mois à la prison centrale de Makala, porte désormais le poids d’une révélation aussi douloureuse qu’accablante. C’est une vidéo partagée par l’influenceuse Denise Mukendi Dusauchoy, qui a jeté une lumière crue sur les abus dont il aurait été victime.

« On t’a visité par derrière. Tu es resté maboul. Tu es devenu une femme », a-t-elle scandé sans retenue, ses mots résonnant comme une insulte, une agression qui, au-delà du corps, s’en prend à l’essence même de l’être.

Ces déclarations sordides ont provoqué une onde de choc, contraignant le ministre de la Justice, Constant Mutamba, à ordonner l’ouverture d’une enquête.

Malgré cette tempête médiatique, les autorités judiciaires avancent prudemment. Jacky Ndala, toujours en quête de justice, doit fournir des preuves supplémentaires, parmi lesquelles un certificat médical. Le Conseil Supérieur de la Communication et des médias (CSAC) a d’ailleurs imposé un embargo médiatique de 45 jours, interdisant tout passage public à Jacky Ndala et Denise Mukendi, désormais incarcérée à Makala après son extradition de Brazzaville.

Félix Tshisekedi en Hongrie pour renforcer les liens bilatéraux

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Le Président de la République, Félix Tshisekedi, est en visite d’État en Hongrie depuis le dimanche 29 septembre, sur invitation du gouvernement hongrois.

Cette visite de 72 heures marque une étape clé dans le renforcement de la coopération entre Kinshasa et Budapest. Dimanche soir, avant le début des rencontres officielles, le chef de l’État a partagé un dîner privé avec le Premier ministre Viktor Orban, posant les bases de discussions bilatérales prévues dès ce lundi.

Au programme de cette visite, un entretien en aparté avec le président hongrois TàmasSulyok au Palais présidentiel Sandor, suivi d’une rencontre officielle avec des parlementaires et plusieurs figures influentes du gouvernement hongrois, dans le cadre d’une coopération renforcée entre les deux Etas.

Parmi les points forts de cette visite, la signature d’accords bilatéraux sur des projets économiques stratégiques est attendue, notamment dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures et de l’énergie.

« L’actuelle constitution présente des lacunes qui freinent l’action du président », (Augustin Kabuya)

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Lors d’une rencontre avec les militants dimanche 29 septembre, Augustin Kabuya, secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS, a plaidé en faveur de cette réforme, citant notamment les difficultés liées à la formation du gouvernement.

« Le mandat présidentiel de cinq ans est réduit à trois en réalité, entre la mise en place du gouvernement et la dernière année électorale », a-t-il déploré.

En RDC, le parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) relance la question sensible de la révision de la constitution du 18 février.

Le président Félix Tshisekedi, actuellement dans son deuxième mandat, a lui aussi pris position en mai dernier. Depuis Bruxelles, il avait annoncé son intention de créer une commission nationale multidisciplinaire pour réfléchir à une constitution « digne de notre pays ». A ses yeux, le texte actuel, issu d’une période de conflit, n’est plus adapté à la taille et aux besoins de la République démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne le système électoral à la proportionnelle, qu’il juge inadéquat.

L’idée d’une révision constitutionnelle suscite toutefois de vifs débats. Si une grande partie de l’opposition s’y oppose fermement, certains acteurs politiques, tels qu’Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, le soutiennent. Pour lui, une nouvelle constitution est un préalable à tout dialogue national.

Agression rwandaise  : Martin Fayulu condamne l’hypocrisie de la communauté internationale 

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Martin Fayulu séjourne depuis le 26 septembre aux États-Unis d’Amérique pour une tournée politique. À l’occasion, il a tenu, vendredi 27 septembre, une conférence à l’État de New Jersey à Princeton University où il a évoqué la guerre d’agression que le Rwanda impose à la RDC. 

Devant les étudiants de cette prestigieuse université, Fayulu accuse la communauté internationale d’ignorer les massacres du Rwanda en République démocratique du Congo. 

« Ces drames restent largement ignorés par la communauté internationale, qui continue de soutenir le Rwanda. Cette situation s’inscrit dans une stratégie plus large, élaborée par certaines puissances occidentales, visant à déstabiliser et balkaniser l’Afrique, comme en témoignent les crises en Libye, au Soudan, au Mali, et en République démocratique du Congo » déplore le candidat à la dernière présidentielle. 

Profitant de l’occasion, Martin Fayulu a également expliqué son initiative d’un dialogue interne à tous les conférenciers. 

« Je réclame un dialogue de paix et de cohésion nationale, parce que nous sommes en train de nous habituer à l’inacceptable. Chaque jour, les Congolais subissent, des viols, des enlèvements, vivent dans les camps de déplacés, ou sous la terreur des groupes armés. Nous banalisons la grande criminalité, et la corruption. Et pendant ce temps, nous continuons à vivre comme si de rien n’était. Les forces vives de la nation doivent agir en urgence pour faire le bilan de 64 ans de l’indépendance, avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il lancé. 

Il sied de rappeler que Martin Fayulu échangera également avec plusieurs acteurs politiques des USA avant de regagner la terre de ses ancêtres, des multiples activités en vue contre la guerre d’agression et pour un dialogue politique en République démocratique du Congo. 

Joël Ekutshu

Cyclisme : début des recrutements au challenge Vélo tout terrain 

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Dans le cadre du challenge à vélo tout terrain (VTT) prévu le 4 octobre prochain dans la capitale congolaise, la Ligue provinciale du cyclisme de Kinshasa a lancé, ce 27 septembre, le recrutement des cyclistes pouvant participer à cette compétition provinciale. 

Dans un communiqué rendu public par son secrétariat, cette ligue appelle les cyclistes concernés à déposer leurs candidatures. 

«  La Liprocykin invite tous les cyclistes qui possèdent des vélos tout terrain à se présenter à ce challenge en entrant en contact avec son secrétariat », précise le communiqué.

Retenons donc que le cyclisme est un sport qui permet de stimuler les muscles cardiaques, d’abaisser le rythme du corps au repos, ainsi que le risque de cholestérol et de la pression artérielle. 

Joël Ekutshu

L’avortement sécurisé ou à risque : en RDC, les femmes averties se rangent du bon côté 

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Le 28 septembre est la journée internationale du droit à l’avortement sécurisé. En RDC l’avortement sécurisé se fait sur la base des prescrits du protocole de Maputo, mais des pratiques clandestines restent l’une des causes majeures de la mortalité maternelle. 

« J’ai frôlé la mort. J’avais des douleurs intenses, le saignement ne s’arrêtait pas. N’eût été l’intervention du centre Bongisa libota, je ne serais peut-être plus là » a confié une dame à Kt.cd. Malheureusement, plusieurs femmes périssent pour avoir pratiqué l’avortement clandestin. Certaines se confient à des prestataires non formés sur la thématique, d’autres la provoquent elles-mêmes. 

Cette mère au foyer reconnaît avoir négligé le planning familial. Dans une situation financière précaire, il n’était pas question d’ajouter un autre enfant. « Je suis tombée enceinte, j’avais déjà cinq enfants, je ne voulais pas avoir le sixième. Mais l’avortement s’est mal passé», a-t-elle ajouté. 

La République démocratique du Congo a ratifié, sans réserve, le protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en 2018. En son article 14, ce protocole, adopté à Maputo au Mozambique en 2003, consacre le respect des droits à la santé sexuelle et reproductrice de la femme. Ainsi, la femme congolaise a le droit d’avorter en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et si la grossesse met en danger la santé mentale, physique ou la vie de la mère ou du fœtus. 

« Pour arriver au soin complet des avortements, il faut tout commencer par mettre un accent sur la planification familiale. Néanmoins, il y a une évolution autour de cette thématique. Nous sommes arrivés à un stade où il y a un plateau technique adéquat pour assurer les soins après avortement. Nous avons aussi le personnel formé, même si dans d’autres coins, il n’y en a pas encore assez, mais on est en train de faire multiplier » indique le Dr Louis Osolngo de l’ABEF-ND, une ONG qui travaille sur la notamment sur la planification familiale et la lutte contre les grossesses non désirables.

D’après les observations, que la loi soit permissive ou restrictive, les avortements ont lieu dans chaque pays. Heureusement, le gouvernement congolais a mis en place une politique qui permet que les femmes qui ont besoin d’un avortement sécurisé y accèdent suivant les bases légales prescrites par le protocole de Maputo, constate le Dr Patrick Djemo, représentant du pays de MSI. 

Les femmes meurent à cause des avortements clandestins. La plupart sont des femmes au foyer, des étudiantes et des femmes qui entretiennent des relations qu’elles n’assument pas. Malheureusement, ce genre de cas ne sollicite pas directement des services adéquats, par peur du regard de la communauté. Il se retrouve malheureusement à pratiquer des avortements à risque dans des services non sécurisés. 

« Il y a des femmes qui provoquent elles-mêmes leur avortement. Certains pharmaciens leur donnent des produits sans ordonnance. D’autres corps médicaux se permettent de faire cette pratique alors qu’ils ne sont pas qualifiés. Il faudrait que le gouvernement lutte contre ces pratiques », déplore une infirmière spécialisée dans les services après avortement. 

L’avortement sécurisé est celui assuré suivant les normes de l’Organisation mondiale de la Santé. L’avortement clandestin ou à risque se fait par des prestataires non formés et aussi parfois dans des structures qui ne sont pas adéquates. 

RDC : une enquête ouverte contre Denise Dusauchauy suite aux accusations de viol contre Jacky Ndala 

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Le ministre de la Justice, Constant Mutamba a ordonné jeudi 26 septembre, l’ouverture d’une enquête relative aux accusations de viol portées par Madame Denise Mukendi, connue sous le pseudonyme de Denise Dusauchauy, à l’encontre de Monsieur Jacky Ndala. 

Cette enquête intervient dans un contexte où les autorités judiciaires sont régulièrement critiquées pour leur gestion des dossiers de violences sexuelles. En réponse, le ministre de la Justice entend agir promptement pour établir la vérité et rassurer l’opinion publique. 

Constant Mutamba a donné une injection au Procureur Général de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, ainsi qu’à l’inspecteur Général de la Police judiciaire pour approfondir cette affaire qui a suscité de vives réactions. 

Cette instruction vise à faire la lumière sur les faits graves rapportés par Denise Dusauchauy, dont la plainte a été largement relayée sur les réseaux sociaux. 

Le ministre a également exhorté Jacky Ndala à fournir tout élément susceptible de faciliter l’avancée des investigations, notamment un certificat médical. Ce dossier dossier, qui met en lumière les défis de la lutte contre les violences sexuelles en RDC, pourrait connaître des développement majeurs dans les prochains jours. 

Goma: au moins 3 morts et 21 blessés après des altercations entre Wazalendo et les FARDC à Mugunga

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Ce jeudi 26 septembre 2024 dans la partie ouest de la ville de Goma, une vive tension a été observée la matinée précisément dans le quartier Mugu. A la base, des détonations d’armes légères ont retenti depuis tôt le matin aux alentours du camp des déplacés de Lushagala situé dans le quartier Mugunga.

Des sources sûres confinement la mort d’au moins 3 personnes et 21 blessés du côté de Wazalendo. Une situation à la base d’une panique générale dans le chef des habitants , constitués essentiellement des déplacés de guerre qui ne savent pas sur quel saint se vouer.

Plusieurs sources de la société civile font savoir que les combats ont éclaté entre les éléments de l’armée congolaise et ses supplétifs des groupes Wazalendo autour de ce site des déplacés.Au niveau de la province tout comme national, aucune communication n’a été faite à ce sujet. Du mal, à confirmer ce bilan. Nos efforts pour joindre les autorités militaires n’ont pas payés.

Droit à la contraception : la RDC avance malgré les défis

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Malgré les influences culturelles et sociales, le droit à la contraception est effectif en République démocratique du Congo, bien que plusieurs restent à relever. Ce dernier est garanti dans la loi-cadre n°18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique. Dans le cadre de la journée mondiale du droit à la contraception, célébrée le 26 septembre de chaque année, la rédaction de KinshasaTimes (kt.cd) a fait le point sur la situation au pays.

Les décideurs, les acteurs sociaux, les personnes concernées se sont confiées à votre rédaction autour de la question. Anne-Marie Ntumba, directrice du Programme national de santé de reproduction (PNSR) indique que d’après les données de 2023, la prévalence contraceptive moderne en RDC est de 17.3% pour toutes les femmes. 

« C’est petit, mais c’est une augmentation.  Avec la volonté et les stratégies que nous sommes en train de mettre en place, ainsi que l’approvisionnement, la formation et les campagnes… Nous espérons arriver à 19% en 2025. On atteindra notre cible », espère-t-elle. Elle s’est exprimée dans une série d’interviews organisées par le Réseau des journalistes de la santé sexuelle et reproductive (RJSSR).

Planification familiale, défis et opportunités

L’utilisation des méthodes contraceptives au pays rencontre des défis et des barrières énormes, entre autres « les us et coutumes ainsi que la religion. La rupture des stocks des contraceptifs dans plusieurs provinces, les rumeurs sur les réseaux sociaux et la formation des prestataires » cite Mme Anne-Marie Ntumba. 

Ce responsable pense qu’il n’est pas impossible de relever ces défis. « Les défis sont multiples, mais le travail que nous faisons est énorme aussi, à l’image du pays où plus de 60% de la population est jeune. Avec les moyens mis en place par le gouvernement et les partenaires, nous faisons l’effort d’avoir au moins deux prestataires chargés de la planification familiale dans chaque établissement de soin ».  

Infirmière au centre Bongisa Libota, Mamy Kalenga affirme que les couples adhèrent de plus en plus aux méthodes contraceptives. Mais pour y parvenir, il a fallu « travailler sur le counseling, des campagnes de sensibilisation, des journées portes ouvertes… », a-t-elle confié. D’après cette professionnelle de la santé, la planification familiale épargne au couple plusieurs difficultés et lui permet d’économiser des ressources. 

« Espacer les naissances permet d’être en bonne santé. La femme qui accouche chaque année, risque de l’hémorragie, de l’éclampsie. Parce qu’à ce stade, la matrice n’a pas le temps de se reposer suffisamment. Dans certains cas, on connait des avortements spontanés. Elle peut même connaître la mort », précise Mme Kalenga. 

La grossesse, quand je veux !

« Je suis mariée depuis cinq ans. J’ai un enfant et j’ai besoin d’une nouvelle grossesse », lance Maman Lareine, l’une des clientes rencontrées au centre Bongisa Libota. Elle s’est collée un pseudonyme pour des raisons d’anonymat. 

Toute souriante, cette dame vendeuse au marché Gambela, profite de chaque instant de sa vie. Faire du commerce est d’autant plus important, qu’elle n’est pas prête à tout abandonner, surtout pas pour céder aux caprices d’une grossesse improvisée, tant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs. 

« Mes activités se déroulent à merveille. Moi et mon mari avons décidé de mettre au monde. Je suis prête à avoir mon deuxième enfant. L’aîné a trois ans. Je vais stopper mes doses de contraceptif pour un temps », dit-elle.

Selon Dr Patrick Djemo représentant pays de MSI, une ONG internationale spécialisée en santé sexuelle et reproductive et dans la planification familiale, la proportion des femmes en âge de procréer qui exprime le besoin soit d’espacer ou de limiter les naissances n’ont pas accès à des méthodes les permettant de le faire. « il y a des demandes des méthodes contraceptive moderne exprimées, mais qui reste non couvert », dit-il.  

Il faut noter que la contraception est une série de méthodes pour prévenir les grossesses non désirées. Elle fait partie des moyens utilisés dans la planification familiale.

Accès limité et sous-financement freinent l’aide humanitaire dans l’est de la RDC, déplore l’OCHA

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L’aide humanitaire rencontre des graves malheurs dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri. Selon un rapport publié par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), mardi, les restrictions d’accès aux zones de conflit compliquent considérablement les interventions.

En parallèle, le financement des projets humanitaires reste largement insuffisant. A la fin juillet, seulement 23 % du budget nécessaire avait été réuni, freinant la mise en place d’actions d’urgence, particulièrement dans les régions affectées par les déplacements de populations.

L’OCHA déplore également que l’aide se concentre principalement sur les conflits armés, négligeant les crises causées par les inondations et l’insécurité alimentaire. Le rapport met en avant l’escalade de la violence dans le Nord-Kivu, avec le conflit du M23, ainsi que les attaques récidivées en Ituri.

Depuis le 13 septembre, les violences dans le territoire de Djugu ont coûté la vie à 31 civils et coupé plus de ¬60 000 personnes de toute assistance humanitaire. A la fin juillet, 4,7 millions de personnes avaient reçu une aide, mais la situation reste délicate.

Eliminatoires CAN 2025 : Balikwisha et Katompa rejoignent la sélection congolaise 

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Le sélectionneur des Léopards de la République démocratique du Congo a dévoilé son équipe pour la double confrontation contre la Tanzanie, des matchs comptant pour la troisième et la quatrième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations Maroc 2025. 

Dans cette équipe, on note le retour de Silas Katompa, l’attaquant qu’on a plus vu après la coupe d’Afrique des nations. Ce dernier a été rappelé dans le contexte de l’indisponibilité de Yohan Wissa, l’un des pionniers de l’équipe Desabre, blessé. 

Le jeune milieu lillois convoqué pour la première et la deuxième journée Ngal’ayel Mukau s’est vu remplacé par William Balikwisha. Aussi, le coach français de la République démocratique du Congo renouvelle sa confiance à son capitaine Chancel Mbemba, malgré les moments difficiles que traverse ce dernier dans son club, l’Olympique de Marseille. 

Les Léopards restent sur une meilleure lancée après les deux premières journées. Les Congolais ont remporté leur match face à la Guinée et à l’Ethiopie. En cas de victoires dans ces doubles confrontations face à la Tanzanie, ils se qualifient d’office. 

Tout reste encore possible. Les deux matchs ont lieu le 10 et le 15 octobre, d’abord à Kinshasa, puis à Dar-es-Salam. 

Découvrez tous les joueurs convoqués 

ONU/79e Assemblée générale : Félix Tshisekedi exige des sanctions contre le Rwanda 

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« Nous appelons la communauté internationale à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur », lance le président Félix Tshisekedi du haut de la tribune des Nations unies lors de la 79e assemblée générale, mercredi 25 septembre. 

Le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi n’a pas caché ses intentions de voir les troupes rwandaises, dont la présence sur le sol congolais n’est plus à démontrer après l’enquête de l’ONU, quitter son territoire. 

« Nous exigeons le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises de notre territoire. Bien que les récentes initiatives diplomatiques, telles que les pourparlers de Luanda, soient encourageantes, elles ne doivent aucunement occulter l’urgence de cette action essentielle », a-t-il lancé dans son discours ce mercredi 25 septembre. 

Le président de la République démocratique du Congo a brossé une table sombre de la situation de l’est de son pays. Qui, selon lui, demeure particulièrement très préoccupante à la suite de la résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda. 

Cette situation, précise le président Tshisekedi, « a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes. Cette agression constitue une violation majeure de notre souveraineté nationale ». 

De la situation sanitaire à l’éducation et à l’agriculture, Bill Gates montre ses intentions pour la RDC 

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À sa demande personnelle, le milliardaire et philanthrope américain Bill Gates a rencontré, mardi à New-York, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’entretien a porté sur l’évaluation de la situation sanitaire de la République démocratique du Congo (RDC) en faveur de laquelle sa fondation est très impliquée.

Il résulte de cette évaluation que la courbe vaccinale contre la poliomyélite s’est sensiblement améliorée. « De 500 cas en 2022, le nombre d’enfants malades de polio est passé à 200 cas en 2023, puis 22  seulement en 2024 », a dit le ministre de la Santé Roger Kamba qui a assisté à cette rencontre.

M. Bill Gates et sa fondation veulent aider la RDC dans la vaccination de routine d’enfants congolais contre la rougeole, la varicelle et contre le MPOX. 

Au cours de cet entretien, le chef de l’État a formulé une demande à la Fondation Bill Gates, celle d’apporter un appui substantiel aux élèves congolais en leur offrant des tablettes.

Selon le ministre Kamba, le milliardaire américain a accédé favorablement à cette demande et a promis la connectivité internet par Starlink. M. Bill Gates a aussi pris l’engagement d’appuyer le secteur de l’agriculture de la RDC, pays qu’il souhaite visiter au cours de l’année 2025.

Le gouvernement amérain manifeste son intérêt à investir dans les minéraux stratégiques en RDC

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Washington a réitéré son engagement soutenir la République démocratique du Congo (RDC) dans le développement d’une industrie locale de transformation des minéraux stratégiques, notamment le coltan, le cobalt, le lithium et le cuivre.

L’annonce a été faite par la présidence congolaise ce mardi 24 septembre, à l’issue d’une rencontre entre le Président Félix Tshisekedi et José Fernandez, sous-secrétaire d’État américain en charge de la croissance économique, de l’énergie et de l’environnement.

Lors de cette entrevue, tenue en marge de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, José Fernandez a fait le point sur les discussions menées lors d’une table-ronde organisée en partenariat avec Foreign Policy, axée sur les chaînes d’approvisionnement en minéraux essentiels à la transition énergétique.

Ce dialogue s’inscrit dans le cadre du thème général de cette 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Insécurité à Goma: un proche du gouverneur militaire frôle la mort après avoir été agressé par des inconnus

Selon des sources de la société civile, un groupe de bandits armés d’armes blanches l’a grièvement blessé lors d’une attaque à sa résidence, située vers Office, en plein coeur de la capitale du Nord-Kivu.

L’information est confirmée par Marie Noël Kabuya coordonnatrice de la cellule de communication du Gouverneur militaire. Toutefois, souligne-t-elle, le vie de M. Yvan Simweray n’est pas en danger.

« Merci de vous être inquiété, Yvan est blessé certes, sa vie n’est pas en danger, il est victime du banditisme urbain et c’est la police qui l’a sauvé. Il va s’exprimer lui même des que possible. Soutenez le en vous apaisant », rassure-t-elle.

RDC : le Ministre de la Justice engage des poursuites contre l’immoralité sur les réseaux sociaux

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Le ministre de la Justice, Constant Mutamba a annoncé lundi 23 septembre, une série de mesures pour lutter contre la dépravation des mœurs sur les réseaux sociaux.

Dans son communiqué, le ministre de la Justice a ordonné aux procureurs généraux, aux officiers de police judiciaire, ainsi qu’à la Commission de censure des chansons et spectacles, de prendre des actions immédiates.

L’objectif de cette initiative est de poursuivre en justice les individus ou entités responsables de la diffusion de contenus contraires à la morale publique sur les plateformes numériques.

Selon ce communiqué, le gouvernement entend agir avec fermeté pour préserver les valeurs sociales et ethniques du pays. Les autorités pointent du doigt des pratiques qualifiées de « dépravation des mœurs » et s’engagent à engager des actions légales contre leurs auteurs.

En République démocratique du Congo, les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante dans le quotidien des Congolais, soulevant des questions sur la régulation et liberté d’expression. Le ministre de la Justice espère, à travers cette initiative, restaurer un usage plus respectueux de ces plateformes en alignement avec les principes de la société congolaise.

La fondation Bill Clinton s’oppose à la candidature de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

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La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) a exprimé, ce lundi 23 septembre, son opposition à la candidature de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

La FBCP souligne que le pays ne répond pas aux exigences pour occuper une telle position internationale, citant des violations systématiques de la Constitution congolaise.

Cette organisation dénonce notamment des détentions illégales, des arrestations arbitraires et l’existence de cachots clandestins. Selon la FBCP, ces pratiques constituent des atteintes graves aux droits fondamentaux, sapant les bases de la justice en RDC.

Elle affirme également disposer des preuves tangibles démontrant ces abus, en contradiction flagrante avec les articles 16 et 18 de la Constitution de 2006.

La FBCP appelle la communauté internationale à ne pas soutenir la candidature de la RDC, estimant qu’une telle décision enverrait un signal négatif au monde. Pour elle, permettre à un pays accusé de violer les droits humains de siéger au Conseil reviendrait à discréditer l’institution et à trahir les principes que l’ONU est censée défendre.

Air Congo S.A, le gouvernement remet le projet sur table

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Après une interruption du processus en 2023, suite aux échéances électorales et à l’instruction d’expédition des affaires courantes, la RDC retire le dossier de la création de la société Air Congo du tiroir. 

Selon Jean-Pierre Bemba, ministre de Transport, voies de communication et désenclavement, la phase de mise en œuvre effective avec la réunion technique regroupant les parties prenantes a été lancée le 13 septembre à Kinshasa. Il a affirmé lors du dernier conseil des ministres que la date du 1ᵉʳ décembre a été retenue pour le premier vol inaugural.

En avril 2022, la RDC avait adopté le dossier de création de la nouvelle compagnie aérienne dénommée « AIR CONGO SA » en partenariat stratégique avec le Groupe Ethiopian Airlines. Selon les autorités congolaises, l’acte constitutif fut signé à Kinshasa le 03 mai 2022. 

Lors du conseil des ministres, le vice-Premier ministre, en charge des Transports, voies de communication et du désenclavement a souligné que les parts sociales des deux actionnaires (la République démocratique du Congo et le Groupe Ethiopian) sont respectivement de l’ordre de 51% et 49% et pour un montant total de 40 millions USD.

À propos de l’ancienne compagnie d’aviation Congo Airways, Jean-Pierre Bemba indique que la licence IATA du Congo Airways n’a pas été suspendue. Cette instance internationale a accordé un moratoire de 90 jours à la compagnie nationale Congo Airways pour lui permettre de parvenir à un aboutissement heureux de la mise en service de l’un de ses aéronefs et de finaliser les démarches en cours pour l’acquisition d’autres avions.

Makala : près de 1685 prisonniers gravement malades relâchés 

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Au moins 1 685 détenus, gravement malades, ont été libérés dimanche 22 septembre, sous l’ordre du ministre d’État, Constant Mutamba. 

Par eux, des hommes et des femmes affaiblis, certains transportés en brouette, trop faibles pour marcher. 

Le corps émacié, les larmes aux yeux. Une jeune femme, sourire en coin, confie sa gratitude : « Dieu a entendu mes prières ». 

L’opération, qui a duré plusieurs heures, s’inscrit dans un programme visant à désengorger les prisons surpeuplées. Des mesures d’urgence, telles que la désinfection et l’approvisionnement en médicaments, ont été ordonnées par le ministre, dénonçant des conditions inhumaines. 

Lupopo et V.Club éliminés, la RDC perd ses représentants au C2

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Lupopo tombe, V. Club tenu en échec, la République démocratique du Congo n’a plus de représentants dans la coupe de confédération de la CAF. Les deux clubs jouaient devant leurs supporters, mais ça ne leur a pas permis de remonter les retards des matchs aller. 

Vita club à Kinshasa devrait remonter deux buts de retard et marquer un troisième sans en encaisser pour se qualifier, mais face à la défense bien regroupée des Sud-Africains de Stellenbosch, c’est comme une mission impossible. 

Pourtant, les Congolais montrent de belles intentions lors de la première partie de la rencontre. Ils obtiennent même l’exclusion d’un Sud-Africain, face à eux, un portier de grand jour. 

Au retour des vestiaires, les vclubiens remettent le pied sur l’accélérateur, l’équipe attaque au point d’oublier d’assurer ses arrières. Une erreur enfonce les Congolais qui avaient obligation de ne pas encaisser. À la 71ᵉ minute, Lehlogonolo Mojela, retrouvé seul face au gardien, tire d’une demi-volée et offre à son équipe un but à l’extérieur. Dans les temps additionnels, V. Club obtient un penalty, Afane Djambae le transforme (1-1) c’est le score final qui porte le score cumulé à (1-3). 

Lupopo a connu le pire. Lui qui n’avait qu’un seul but à remonter face aux Angolais, s’est retrouvé en énorme difficulté en encaissant deux fois, après un but marqué à la première période sur penalty. La désillusion débute à la 67ᵉ minute après un but csc du défenseur de Lupopo avant que les Angolais ne corsent l’addition à deux minutes de la fin du match. (1-2) qui ramène les résultats à 1-3 au score cumulé. 

La RDC n’aura plus aucun représentant pour cette saison en coupe des confédérations de la CAF. Tous les regards vont être tournés vers la Ligue des champions où les deux représentants font très bonne figure. 

La MONUSCO reste en RDC : Jean-Pierre Lacroix dément un retrait au 31 décembre 2024

Lors de sa visite en RDC, Lacroix a clarifié que ni les autorités congolaises, ni l’ONU, ni le Conseil de sécurité n’ont pris une telle décision, réfutant les rumeurs circulant sur un retrait imminent de la mission onusienne.« Il n’a jamais été décidé que la MONUSCO quitterait le Congo au 31 décembre 2024 », a affirmé Lacroix, qualifiant les informations en circulation de simples rumeurs.

Le Secrétaire général adjoint a insisté sur le fait que toute décision concernant le retrait de la MONUSCO sera prise en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays et en concertation avec les autorités congolaises. Il a rappelé l’importance de cette collaboration pour assurer une transition ordonnée et éviter toute déstabilisation. La MONUSCO, déployée en RDC depuis plus de vingt ans, joue un rôle vital dans la protection des civils et la stabilisation des régions en conflit, particulièrement dans l’Est du pays.

Toutefois, elle fait face à des pressions croissantes de la part de certains Congolais qui réclament un retrait progressif, critiquant l’efficacité de la mission. Jean-Pierre Lacroix a insisté sur la nécessité d’une planification minutieuse pour toute réduction ou départ de la MONUSCO, afin d’éviter de laisser un vide sécuritaire qui pourrait compromettre les efforts de paix dans la région.Cette mise au point de l’ONU intervient alors que des discussions sur l’avenir de la MONUSCO continuent, soulignant que son retrait ne sera pas précipité, mais bien réfléchi en fonction des réalités du terrain.

RDC: le droit foncier en faveur de la femme rurale, une préoccupation majeure du CDE

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Voilà ce qui a motivé l’organisation Centre pour le développement des entreprises (CDE) à mettre en œuvre le projet intitulé « Libérez les potentiels des femmes rurales », un projet qui vise à lutter pour le plein succès de la femme rurale en ce qui concerne l’accès à la terre.

Espoir Bindu, directeur exécutif de cette organisation fait savoir que l’idée est partie du constat selon laquelle les femmes sont souvent victimes dans plusieurs coutumes surtout lors de l’héritage. Pour lui, la femme a les mêmes droits fonciers et ceux de propriété privée au même titre que l’homme. Il fait savoir que son organisation vise à rencontrer les différentes autorités du pays, surtout le président de l’Assemblée nationale pour qu’une loi dans ce sens soit voté par la chambre basse du parlement congolais.

« Le projet Libérez les potentiels des femmes rurales est un projet que nous avions initiés pour parler du droit foncier et de propriété en faveur des femmes rurales de la RDC. Comme vous les savez, c’est sont les femmes rurales qui exploitent les champs et nourrissent nos ménages. Malheureusement, ces femmes n’ont pas droit de propriété privée de ces terres là, ça fait à ce que quand il y a des transitions familiales et d’autres conflits dans des communautés et familles, la femme perd le sol qu’elle étaient entrain d’exploiter et elle n’aura pas la possibilité de garder ses enfants parce que son économie n’aura plus la même santé» a-t-il indiqué.

En République démocratique du Congo, l’accès à la terre pose de sérieux problèmes pour les femmes rurales, alors que ces mêmes femmes jouent un rôle incontournable dans l’économie du pays. Les femmes contribuent significativement dans le secteur agricole et représentent la majorité de la main d’œuvre.

RDC: le droit foncier en faveur de la femme rurale, une préoccupation majeure du CDE

Voilà ce qui a motivé l’organisation Centre pour le développement des entreprises (CDE) à mettre en œuvre le projet intitulé « Libérez les potentiels des femmes rurales », un projet qui vise à lutter pour le plein succès de la femme rurale en ce qui concerne l’accès à la terre.

Espoir Bindu, directeur exécutif de cette organisation fait savoir que l’idée est partie du constat selon laquelle les femmes sont souvent victimes dans plusieurs coutumes surtout lors de l’héritage.
Pour lui, la femme a les mêmes droits fonciers et ceux de propriété privée au même titre que l’homme. Il fait savoir que son organisation vise à rencontrer les différentes autorités du pays, surtout le président de l’Assemblée nationale pour qu’une loi dans ce sens soit voté par la chambre basse du parlement congolais.

« Le projet Libérez les potentiels des femmes rurales est un projet que nous avions initiés pour parler du droit foncier et de propriété en faveur des femmes rurales de la RDC. Comme vous les savez, c’est sont les femmes rurales qui exploitent les champs et nourrissent nos ménages. Malheureusement, ces femmes n’ont pas droit de propriété privée de ces terres là, ça fait à ce que quand il y a des transitions familiales et d’autres conflits dans des communautés et familles, la femme perd le sol qu’elle étaient entrain d’exploiter et elle n’aura pas la possibilité de garder ses enfants parce que son économie n’aura plus la même santé» a-t-il indiqué.

En République démocratique du Congo, l’accès à la terre pose de sérieux problèmes pour les femmes rurales, alors que ces mêmes femmes jouent un rôle incontournable dans l’économie du pays. Les femmes contribuent significativement dans le secteur agricole et représentent la majorité de la main d’œuvre.

RDC: impayés depuis 6 mois, les députés provinciaux promettent de destabiliser les institutions

Impayés depuis le mois de mars 2024 les députés provinciaux de la législature 2023-2028 en République démocratique du Congo promettent de déstabiliser les institutions provinciales.

C’est ce qu’on lire dans une déclaration faite à Kinshasa par le collectif des députés provinciaux, ces derniers dénoncent ce qu’ils qualifient du dysfonctionnement majeur. Face à cette situation, ils exigent le paiement de leurs émoluments endéans 48 heures. Passé ce délai, le collectif des députés provinciaux annoncent une série de manifestations avec la participation de leurs électeurs.

« Nous sollicitons le paiement de nos émoluments depuis le mois de mars de l’année en cours dont le dossier complet est sur la table du ministre des Finances. Nous demandons aussi le paiement de frais d’installation des députés provinciaux exercice 2023-2028 ainsi que celui de la session inaugurale dite extraordinaire » lit-on dans leur déclaration.

Poursuivant, le collectif des élus provinciaux menace d’organiser des actions des grandes envergures qui vont déstabiliser les institutions provinciales. Ils annoncent entrer dans les rues accompagnés de leurs bases respectives pour obtenir le paiement de leur salaire.

Ils annoncent aussi le boycott de la rentrée parlementaire dans la session septembre 2024 jusqu’au paiement de leurs émoluments. Ils exigent en outre l’insertion de la rubrique émoluments des députés provinciaux dans la loi de Finances 2025.

Nyiragongo: le muzalendu auteur du meurtre d’un élève, condamné à mort

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Un élément Muzalendo a été condamné à la peine de mort pour assassinat d’un élève à l’école Mugara. Celui-ci est condamnée à peine de mort ce mercredi 18 septembre pour avoir tué l’élève Norbert de la 8ème année le 11 septembre dernier. Il lui est également reproché la dissipation des munitions ainsi que meurtre et tentative de meurtre.

Cet élément muzalendu sera soumis au paiement d’une amande de 5 000 000$ payable in soludum avec l’état congolais comme civilement responsable. Dans son jugement, le tribunal militaire de garnison de Goma siégeant en foraine a acquitté un autre groupe de ses coaccusés dont son chef, le colonel muzalendu Bakambwe David dit Ramsi Maraso.

Celui-ci a été blanchi par le tribunal dans cette affaire. Le tribunal a saisi les deux armes qui étaient présenté comme pièce à conviction dans cette affaire. L’un a été utilisé par l’incriminé pour commettre son forfait.L’acquittement de cet officier muzalendu laisse parler l’opinion dans le chef de la population qui a assisté à ces audiences. Les habitants de Nyiragongo attendaient avec impatience la condamnation de ces deux militaires en divagation qui ont causé la mort de ce paisible élève.

Il sied de rappeler que le 11 septembre dernier, pendant que ces deux éléments Wazalendo se disputaient, l’un d’eux a ouvert le feu sur des élèves qui étaient dans la salle de classe. Sur le champ, l’élève Norbert a rendu l’âme pendant que deux autres ont été grièvement blessés et conduits aux soins appropriés.